Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, qui présidait le Conseil des ministres lundi 30 décembre 2024 au Palais du peuple, le dernier de l’année, veut aller très vite en 2025 pour la fin du quinquennat, l’avant dernière année de mise en œuvre du Plan national de développement 2022-2026. Et, pour aller de l'avant, rien de mieux que d'« aller sur le terrain ». C'était son mot d'ordre aux membres du gouvernement. Dans cette optique, il a insisté sur la nécessité de trouver des solutions concrètes et rapides aux problèmes rencontrés sur le terrain, l’importance de répondre constamment et efficacement aux préoccupations avec la rapidité et le professionnalisme requis, de s’acquitter des missions qui leur sont confiées avec rigueur et excellence, dans l’intérêt des citoyens et pour affronter au mieux les défis économiques financiers et sociaux de l’heure.
Le chef de l’Etat, tout en présentant ses vœux de bonheur, santé et réussite aux membres du gouvernement, leur a rappelé que 2025 devait placer l’obligation de résultats au centre de l’attention des pouvoirs publics, il a souhaité que soient mises en avant des actions fondées sur la recherche de solutions concrètes pour répondre aux différents défis de l’année nouvelle.
Cette approche vise, selon la présidence, à instaurer une gouvernance pragmatique, tournée vers l’efficacité, où chaque membre du gouvernement agit comme un véritable acteur du changement, au service exclusif du bien-être des Congolais.
Le chef de l’Etat a insisté sur l’impératif d’une exécution à la vitesse maximale des réformes sur le terrain, et ce, pour rattraper les retards structurels.
Il a également exhorté le gouvernement à concentrer tous ses efforts sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens et la satisfaction de leurs besoins essentiels.
Enfin, Denis Sassou-N’Guesso, a rappelé que l’année 2024 qui s’achève a vu l’action des pouvoirs publics rendue délicate par un contexte économique et social difficile.
A cet égard, le numéro un congolais a, de nouveau, félicité le peuple congolais pour sa résilience et pour avoir tenu le choc face aux nombreux défis rencontrés durant l’année qui s’achève dans quelques heures.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville