Les leaders de seize partis et formations politiques de l’opposition congolaise, réunis au siège de l’Union panafricaine pour la démocratie et le développement social (UPADS) à Brazzaville, ont décidé de la création d’une plate-forme de l’opposition qualifiée d’« Opposition libre ».
Il s’agit de l’Union des démocrates humanistes-Yuki; du Mouvement pour l’unité, la solidarité et le travail de Claudine Munari ; du Parti républicain et libéral de Nick Fylla; du Comité d’action pour le renouveau de Clotaire Mboussa Ellah; de l’Union pour la restauration du Congo de Dominque Basseyila; du Conseil national des républicains du pasteur Ntumi; de l’UDR-Mwinda de Guy Romain Kifouissia ; du MNLC de Michel Mboussi Ngouari ; du Codema et de bien d’autres.
La matérialisation de cette « union libre » s’est faite par l’adoption d’un règlement intérieur, document de base qui explique la manière dont les différents membres devraient se comporter entre eux, vis-à-vis du pouvoir et de la société ; d’un manifeste consignant de bonnes intentions pour le pays concernant les questions électorales et de gestion de la nation et d’un pacte républicain.
« Nous sommes à l’orée d’une élection majeure, qui a souvent apporté des perturbations dans le pays et nous saurons nous garder dans la discipline, dans le respect des engagements que nous avons pris mais aussi dans la liberté qui est octroyée à chaque parti », a indiqué Pascal Tsaty-Mabiala, à nos confrères du média en ligne Les Défis du Congo.
Il a précisé que cette plateforme politique n’est pas « une opposition unanimiste » où les questions et les choix sont imposés.
Les partis de cette nouvelle famille politique se sont accordés dans le souhait que l’élection présidentielle qui pointe à l’horizon se déroule dans des meilleures conditions, sans indiquer des intentions de candidature auxdites échéances.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Source Les Défis du Congo