A un an de la présidentielle au Congo-Brazzaville, les détracteurs du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, sur les réseaux sociaux, ont été remis à leur place par Brice Itoua. Le conseiller départemental et municipal de Pointe-Noire a préféré l’ironie pour répondre aux critiques violentes de certains activistes et autres opposants virtuels.
« Votre lyrisme misanthrope ne sera plus que l’ombre de lui-même à l’aune de mars 2026, lorsque le bulldozer Denis Sassou-N’Guesso aura, avec force et vigueur, terrassé tous les poids plumes qui se dresseront sur son chemin, il n’y aura rien à faire pour vous, que vous n’aurez que des yeux pour pleurer, et l’orme sera le bon refuge », a déclaré Brice Itoua.
Il y a un an déjà, il avait tiré des balles en caoutchouc sur le président du Parti social-démocrate congolais (PSDC/opposition), Clément Mierassa qui critiquait la politique du Président congolais sur TLR-TV avant de louer « la cohérence intellectuelle et la force de Denis Sassou-N’Guesso qui apparaît comme le seul homme politique capable d’accélérer la modernisation du pays et de le maintenir dans la paix ».
«Monsieur Clément Mierassa vend un écran de fumée aux Congolais, tout en sachant que malgré ses pérégrinations, sa magie n'opère pas. L'alternance ne se décrète pas, elle se jauge et découle des urnes », avait répondu Brice Itoua sur les réseaux sociaux.
Au Congo-Brazzaville, l’élection présidentielle est fixée au mois de mars 2026.
Si aucun poids lourd de la politique nationale ne s’est encore déclaré candidat, plusieurs associations et hommes politiques de premier rang émergent pour appeler à la candidature du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso.
Malgré les appels à la candidature qui fusent de tous les côtés, Denis Sassou-N’Guesso reste silencieux.
Il a la possibilité de se présenter pour un cinquième mandat, selon la Constitution en vigueur dans le pays.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville