Congo : Le gouvernement apporte son soutien indéfectible au candidat Firmin Edouard Matoko à la Direction Générale de l’UNESCO

L’élection du nouveau directeur général de l’UNESCO se tiendra à Samarcande en Ouzbékistan au mois de novembre 2025, lors de la 43e session de la Conférence générale. Parmi les trois candidats en lice figure le congolais Firmin Edouard Matoko, cadre rompu de cette institution onusienne, doté d’une expérience maison est le candidat de la République du Congo. Il bénéficie d’une large estime du Président de la République, Denis Sassou Nguesso et du gouvernement. C’est le ministre Thierry Lézin Moungalla, Porte-parole du gouvernement, ministre de la Communication et des Médias qui a réitéré le soutien du Président de la République et de son gouvernement à l’égard du candidat désigné.

Répondant à une question du journaliste des Echos du Congo-Brazzaville sur les dispositions, les stratégies et l’offensive diplomatique prises par le Congo afin de donner la victoire à leur candidat, le ministre Moungalla se dit plutôt optimisme et confiant. Il a fait des éloges d’un cadre maison, rompu et expérimenté en la matière. 

« Le gouvernement met tout en œuvre les canaux diplomatiques utilisés par le gouvernement sont exploités pour que, nous mettons toutes les chances de notre côté pour que notre candidat soit élu. Il a tous les atouts le candidat. D’abord, il a fait l’essentiel de sa carrière au sein de l’UNESCO, il faut quand même le dire ! C’est un produit de la maison Unesco. Je ne rappelle pas son parcours élogieux, du moins, je me dois de rappeler un ou deux éléments du parcours de Monsieur Matoko. Dans sa jeunesse, il a bénéficié des facilités par un pays européen, l’Italie en l’occurrence, qui lui a permis d’obtenir des facilités à intégrer, dans le cadre des mécanismes d’aide à la jeunesse l’UNESCO. Ensuite, il a gravi tous les échelons, il a fait toute sa carrière pour arriver à un niveau de management à l’UNESCO, donc, c’est quelqu’un qui connait la maison, c’est quelqu’un qui a l’expérience et l’expertise de la maison. Et nous, gouvernement congolais, pensons que notre compatriote Firmin Edouard Matoko possède toutes les qualités, a tous les atouts pour assurer la succession de Mme Azoulay Audrey », a-t-il révélé et fait remarquer.

Il sied de rappeler que Firmin Edouard Matoko, de nationalité congolaise de Brazzaville est le candidat du Congo et de son Président Denis Sassou Nguesso pour l’élection à la direction générale de l’UNESCO.

Il a d'ailleurs promis être directeur général proche du terrain, attentif aux plus petits Etats comme aux plus grands, respectueux des équilibres, mais ferme sur les principes. Il croit en la force du dialogue, lorsque l'essentiel est en jeu : la paix, la liberté et la dignité humaine.

Firmin Edouard Matoko est né à Brazzaville, le 17 février 1956, au Moyen-Congo, ou il fit ses études primaires. Il y obtint son Baccalauréat série littéraire (Bac A4) en 1974, au Lycée Chaminade, avant de s’envoler en Europe pour poursuivre ses études supérieures, à l’Université ’’La Sapienza’’ de Rome en Italie, où il décroche son doctorat en économie et commerce en 1981.

Actuellement Sous-directeur de l’Unesco, chargé de la priorité Afrique et des relations extérieures, Firmin Edouard Matoko est candidat pour le compte du groupe Afrique. Il a été auditionné par le Conseil exécutif de l'Unesco le 9 avril dernier au siège de l'Unesco, situé dans le 7e arrondissement de Paris, où il a déclaré « se considérer fortement comme le candidat de toutes les nations et de tous les peuples qui luttent pour défendre nos idéaux ».

 Le candidat du Congo, Firmin Edouard Matoko est à la fois économiste, diplomate polyglotte et spécialiste en relations internationales. C’est un habitué et maîtrise bien, les arcanes de l’UNESCO. Il est porteur d’un programme innovant majeur dans le domaine de l’éducation, de la science et de la culture.

En somme, le candidat du Président et de son gouvernement est une véritable aubaine pour le pays, afin d’avoir un compatriote au sommet de cette institution onusienne. Le Porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a conclu en disant : « Attendons de voir, tout en lui souhaitant une bonne chance à cette échéance de l’UNESCO ».

VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville