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Le général de division Guy Blanchard Okoî, chef d’état-major général des forces armées congolaises (FAC) a instruit et ordonné tout le commandement de la Force Publique, en particulier les responsables des éléments en poste sur l’axe routier YIE-Loutété, Brazzaville-Kinkala et Mindouli (dans les départements de la Bouenza et le Pool), de lever systématiquement et sans conditions tous les barrages qu’ils ont érigé tout le long de ces routes, afin de faciliter le transport et le déplacement des paisibles populations.
Créé le 2017-11-07 09:50:12
Ce n’est peut-être pas une fatalité, mais on pourrait s’y acheminer. Il est difficile de circuler dans les artères de la ville de Pointe-Noire sans un mouchoir collé contre la bouche. Au moment où la consigne est de se mettre à l’abri des virus, la municipalité en devient un vecteur inattendu… Des immondices qui s’amoncellent sur les trottoirs, la capitale économique du Congo traverse depuis longtemps une crise des poubelles. Les populations observent que les maires se succèdent et l’insalubrité demeure.
Créé le 2017-11-07 09:26:31
La société congolaise est malade, bien malade même, notamment dans la fonction publique où les effets du SIDA font des ravages.
L'étude éminemment sérieuse et vérifiable auprès des concernés est implacable. Presque tous les fonctionnaires congolais et partant la société toute entière accusent le coup des effets du SIDA.
La menace est tellement évidente, qu'il y a des « malades » pour lesquels les effets du SIDA sont devenus quasi endémiques. Ils sont répertoriés à l'Université Marien Ngouabi, au CHU de Brazzaville ou au Centre national de transfusion sanguine entre autres structures fortement touchées.
Même si les congolais accusent stoïques le coup des effets de la crise qui les tenaille, il n'en demeure pas moins qu'ils ont trouvé des moyens d'en garder le moral, en en riant même.
Du sida, syndrome d'immunodéficience acquise, l'acronyme se déchiffre désormais par Salaire Insuffisant Difficilement Acquis. Ce sida là, sème tout autant des ravages dans les ménages que sur le train de vie des congolais.
Les maladies opportunistes qu'il engendre ne se comptent plus. Outre les grèves, elles se déclinent entre autres en l'accumulation de loyers impayés, des difficultés de transport, des frictions conjugales, la réduction du volume alimentaire du foyer, voire un « délestage alimentaire » pour les familles.
Le premier ministre Clément Mouamba a fort à faire pour endiguer la menace de cette propagation exponentielle du SIDA qui frappe en particulier les fonctionnaires, et dont la principale cause serait de toute évidence, la situation de crise que connaît le pays.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-11-07 08:43:29
Une panique s’est emparée des automobilistes de Brazzaville qui ont constaté, un peu avant le début du week-end écoulé, une pénurie d’essence dans de nombreuses stations-service. L’affolement s’est exacerbé avec la généralisation de cette disette à travers toute la ville capitale. Et, les rares stations signalées pour disposer encore du carburant ont été prises d’assaut, aussi bien par les automobilistes que par des personnes qui y arrivaient avec des bidons. A titre d’exemple, une file d’attente interminable a été observée hier devant la station-service proche du parc zoologique. Depuis un bon bout de temps, c’est l’image qu’affichent toutes les stations-service ou presque de la capitale congolaise. Leurs cuves s’assèchent fréquemment au grand regret des consommateurs.
Créé le 2017-11-07 08:37:51
A Bambou Mingali, dans le district d’Ignié situé dans le département du Pool (sud), plus de 16 000 plants d’acacias ont été enfouis ce lundi sous terre avec la participation du président du Sénat, Pierre Ngolo, de son homologue de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et du Premier ministre, Clément Mouamba.
Créé le 2017-11-06 20:34:58
Le président congolais, Denis Sassou Nguesso a planté son arbre ce lundi 6 novembre au village Ebami à environ 47 km du district d’Oyo, dans le département de la Cuvette (nord).
Ce geste du «leader écolo-visionnaire » pour paraphraser l’écrivain chercheur congolais de renommée internationale, Michel Innocent PEYA, dans son ouvrage intitulé « Vision verte de Denis Sassou Nguesso », rentre dans le cadre de la journée nationale de l’arbre initiée depuis 31 ans, en 1986.
La journée a eu pour thème : «L’arbre procure des revenus, l’arbre protège notre cadre de vie, l’arbre produit des médicaments, des aliments et d’autres biens. Pour ce 6 novembre 2017, mobilisons-nous tous à planter chacun un arbre».
Sur le site de 5 hectares, il a été planté 2000 plants d’Azobé avec un écartement de 5mx5m.
«C’est tout un programme de lutte contre la pauvreté et les changements climatiques. C’est une position que notre pays défend à travers le monde et qui je pense nous honore », s’est félicité le président Denis Sassou Nguesso.
La forêt couvre entre 60 et 65% du territoire congolais (342.000 km2) et 10% de la superficie du Bassin du Congo, considéré comme le deuxième poumon écologique de la planète avec 220 millions d’hectares derrière l’Amazonie.
Voisin de Brazzaville, le département du Pool (sud) a perdu toute sa couverture forestière en moins de 20 ans, d’après le Conseil départemental. La crainte des autorités, c’est de voir le Pool devenir un désert, si on ne replante pas les arbres qu’on ne cesse de couper.
Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville
Créé le 2017-11-06 19:53:27
Le directeur général de la société nationale d’électricité (SNE), Jean-Marie Iwandza a déclaré samedi à Brazzaville, que les besoins en énergie du Congo dans les dix prochaines années seront de 1000 mégawatts contre 600 mégawatts actuellement.
Créé le 2017-11-06 18:39:44
Au Gabon, l'opposition radicale est en colère. Elle dénonce le projet de révision de la Constitution visant à faire du Gabon une monarchie. Projet révisé et adopté par le Conseil des ministres du 28 septembre dernier.
Créé le 2017-11-06 17:51:44
L’épouse de l’inoxydable président du Zimbabwe, Robert Mugabe, 93 ans, dont trente-sept au pouvoir et près de trente à la tête du pays, Grace Mugabe a annoncé dimanche 5 novembre 2017 qu'elle était prête à succéder à son mari.
Créé le 2017-11-06 17:15:50
L'ancien ministre de la défense du Congo et figure de l'opposition, Charles Zacharie Bowao a dénoncé lundi via twetter, l'encerclement de son domicile, ainsi que celui de madame Munari, par la force publique congolaise.
Selon Charles Zacharie Bowao, un dispositif policier posté autour de sa résidence restreindrait ses mouvements, l’empêchant carrément de sortir de chez lui, et bloquerait les personnes désireuses de s'y rendre.

À en croire Charles Zacharie Bowao, le même dispositif serait aussi déployé à la résidence du madame Claudine Munari.

De Paris, La Représentation en Europe de la Fédération de l'Opposition Congolaise et la Veille Permanente de l'Espace de Concertation a par la voix de Mariotti Ouabari, dans un communiqué, condamné « une opération d'embastillement des dirigeants de la Fédération de l'Opposition Congolaise » et exigé, « sans condition, la levée des dispositifs militaires visés ».
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-11-06 13:37:32
Un homme et une femme sont morts frappés par la foudre lundi, tôt dans la matinée à l'hôpital Adolphe Cissé.
Un drame en direct, que celui auquel ont assisté les personnes qui se trouvaient vers 6 heures 30 ce lundi à l'entrée publique de l'hôpital Adolphe Cissé, à l'heure des visites aux malades internés.
La foudre qui s'est abattue vers les manguiers dans un vacarme assourdissant a illuminé le voisinage d'un éclair vif au point que les personnes qui s'étaient abritées sous le hangars du bureau des entrées se sont dites, « elle n'est pas tombée loin ».
Justement, alors qu'il pensait trouver l'abri sous un manguier, un couple a été frappé de plein fouet, et la mort est intervenue instantanément.

À l’effroi de la foudre, ont succédé des cris de détresse de la foule, à la vue des deux personnes inanimées. Elles s'étaient trouvées au mauvais endroit, au mauvais moment.
Les deux personnes, habitant le quartier Mpaka, rendaient visite à un malade, un parent hospitalisé à l'hôpital Adolphe Cissé.
Naturellement, comme sait le faire la société congolaise, interprétant les phénomènes par des versions parfois abracadabrantesques, de nombreuses interprétations sont avancées, à charge ou à décharge des infortunés, vis à vis du malade qu'ils s’apprêtaient à visiter.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-11-06 11:35:02
La Commission électorale a annoncé ce dimanche, à l'issue d'un week-end de plénière, devant la presse et les diplomates accrédités à Kinshasa, la date des élections : la présidentielle, les législatives et les provinciales se tiendront le 23 décembre 2018.
Créé le 2017-11-06 10:44:40
Le corps d'une jeune fille dont l'âge varierait entre 18 et 22 ans a été découvert dimanche après-midi dans une décharge à ordures du groupe Averda à Mpila, dans la capitale congolaise Brazzaville.
Les jeunes errant dans les voisinages de la décharge Averda de Mpila et les employés d'astreinte y ont effectué dimanche, une découverte macabre.
Le corps d'une jeune fille partielle dévêtue, visiblement débarquée d'une benne à ordures, gisait sur le tas d'immondices.
Des premiers constats, il se dégage que le décès pourrait remonter au samedi soir.

Le cadavre porte une large entaille au coup. Il n'y a pas de doute, que la jeune fille avait été égorgée et son meurtrier s'était débarrassé du corps, en l'enfouissant dans un sac, avant de le balancer dans un container à ordures.
Selon les travailleurs d'Averda, tout porte à croire que cet assassinat se serait déroulé au centre-ville de Brazzaville, car le véhicule ayant déchargé les ordures contenant le cadavre y avait effectué sa tournée de ramassage.
Pour l'heure l'identité de la fille n'est pas connue, et nul ne sait si elle a subit des sévices sexuelles.
Quoi qu'il en soit, la police dispose de probants indices pour mener son enquête, notamment dans le milieu des jeunes filles qui vendent leurs charmes auprès des clients des boîtes de nuit du centre-ville. Il y est souvent fait état de pratiques de proxénétisme induisant des altercations pour un motif ou un autre.
Reste à ce que les fins limiers de la police judiciaire congolaise fassent preuve d'ingéniosité pour retrouver l'auteur, ou les auteurs de ce forfait.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-11-06 10:12:09
Les études prospectives sur le futur barrage de Sounda ont permis de mettre à jour l'impact réel des enjeux économiques, sociaux et environnementaux qui sous-tendent ce projet. Les conclusions desdites études ont été présentées le 4 novembre à Brazzaville par la Société financière internationale (SFI), chargée de réaliser les études de faisabilité.
Une délégation de la SFI, filiale de la Banque mondiale, a donc restitué, le 4 novembre à Brazzaville, en présence du Premier ministre et de plusieurs membres du gouvernement, le résultat des études réalisées en vue du démarrage du projet Sounda.
D’après ces études, la centrale de Sounda, située dans le Mayombe, à 70 km de l’embouchure du Kouilou, aura une capacité de production oscillant entre 486 et 616 Mégawatt, dès son entrée en exploitation anticipée prévue en 2024.
Pour faciliter le transport de l’électricité, il est fait obligation à l’État congolais de raccorder le projet au réseau national, de renforcer 420 km de la ligne de transmission bi-terre 400kv entre Pointe-Noire et Brazzaville, ainsi que l'interconnexion entre Brazzaville et Kinshasa.
Les résultats des études sociales et environnementales vont apparaître des risques réels sur les hommes et leur cadre de vie et de travail.
Il s’agit du développement des maladies liées à l’eau et des menaces qui pèse sur la destruction de l’écosystème naturel de cette zone forestière.
Obligation est faite à l’État de créer des conditions de conservation de cette biodiversité.
Réitérant la détermination du gouvernement de mener à bien ce projet, malgré la situation économique du pays, le premier ministre Clément Mouamba a sollicité l’appui des partenaires financiers, notamment la Banque Mondiale.
Le représentant résident de la Banque Mondiale au Congo, Djibrilla Issa, a indiqué à cette occasion que la réussite du projet de Sounda est tributaire de la réforme du secteur de l’électricité en République du Congo. Cela suppose une garantie du contrat d’achat d’électricité viable à l’aménageur, le renforcement du réseau de transmission et la réforme de la Société nationale de l’électricité, en vue de réduire les pertes techniques et commerciales.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-11-06 08:37:44
Depuis le mois de juillet 2017, un homme, âgé de 70 ans, a violé une dizaine de cadavres de femmes au funérarium de Roanne, dans la Loire en France. Ce sont les employés du funérarium qui, intrigués par les allers-retours incessants du septuagénaire, ont fini par mettre en place un système de surveillance et à le prendre en flagrant délit cette semaine.
Créé le 2017-11-06 08:04:29
Scène surréaliste samedi soir au quartier Fond de Tié-Tié à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Une patrouille de police est hélée par un passant qui leur explique qu'il vient de se faire voler son iPhone 5s par un homme en uniforme quelques secondes plus tôt.
Créé le 2017-11-06 07:43:39
Longtemps entretenu, le doute sur un quelconque apport extérieur, matériel ou humain auprès du pasteur Ntumi est désormais levé. La matérialité et de la concordance des indices laissent présumer que des hommes de Ne Muanda Nsemi combattraient aux cotés des ninjas nsiloulou.
Il y a des moments où, après avoir recoupé une information, les services de renseignements doutent même de celle-ci, avant de rendre compte à qui de droit, tant l'évidence est lourde de conséquences.
Lorsque fin août dernier, la force publique met la main sur trois combattants ninjas, seuls deux des hommes capturés sont congolais. Le troisième est originaire de la RDC. Pour les militaires, il s'agit simplement d'un « zaïrois » qui a choisi de combattre aux cotés de ninjas.
C'est lors de son interrogatoire par les services de renseignements que se dégage l'étendue de la menace représentée par cet homme, une prise presque anodine. Il fait partie d'une légion étrangère.
De tribu Kongo, l'homme ne s'est pas retrouvé au front par hasard. Il est adepte de Bundu dia Kongo et sa présence dans le Pool, avec tant d'autres aux cotés des ninjas, s'inscrit dans une espèce de « djihad », pour soutenir la cause de leurs « frères et sœurs de la même tribu ».
Ils parlent la même langue, partagent les mêmes croyances fédérées par « Nzamb'ia M'pungu » et croient aux mêmes prophètes, notamment Simon Kimbangu entre autres.
C'est en y regardant de très près que l'on se rend à l'évidence que les similitudes entre Mbundani ha bundu dia Kongo du pasteur Ntumi et Bundu dia Kongo de Ne Muanda Nsemi obligent à un rapprochement naturel, du reste rendu possible par la cosmogonie et la géographie.
D'ailleurs les deux entités religieuses n'ont rien de divergeant. Entre Mbundani ha bundu dia Kongo du pasteur Ntumi et Bundu dia Kongo de Ne Muanda Nsemi, la consonance des noms n'est que sémantique. Les deux signifient en fait la même chose. Bundu et Mbundani sont deux synonymes.
Puis, il y a le verbatim religieux. Celui-ci s'enracine dans le vocable Kongo des origines, qui fédère des berges du sud du, Congo jusqu'en Angola.
Enfin, il y a la croyance religieuse elle-même, sous-tendue par un messianisme qui consacre la tribu en une « race des élus » conduite par un guide, « ntumi » ou « nsemi ».
Entre les entités religieuses « Mbundani ha bundu dia Kongo » du pasteur Ntumi et « Bundu dia Kongo » de Ne Muanda Nsemi, les points de convergences qui renvoient à la cosmogonie Kongo sont donc la pierre d'achoppement d'un messianisme conquérant professé tant au Congo Brazzaville, qu'en république démocratique du Congo par les deux leaders religieux.
Depuis, le ministère des deux hommes s'est doublée d'une espèce de « guerre sainte » dans laquelle ils entraînent leurs adeptes et pour laquelle ils se sentent investis par « Tâ ma mpungu », Dieu, de qui ils tireraient la mission de délivrer le peuple Kongo, par la reconquête du pouvoir politique.
Ne Muanda Nsemi est originaire du territoire de Luozi, autrefois territoire Manyanga, une entité administrative de la RDC, nichée entre la frontière du Congo-Brazzaville et celle de l'Angola.
Ce vaste territoire est quasiment sous le contrôle spirituel de Ne Muanda Nsemi qui étend son influence jusqu'à Kinshasa, auprès de ses affidés, voire dans la hiérarchie administrative et militaire où ses adeptes sont prêts à tout. Son exfiltration armée de la prison de Makala aura démontré combien l'homme a t-il des soutiens, et Dieu seul sait s'ils sont conséquents et prêts à tout, pour peu qu'il le leur demande.
Le département du Pool est adossé au territoire de Luozi par le plateau montagneux du district de Mindouli. Les peuplades qui parlent la même langue se traduisent une solidarité quasi fraternelle et des échanges divers. De là à ce que l'antre de Ne Muanda Nsemi serve de base arrière aux ninjas nsiloulou, l'idée ne paraît pas saugrenue. Bien au contraire, des éléments forts probants la renforcent. C'est d'ailleurs dans le secteur que les hommes du pasteur Ntumi se montrent plus incisifs. C'est là que la force publique a subi ses plus lourdes pertes.
Il y a quelques semaines, des missions sécuritaires entre les deux Congo se sont multipliées, même au plus haut niveau des autorités, à un rythme qui laissait présager que cela cachait bien une menace qui pouvait appeler à une mutualisation des moyens entre les deux États qui ont une longue frontière commune, avec de part et d'autre de nombreux secteurs, pas toujours sous le contrôle des autorités. Des forces hostiles aux États pourraient bien s'y installer.
Certaines indiscrétions font état du fait qu'il aurait bien pu s'agir entre autres questions abordées, de l'apport de Ne Muanda Nsemi au pasteur Ntumi.
D'autres allèguent même que les dernières initiatives de paix entreprises par les autorités congolaises ne seraient pas étrangères à cette nouvelle donne qui redessinerait les forces en présence sur le terrain, avec à la clé, de nombreuses incertitudes quant au dénouement de la crise.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-11-06 07:33:19
La situation ne fait pas encore grand bruit à Dolisie dans le département du Niari, mais le malaise est perceptible parmi les fonctionnaires. Surtout ceux qui n’ont pas encore perçu leur salaire d’octobre 2017. La semaine dernière, nombreux ont déserté leurs services. Une grève silencieuse qui ne dit pas son nom dans la ville préfecture du Niari.
Créé le 2017-11-06 07:28:12
L'eau est une ressource vitale pour les besoins quotidiens de l'homme. Mais, celle qui coule des robinets des quartiers de Dolisie dans le département du Niari (sud), depuis plus d’une semaine est problématique. Il suffit de regarder sa couleur jaunâtre pour remettre en question cette assertion : «L'eau potable est incolore, inodore et sans saveur ».
Créé le 2017-11-06 07:10:02
La pluie qui s’est abattue sur Brazzaville a été révélatrice sur l’état de délabrement des routes ainsi que le manque de prévisions pour faire face à ce genre de situations. Mercredi dernier, il a suffi d’une averse pour que la ville capitale s’inonde. En moins d’un quart d’heure, Brazzaville est devenue la Venise d’Afrique centrale. Les eaux de pluie ont aggravé les difficultés du trafic automobile entre d’immenses nids-de-poules, gorgés d’eau, des dos d’ânes dressés avec démesure et des tranchées des perpétuels travaux de réfection du réseau d’alimentation d'eau potable. L’absence d’avaloirs d’eau pluviale a transformé de nombreux boulevards en cours d'eau.
Créé le 2017-11-05 07:40:54