Depuis onze mois, à cause de la crise financière qui essore le pays, des milliers de retraités émargeant à la Caisse des retraites des fonctionnaires (CRF) ne touchent pas leur pension.
Les temps sont durs pour les retraités, la situation est intenable. La CRF est en effet dans l'incapacité de leur verser les prestations pour lesquelles ils ont cotisé toute leur vie.
On rappelle que depuis la chute des cours du pétrole, la jarre des finances de l'Etat congolais est tellement percée que le gouvernement a des difficultés à payer les salaires des fonctionnaires, les pensions des retraités et les bourses des étudiants.
La misère a gagné les grandes villes du pays où il faisait pourtant beau vivre.
Les discussions en cours avec le Fonds monétaire international (FMI) dessinent des perspectives encourageantes et dont les effets en terme de casse sociale, tant redoutés et annoncés à grands renforts de mots anxiogènes seront à l'évidence indolores pour les congolais.
Le Congo n'est ni en faillite, ni en banque route, disait le président Denis Sassou Nguesso.
Les ressorts projetés par le FMI, doublés d'une volonté de l'État congolais d'entreprendre des réformes drastiques en termes d'assainissement des niches économiques et financières, vont bénéficier des vents favorables qui en haute mer, soufflent sur la production pétrolière.
Les perspectives pour 2018 sont à des productions records en terme de quantité confient les pétroliers, sans compter que le prix du brut repart à la hausse.
De bon augure pour l’embellie du ciel économique congolais que d'aucuns annonçaient obscurcit, sinon complètement bouché, n'en déplaise à ceux qui distillent les informations selon lesquelles le Congo aurait déjà « mangé tout son blé en herbe ».
Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville