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Cemac : La libre circulation remise en cause par la Guinée équatoriale

Les autorités équato-guinéennes ont décidé, depuis la semaine dernière, de fermer leur frontière avec le Cameroun, dans la localité de Kyé-Ossi, située dans la région du Sud du Cameroun, a-t-on appris des sources concordantes.

Créé le 2017-11-23 14:28:21

Esclavage en Libye : Les européens ont une part de responsabilité, selon Alpha Condé

Le président de l'Union Africaine (UA), Alpha Condé, parlant de l’existence d’un marché aux esclaves près de Tripoli, s’est montré très critique. Pour lui, les européens ont une lourde part de responsabilité dans ces trafics.

Créé le 2017-11-23 13:01:41

Congo : Le plan cadastral de la ville de Dolisie a été volé

Les malfaiteurs ont encore frappé très fort hier dans la ville préfecture du Niari (sud). Cette fois-ci, ils ont jeté leur dévolu sur la direction départementale du cadastre.

Créé le 2017-11-23 12:27:30

Makabana : Un buffle blesse une fille de 16 ans

Le mercredi 22 novembre 2017 a été une date qui marquera à jamais certaines familles du village Mouloumi-Yangolo à un jet de pierre de Makabana dans le département du Niari (sud). Un souvenir, somme toute, amer, attristant et regrettable. Un buffle, blessé par balles, dit-on, de passage, s’est attaqué et blessé Jorvie Mouanou-Mabiala, 16 ans, de nationalité congolaise.

Créé le 2017-11-23 11:54:05

Esclavage en Libye : Les États africains, entre condamnations et rappel d'ambassadeurs

Un documentaire choc de la chaîne de télévision américaine CNN révélait il y a quelques jours, l’existence d’un marché aux esclaves près de Tripoli. Vivement dénoncé en Afrique et à travers le monde, cette situation a conduit de nombreux pays à réviser leur position vis à vis de la Libye, notamment à travers le rappel des ambassadeurs.

De nombreux pays, voire des personnalités diverses ont à travers la planète, ont qualifié la vente de migrants africains comme esclaves en Libye, révélée par la chaîne américaine CNN, de « crimes contre l’humanité ».

« La dénonciation par la France est sans appel » et il faut que « nous puissions aller beaucoup plus loin pour démanteler les réseaux » de trafiquants, a dit Emmanuel Macron, après une rencontre à l’Élysée avec le président de la Guinée et de l’Union africaine, Alpha Condé.

En sa qualité de président du comité de Haut niveau de l'Union Africaine sur la Libye, le président congolais Denis Sassou N'Guesso a, dans une déclaration rendue publique à Brazzaville le 20 novembre dernier, condamné « sans réserve ces pratiques avilissantes et déshumanisantes ».

« Tout en soutenant les déclarations faites par le président en exercice de l'Union Africaine, S.E.M. Alpha Condé et le Président de la Commission de l'Union Africaine, sur la situation des migrants en Libye, le Président du Comité de Haut Niveau en appelle aux Nations Unies et à l'Union Africaine, pour que soit diligentée, avec le concours des Autorités Libyennes, une enquête destinée à faire la lumière sur cette situation. »

Entre-temps, de nombreux pays à travers le continent, notamment le Burkina-Faso, le Mali, la Côte d'Ivoire, la RDC, ou le Niger ont rappelé leurs ambassadeurs soit pour des consultations, soit en guise de protestations sur ces pratiques que l'on croyait révolues à jamais et qui illustrent un racisme primaire.

D'autres pays comme la Côte d'Ivoire, organisent des vols charters pour évacuer leurs ressortissants de Libye. Tous les « naufragés » de l'enfer libyen décrivent des scènes horribles sur les traitements qu'ils ont subi de la part de ceux qu'ils pensaient être des « frères africains ».

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2017-11-23 10:42:15

Banditisme: Les actes de cambriolage au Lycée du quartier Tahiti à Dolisie

Le lycée du quartier Tahiti à Dolisie dans le département du Niari (sud), a reçu une visite pour le moins inopinée dans la nuit d’hier. Les malfrats n’ont eu aucune résistance à opérer. Le lycée ne dispose d’aucun gardien et cela fait que l’établissement est à la merci des vandales qui n’hésitent pas à mettre en pratique leurs intentions démoniaques.

Créé le 2017-11-23 10:29:36

Congo/ Education : Des enseignants payés par les parents d’élèves

Contribution hors pair pour les parents d’élèves. Le nombre réduit des enseignants dans les établissements publics au Congo-Brazzaville est tel que les parents d’élèves doivent débloquer désormais une somme de 3500 FCFA par élèves et 1500 FCFA par trimestre pour le traitement des vacataires, selon la note ministérielle sur le financement des établissements publics.

Créé le 2017-11-23 09:51:23

Congo : Plus de 4.000 sinistrés à cause des pluies diluviennes dans la Likouala

Le département de la Likouala, au nord du Congo, a enregistré ces dernières semaines plus de 4.000 sinistrés à cause des pluies diluviennes qui s'abattent dans cette zone.

Créé le 2017-11-23 08:44:31

Congo – Sécurité sociale : Paiement des pensions des retraités, le gouvernement se hâte lentement

En réponse aux questions des sénateurs, le vice-Premier ministre chargé de la Fonction publique, de la réforme de l’État, du travail et de la sécurité sociale, a affirmé que le gouvernement s’attelle à régulariser la situation du paiement des pensions notamment ceux de la CRF.

Onze mois d’arriérés de paiement pour les pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires, la question n'a pas échappé aux sénateurs, face à Firmin Ayessa, lors de la séance des questions au gouvernement du 21 novembre.

Dans sa réponse, le vice-Premier ministre, qui s'est  dit indigné par ce retard qui résulte des effets de la crise économique et financière, a indiqué que le gouvernement est bien conscient de la situation, et s'attele à son dénouement le plus vite possible.

« Pour les fonctionnaires qui ont cotisé pendant toute leur carrière, la pension est un droit inaliénable. Le gouvernement n’a jamais ignoré ce droit fondamental, et s’attelle à trouver des solutions urgentes afin d’apaiser tant soit peu la détresse de nos compatriotes », a relevé le vice-premier ministre.

Malgré le fait que de nombreux pensionnés qui se disent désormais « maltraités » ploient sous le poids du dénuement, du fait du retard cumulé, Firmin Ayessa a rassuré les sénateurs, et à travers eux, les retraités.

« J’ai eu l’occasion d’échanger avec les représentants des associations des retraités, ils m’ont montré leur disponibilité et esprit d’ouverture. Au regard des engagements que nous avons pris, je voudrais leur dire que le gouvernement n’abdiquera jamais sa responsabilité, ces engagements seront tenus. »

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2017-11-23 08:33:26

Le CFCO lutte contre les fraudes et la corruption des contrôleurs sur l’axe Dolisie-Mbinda

La lutte contre la fraude ou la corruption des contrôleurs est la grande priorité du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) qui entend présenter un plan d'attaque d'ici un à deux mois. Parmi les pistes étudiées sur l’axe Dolisie-Mbinda par le directeur de la zone CFCO N°2, Delphin Makaya : la présence des policiers dans le train Mbinda et l'augmentation des amendes.

Créé le 2017-11-23 08:15:07

Denis Sassou Nguesso dans la Bouenza pour l’inauguration de la cimenterie Dangote

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso procédéra, ce jeudi 23 novembre, à l’inauguration officielle de la cimenterie Dangote à Mfila, un village du district de Yamba dans le département de la Bouenza (sud).

Créé le 2017-11-22 19:18:37

Congo – Médias : La TNT, un outil pour la répartition non conflictuelle des fréquences entre Brazzaville et Kinshasa

Le ministre congolais de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, et son homologue de la RDC, Lambert Mende Omalanga, ont animé une table-ronde le 21 novembre à Brazzaville, dans le cadre de la troisième édition des Journées des nouvelles technologies de l’information et de la communication tenues du 20 au 21 novembre. Une occasion pour les deux personnalités d'aborder la lancinante question des interférences en matière de communications notées entre Brazzaville et Kinshasa.  

Le Congo-Brazzaville et sa voisine de la République démocratique du Congo entendent optimiser les opportunités qu’offre la transition numérique, en répartissant de façon équitable les espaces de fréquences.

Brazzaville déplore depuis bien longtemps déjà, le fait qu’une bonne partie de ses fréquences, surtout au niveau de l’espace Pool-Malebo, soit occupée par les installations de la RDC.

Outre la problématique de gestion « intelligente » des fréquences audiovisuelles, qu'un comité de coordination s’emploie à organiser depuis quelques années, les deux ministres ont dans leurs interventions, insisté sur le coût d’investissement et la nécessité de former des jeunes cadres dans ce domaine.

« Il s’agit d’un processus international qui suppose une coordination entre les États, c’est le cas entre notre pays et la RDC voisine », a admis Thierry Moungalla.

Du coté de la RDC, la résolution de ce problème qui relève autant du bon sens que du bon voisinage trouve une réelle volonté, dont Lambert Mende Omalanga ne fait pas mystère.

« Je suis venu inviter le ministre Thierry Moungalla, pour qu’on puisse clôturer ce dossier sur la gestion des fréquences. Ce qui est dû à la République du Congo doit revenir au Congo, et ce qui appartient à la RDC restera à la RDC. Avec le numérique, il sera possible de satisfaire les deux parties sans gêner l’autre », a-t- il confié.

Les deux ministres ont promis de se rencontrer dans les prochains jours, afin de trancher définitivement le problème de répartition des fréquences audiovisuelles.

Quant au déploiement effectif de la TNT au Congo-Brazzaville, le ministre Moungalla a précisé que celui-ci se fera courant premier trimestre 2018, dans cinq villes pilotes, à savoir Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso et Oyo.

La prochaine étape consistera à brancher les trente-trois autres localités choisies par le projet.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2017-11-22 10:11:00

Le Pont sur le Kouilou totalement en ruine

Construit en 1983 et long de près d’1km, le pont sur le Kouilou (sud) nécessite une intervention en urgence en vue de prévenir d'éventuels drames.

Créé le 2017-11-22 09:16:06

Congo-France : Isidore Mvouba réactive la diplomatie interparlementaire à Paris

En visite en France, le président de l'Assemblée nationale congolaise Isidore Mvouba a été reçu le 20 novembre par son homologue français, François de Rugy. La coopération multiforme entre les deux parlements a été au centre des entretiens.

Cette visite qui marque un véritable renouveau en matière de diplomatie interparlementaire, s'est voulue un moment d'échanges et de raffermissement des relations qui unissent l'Assemblée nationale du Congo à celle de la France. Isidore Mvouba en a esquissé les grands traits.

« Il s'est agit de la coopération entre nos deux institutions. Une coopération que nous voulons plus active, notamment en ce qui concerne la modernisation de notre institution et le renforcement des capacités de nos députés. Sur toutes ces questions, monsieur de Rugy, président de l'Assemblée nationale de la république française a marqué son accord. »

À travers la formation, Isidore espère ainsi tenir un des leviers de l'apport qualitatif de l'action du député congolais, à la fabrication de la loi.

« Il nous faut former nos députés pour que les commissions à l'assemblée, soient de véritables laboratoires d'idées, et qui conçoivent. Dans notre pays, le flux d'informations est à sens unique, du gouvernement vers l'Assemblée. C'est toujours le gouvernement qui est à la manœuvre. Nous voulons dorénavant d'un flux croisé. Que l'Assemblée nationale soit également une boite à idées, que les députés soient en immersion dans la société pour pouvoir produire de projets de lois. »

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2017-11-22 08:58:38

France : Rodolphe Adada participe à l’Exposition sur la Première Guerre mondiale à Chartrettes

L’Ambassadeur du Congo en France, Rodolphe Adada a visité l’Exposition sur la Première Guerre mondiale à l’Espace Multicurel de la ville de Chartrettes, à 5 km de Melun, en Seine-et-Marne (France).

Créé le 2017-11-22 08:39:46

Zimbabwe: Le président Robert Mugabe a remis sa lettre de démission au Parlement

La nouvelle a provoqué des scènes de liesse dans la capitale Harare. Le président zimbabwéen Robert Mugabe a remis une lettre de démission au Parlement, a annoncé Jacob Mudenda, président de l'Assemblée nationale, ce mardi 21 novembre.

Créé le 2017-11-22 01:49:27

Crise du Pool : Plusieurs ninjas nsilulu manifestent la volonté de sortir de la forêt

Très bonne nouvelle pour des congolais épris de paix et de justice. Les ninjas nsilulu du pasteur Ntoumi manifestent la volonté de sortir de la forêt, selon une source gouvernementale congolaise. Des « tractations » seraient en cours dans ce sens et l’heure est désormais à la décrispation.

Créé le 2017-11-21 11:09:53

Congo – Sénat : Les groupes parlementaires à la diète

La session l’assemblée générale inaugurale de l'organisation des sénateurs de la majorité,  tenue les 16 et 17 novembre à Brazzaville, n'a pu examiner la question du financement du groupe parlementaire du PCT et alliés. L'examen de la question est conditionné aux conclusions avec le Fonds monétaire international.

On ne peut budgétiser que ce dont on dispose ou dont on est sûr des disposer. Cette précaution a poussé les parlementaires du PCT et affiliés à renvoyer à plus tard, l'examen de la question du financement des groupes parlementaires, notamment le leur.

Le président du groupe parlementaire PCT et alliés, Théophile Adoua ne s'en est pas caché. La raison du renvoi de l'affaire est la poursuite des négociations entre le gouvernement et le Fonds monétaire international (FMI).

Quoi qu'il en soit, les participants ont adopté le règlement intérieur ainsi que le programme d’activités de leur organisation, même si l'ombre d'une politique plus austère se profile.

Aussi, Théophile Adoua a t-il invité les sénateurs du PCT et alliés à tenir leurs engagements vis-à-vis d’eux-mêmes, malgré la dureté des temps en se donnant les moyens de leur action, « afin de participer au fonctionnement du Sénat dont le rôle primordial est de légiférer au bénéfice des collectivités locales et du peuple congolais tout entier ». 

L’assemblée générale a par ailleurs, entériné la déclaration politique du groupe parlementaire déposée au bureau du Sénat, le 21 septembre, lors de l’installation du nouveau Sénat.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2017-11-21 09:31:04

Congo – CHU de Brazzaville : Grande opération de désinfection, prélude à la réouverture au public

Suite à suspension de la grève qui avait occasionné sa quasi fermeture plus de deux mois durant, une opération de nettoyage en profondeur est organisée ce mardi 21 novembre au CHU de Brazzaville, afin de remettre l'établissement aux standards de propreté et d'asepsie en milieu hospitalier.

Cette opération menée de fond en comble, vise en la désinfection des blocs de soins et blocs de chirurgie, des unités techniques, des salles d'hospitalisation, du matériel, du mobilier et autres coursives.

Il s'agit, d'éliminer les bactéries, germes et autres microbes, voire d'inactiver les virus indésirables qui ont pu se développer et proliférer, tout le temps que le centre est resté fermé et sans nettoyage particulier.

Pour cette tâche, de puissants antiseptiques sont utilisés dans les unités où le protocole d'hygiène et d'asepsie est rigoureux, tels dans les blocs opératoires, de réanimation ou d'accouchement. Pour les autres services, l'eau de javel fera l'affaire.

Ainsi rendu propre, le Centre hospitalier universitaire, pourra recevoir ses malades à son rythme habituel dès mercredi, dans des conditions qui éviteront d'exposer soignants et soignés aux risques infectieux à l'hôpital, notamment les fameuses infections nosocomiales.

Après plus de deux mois d'arrêt de travail, les agents du CHU de Brazzaville ont suspendu leur mouvement de grève, à l'issue de l'assemblée générale tenue lundi 20 novembre.

Les agents du CHU qui exigent une paie concomitante de leurs salaires à celle des fonctionnaires, conditionnent la levée définitive de la grève à la prise en compte de toutes les conclusions arrêtées avec le gouvernement, sous la supervision du vice-premier ministre Firmin Ayessa, le 18 octobre dernier. Il s'agit notamment du paiement des arriérés de salaires, du règlement de la dette sociale et des allocations familiales, de l'amélioration des conditions de travail et du versement régulier de la subvention d'équilibre.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2017-11-21 08:45:19

Congo – Intempéries : Des obsèques, les pieds dans l'eau, le cercueil à l'épaule

En ces temps de saison de pluies, il ne fait pas bon vivre pour les habitants des quartiers périphériques de la capitale congolaise, Brazzaville. Du fait des intempéries, presque tout y est accompli « hors normes ».

Entre la crainte de voir sa maison emportée par les eaux non canalisées par les pouvoirs publics et l'obligation de remplir des devoirs de deuil dont on ne peut se départir, de nombreux habitants de Brazzaville vivent un véritable cauchemar en cette saison de grandes pluies.

Avec les pluies de ces derniers temps, les veillées funèbres, moments intenses et sacrés pour l'adieu au défunt, sont régulièrement perturbées par la montée des eaux.

Même le chapiteaux dressés pour que les « veilleurs » s'y abritent ne servent plus à grand chose, tant les eaux venant des avenues, d'où elle devraient être évacués par les canalisations qui s'y trouvent, refluent dans les parcelles qu'elles inondent outrageusement.

Pour le dernier détour du défunt par chez lui, avant le départ au cimetière, le corbillard ne peut s'aventurer dans ces quartiers aux allures de « cours d'eau en furie », tant les eaux noieraient le véhicule, à défaut du cercueil.

C'est la famille qui s'acquitte de ce portage. Obligation aux porteurs de la bière, d'avoir le pied ferme, dans une eau qui charrie immondices et autres déchets infects, afin d'éviter un autre « pire ».

Ces eaux les « suivront » même dans l'église où sera dite la «  messe des morts », au point que prêtre et servants de messe officieront du haut de l'estrade, évitant de tremper chaussures et pantalons, pour encenser le cercueil, donnant à la famille un sentiment de choses faites à moitié. Hélas...

Même au cimetière, non épargné par les eaux, où les dégats se constatent par des tombes emportées, la famille devra s'employer à vider préalablement la fosse innondée, avant l'enterrement.

Les inondations récurrentes dans presque toute la ville et surtout dans les quartiers où des ouvrages devant les contenir ont été réalisés, montrent l'étendue du chantier qui semble être la résultante de nombreuses années inertie pour les autorités de la capitale.

Dans un élan presque cupide de devoir gérer une ville sortie de ses limites, aucun plan d'assainissement conséquent n'a suivi l'édification de cette ville élastique, sans plan directeur.

Si le centre-ville et ses quartiers alentours présentent les commodités d'une ville moderne, le décor est tout autre, une fois que l'on a franchit les limites de l'ancienne ville et que l'on est dans ces quartiers annexés à la capitale par la force des choses.

Les voiries urbaines, les systèmes d'adduction d'eau, le réseau électrique ou routier ou encore le ravinement outrancier non endigué, renvoient à un village dont nul n'a la responsabilité. Et les populations vivent un réel sentiment d'abandon.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2017-11-20 12:44:34

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