Congo – Sortie de crise : Denis Sassou N'Guesso décide d'un audit sur la corruption et la bonne gouvernance.

Le président de la république du Congo, Denis Sassou N'Guesso a pris la décision de lancer avec l’assistance technique du FMI, un audit sur la corruption et la bonne gouvernance. La décision est unanimement saluée dans l'opinion.

« À l'évidence, la crise économique implique entre autres causes que des acteurs gouvernementaux ou autres, commis à l'action économique ont failli à leur mission. Soit en terme du management de leur action, ou dans des pratiques disparates, en inadéquation avec les prescrits du chef de l'État. Ils devront à l'évidence rendre des comptes. »

En écrivant ces mots mercredi, peu avant l'annonce du chef de l'État congolais, certains nous ont reproché de rêver en grand. Pourtant, la lecture que nous avons faite des signes probants qui se dessinent dans l'univers politique et économique congolais semble nous donner raison.

Rien de sérieux et de durable ne peut être entrepris, si l'homme n'est pas au cœur de l'action. Un homme à qui l'on prescrit des missions dont on lui donne les moyens de les accomplir, et qui de toute évidence doit rendre des comptes, quant à l'accomplissement de ceux-ci.

L'évaluation des résultats permet ainsi d'envisager la suite du parcours tout en tirant les conséquences qui s'imposent.

En lançant la GAR, gestion axée sur les résultats, le président Denis Sassou N'Guesso initiait de facto le changement de comportement auquel les congolais devaient dorénavant se conformer, dans l’œuvre de construction nationale, chacun jouant sa partition à la perfection, pour une mise en harmonie du processus d'ensemble.

Ceux qui avaient cru à un énième slogan, comme le Congo a su en produire au long des ans, et qui ont brillé par des anti-valeurs de tout temps décriés, sont désormais placés devant le fait accompli.

Les écritures ne disent-elles pas, « il y a un temps pour tout ».

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville