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L’oxygène nécessaire pour remédier à l’insuffisance respiratoire n’est pas disponible à l’hôpital général de Dolisie dans le Niari (sud). Cette situation persistante depuis des mois menace la survie des malades surtout en ce temps de canicule.
Créé le 2018-01-15 11:21:10
Bien que le pasteur Ntoumi reste encore caché dans la broussaille, ses combattants (ninjas nsilulu) sont sortis des forêts du Pool (sud) pour enterrer la hache de guerre et ramener enfin la paix dans ce département coupé du reste du pays depuis avril 2016.
Créé le 2018-01-15 10:30:23
Arrestation du général Norbert Dabira, limogeage du général Nianga Ngatsé Mbouala, dissolution de la maison militaire du chef de l'État, interpellations au sein de la Force publique, perquisitions diverses aux domiciles des officiers supérieurs, le tout sur fond de tentative de coup d’État et d'atteinte à la sûreté de l'État, il y a assurément quelque chose de pourri au sein de la Force publique congolaise. Une situation pour laquelle le peuple se voit en droit de s’inquiéter.
Stabilité des institutions, une vie dans la paix et la quiétude, les congolais ont toujours puisé ce sentiment de confort dans la Force publique qui de tout temps s'efforce de sécuriser le peuple et de le rassurer par le tremplin Armée-Nation.
Aussi, lorsque l'Armée tousse, c'est dans le peuple que se ressent la poussée de fièvre, avec un sentiment de vulnérabilité et une inquiétude qui va crescendo.
Les événements de ces derniers jours à Brazzaville avec l'implication désormais avérée des officiers de haut rang dans une tentative de reversement du régime par l'élimination physique du chef de l'État sont venus casser un lien fort de la vie de la Nation et risquent d'ouvrir, si l'on y prend garde, une dangereuse brèche pour toutes les dérives.
L'implication des officiers généraux, dans cette tentative de déstabilisation montre que c'est quasiment une bien bonne partie de la structure militaire qui est compromise.
Des officiers généraux au leadership affiché, aux officiers de terrain, jusqu'aux sous-officiers et hommes de rangs, les valeurs fondamentales, honneur, discipline, esprit de sacrifice sont partagées dans un « esprit de corps » qui fait qu'une conspiration contre les institutions menée dans le milieu est assurément dévastatrice en terme du nombre de personnes impliquées ou potentiellement impliquées. Et soudain, tous les chats sont gris.
Dans le peuple, le sentiment d'insécurité est tel que l'on se demande, comment cela va t-il se finir. Un sentiment davantage plombé par les patrouilles militaires lourdement armées qui opèrent depuis quelques jours dans les quartiers du centre de Brazzaville.

L’armée a pour fonction essentielle la protection de la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’État contre les agressions extérieures. Celle ci est placée au cœur même de l’État ; elle est l’institution centrale de l’État.
L’armée est le garant de la légalité républicaine, elle incarne la patrie sous la conduite du chef suprême des armées.
Mais, l’armée constitue d’abord un ordre avec ses rites, ses chefs, ses uniformes, drapeaux, chants, et codes.
Coupables ou pas coupables, les différents chefs militaires qui pour les besoins de l'enquête vont être interpellés par leurs subalternes en grade, se verront assurément leur autorité s’émousser.
Certains accepterons cette humiliation, d'autres s'y opposeront, à tort ou à raison et se défendront, à la vie ou à la mort, avec les seuls moyens dont ils disposent ; les armes.
Un incident mal venu peut être déclencheur d'un incendie. Un incendie qui réduira en cendres toute la structure institutionnelle et que personne ne pourra maîtriser, car il impliquera ceux habituellement commis à cette tâche.
Pendant ce temps, les fourneaux auront consumé le rôti qui y mijotait...
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-01-15 08:32:26
Il était attendu à Pointe-Noire à 18h40 locale, le vol Air France 830 du 14 janvier 2018 n'a pas atterri à l'aéroport Agostino Neto. Et pour cause, jamais il ne prit son envol pour le Congo car annulé à la dernière minute.
Sur le site de la compagnie, un message laconique annonce « Le vol est annulé pour des raisons de vérifications techniques ».

Pour de nombreux voyageurs, la situation est d'autant plus atypique, que le vol a été purement et simplement annulé, alors qu'un retard du fait du changement d'un autre avion soumis au « checking » aurait été compréhensible, la compagnie disposant d'un des parc les plus fournis au monde. Pourtant, rien de tel n'a été fait.
Face à cette annulation de vol impromptue, sur fond de tensions sécuritaires à Brazzaville, la rumeur enfle et toutes les interprétations aussi fallacieuses les unes que les autres ont cours sur les réseaux sociaux.
Nombreux sont les voyageurs qui se demandent si le vol Air France de ce lundi 15 janvier en direction de Brazzaville aura bien lieu.
Sauf avis contraire de dernière minute, sur le site Air France, ce vol reste maintenu et prévu pour partir à l'heure à 10h45 du terminal 2E de Roissy Charles de Gaulle.
De quoi dire que l'annulation du vol en direction de Pointe-Noire est bien le fait de « raisons techniques ».
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-01-14 18:59:39
Très bonne nouvelle pour cette année 2018 pour les populations de Mayoko dans le Niari (sud) et ses environs, dans un contexte d’extrême pauvreté. Un accord de partenariat a été signé entre la société Africa Mineral Compagny représenté par Emmanuel Kouakoumoussou et Chen pour une sous traitance d’exploitation du coltan et l’or à Mayoko.
Créé le 2018-01-12 09:56:32
Relèves ou nominations aux hautes fonctions par des ministres, la pratique qui n'intègre pas leur domaine de compétences avait été en son temps dénoncée par le premier ministre Clément Mouamba, qui dans une circulaire avait rappelé à l'ordre et à la discipline tous les membres du gouvernement. Pourtant, on a récidivé, au ministère de l'environnement.
Relève ou nomination de directeurs généraux par des ministres, au mépris des prescrits du premier ministre, le fait devient récurent et s'apparente désormais à de l'insubordination.
Que l'on ne s'y méprenne pas. L'acte posé par la ministre Arlette Soudan Nonault de relever l'ancien directeur général du développement durable nommé en son temps par Rosalie Matondo et d'en nommer un autre plus proche d'elle, participe d'une volonté manifeste de s'affranchir de la discipline gouvernementale et partant, de l'autorité du premier ministre.
Durant tout le circuit administratif de la construction de la relève et de la nomination opérées par Arlette Soudan Nonault, elle savait pertinemment que l'acte qu'elle posait lui était interdit par les dispositions rappelées par le premier ministre dans sa circulaire du 11 mai 2017.
Une note de service, encore une, aux allures de baroud d'honneur pour Clément Mouamba
Même si Clément Mouamba semble faire preuve d'autorité, en rapportant les notes de service de sa ministre et en les déclarant sans effet, à travers sa note de service du 10 janvier 2018, il n'en demeure pas moins que ce nouveau « bras de fer », six mois après un rappel à l'ordre touchant l'ensemble des ministres est symptomatique d'un climat délétère qui régnerait au sein du gouvernement.
Cela conforte en occurrence les indiscrétions souvent rapportées, des ministres qui arriveraient en retard au conseil de cabinet, un manque de respect primaire, à l'autorité du premier ministre.
D'autre part, le premier ministre Clément Mouamba aurait-il en mains tous les leviers pour asseoir la discipline et surtout son autorité sur l'ensemble des membres du gouvernement ?
Car, que vaut pour le premier ministre le rappel contenu dans la note de service du 10 janvier 2018, qui dans des termes similaires se réfère à celle du 11 mai 2017, pour les mêmes causes et les mêmes effets alors que la logique administrative aurait voulu que l'on sanctionna la ministre récidiviste par un blâme, voire une suspension temporaire d'activités, car les notes précédentes valaient déjà rappel à l'ordre. Mais le premier ministre le peut-il seulement ?
Confortablement installée aux premières loges de l'appareil politique du Parti Congolais du Travail, Arlette Soudan Nonault sait bien que chaque acte qu'elle pose est à connotation politique. Et en décidant de braver Clément Mouamba, elle trace en filigrane les contours de la réalité des choses. La sagesse congolaise est pleine de maximes illustrant cet état de fait.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-01-12 09:25:26
Interpellé mercredi 10 janvier 2018 par les services de police, le général Norbert Dabira, 69 ans, fidèle parmi les fidèles du régime de Brazzaville, a passé sa deuxième nuit de suite à la DGST, selon ses avocats.
Créé le 2018-01-12 09:16:01
Pendant que le général Norbert Dabira, soupçonné d’être mêlé à une tentative présumée de déstabilisation du pouvoir de Denis Sassou Nguesso a été déféré sans pitié et remords à la Maison d’arrêt de Brazzaville, un autre général, pas le moindre, Ngatsé Nianga Mbouala, commandant en chef de la garde républicaine depuis plusieurs années, vient d’être viré de ses fonctions prestigieuses.
Créé le 2018-01-11 20:50:05
La région de gendarmerie de la Likouala (nord) a organisé hier, au bar restaurant le Tropicana à Impfondo, son traditionnel repas de corps en vue d’unir sa force et maintenir sa cohésion autour d'une table somptueuse.
Créé le 2018-01-11 19:08:10
L’absentéisme qui dégrade l’image de l’administration publique dans l’opinion ne fait pas reculer le président de l’Assemblée nationale déterminé à procéder aux sanctions prévues par les textes en vigueur : «pas de travail, pas de salaire». Isidore Mvouba a déclaré ce jeudi à Brazzaville, que les députés qui ne siègent jamais ainsi qu’à leurs collaborateurs qui émargent allégrement sans travailler payeront le plus lourd tribut, avec rétention des émoluments et indemnités.
Créé le 2018-01-11 18:15:04
Nouvel épisode du feuilleton Commisimpex. Cette entreprise appartenant à l'homme d'affaires anglo-libanais Mohsen Hojeij est en conflit avec l'Etat du Congo depuis les années 1980. Commisimpex réclame des sommes qui n'auraient pas été versées à la fin de travaux publics réalisés dans le pays. L'entreprise souhaite récupérer 1,25 milliard d'euros. Et faute de pouvoir récupérer cet argent au Congo, Commisimpex essaie de saisir des biens de l'Etat congolais à l'étranger. Des procédures ont été lancées aux Etats-Unis et en France, où la Cour de cassation a décidé, ce mercredi, d'annuler une partie de ces saisies.
Créé le 2018-01-11 13:05:58
Le Général Norbert Dabira, un proche du président congolais, Denis Sassou Nguesso, a été arrêté ce mercredi 10 janvier à Brazzaville, dans le cadre d’une enquête, selon des sources sécuritaires. On lui reprocherait d’être mêlé à une tentative présumée de déstabilisation du pouvoir de Denis Sassou Nguesso.
Créé le 2018-01-11 12:39:01
L’écrivaine sociologue, française, antillaise et congolaise (Brazzaville) d’origine, Doris Mandouélé possède toujours, à 38 ans, un beau brin de plume. Déterminée à traduire sa liberté de pensée et d’action, elle vient de sortir un nouveau recueil de poésie de 78 pages, aux Editions du Net, intitulé : «Réflexions sur des principes de vie ».
Créé le 2018-01-11 12:02:32
La version définitive de la nouvelle constitution gabonaise boudée par l’opposition a été adoptée à une écrasante majorité hier au palais de l’Assemblée nationale à Libreville, par les députés et sénateurs réunis en congrès.
Créé le 2018-01-11 10:52:07
Crime passionnel ou crime crapuleux, la scène d'une violence inouïe fait froid dans le dos. Dire que l'homme a été outrageusement mutilé par son « épouse » dont la jalousie est des plus maladives.
Depuis quelques temps, elle soupçonnait son mari de mener une vie sentimentale partagée. Et, elle avait des raisons de s’inquiéter, car l'homme est un expert dans la manière « de faire ça ».
Mais, c'est surtout sa botte secrète cette virtuosité labiale qu'il tient quasiment de Éros, le dieu de l'amour lui même, qui cause tant de soucis à l'épouse et c'est en connaissance de cause.
Ainsi, quand elle découvre des photos d'une femme nue dans le téléphone de son mari qu'elle a consulté en son absence, son sang ne fait qu'un tour.
Son courroux est si grand que le message qui accompagne les clichés laisse deviner que jamais cette « effrontée » n'abandonnera son époux à qui elle adresse les compliments pour ses prouesses sans pareil. « Merci de m'avoir redonné vie. Surtout, tu embrasses bien, tu su... bien ».
Pour l'épouse, la décision est à cet instant prise. Ces lèvres, encore elles, en ont accrochée une de plus. Et elle sait par expérience qu'au regard de la dimension de plaisir que celles-ci procurent, cette femme n'est pas prête à abandonner. Alors, autant lui priver de l'objet de ses rêves, qu'importe, si la sanction vaut aussi pour elle.
Alors que son époux est profondément endormi et bien lové dans les bras de Morphée, la femme qui entre-temps avait copieusement aiguisé un couteau de cuisine s'adonne à un travail de boucher dont les dégâts sont des plus dévastateurs sur les lèvres de l'époux, tranchées de part en part.
Les plaies sont si impressionnantes que l'infirmière stagiaire qui au premier jour de son stage d'immersion sur le terrain a reçu le blessé aux urgences, en a fait un malaise.
De nombreux témoins se demandent quelle suite donnera t-on à ce geste davantage criminel que passionnel.
Pour le blessé, la chirurgie réparatrice a consisté carrément à la couture des lèvres, plutôt qu'à la pose des points de sutures, tant il y a du fil partout.
Reste à savoir s'il retrouvera ses prouesses labiales, sources de ses malheurs. Il lui faut d'abord guérir de ses plaies qui dans sa vie sentimentale, feront date et laisseront des traces pour le restant de ses jours.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-01-11 09:26:42
Scènes de joie à Maya-Maya pour quelques agents rescapés de la compagnie aérienne ECAir mardi soir. Et pour cause, leur quatrième avion jusqu'ici retenu en Europe est enfin rentré au bercail.
Elle est quasiment morte, car depuis plus un an déjà, aucun de ses avions n'a volé sous son label. Pourtant la compagnie aérienne ECAir avait encore certains de ses aéronefs, deux en occurrence encore retenues en Europe.
Sous les hourras de quelques agents arborant des gilets fluorescents, rassemblés pour la circonstance, en dépit de nombreux mois d'arriérés de salaires qu'ils traînent, le tout dernier avion encore hors du pays a atterri au crépuscule à Brazzaville.
Soudain, le retour de cet avion qui sonne comme une victoire se couvre des airs de résurrection pour une compagnie dont nombre de ses avions sont cloués au sol depuis belle lurette.
Et c'est l'espoir qui renaît, en témoigne les tweets de la compagnie : « La compagnie aérienne, Equatorial Congo Airlines (ECAir), est heureuse de vous annoncer le retour à Brazzaville, de son 4 ème avion ».
Ou encore : « Réunis ce jour, mardi 9 janvier sur le tarmac de l'aéroport Maya-Maya, nous, ecairiens avons reçu notre 4ème avion ». @ECongoAirlines mwana mboka.
Pourtant, le message le plus paradoxal demeure celui posté en toute assurance par Fatima Beyina Moussa : « Cette avancée est un pas de plus vers la reprise prochaine de ses activités. @fatimabeyina ».
Avec Fatima Beyina Moussa vêtue de blanc au centre, une photo au pied de l'avion
Même si de nombreux congolais se réjouissent du retour de cet avion tout de même acheté avec l'argent du contribuable, ils s'interrogent néanmoins sur le flou qui entoure le dossier ECAir dont l'opacité est un dangereux nuage qui a plombé la vie de la compagnie .
À l'heure où l'audit sur la gestion du centre hospitalier universitaire de Brazzaville CHU ainsi que le rapport interne de la Centrale d’achat des médicaments concernant les antirétroviraux ont conduit à l'ouverture d'une enquête par le procureur de la République qui a instruit le directeur général de la surveillance du territoire (DGST) de procéder, sans délai à des enquêtes préliminaires, beaucoup se demandent, quand André Ngakala-Oko va t-il se saisir du dossier d'ECAir, un scandale financier sans précédent au Congo, révélé par un audit des plus détaillés, même si le procureur a indiqué que « d’autres enquêtes seront ouvertes dans les prochains jours ».
Entre-temps, en attendant une hypothétique résurrection, munie de toutes ses reliques, ECAir peut enfin « reposer en paix ».
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-01-11 07:15:27
Il se disait « Wa semo », béni des dieux et se destinait à purifier la musique congolaise des vibrations négatives, à travers le « Walla ». Après le succès de ses premières œuvres discographiques qui épousèrent le feeling de la jeunesse qui s'y retrouvait, Nzongo Soul choisit de s'exiler en France où il s'est éteint mercredi.
L'artiste Nzongo Soul dit "Wa semo" est mort ce 10 janvier 2018 à Paris. Il a été retrouvé à son domicile par un proche qui a alerté la police. Les raisons de son décès ne sont pas encore connues. Sa dépouille a été prise en charge par les services du centre medico-légal de la ville de Paris.
Il aurait pu faire professeur d'anglais et dispensait déjà les cours de la discipline, au lycée du Drapeau rouge, l'actuel Chaminade. De son vrai nom Nzongo Faustin, cet auteur, compositeur, interprète s’est inspiré du rythme "walla" pour bâtir les fondements de sa musique. Il s’est fait un nom au niveau international par son duo avec Bernard Lavilliers dans le titre "Noir et Blanc".
C'est très tôt que Nzongo Soul arrive a la musique, exploitant à son tour cette fibre familiale exprimée par d'autres parents comme Théo Blaise Kounkou ou autre Mamie Claudia.
Nzongo Faustin assure très tôt le lead vocal dans les mouvements de jeunes pionniers puis dans les chorales scolaires. A quatorze ans, il forme le groupe "Les Intimes" et en 1974, crée l’orchestre "Djilamuley" .
Alors que tout le pays danse la rumba, N’Zongo Soul préfère la variété alternant rock, jazz, blues, valse musette et soul.
La sortie de son 45 tours "Bolingo Somo " (l’amour est étrange), le propulse bientôt au rang de vedette régionale. Il fonde alors un groupe professionnel "Walla players" et lance un style musical original, fusion de walla (rythme du peuple Kongo), rumba congolaise, soul, rock et funk.
Son premier 45 tours européen (1979) Africa Walla dans lequel il chante "Walla, c’est ma musique" et son album " Mvanéno Nlélé " lui ouvrent les portes du Zaïre où il réalise une tournée.

Couronné par le Prix Découvertes RFI en 1984, il rencontre l’année suivante à Brazzaville Bernard Lavilliers qui s’enthousiasme pour son style original aux couleurs rock. C’est le début d’une amitié qui aboutit en 1986 à la participation de Nzongo Soul à l’album et au clip "Voleur de feu". Le léki (le petit frère) y donne la réplique en lingala sur le titre "Noir et blanc".

Son album suivant "Mamé" produit par le rocker français, une version personnelle de "Noir et blanc" servie par sa belle voix au timbre clair et cristallin où Lavilliers reprend le refrain sera un grand succès.
En 1990, il enregistre "Walla music" un album dédié à l’ONG "Mémoire du temps" puis signe un disque de contes "Mémoire du Monde" en compagnie de plusieurs comédiens (Pierre Arditi, Carole Bouquet, Catherine Deneuve, Annie Duperey).
Plus tard, Nzongo Soul s’oriente vers la "musicosophie", un projet alliant musique et philosophie, monte un nouveau groupe et collabore avec divers artistes dont Dana.
Profondément attaché à ses racines congolaises, Nzongo Soul qui depuis lors s'était installé en France, avait accepté de participer à l'aventure « Brazza j'y crois ».

Le président congolais Denis Sassou N'Guesso qui à l'occasion reçut les différents artistes ayant pris part au projet se souvint de l'auteur de « Walla c'est ma musique », comme si c'était hier.
Né en 1955, Nzongo Soul a définitivement rangé sa guitare alors qu'il allait vers ses 63 ans d'âge.
Puisse le walla, survivre à son décès. L'artiste ne disait-il pas : « Walla and I will never die », le walla et moi ne mourrons jamais.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2018-01-11 02:14:13
Guy-Brice Parfait Kolélas, l'une des principales figures de l'opposition congolaise, député de la ville de kinkala (sud) a déclaré, dans une interview exclusive accordée à RFI, que la justice de son pays est aux ordres. L’intégralité de cet entretien avec nos confrères de la radio mondiale.
Créé le 2018-01-10 17:54:35
Le premier secrétaire de la Force montante congolaise (FMC), formation politique juvénile affiliée au Parti congolais du travail (PCT), Juste Bernardin Gavet, a appuyé fort là où ça fait mal, à l’occasion de la réunion de restitution des conclusions de la 7e session ordinaire du comité central du parti au pouvoir : «Ne soyez pas surpris de suivre des déclarations de la FMC demandant le départ d’un membre du parti du gouvernement » avant d’ajouter que «ce serait une erreur de sacrifier tout un pouvoir pour des comportements néfastes de quelques individus, membres du parti ou de la majorité présidentielle ».
Créé le 2018-01-10 14:20:42
La compagnie forestière Foralac de Makabana dans le Niari (sud) est sérieusement en difficulté financièrement. Les travailleurs en colère ont brulé des pneus aux alentours de l’usine et même ont pris en otage deux portes-chars pour réclamer des arrières de payements de leurs salaires.
Créé le 2018-01-10 12:25:35