Congo – Santé : Inauguration du centre de recherche sur les maladies infectieuses

Le ministre de la Recherche scientifique Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou a procédé à la remise à la Fondation pour la recherche médicale (FRM), des bâtiments devant en abriter le centre de recherches, le 21 février à Brazzaville.

Diversifier l'offre de recherche en matière de santé, la directrice de la Fondation pour la recherche médicale Francine Ntoumi, s'en est sentie confortée, à l’occasion de l’inauguration de son centre de recherche sur les maladies infectieuses. Aussi, a t-elle assuré que ce centre apportera un appui technique aux structures médicales gouvernementales existantes.

Francine Ntumi inscrit ce centre dans une dynamique de synergie en matière de recherche médicale, avec les structures comme le laboratoire national de santé publique, l’IRSSA et le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B). « La compétition est hors de nos frontières », a-t-elle dit.

« Le bâtiment inauguré aujourd’hui sera dédié à la recherche sur les maladies infectieuses, notamment la tuberculose, le VIH/SIDA, l’ulcère de brulis, les pathogènes responsables des maladies diarrhéiques et autres pathologies tropicales négligées puisque nous avons reçu des financements pour cela », a-t-elle précisé.

Remis officiellement à la Fondation le 21 décembre 2017 par le gouvernement, le bâtiment a été réhabilité et équipé entièrement par Total E&P Congo. Il est composé de 11 salles dont une pour les réunions, deux bureaux pour les étudiants chercheurs, un laboratoire pour l’impression 3D, une salle froide pour les congélateurs.

Le bâtiment abrite également quatre laboratoires pour la recherche (culture cellulaire, biologie moléculaire et immunologie), des toilettes pour femmes et hommes.

La fondation congolaise pour la recherche médicale a pour mission de contribuer au développement biomédical répondant aux besoins de la population en appliquant les standards internationaux tout en renforçant les collaborations au niveau national et international.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville