Le COSERCO nantit des nouvelles instances dirigeantes, après son assemblée générale inclusive

Le Conseil Supérieur des Eglises de Réveil du Congo (COSERCO) a tenu une assemblée générale inclusive, du 1er au 4 mai 2025 à Brazzaville. Assises au cours desquelles des réformes ont été introduites dans les instances dirigeantes. La clôture de cette assemblée dite inclusive s’est déroulée le 4 mai dernier dans la salle internationale des congrès du Palais des Congrès de Brazzaville, en présence de quelques autorités politico-administratives, de la société civile et les églises affiliées à cette institution religieuse. À cet effet, les conseillers et délégués, des serviteurs de Dieu venus des quinze départements de la République du Congo y ont pris part et ont choisi les nouveaux dirigeants qui vont mener à bien les objectifs fixés et à atteindre.

Cette assemblée générale inclusive a eu pour thème : « Tous nous sommes COSERCO pour le bien de l’église corps Christ, et de la Nation », a uni sous un même toit, les hommes de Dieu, venus des quatre coins du pays, pour une participation totale et massive des conseillers et représentants de toutes les églises des départements.

Dans une salle des congrès comble, ces retrouvailles chrétiennes ont accouché d’une nouvelle structuration de l’institution COSERCO.

Après des chants de louange, l'exhortation et l'adoration, les heureux élus et nouveaux dirigeants ont été présentés puis installés dans leurs différentes fonctions respectives.

Ainsi, le Révérend Pasteur Germain Loubota, le président sortant du COSERCO a été élu président du Conseil national, organe suprême, qui gère le Conseil Supérieur des Eglises de Réveil du Congo.

« Le COSERCO vient de se doter d’une nouvelle énergie avec le renouvellement de toutes ses instances, créant un Conseil national qui a en son sein le bureau exécutif national. Depuis 17 ans, contre vents et marées, entre espoir et désespoir, le COSERCO n’a pu survivre que par la grâce de Dieu, contre toute volonté ou mauvaise foi de certains de ses leaders », a déclaré Germain Loubota. Il a ensuite fait savoir que « cette dynamique qui vient de s'installer, vise à booster l’engagement dans l’œuvre de Dieu, en vue d’occasionner de nouvelles volonté de servir le cœur du Christ et la Nation, la transformation des vies, la sanctification et l’honnêteté de ses dirigeants par la signature d'un serment d'engagement au seigneur sans traîtrise, en vue de garantir le succès », a-t-il martelé.

Remerciant les autorités de la République, notamment le chef de l'Etat, le Président Denis Sassou Nguesso et le comité d'organisation, pour la bonne tenue de ces assises et le maintien de la paix, Germain Loubota a exhorté les élus des nouvelles instances dirigeantes à plus d'abnégation et d'ardeur au travail et au service de l'église et de la Nation.

Pour le nouvel élu, président du COSERCO, Bruno Eugène Nguehouya, s'adressant aux nouveaux dirigeants : « vous représentez, chers conseillers, les églises de réveil auprès des pouvoirs publics. Vous, le bureau exécutif, vous assurerez les missions anciennes et nouvelles qui ont été tracées par l'Assemblée générale inclusive ».

Il sied de signaler que cette rencontre, à travers l'assemblée générale, a également permis de réorganiser structurellement, administrativement et de revoir la qualité de sa gouvernance à la lumière de ses textes qui doivent encore être réexaminer et fixés.

Le désormais président élu du COSERCO, Eugène Bruno Nguehouya, a également énuméré les défis auxquels il est appelé à faire face. Sa vision tourne autour de l'unité de l'église de Dieu.

Clôturant les travaux de l'assemblée générale inclusive, le président du Conseil national, le Révérend pasteur Germain Loubota, a appelé les hommes et serviteurs de Dieu à plus de cohésion et à l’unité du corps de Christ, donc, de l’église, qui soit une et indivisible au service de la Nation toute entière.

Le COSERCO, organe régulateur et représentatif, le Conseil national, est l’instance suprême qui devra œuvrer pour la bonne marche de la spiritualité au Congo, ce, aux côtés des institutions sœurs tels, le Conseil Supérieur Islamique et le Conseil œcuménique.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville