Si on construit les routes, on crée la richesse, dit un adage. En République du Congo, la RN1 est l'axe routier le plus vital du pays. Pour faire face au défi de sa maintenance et son coût estimé à 70% de l’investissement, la compagnie chinoise (CSCEC) qui l'a construite n'a pas tardé à réagir avec son partenaire français (EGIS). Depuis 2019, une société tripartite a pris en charge la gestion et le maintien de cette route. CSCEC prend en charge les travaux d’entretien, EGIS s’occupe de l’exploitation et le gouvernement congolais gère la coordination administrative et la sécurité. La collaboration de ses trois acteurs a révélé la beauté exceptionnelle de la route.
La RN1 (Brazzaville-Pointe-Noire) traverse un paysage particulier parsemée d’habitants chaleureux en traversant une variété de terrain comprenant des forêts vierges, des plaines, des valets et des plateaux.
Après la réalisation de cette route lourde en 2016, sept heures seulement suffisent désormais pour parcourir 536km de route.
Trois (3) ans se sont écoulés pour finaliser les travaux de la forêt du mayombe et huit (8) ans pour des techniques de construction et d’expérience de gestion adaptées aux conditions géographique et géologique complexes de cette partie du sud du pays.
Elle facilite aujourd’hui la circulation des personnes et des marchandises et reliant 66% de l’ensemble de la population congolaise.
Grâce à La Congolaise des Routes (LCR), société concessionnaire assurant la gestion de la Route Nationale N°1 (BZV-PNR), cette route propulse le Congo de nos jours vers un avenir meilleur.
Seul petit bémol, l’absence des airs de repos. Surtout dans le mayombe.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR