Congo-UNESCO : Firmin Edouard Matoko bénéficie du soutien effectif du Gouvernement pour sa candidature à la direction générale

Le Gouvernement du Congo se mobilise vivement sur la candidature de Firmin Edouard Matoko au poste de directeur général de l’UNESCO, en organisant une conférence de presse, le 12 mai 2025 à Brazzaville. Le candidat du Congo a dévoilé ses ambitions et, quelques-unes des lignes directrices de son programme.

Devant la presse nationale et internationale, Firmin Edouard Matoko était entouré et accompagné des ministres : Thierry Lézin Moungalla, de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement ; Lydie Pongault, des Industries culturelles, Touristique, Artistique et des Loisirs ; Delphine Edith Emmanuel, de l’enseignement supérieur, Rigobert Maboundou, de la Recherche scientifique et de l’Innovation Technologique ; Jean-Luc Mouthou, de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation. En présence de l’ambassadeur du Congo auprès de l’UNESCO, Henri Ossebi, des directeurs de cabinet et des hommes de culture.

C’est au cours de cette conférence de presse que Firmin Edouard Matoko a été présenté officiellement comme le candidat de la République du Congo.

Soutenu vivement par le Gouvernement puis le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, le candidat naturel au poste de directeur général à l’UNESCO, Firmin Edouard Matoko, dans un jeu de question-réponse, a dévoilé ses ambitions pour l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Ayant été longtemps au service de cette institution onusienne, connaissant toutes les arcanes de la Maison UNESCO, Firmin Edouard Matoko jouit de l’estime de ses paires et détient ce profil idéal qui fera de lui, se digne directeur qui viendra, non seulement découvrir les secrets de l’institution, mais apportera ce plus dont il est capable avec son savoir-faire. Sous-directeur général pour la priorité Afrique et les relations extérieures à l’UNESCOA, le congolais-candidat est un personnage très bien connu au sein de ladite organisation. Avec une expérience de plus de trois décennies, M. Matoko a exercé plusieurs hautes fonctions à travers les cinq continents.

Dans cet échange avec la presse, Firmin Edouard Matoko a évoqué les défis majeurs à relever s’il est à la tête de cette institution. Il est conscient et convaincu que son ambition est de réformer l’UNESCO, qu’il envisage de transformer en un véritable laboratoire d’idées au service des Etats, mais également des peuples et de la société civile.

Il préconise le renforcement de l’enseignement de base en Afrique et la promotion à l’accès à l’enseignement.

« Ma candidature est un défi personnel, un défi pour le Congo mon pays et un défi pour l’Afrique toute entière… », a-t-il déclaré.

M. Matoko projette aussi l’usage du numérique comme levier capital pour la paix, car selon lui, le numérique est une arme à double tranchant qui peut rapprocher les peuples, mais peut aussi semer la discorde par la désinformation. A cet effet, il promet une large intensification des actions en la matière.

« Je tiens à souligner que cette campagne que nous venons de commencer ici et maintenant, il y a l’implication personnelle du Président de la République, Son Excellence Monsieur Denis Sassou Nguesso, avec la présence des membres du Gouvernement à cette conférence de presse en témoigne. Il y a tout un réseau diplomatique qui se met en place dans les pays des grands électeurs, y en a 58. Ainsi, y a des dispositions qui sont prises pour que nous puissions nous rendre dans ces capitales. Il y a un travail, qui se fait depuis la délégation à Paris auprès des délégations permanentes. Je puis dire que je suis satisfait de cette campagne. La force de cette campagne réside sur l’implication de nos autorités, je le sens », a-t-il renchéri avec optimisme et détermination.

« Certes, une compétition n’est jamais gagnée cagné d’avance, ni perdue d’avance non plus ! », s’est exclamé confiant, le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement.  

En rappel, le candidat du Congo est diplômé en relations internationales et en gestion des affaires culturelles, Firmin Edouard Matoko est haut cadre à l’UNESCO, où il a passé toute sa carrière professionnelle dès les années 1990 en occupant divers postes stratégiques et de commandement.

Cette longue carrière au sein de l’UNESCO pourrait être un catalyseur avantageux lors de la 43e session de la conférence générale en novembre 2025 en Azerbaïdjan pour l’élection du nouveau directeur général.

Espérons que cette aventure commune qui démarre durera toujours avec la victoire du candidat, on dira, le candidat de l’Afrique car, depuis Amadou-Mahtar Mbow, le sénégalais, le continent noir a ce pressentiment de placer un de ses fils à la tête de cette instance onusienne.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville