Impfondo, capitale du département de la Likouala, a abrité ce week-end la première phase du lancement officiel de la 12ᵉ édition du Festival Panafricain de Musique (FESPAM), sous le patronage du premier ministre Anatole Collinet Makosso qui était accompagné de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie-France Lydie Hélène Pongault et du commissaire général du FESPAM Gervais Hugues Ondaye.
Au cours de la célébration inédite pour les populations locales, les artistes ont plongé la ville hôte dans une ambiance électrique et haute en couleurs.
Plus qu’un simple lancement, cet événement a marqué le début d’une célébration continentale de la musique, de la culture et de l’unité africaine.
En choisissant Impfondo comme point de départ de cette édition, le gouvernement congolais affirme sa volonté de décentraliser l’offre culturelle, en valorisant tous les territoires et en rendant la culture accessible à chaque citoyen.
Le clou de cette 12ᵉ édition est attendu à Brazzaville, du 19 au 26 juillet 2025, où convergeront artistes et publics venus de toute l’Afrique et de la diaspora ; après le détour de Paris pour le lancement international en juin prochain.
En juillet 2011, le Fespam a été annulée suite à une bousculade, qui avait fait 7 morts et une trentaine de blessés, à l’entrée du stade Félix Eboué, au centre de la capitale Brazzaville.
Le gouvernement congolais a annulé celui de 2017 pour des « impératifs insurmontables d’agenda».
Une décision qui avait provoqué une vague de réactions dans les rues de Brazzaville.
La relance des activités du Festival panafricain de musique (Fespam) a eu lieu en juillet 2023, après près de huit ans de pause.
Créé en 1995 par l'Union Africaine (UA) et le Centre international de civilisation bantu (CICIBA), le Fespam a pour missions entre autres, de valoriser les musiques africaines et celles de la diaspora. Il se tient tous les deux ans à Brazzaville qui abrite son siège.
La première édition a lieu en 1996 en présence de l’ex-président du Congo, le Professeur Pascal Lissouba.
Ce dernier avait déclaré au peuple congolais et aux friands de la musique africaine que « la musique c’est l’art de dessiner un sourire et la force qui nous permet de chasser le désespoir ».
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR