A l’issue de la visite de courtoisie faite à la ministre Lydie Pongault, Firmin Édouard Matoko, candidat de la République du Congo au poste de directeur général de l'Unesco, a manifesté une réelle volonté d’effectuer un plaidoyer pour l’EPA, une référence au service de la Journée du patrimoine africain, le 5 mai dernier. Cette école a de nouveau réaffirmé sa volonté d’œuvrer à contribuer au développement socio-économique des pays et peuples africains à travers la conservation et la valorisation de leur patrimoine culturel.
Dans les priorités de Firmin Édouard Matoko pour la direction de l’Unesco figure en bonne place la rubrique dédiée au patrimoine. « Pour moi, le renforcement des capacités africaines pour la valorisation du patrimoine est d’importance et, pour ce faire, il est nécessaire d’avoir des cadres bien formés, capables de monter et défendre les dossiers », a-t-il indiqué.
Dans le même ordre d’idées, Samuel Kidiba a expliqué que c’est ce que l’EPA, créée en 1998 par des professionnels pour former des professionnels, est en charge de faire. Il a précisé que non seulement elle forme, mais également, cette fierté africaine au service du patrimoine culturel du continent prépare en même temps à la médiation. A ce jour, plus de 3000 cadres en Afrique francophone, lusophone et hispanophone sont issus de cette école qui jouit d’un statut diplomatique reconnu par l’Union africaine comme étant une institution technique pour régler les problèmes liés à la formation dans le domaine du patrimoine africain en général.
« C’est une priorité pour l’Unesco de renforcer les capacités dans ce domaine afin de donner au continent le moyen de franchir le quota actuel de 12 % de la représentation du patrimoine mondial. Je prends cet engagement pour les prochaines années de l’Unesco de demain », a confié Firmin Édouard Matoko.
« Pour obtenir la reconnaissance de plusieurs sites dans ce continent naturellement riches, la candidature de Firmin Édouard Matoko va dans le bon sens pour faire un plaidoyer porté par l’Unesco qui, bien au-delà de 3000 cadres, en formerait plutôt 1 million, et pourquoi pas davantage, dans nos différents pays de la contrée francophone, lusophone et hispanophone », a renchéri Samuel Kidiba.
Jean-Jacques Jarele SIKA / source Adiac
Photo : Marie Alfred Ngoma