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Congo – Médias : Réaction du président du Réseau Panafricain des Journalistes Adrien Wayi suite au décès de Borgia Samba

Directeur de l’information à la télévision congolaise, Borgia Miguel Samba Bouesso est décédé le jeudi 28 novembre 2019 au CHU de Brazzaville. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe dans les rédactions où l’émotion étreint l’ensemble de la corporation. Voici à cet effet, la réaction d’Adrien Wayi Lewi, président du réseau panafricain des journalistes.

‘’Émotion et consternation, voila le sentiment qui prévaut dans toutes les rédactions de la presse congolaise, suite à la mort de notre jeune confrère Borgia Samba, décès survenu le 28 novembre 2019.

Jeune élégant, discret et surtout courtois, Borgia Samba a été un adepte de la performance.

Borgia, en ce dur moment de notre séparation à jamais, de là où tu te trouves désormais, par ma voix, la presse congolaise va te rendre un hommage à la dimension des services que tu as rendus à la Nation.

Le président du Réseau Panafricain des journalistes.

Adrien Wayi’’

Créé le 2019-11-28 22:33:06

Congo – Médias : Décès de Borgia Samba directeur de l'information à Télé-Congo

Il se faisait simplement appeler Borgia Samba, pourtant à l’état civil, il était bien Borgia Miguel Samba Bouesso. Ce journaliste émérite, maniant avec aisance autant le Français que l’Anglais, avait su conquérir le cœur de nombreux téléspectateurs, tant il mettait un point d’honneur à l’excellence et au travail bien fait. Le verbe facile, l’expression raffinée, le directeur de l'information de la Télévision Nationale Congolaise avait tout pour s’inscrire dans la lignée des grands journalistes qui ont marqué la profession en lettres d’or. L’homme s’est éteint jeudi soir, au CHU de Brazzaville, trois jours après un accident vasculaire cérébral.

Licencié en Sciences et Techniques de la Communication de l’Université Marien Ngouabi et diplômé de la State University of Arizona où il s’est spécialisé dans les nouveaux médias, Borgia était un journaliste ouvert sur le monde et en phase avec son temps. Pour son mémoire de fin de cycle, il planchera sur le thème ‘’la relation entre médias et gouvernement dans un contexte d’état démocratique’’.

Ardent travailleur, Borgia Samba avait fait des mots de Victor Hugo, dans les Misérables, son leitmotiv. "Ceux qui vivent sont ceux qui luttent". Aussi, luttait-il avec comme armes, le travail.

Son tempérament courtois était une porte ouverte sur les autres qu’il acceptait sans préjugés ni à priori, usant toujours de tact pour reprendre ou corriger un collègue. Il comprenait toujours les autres, même quand lui n’était pas toujours compris. « Contre les extrêmes en toutes circonstances, toujours relativiser, tel est mon principe », aimait-il à rappeler.

Quand il arrive au journal de 20 heures de Télé-Congo, Borgia Samba accroche tant de par sa prestance, son phrasé que sa photogénie. C’est avec aisance qu’il tient son édition, au point que nombreux l’assimilent à Jean Claude Kakou dont ils pensent la relève assurée, comme présentateur-vedette. D’ailleurs, Jean-Claude Kakou ne l’a-t-il pas accompagné dans les circuits-fermés ? Presque une passation de témoin, entre la génération qui s’en va, et celle qui lui succède.

Après un peu plus de huit ans à la Télévision congolaise ce passionné de l'Art gréco-romain et de littérature avait encore tant à donner. Le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Moungalla qui l'avait nommé à la direction de l'information croyait en ses compétences, son savoir-faire, ainsi que son savoir-être. Hélas, à la fleur de l’âge, la mort l’a fauché alors qu’il était en pleine ascension.

Une étoile était née, une étoile s’est éteinte trop tôt. L’éclat de son passage brillera toujours au firmament de la presse congolaise.

Adieu Borgia. Adieu cher confrère.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-11-28 21:06:54

Congo – Célébrations : Le président Denis Sassou N'Guesso a patronné les commémorations de la journée de la République

Le Congo a célébré jeudi 28 novembre, la journée de la République. Placée sous le patronage du président Denis Sassou N'Guesso qui était accompagné de son épouse, la cérémonie a eu pour cadre la place de la république, ex place du centre culturel français de Brazzaville. Ce 61ème anniversaire placé sous le signe de la paix. La paix ne peut être circonscrite aux seules considérations politiques. Elle est également et surtout, à hauteur d’homme, l'intérêt commun pour le développement. Ainsi s’est exprimé le ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Lezin Moungalla, dans son allocution de circonstance.

Levée des couleurs, hymne national, évocations à travers l’allocution de circonstance, la tradition a été respectée, une fois plus, ce 28 novembre.

La place de la République, sise au rond-point de l’institut français du Congo (IFC), a été prise d’assaut par les citoyens venant des quatre coins de la capitale Brazzaville, pour marquer de leur empreinte ce devoir de mémoire, surtout en cette année où la commémoration s’est articulée autour de la paix. Une paix à travers laquelle tous les congolais, « fièrement, partout », proclament l’union de la nation, oubliant ce qui les divise, pour être plus unis que jamais.

« Le choix du thème de la paix nous oblige à un exercice didactique. Paix et République, République et Paix », a martelé le ministre Thierry Lezin Moungalla qui a relevé que « La paix ne peut être circonscrite aux seules considérations politiques. Elle est également et surtout, à hauteur d’homme, l'intérêt commun pour le développement.»

Aussi, a t- il a fustigé dans son allocution, l’attitude non patriotique de certains congolais qui, en dépit de la conjoncture économique morose due à la volatilité du prix des matières premières dont dépendent les recettes de l’État, « tentent d’agiter les peurs et les fantasmes » avec pour objectif « de retarder le recouvrement des capacités économiques de notre pays. »

L’autre point fort de cette cérémonie, a été le plaidoyer du jeune, Ikia Dimi âgé de 7 ans, à l’endroit de Denis Sassou-N’Guesso pour la construction des centres d’insertion des jeunes pour la stabilisation de la paix au Congo.

La célébration de l’an 61 ans de la République du Congo célébrée sous le signe de la paix représente une fierté pour les congolais. Au nombre des réactions recueillies, celle de l’Élu de Loukolelas, Prosper Kessale, pour qui ce 61ème anniversaire montre que la République du Congo est en marche. « Justement rien ne peut se faire sans la paix. La paix a toujours été le crédo de notre chef de l’État, pour montrer que la paix est un facteur de cohésion et une assise pour que tout puisse se faire », a-t-il souligné.

Pour le député de poto poto, Ferréol Ngassakys, « ce 28 novembre est une occasion pour nous dire combien il est illusoire de penser que l’on puisse construire, en nous détruisant entre nous. Le premier ciment doit être la solidarité et la cohésion nationale. C’est le combat pour lequel, nous devons lutter tous. »

Le même avis est partagé par le professeur Théophile Obenga pour qui « le 28 novembre, c’est une journée de symbole organisée selon le contrat sociale de toute la République, qui donne le sentiment de solidarité et du vivre ensemble. »

Synthèse de Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-11-28 17:01:07

Congo : 16% des filles sont mariées avant l'âge de 16 ans et 30% sont filles mères avant 18 ans, selon l’Unicef

Toutes les 2 secondes, une enfant est mariée quelque part dans le monde. Au Congo, 16% des filles sont mariées avant l'âge de 16 ans et 30% sont filles mères avant 18 ans, selon l’Unicef qui lutte farouchement contre cette pratique ignoble et ignominieuse. Des statistiques qui suscitent déjà des débats interminables sur la toile : « 16% ça veut dire que dans chaque famille congolaise il y a des adolescentes mariées » expliquent certains à tort ou à raison.

Créé le 2019-11-27 19:22:59

Premier album du groupe Mbela Nzebi du Consistoire de Mayoko bientôt dans les bacs

La musique chrétienne ferait son chemin quoi qu’on entende plus trop les chantres chrétiens sur les médias. Le groupe Mbela Nzebi du Consistoire de Mayoko annonce la sortie imminente de son premier album baptisé : « Oh Seigneur Jésus ».

Créé le 2019-11-27 16:51:14

La République du Congo totalise 61 ans d’existence ce jeudi

Les congolais seront à la place de la République, anciennement place de Centre culturel français autour du président Denis Sassou N'Guesso ce jeudi 28 novembre 2019, pour les commémorations de la journée de la proclamation de la République.

Créé le 2019-11-27 15:43:04

La nouvelle université Denis Sassou-N’Guesso menacée par l’érosion

Les constructions humaines ne sont que peu de choses face aux forces de la nature. La nouvelle université Denis Sassou N’Guesso (l’UDSN) de Kintélé, au nord de Brazzaville, en fait l'amère expérience. L'érosion menace plusieurs bâtiments de ce plus grand temple du savoir au Congo et en Afrique centrale, après de fortes pluies au cours des derniers jours, qui ont accéléré la dégradation de la situation.

Créé le 2019-11-27 15:15:59

Insolite : Pas de repassage au service buanderie du CHU de Brazzaville, le fer à repasser est en panne depuis plusieurs jours

Une situation ignominieuse... qui dure. La tendance ne semble pas prête de changer. Bien au contraire. Le fer à repasser du service de buanderie et de laverie du CHU de Brazzaville est en panne depuis plusieurs jours. Un constat que confirme le syndicat du plus grand hôpital du Congo.

Créé le 2019-11-26 22:57:34

Je ferai de la musique jusqu’au dernier jour de ma vie (Ganga Edo)

L’artiste musicien de l’orchestre les Bantous de la capitale, Edouard Ganga (Edo), le chanteur de la musique congolaise le plus âgé, 86 ans, dit continuer de chanter jusqu’au dernier jour de sa vie.

Créé le 2019-11-26 22:09:17

Droits d’auteurs : Les artistes congolais toujours en situation de précarité et d'assistés

Sociétés d’auteurs inexistantes ou inefficaces, piratage... Le manque à gagner est important pour les artistes congolais, qui peinent à profiter de leur succès. Depuis plusieurs années, ils manifestent toujours leur inquiétude devant la dégradation de leurs conditions de travail et de vie. Les points de cristallisation restent la perception de leurs droits, d’une part, et l’accompagnement social quasi inexistant, d’autre part. Lassés de se retrouver toujours en situation de précarité et d'assistés, impuissants à la dégradation de leur vie, les créateurs des œuvres de l’esprit tancent le Bureau congolais du droit d’auteur (BCDA).

Créé le 2019-11-26 21:09:37

Denis Sassou N’Guesso a inauguré l'usine de transformation de minerai de cuivre à M’fouati

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a inauguré, ce mardi 26 novembre 2019, à M’fouati, dans le département de la Bouenza (sud), les activités du complexe industriel de cuivre, de zinc et de plomb.

Créé le 2019-11-26 20:29:08

La France pourrait utiliser l’argent des « biens mal acquis » pour financer le développement des pays dont les fonds ont été détournés

Coup de tonnerre ! La France s’achemine, lentement mais sûrement, vers la création d’un cadre juridique spécifique pour restituer aux populations spoliées les « biens mal acquis » par des dirigeants étrangers peu scrupuleux dans la gestion des deniers publics, rapporte Le Monde.

Créé le 2019-11-26 19:49:23

Inondations au nord du Congo : La situation est dramatique, selon le gouvernement

Présentant le tableau département par département, la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo a laissé entendre que la situation dans les quatre départements, à savoir la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les Plateaux se présentait de la manière suivante: environ cinquante-huit mille sinistrés dans la Likouala avec deux décès par noyade; trente et un mille sept cent quatre-vingt-seize dans la Cuvette; deux mille cent quarante-deux dans la Sangha et mille six cents dans les Plateaux.

Créé le 2019-11-26 18:46:18

Brazzaville : Un terrible accident de la circulation à Kintélé

Un terrible accident de la circulation s’est produit, ce mardi à 12h40, à la descente de l’hôtel Elonda à kintélé au nord de Brazzaville. La voiture, conduite par un homme, a fait plusieurs tonneaux. Bilan : aucun mort mais les pompiers ont enregistré huit blessés graves.

Créé le 2019-11-26 17:36:23

Intempéries : Une nuit dantesque pour les brazzavillois

La forte pluie de la nuit du 25 novembre a fait des dégâts importants à Brazzaville et ses environs. Entre inondations et éboulements de terrain, les inquiétudes sont au rendez-vous. Des quartiers sous-intégrés à ceux dits modernes, nombreux sont ceux qui ont les pieds dans l’eau. Automobilistes et piétons ont dû rivaliser de talent et d’imagination pour poursuivre leur chemin.

Créé le 2019-11-26 17:06:21

Congo – Nécrologie : L’ancien ministre Paul Kaya est décédé en France

L’ancien ministre Paul Kaya, Président fondateur du M.D.S., parti affilié à l’I.D.C. (Internationale des Partis Démocrates Chrétiens et Populaires ou Internationale du Centre) est décédé lundi 25 novembre à Paris.

Il a toujours eu l’étiquette de technocrate auquel il s’est identifié toute sa vie, en plus de la probité, le sens de l’État, et surtout le travail bien fait.

Paul Kaya est de la race pure des commis de l’État qu’il commence à servir très tôt dans sa jeunesse, à moins de 30 ans.

Le 15 août 1963, les chefs militaires Mountsaka et Mouzabakani appellent Alphonse Massamba-Débat au pouvoir. Il devient chef du gouvernement provisoire et constitue un cabinet réduit constitué de techniciens (Antoine Maboungou-Mbiba, Germain Bicoumat, Bernard Galiba, Pascal Lissouba, Paul Kaya, Charles David Ganao, Edouard Ebouka-Babakas et Jules Kounkound).

En dépit de sa jeunesse, Paul Kaya tient les portefeuilles du Plan, des Travaux Publics et des mines. Ses prestations sont unanimement saluées.

Le 8 décembre 1963, le Président Massamba Débat définit la politique générale et économique du pays, le Premier Ministre et son gouvernement en assurent la réalisation.

Nommé premier ministre, Pascal Lissouba forme un gouvernement de 9 membres, au sein duquel il conserve le portefeuille de l’Agriculture et des Eaux et Forêts. Germain Bikoumat, Bernard Galiba, Édouard Ebouka-Babackas, Charles David Ganao et Paul Kaya qui, comme lui, faisaient partie gouvernement provisoire, sont reconduits dans leurs fonctions. Sous l’impulsion de Paul Kaya, le Congo assoit sa structure économique et industrielle.

En 1965, craignant pour sa vie, Paul Kaya prend le chemin de l’exil. Il pose ses valises à Abidjan en Côte d’Ivoire ou il prend une part active à l’essor économique de son pays d’adoption.

Paul Kaya retrouvera le Congo à l’issue de la conférence nationale en 1991, même si l’essentielle de sa vie active est mené à Abidjan.

En 1997, son retour au Congo où il intègre le gouvernement, est tout aussi éphémère.

Malade, Paul Kaya s’était mis en retrait de la vie politique depuis de nombreuses années déjà car vivant dans une résidence médicalisée en France. C’est dans cet établissement qu’il s’est éteint, lundi 25 novembre 2019.

Adieu Monsieur le Ministre !

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-11-25 22:38:05

Congo – Tribune libre : Jean Serge Essou immortel ! (Par Ouabari Mariotti)

Déjà 10 ans que Jean Serge Essou nous a quittés. Mais, toujours, "Lolaka lua bosso", il demeure. Tel qu'il l'a chanté lui même.

Grande figure de la musique congolaise, auteur compositeur, jazzman, saxophoniste, clarinettiste, Jean Serge Essou a brillé, de mille feux, dans l'orchestre Bantou de la Capitale de Brazzaville dont il est co-fondateur et dans les autres formations musicales de la République Démocratique du Congo, de la France et des Antilles où il est passé.

Lorsqu'il s'éteint, à Brazzaville, à 74 ans, le 25 novembre 2009, Jean Serge Essou emporte avec lui le prestigieux "Prix Artiste de la Paix’’, décerné par l'UNESCO, en 2006. Laissant à la postérité une œuvre immense de productions réalisées et des créations inachevées qu'il n'avait pu terminer.

À l'instar de ces grands esprits qui s'en sont allés, Jean Serge Essou avait encore beaucoup à nous livrer, par la chanson. Et la République, en reconnaissance de la fierté dont il a été pour le pays, et pour l'aura dont il l'a couvert, lui a organisé d'imposantes funérailles.

Jean Serge Essou était un passionné de musique, s'y étant totalement consacré, de son vivant. Mais, pas pour autant obsédé, parce que cet art faisait partie intégrante de sa vie, d'autant qu'il l'a vécu avec tranquillité et dévouement comme processus constant d'amélioration et outil de construction de son existence.

Artiste complet, Jean Serge Essou maîtrisait les questions de production, d'édition de scène et même de communication. Avec une bonne compréhension de son métier, ce qui favorisait un bel esprit d'équipe au sein des orchestres qu'il a servis.

Il semble naturel de penser qu'un homme à succès soit prétentieux ou distant. Dans le cas de Jean Serge Essou, rien n'était plus éloigné que la vérité. Non seulement, d'accès facile, jamais il ne perdait son humanité et, à aucun moment de sa vie, ses performances ne lui sont montées à la tête.

Jean Serge Essou avait l'âme d'un chef d'orchestre. Avec les Bantou de la Capitale, truffé de brillants musiciens, il a excellé dans cette charge. Un rôle particulièrement difficile. Devant être capable de s'imposer, en toute confiance, à ses confrères du groupe, tout en affrontant les critiques. Il était soucieux de permettre à ceux ci de déployer leurs talents pour la mise en place d'une intelligence collective de l'orchestre.

Pour ceux qui ont scruté Jean Serge Essou, sur scène, lors des concerts, dans cette qualité de chef d'orchestre, il ordonnait, debout, par une élégante gestuelle d'onomatopées, de signes de départ, de mesure, de nuance, de répartition et d'expression de visage. Une vraie légende, il était. Une icône dont la légitimité venait de ses capacités, de la force de sa vision, de la richesse de ses chansons et de son autorité.

De par son brio, à la tête de l'orchestre Bantou de la Capitale, Jean Serge Essou a rendu célèbres les espaces de danse de Brazzaville où se déroulaient les bals. C'est le cas du prestigieux "Chez Faignond" à la rue Mbaka, Poto Poto, de "Super Jazz", à Moungali, "Macédo" à Bacongo, "La Flotille" aux cataractes du Djoué. La danse des Nguembo nait, chez Faignond, lorsque, de sa voix de velours, inimitable, dans un duo avec Moulamba Moujos, il chante "Ba Nguembo bo juger."

Le 25 novembre 2019, là bas, dans l'infini de l'au delà, un grand orchestre congolais a célébré Jean Serge Essou. À ses côtés, se sont retrouvés, ceux qui l'y ont précédé. Paul Kamba, Pamelo Mounka, Nino Malapet, Saturnin Pandi, Gerry Gerard, Franco Luambo Makiadi, Madilu Système, Moulamba Moujos, Kwamy Munsi, Lutumba Simarro, Joseph Kabassélé, Issac Mousekiwa, Empopo Moway, Jo Mpoy, Bosuma Dessouin, Vicky Longomba, Ange Linaud, Wendo Kolosay, Henri Bowane, Edou Eenga, Pongo Love, Agbeti Massikini, Lando Rossignol, Dombé Pépé, Celestin Nkouka, Antoine Moundanda, Gilbert Abangui, Maurice Obami, Raphael Boundzéki, Franck Lassan, Emeneya Kester, Nico Kassanda, Tino Baroza, Ntessa Dalienst, Papa Wemba, Loubelo De La Lune et bien d'autres, aussi célèbres que ceux qui sont cités.

Pour avoir bien connu Jean Serge Essou et avoir partagé avec lui des moments, sur de longues années, je n'en finis pas d'être séduit par son talent d'artiste. Mes pensées ont été, en ce 25 novembre 2019, particulièrement, tournées vers lui.

Ce 25 novembre 2019, sans répit, j’ai réécouté Lolaka lua bosso, Bassili nakoyokana, Auguy na Fort Rousset, Tokumissa Congo, Tongo étani, Philosophie, Natindi recommandé, Bolingo na ngai na Béatrice, Senorita yo te quiero, Se pamba, Cherie Lina banzaka ngai, Sérénade sentimentale et autres Albert akeyi. Des chansons parsemées de symboles, créés par un homme libre, guidé par son professionnalisme, qui éveille la conscience du genre humain, sur toutes ses facettes.

Enfin, ce 25 novembre 2019, m’est revenu, de Jean Serge Essou, une image forte. C'est la rencontre, à tout hasard de circonstance, au palais présidentiel, à Brazzaville, du président Pascal Lissouba, avec ses deux conseillers Jean Serge Essou et Léopold Mombod que j'accompagnais, les jours précédant le départ de ce dernier, pour des raisons de santé, en Afrique du Sud où il trouvera la mort, n'ayant pu survivre de sa maladie.

Paix à l'âme de Jean Serge Essou et à celles de toutes ces illustres figures disparues ici relevées.

Ainsi, aux générations qui passent, j'ai, ici, offert quelque miroir de Jean Serge Essou. Dans un Congo où il n'y a nul part un musée pour la culture, peut être devrait on s'en contenter.

Paris le 25 novembre 2019

Ouabari Mariotti

Créé le 2019-11-25 12:32:55

Congo – Football : Le président de la Fifa Gianni Infantino en visite au pas de course à Brazzaville

Son agenda est des plus chargé, pourtant le patron du football international a réussi à y insérer l’étape de Brazzaville. Gianni Infantino y est attendu le 29 novembre pour une visite de travail.

Brazzaville, berceau des jeux africains s’apprête à accueillir le patron du football à l’échelle de la planète. Dans une correspondance adressée au président de la Fédération congolaise de football (Fécofoot), Jean Guy Blaise Mayolas, le président de la Fédération internationale de football association(Fifa) a confirmé son arrivée, le 29 novembre dans la capitale congolaise.

Le programme de cette visite prévue pour un seul jour est sportivement bien plein et à l’évidence mené au pas de course.

Gianni Infantino rencontrera les membres de la communauté du football congolais et des autorités gouvernementales, en compagnie desquels il inaugurera le nouveau siège de l'instance nationale de football.

« Ce sera une occasion unique de visiter les différents projets d'infrastructures réalisés, de partager notre vision du football et d'échanger des idées sur la promotion de ses valeurs. Je ne doute pas que cette visite renforcera nos liens et nous permettra d'unir nos forces pour l'essor du développement de notre sport dans votre pays », a expliqué le dirigeant sportif dans sa lettre.

Quoi de plus normal alors qu’une rencontre de haut niveau. Selon des sources proches de la Fécofoot, le président de la Fifa sera reçu par le président de la République, Denis Sassou N'Guesso.

Le retour de la délégation est prévu dans la soirée du 29 novembre.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-11-25 10:47:43

La neutralité est une lâcheté (l'avocat Jacques Moukanga)

L´important n´est pas d´être neutre ou pas, pour savoir si on est sage ou lâche, l´important c´est de savoir pourquoi on est neutre ou pourquoi on ne l´est pas, derrière une attitude il y a toujours des raisons qui nous poussent à agir ou pas. Parmi ceux qui gardent leur point de vue pour eux, il y a beaucoup de gens qui le font pour ne pas blesser, ne pas vexer, bref ils font ça pour que ça ne leur retombe pas dessus après. Parmi ceux qui gardent les choses pour eux, il y a aussi une partie d´entre eux qui le font par sagesse parce qu´ils considèrent vraiment que c´est la bonne attitude à avoir.

Créé le 2019-11-24 21:57:14

Congo - Sommet extraordinaire de la CEMAC : Denis Sassou-N’Guesso fait le point

À l’issue du sommet, « les chefs d’État et de gouvernements de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) se sont félicités des avancées enregistrées dans leur zone ». Ainsi s’est exprimé le chef de l’État congolais Denis Sassou-N’Guesso qui a pris part à ce sommet extraordinaire, tenu à Yaoundé au Cameroun, les 21 e 22 novembre 2019. Un sommet consacré aux réformes économiques, à l’avenir du Franc CFA, à la sécurité, mais aussi à la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEMAC.

Denis Sassou-N’Guesso est rentré dans son pays dans la soirée du vendredi 22 novembre. Avant de quitter Yaoundé, le président congolais a fait le point des conclusions de ce sommet à la presse. « Nous partons de Yaoundé très satisfaits du déroulement du sommet », a-t-il affirmé.

Selon Denis Sassou-N’Guesso, les reformes que les chefs d’État et de gouvernement de la CEMAC ont engagées depuis 3 ans « ont porté leurs fruits ». Mais, a-t-il relevé, « nous avons aussi dit que la situation restait fragile et qu’il fallait continuer de fournir ces efforts pour redresser la situation économique de la sous-région ». Les dirigeants de la CEMAC ont aussi fait un constat négatif sur « le manque des infrastructures de base, de transport principalement, mais aussi de télécommunication, pour quoi pas l’énergie qui paralyse la sous-région», a renchéri Denis Sassou-N’Guesso, qui a souligné que lui et ses pairs ont insisté sur « la nécessité d’engager des efforts encore plus importants pour réaliser des infrastructures surtout de transport », notamment.

Les questions d’infrastructures, donc celles de la libre circulation des personnes et des biens, a poursuivi Denis Sassou-N’Guesso, « sont des questions importantes ». Il a pris l’exemple du Cameroun et du Congo qui ne sont reliés par aucune voie de communication. « … il n’y aucune voie qui relie le Cameroun au Congo », a-t-il martelé, avant de poursuivre : « On ne s’en rend peut-être pas compte. Mais, il n’y a pas de route, il n’y a pas de chemin de fer, il n’y a pas de transport fluvial, il n’y a même peut-être pas de transport aérien » entre les deux pays. « On dirait qu’il y a peut-être une voie, oui, la mer qui relie Pointe-Noire à Douala. Mais, ce n’est pas celle-là que nous attendons », a poursuivi le président congolais qui n’a pas hésité à faire observer comment les différents pays de la zone CEMAC sont coupés les uns des autres, faute de voie de communication. Le cas du Cameroun qui est coupé du Congo. Il en est de même de la RCA qui est aussi coupée du Congo. « S’il n’y avait pas cette voie d’eau – l’Oubangui - donnée par Dieu, les Congolais n’iraient pas en Centrafrique, parce qu’il n’y a pas de voies de communication. Avec le Gabon, c’est la même chose » a-t-il conclu. Ces exemples peuvent se multiplier dans la sous-région, selon le chef de l’État congolais.

L’avenir du franc CFA a été, également, abordé lors du sommet extraordinaire de Yaoundé. Le communiqué final des travaux en dit long, d’ailleurs. Le chef de l’État congolais, qui a souligné que cette question se discute au niveau de la presse, a affirmé que les dirigeants des États de la CEMAC ont pris « une position claire sur cette question délicate » qui doit être traitée « avec esprit de responsabilité et avec la volonté d’aboutir ».

Il sied de noter que depuis un moment, la question du francs CFA, la monnaie unique héritée de la colonisation, divise les économistes et les chefs d’Etat de la zone Franc. Les uns la présente comme un frein au développement, alors que ceux qui militent pour son maintien avancent l’argument de la stabilité qu’offre cette monnaie face aux spéculations. 

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-11-24 15:26:05

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