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Il ne se perd jamais en déclarations intempestives et a le triomphe modeste face aux réalisations qui suscitent pourtant l’admiration de tous. Le Ministre-Haut commissaire à la réinsertion des ex combattants, Euloge Landry Kolelas allie pragmatisme, réalisme, efficacité et pondération, tant dans ses fonctions régaliennes que politiques. Quand le président Denis Sassou N’Guesso lui confie le Haut commissariat à la réinsertion des ex combattants, beaucoup prédisent l’échec à Euloge Landry Kolelas, tant la tâche est immense et la mission quasi impossible au regard des pesanteurs que traverse le département du Pool. Pourtant, avec tact, l’homme se lance dans la bataille pour la paix, déroulant méthodiquement la feuille de route édictée par le président de la république, au point de redonner du sourire à des hommes et des femmes qui l’avaient perdu, et depuis, vivaient dans l’angoisse. À cœur ouvert, Euloge Landry Kolelas s’est prêté à nos questions.
Les Échos du Congo-Brazzaville : Monsieur le Ministre, l’an 2020 s’ouvre sur un réel satisfécit pour votre département, tant de partout, les populations dont vous avez la charge à travers le programme DDR, manifestent leur joie, surtout avec le volet socioéconomique qui leur redonne un réel espoir. Une joie partagée ?
Euloge Landry Kolelas : Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de vous dire du fond de mon cœur, ce que je ressens à travers l’œuvre accomplie en cette phase de consolidation de la paix et du démarrage du processus DDR dans le Pool : prélude au démarrage effectif du programme de Désarment, Démobilisation et Réintégration, (PDDR).
C’est vrai que je partage cette joie avec la population congolaise en général, et celle du Pool en particulier, du fait de la paix, la cohésion sociale retrouvée, la libre circulation des personnes, biens et services et la restauration progressive de l’autorité de l’État.
Cette grande joie résulte en définitive de la normalisation de la vie sur l’ensemble du Département du Pool.
Les Échos du Congo-Brazzaville : À mi-parcours, comment évaluez-vous le travail accompli.
Euloge Landry Kolelas : Au regard des actions menées et des résultats obtenus grâce à l’apport de toutes les parties prenantes, notamment, le Système des Nations Unies, à travers le projet « Consolidation de la paix et démarrage de processus DDR dans le Département du Pool », le travail accompli est positif, dans la mesure où il a posé les bases d’un bon démarrage du programme DDR.
Les Échos du Congo-Brazzaville : Asseoir la feuille de route reçue du Président de la République ne fut pas chose aisée, face à des partenaires parfois réfractaires. Pourtant, vous y avez cru. Dire que vous marchiez presque sur des œufs.
Euloge Landry Kolelas : Je suis un technicien à qui, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, a confié une mission, certes rude mais pour laquelle il a fallu définir des stratégies idoines pour atteindre des résultats escomptés par tous et pour tous.
Deux approches ont été envisagées : l’approche nationale et l’internationale.
Au niveau national, il a fallu convaincre toutes les parties prenantes, même les plus réfractaires sur les enjeux de la mission.
Au plan international, il a été adressé une requête aux Nations Unies pour un appui multiforme dont la réponse s’est matérialisée à travers le financement du projet « Consolidation de la paix et démarrage du processus DDR dans le Département du Pool » par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBSO).
Les Échos du Congo-Brazzaville : Beaucoup s’étonnent du fait que vous ne capitalisez pas ce succès pour asseoir davantage votre propre stature politique. Quelle est votre démarche.
Euloge Landry Kolelas : En ma qualité d’homme d’État, de responsable administratif et d’autorité publique, j’ai l’obligation et le devoir de dissocier les actions administratives et techniques que j’entreprends au nom de l’intérêt général, aux actions politiques, en tant que responsable d’une formation politique qui est le MCDDI.
Sachez que je sors de l’école d’un caméléon, j’ai cité le patriarche Bernard Bakana kolelas : « croire d’abord en ce que l’on fait pour l’intérêt de tous et non au profit personnel ou pour son propre compte ».
C’est autant dire que l’intégrité morale et éthique auxquelles je suis astreint, me mettent au service du peuple et de la Nation.
Les Échos du Congo-Brazzaville : Votre travail sur le terrain a davantage fait de vous un chantre de la paix.
Euloge Landry Kolelas : Merci de vos compliments. Je saisis cette occasion pour inviter le peuple congolais épris de paix à soutenir les actions entreprises dans le Département du Pool, pour consolider la paix dans l’ensemble du pays et surtout prévenir les crises postélectorales dans notre pays, au moment où nous sommes à l’orée des élections présidentielles de 2021.
Les Échos du Congo-Brazzaville : Un mot sur des partenaires qui vous accompagne dans cette mission ?
Euloge Landry Kolelas : Je tiens à féliciter tous les partenaires bi et multilatéraux qui nous accompagnent dans le processus de pacification du Département du Pool. Spécifiquement, j’apprécie le dynamisme du partenariat entre le Haut-Commissariat à la Réinsertion des Ex-Combattants et les agences du Système des Nations Unies chargées de l’exécution du projet « Consolidation de la paix et démarrage du processus DDR dans le Département du Pool », appelé parfois « Projet PBF », notamment, le Programme de Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).
Je n’oublie pas l’apport des partenaires nationaux impliqués dans la coordination du projet PBF, à l’instar de la Commission Ad hoc Mixte Paritaire, les points focaux des ministères techniques sans omettre le préfet du Pool, le Président du Conseil Départemental du Pool, les maires des deux communes de plein exercice (Kinkala et Kintélé), les Sous-Préfets, les administrateurs maires des communautés urbaines, les comités locaux de dialogue et de réconciliation, issus de plateformes locales, la société civile, les confessions religieuses et autres, notamment l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
Les Échos du Congo-Brazzaville : Vous êtes à la tête d’un parti qui est l’une des grandes composantes politiques du pays, le MCDDI. Comment se porte-t-il.
Euloge Landry Kolelas : Le parti que j’ai l’honneur de diriger est en pleine restructuration après avoir traversé une période difficile. Le socle idéologique est intact, la mobilisation des compatriotes autour des idéaux du patriarche continue son chemin. Notre ancrage et notre positionnement politique sont sans ambiguïté.
Le MCDDI se porte bien, pour preuve l’intérêt que vous portez sur notre parti.
Les Échos du Congo-Brazzaville : Votre allié le PCT a, à l’issue de son 5ème congrès, désigné Denis Sassou N’Guesso comme candidat à la présidentielle de 2021. Ce choix est-il aussi celui du MCDDI ?
Euloge Landry Kolelas : Les congolais sont d’abord rassurés sur l’issue apaisée du 5ème congrès ordinaire du Parti Congolais du Travail avec le choix politique de Monsieur Denis Sassou N’Guesso comme candidat à la présidentielle de 2021.
La décision du MCDDI de désigner son candidat à la présidentielle revient à la convention du parti qui sera organisée à cette occasion et lors d’une stratégie au sein de la majorité présidentielle.
Les Échos du Congo-Brazzaville : À travers le pays, on note un retour massif au MCDDI, des cadres et militants qui entre-temps, étaient ‘’allés voir ailleurs’’. Ils disent revenir à la maison-mère. Comment avez-vous accueilli ces retours.
Euloge Landry Kolelas : Le MCDDI est un socle idéologique, politique et social qui demeure une grande famille. Il est donc ancré sur des fondamentaux solides qui vont résister au temps. Tous nos concitoyens sont convaincus du rôle stabilisateur du MCDDI sur l’échiquier politique.
Dans ce monde souvent trouble, où les marchands d’illusions politiques sont nombreux, il convient d’être pragmatique et réaliste. C’est sans doute ce qui anime nos frères et sœurs de prendre le chemin du retour à la maison-mère et ils ont raison.
Notre parti se projette déjà pour les années à venir. Il est temps de se ressaisir et de cheminer dans l’unité, vers l’excellence démocratique.
Les Échos du Congo-Brazzaville : Un message ?
Euloge Landry Kolelas : Au seuil de cette nouvelle année, comme il est de tradition, je présente à tous mes vœux de bonheur, de santé et de prospérité.
Mon obsession est de pérenniser la paix et le développement socioéconomique dès lors que toutes les conditions optimales seront réunies sur l’ensemble du pays.
D’autres défis nous attendent, notamment ceux de la préservation de l’environnement, de la formation de nos jeunes, de la promotion de la femme, de la qualité et des conditions de vie des congolais. Pour que la paix soit durable, il faut penser Congo et non à soi.
Enfin, nous continuons de travailler pour le pays, tant au niveau national que départemental.
Interview réalisée à Brazzaville par Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-01-04 09:33:00
Les anciens élèves du lycée de Mossendjo (sud) surnommé dans les années 90, de « village abandonné » par son premier proviseur Pierre Djestone Nkou, seront autour de leur président Valentin Ngot Mahene, le dimanche 15 février 2020 à 16h30 à Brazzaville, pour dresser un bilan global des activités de leur mutuelle.
Créé le 2020-01-03 12:31:10
Comme monsieur tout le monde, pincez le nez avant de traverser certains carrefours. La poubelle fait partie désormais du décor de Brazzaville. La première ville du pays pue. Les odeurs augmentent de jour en jour. Les caniveaux sont devenus des dépotoirs, des lieux de décharges. Dans plusieurs quartiers de la capitale congolaise, les brazzavillois ont dénoncé leur mal-être. Ils ont interpellé l’entreprise responsable sur l’ampleur du problème, Averda, en lui décernant le « trophée de la poubelle d’or », pour illustrer le contexte d’insalubrité auxquels les habitants se trouvent aujourd’hui confrontés.
Créé le 2020-01-03 11:07:35
Le président Denis Sassou N’Guesso a, en chef suprême des armées, demandé à la Force publique, d’élever son niveau opérationnel. Au niveau de la Police, cette directive est un test en ce premier janvier. Le déploiement policier est quasiment au maillage des coins et recoins des villes et autres agglomérations, au point que presque pas d’incidents sont signalés.
Le général Jean François Ndenguet peut être fier de ses hommes, tant le pacte républicain qui lie la police à la population est en train de s’affiner et les fêtes de fin d’année et du nouvel an montrent bien la grandeur et la servitude de la Force publique, à travers son sens du devoir, ce pour sécuriser conforter et garantir la paix.

« C’est ça qu’on attend d’eux », lancent admiratifs des personnes attablées dans des débits de boissons, tant ils trouvent des hommes presque transformés.
Courtois, attentifs à l’écoute, pédagogues plutôt que répressifs sur les petites incartades, au point qu’une femme a demandé si les policiers qu’elle croise depuis quelques jours, sont les mêmes que ceux qui sont toujours là.
Justement, ils sont bien là, à travers des unités d’interventions pré positionnés sur les ronds points et autres carrefours, en « binôme » avec les unités d’assistance et de secours aux blessés, à l’instar du rond-point Moungali où des hommes sur les qui-vive sont aux aguets, naturellement reliés par le centre opérationnel par contact radio.
Il y a aussi les des patrouilles motorisées lourdes. Celles-ci sillonnent les grandes artères, ainsi que les ruelles.
D’autre part, des patrouilles pédestres assurées par plusieurs escouades, sont au contact direct avec les populations.
Aide à la traversée des piétons, appel à la modération de la vitesse ou à s’astreindre d’un stationnement gênant, en direction des automobilistes. Invite aux personnes fortement alcoolisées à rentrer, au besoin en les raccompagnant ou autres renseignements à des personnes égarées. De nombreux brazzavillois croient rêver.
À Talangaï, Ouendzé, Poto-Poto, Moungali, Mfilou, Bacongo, Makélékélé et Madibou où nous avons sillonné, le constat est le même. Tous se sentent confortés par cette présence policière et surtout, l’humilité et la serviabilité des hommes, y compris ceux de la police routière dont les motoristes, n’hésitent pas, le cas échéant, à escorter un taxi qui achemine une parturiente vers la maternité, question de libérer la voie.
Des faits qui sortent de l’ordinaire et font dire à certains sceptiques que nous avons croisé à Bacongo, que ces policiers viennent peut-être d’ailleurs.
Les sceptiques, il y en a partout, tant la prouesse dépasse l’entendement. Un jeune, attablé dans un bistrot, que nous avons interrogé à Ouenzé a avoué, subjugué : « congolais a ndimaka té ; Soki a ndimi, yéba que élékéli yé. Ngomoko, ezo lékéla nga ». Autrement dit : « le congolais est très sceptique. S’il reconnait une évidence, c’est que cela dépasse son entendement. Moi même, je n'y comprends rien, tant j'en suis fasciné ».
Des propos qui ont de quoi conforter les policiers ainsi que leur commandement, sur le sens du devoir.
Bravo messieurs et dames de la Force publique, le peuple vous doit une fière chandelle. C'est aussi cela, l'attente de votre commandant en chef, le président de la République, quand, le 31 décembre, il vous a invité à élever le niveau opérationnel.
De Brazzaville : Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-01-01 21:03:00
Emile Mabioko Boukala a fait dans la sobriété et la convivialité. Le jeune maire de la communauté urbaine de Mbinda dans le Niari (sud) a présenté ses vœux en ces termes : « J’ai le plaisir de vous présenter tous mes meilleurs vœux de bonheur, santé et prospérité pour cette nouvelle année… Nous allons poursuivre les projets en cours. Notre souhait est de rendre notre communauté urbaine la plus agréable possible ».
Créé le 2020-01-01 16:29:06
Le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso récolte les fruits de sa politique socio-économique et de ses réformes à la tête du pays. Le cap fixé par le président de la République sourit au gouvernement. A l’issue du 5ème congrès ordinaire du PCT, le premier président de la Nouvelle République a enregistré une hausse spectaculaire de sa popularité chez les électeurs du parti créé en 1969 par Marien Ngouabi. Il accroît également le large soutien de plusieurs électeurs proches de l’opposition congolaise.
Créé le 2020-01-01 15:39:55
Le temps passe, les années filent. Quand une nouvelle année commence, on se demande toujours si elle apportera la paix et le bonheur à chacun... Chaque jour est unique, chaque année est une promesse de joies et de découvertes. Que 2020 soit pour vous une année spéciale, que des milliers de petites joies viennent embellir vos vies. Que l'amitié et l'amour ne vous fassent jamais défaut et que la prospérité s'invite chez vous.
Créé le 2020-01-01 14:52:46
Comme il est de tradition, le Président Denis Sassou N’Guesso a prononcé mardi 31 décembre 2019, le message de vœux au peuple congolais. En cette année des soixante ans de l’indépendance du Congo, « la crise sera toujours présente mais son étau va se desserrer progressivement », a promis le chef de l’État congolais. Voici l’intégralité du message présidentiel.
« Mes chers compatriotes,
2019 termine sa course dans quelques heures, pour céder la place à une nouvelle année qui prendra le relais dans un contexte de crise économique et financière de moins en moins exacerbée et des calamités naturelles sans précédent, consécutives au dérèglement climatique. Surtout, elle aura à son bord, un repère important, essentiel pour notre histoire, les soixante ans de notre indépendance.
En 2020, la crise sera toujours présente mais l’étau va de plus en plus se desserrer, avec le rétablissement progressif des équilibres macroéconomiques, le pays étant sorti de la récession depuis 2018.
Ces progrès incontestables et prometteurs, sont le fruit de la patience du peuple congolais et surtout de sa détermination sans faille, tout au long de son histoire, devant l’hostilité, l’adversité, la difficulté. Cependant, ne cédons ni au triomphalisme, ni à la facilité. Bien au contraire, nous devons persévérer dans le travail acharné, la rigueur, la discipline et dans la paix, toute réussite étant toujours au bout de l’effort.
Pour l’année qui démarre, les différents axes d’action sont balisés par les grandes orientations déclinées dans mon message sur l’état de la Nation, devant le parlement réuni en congrès. Ces directives devront être d’application ferme, si nous voulons privilégier l’efficacité pour arriver à des résultats probants.
Mes chers compatriotes,
Sur le front de la lutte contre les changements climatiques, les lignes semblent demeurer stationnaires. Ce constat résulte sans nul doute, du fait que malgré l’envergure planétaire de ce défi, tous les pays ne sont confrontés avec la même intensité aux méfaits des dérèglements climatiques.
Le Bassin du Congo absorbe une bonne partie du carbone émis dans d’autres régions du monde. Aujourd’hui, nous voila victimes de toutes les calamités naturelles : inondations, glissements de terrains, coulées de boue, érosions, ensablement.
Devant la complexité de ces évolutions, personne ne peut prédire ce que sera demain. Loin de tout slogan et autres incantations stériles, ces menaces réelles dont les origines se situent ailleurs, affichent des contours d’une injustice irréfutable, entre les sources bien connues de pollution à l’échelle mondiale et des pays qui, comme le notre, en subissent les graves conséquences, sans compensation ni réparation.
Dès lors, il nous faut rester vigilant et préparés, autant que possible. La parade à travers la reconquête de notre espace territorial par le reboisement accéléré et la protection plus efficace de notre couvert végétal, mais aussi, une gestion mieux structurée des espaces urbains. Un aménagement conséquent des grandes agglomérations.
Cette exhortation en faveur d’un milieu de vie sécurisé, à l’abri de désastres ravageurs inhérents au climat, prend un caractère particulièrement impératif au moment où nous nous apprêtons à célébrer en 2020, le soixantième anniversaire de notre indépendance.
Mes chers compatriotes,
Même dans ce contexte difficile, il nous faut honorer, dans la dignité et la foi en un avenir radieux, les soixante ans de notre accession à la souveraineté et à la liberté.
Pour ces soixante ans chargés d’histoire, notre pays s’honore des combats héroïques menés et des avancées gravées dans le marbre de la grande maturité, de la notoriété.
Chaque citoyen de notre pays doit se sentir fier d’être congolais et se mobiliser en permanence au bénéfice de la cohésion nationale, de la paix et de la prospérité, pour un mieux vivre ensemble.
Pour cela, je présente mes vœux les meilleurs au peuple congolais, ainsi qu’à nos hôtes étrangers, qui ont choisi de vivre dans notre pays.
Que l’année 2020 apporte la paix, la santé et le bonheur dans toutes les familles, pour que vive la République.
Bonne et heureuse année 2020. »
Transcription : Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-01-01 10:21:34
S'il est de tradition pour les Forces Armées, qu’à la fin de l’année, le chef suprême des Armées, rencontre le commandement et la troupe afin de recevoir d’eux, le rapport de la Force publique ainsi que l’acte de dévouement. À son tour, le chef suprême des Armées leur transmet les orientations pour la nouvelle année. En ce réveillon d’Armes 2019, Denis Sassou Nguesso a entre autres missions, demandé à la Force publique d’élever son niveau opérationnel dans tous les secteurs d’activités, en cette année si particulière des 60 ans de l’indépendance du Congo.
Le grand Quartier général des Forces Armées congolaises a abrité ce 31 décembre 2019, la cérémonie du réveillon d’armes. Le commandement des Forces Armées congolaises et les troupes de la garnison de Brazzaville se sont donnés rendez-vous autour du chef suprême des Armées.
Officiers, sous officiers et hommes de rangs affichaient la superbe dans leur tenue d’apparat aux cotés des invités et autres attachés de défense des pays amis. Le premier ministre chef du gouvernement a également pris part à la cérémonie.
S’adressant à la Force Publique, le président Denis Sassou N’Guesso a, en chef suprême des Armées, commencé par la féliciter pour avoir su, avec efficacité, mettre en œuvre les directives. Ensuite, il a remercié la Force Publique pour le présent qu’elle lui a offert, un cadeau riche en symboles. Puis, le président de la République a peint le tableau de l’environnement international, relevant que « des tensions de tous ordres se font jour autour de nous, sans oublier l’impact des changements climatiques ».
Déclinant les directives à l’endroit de la Force publique, le président Denis Sassou N’Guesso a relevé que « le terrorisme et le djihadisme se manifestent déjà non loin de chez nous. Boko Haram est présent au Tchad et au Cameroun. Et le Cameroun, c’est déjà la frontière avec le Congo.
D’autres formes de djihadisme se manifestent déjà à Beni, en RDC, à la frontière avec l’Ouganda. Face à ces menaces, nous n’avons pas le droit de dire que ceci se passe loin de chez nous. Bien au contraire, face à toutes ces menaces qui sont bien perceptibles, la Force publique se doit d’être attentive, vigilante, et nous n’avons pas le droit de nous laisser surprendre et d’exposer notre peuple au danger.
Cela est la première directive importante. Face à tous les dangers perceptibles, nous devons rester vigilants, attentifs, organisés et ne pas exposer notre peuple au danger.»
D’autre part, le président Denis Sassou N’Guesso a souligné « qu’il y a aussi le fait que 2020, ce sera l'année du 60ème anniversaire de l’indépendance de notre pays. Nous devrions aborder cette échéance avec optimisme, fierté et engagement.
Au cours de l’année 2020, la Force publique devra élever son niveau dans tous les secteurs d’activités. Au cours de cette année qui va marquer les 60 ans de notre indépendance, nous allons nous efforcer, d’élever, le niveau de la Force Publique sur le plan de la discipline, de l’organisation, sur le plan opérationnel et aussi au niveau de l’équipement.
Des efforts devront être engagés par le gouvernement là aussi, afin que le niveau d’équipement soit un peu plus élevé et perceptible. Ainsi, dès le mois de janvier, la Force publique devra s’organiser fortement, pour prendre part aux manifestations qui seront organisées le 15 aout 2020, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance de notre pays. Ce sera une grande manifestation et la Force Publique devra se présenter à cette occasion là avec un visage différent. Tous ensembles, nous ferons en sorte qu’il en soit ainsi.
Et comme c’est la tradition de notre Force Publique, nous allons continuer à renforcer la relation entre la Force publique et le peuple. Et à cette occasion, nous allons tenter, de contribuer à l’effort de développement de notre pays. »
Aussi, Denis Sassou N’Guesso a-t-il rappelé avoir, lors de son message sur l’état de la Nation devant le parlement réuni en congrès, invité le gouvernement à tout mettre en œuvre pour que des moyens conséquents soient donnés au génie de la Force Publique, afin de l’amener à participer à l’effort de construction d’ouvrages, de l’entretien routier. Cela, nous l’avons fait par le passé, et je n’ai pas de doute sur le fait que si ces équipements sont mis à la disposition des Forces Armées, elles participeront activement à l’effort de construction de notre pays. On l’a vu avec le boulevard des Armée, on l’a vu aussi dans l’exploitation forestière à Tshinguidi. On l’a vu dans l’activité agricole et pastorale à Kilébé Moussia. En ce moment, je pousse la directive plus loin. J’invite tous les commandants de Zones militaires à s’inspirer de l’initiative qui a déjà été prise par les officier, sus officier et hommes de rang de la Zone militaire n°1 à Pointe-Noire. Une initiative forte qui a entrainé la Force publique dans l’effort de production agricole et animale. Tous les commandants des autres Zones devraient dès janvier 2020, s’inspirer de cette expérience et tenter, toujours, selon le principe : faire beaucoup avec peu, pour tenter, partout où ils se trouvent, les expériences similaires. Nous aurons, ainsi, établi le lien entre la Force publique et l’ensemble des autres Forces nationales qui sont appelées aujourd’hui, à lutter pour le redressement économique de notre pays. Et, je vous parle en toute confiance. Si nous nous levons tous, il n’y a pas de doute que nous redresserons l’économie de notre pays, et nous donnerons un peu plus d’espoir aux autres générations. »

Enfin, sans insister sur l’obligation qu’a le Congo, d’accomplir ses missions internationales, le chef suprême des Armées a dit avoir confiance au commandement. Puis, Denis Sassou N’Guesso a présenté ses vœux de nouvel an à l’ensemble de La Force publique, en lui confiant que l’année du 60ème anniversaire de notre pays sera celle qui annoncera des lendemains meilleurs.
Avant les directives du chef suprême des Armées, le chef d’état-major général des Forces Armées congolaises, le général Guy Blanchard Okoï a dans son rapport, dressé le niveau d’exécution des directives reçues du chef suprême des Armées, au précédent réveillon d’Armes.
La Force publique a exécuté ses missions dans un esprit d’abnégation, de dévouement et de cohésion. Elle a accompagné l’accord de cessez-le feu dans le Pool. La police a saisi plusieurs tonnes de faux médicaments et la lutte contre le banditisme urbain s’intensifie. Dans la gendarmerie, des escadrons spécifiques ont été déployés sur les routes, alors que la gendarmerie ferroviaire a repris du service. La réactivité de la protection civile a permis de sauver des vies. Au service de santé des Armées, le lien Armée et Nation a davantage été renforcé, avec la prise en charge gynéco obstétriques, à titre gracieux, de 388 cas de césariennes et 96 cas de grossesses extra utérines. Le général Okoï n’a pas manqué de relever la participation de la Force Publique congolaise à la Minusca, ainsi que les actions de défense au sein de la Cirgl.
Enfin, Guy Blanchard Okoï a plaidé pour l’allocation des ressources supplémentaires, afin d’accroitre les capacités opérationnelles de la Troupe.
Le CMG a aussi fait état de la gestion rationnelle des hommes, ainsi que de l’assainissement de la solde des personnels, ou encore leur formation, de même la prise en charge des blessés et mutilés, avec la création d’un Fond de prévoyance.
Le général Okoï a clos son propos en engagement la Force publique au ralliement et à l’attachement au Chef suprême des Armées. Il lui a ensuite présenté les vœux de la Force publique ainsi qu’à sa famille, avant lui remettre une sculpture en marbre, une réelle philosophie de la vie.
De Brazzaville: Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-12-31 22:50:20
Le premier ministre congolais, Clément Mouamba a tapé du poing sur la table. Très remonté suite aux nominations illégales des directeurs centraux à la télé et radio Congo par le ministre de la communication, Thierry Moungalla, le chef du gouvernement a demandé, pour vice de forme, de les retirer sans délai et de se conformer à la procédure réglementaire en la matière.
Créé le 2019-12-31 17:50:11
La télévision congolaise est une fois de plus endeuillée, avec le décès de deux grandes figures, notamment François Ibahi Bahis journaliste sportif et François Olé, preneur de son.
La mort, encore elle a cette fois choisi d’ôter à la grande famille des médias, deux François. François Ibahi-bahis, ancien journaliste présentateur du magazine des sports à télé Congo est décédé le 29 décembre 2019 des suites d'une longue maladie.
Après un accident vasculaire cérébral en 2007, l'homme n'avait plus repris la totalité de ses moyens physiques malgré les soins qu'il en suivait.
Alors que la nouvelle du décès d’Ibahy Bahis résonnait encore tel un effet larsen dans les oreilles des hommes des médias, l’annonce du décès de François Olé, preneur de son, ancien chef de la section prise de son à Télé Congo, est venue comme pour porter l’estocade à une famille qui depuis quelques jours, pleure les siens, sans discontinuer.
Borgea Samba, Bonne Année Matoumona, Ibahy Bahis, François Olé, se sont successivement endormis pour l'éternité. Dire que la fin de l’année 2019 s’est inscrite en lettres sombres pour la presse congolaise. Un lourd tribut.
La veillée de François Ibahy Bhis se tient au numéro 5 de la rue Mampouya, arrêt 3ème poteau au quartier Barrage.
De Brazzaville : Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-12-31 09:37:05
L’une des grandes conclusions du cinquième congrès ordinaire du Parti congolais du travail, c’est la désignation du président Denis Sassou N’Guesso comme candidat à la prochaine présidentielle de 2021.
Le Parti congolais du travail a désigné le candidat devant porter ses couleurs, à la présidentielle de 2021. Sans surprise, le choix des congressistes, émanation de la base du parti qui s’était exprimée à travers des motions dans ce sens, lors des congrès locaux, s’est porté sur Denis Sassou N’Guesso.
Ce choix marque ‘’le changement dans la continuité, un choix de la sagesse, de la stabilité et de la paix’’, a confié Léonidas Mottom, député à l’assemblée nationale.
De Brazzaville : Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-12-31 08:40:58
Un autre Pierre, Moussa en l’occurrence, a succédé à Pierre Ngolo à la tête du Parti congolais du Travail, à l’issue du 5ème congrès ordinaire de ce parti, qui fait inhabituel, a du recourir aux prolongations, pour trancher la question des hommes chargés de l’animer.
En attendant la clôture officielle du cinquième congrès ordinaire du Parti congolais du travail reportée au 31 décembre, ses instances dirigeantes sont désormais connues.
Les congressistes ont choisi Pierre Moussa pour conduire les destinées du Parti et surtout mobiliser les militants, pour la réélection du président Denis Sassou N’Guesso que le parti a désigné comme candidat à la prochaine présidentielle de 2021.
Pour de nombreux observateurs de la vie politique congolaise, le PCT tarderait à se renouveler car une grande frange des jeunes du parti, désireuse d’insuffler au parti un sang nouveau et une dynamique nouvelle, s’est presque vue les portes se fermer.
« Les jeunes sont capables de bien de choses, si on leur en laisse le temps », écrivait Guy Menga, dans sa célèbre pièce de théâtre, La marmite de Koka Mbala.
Au PCT, ces jeunes, responsables et pour nombre d’entre eux, siégeant au parlement, ont pourtant la confiance du peule qui leur a accordé ses suffrages. Ils sont une valeur ajoutée pour le parti, alors que d’autres se fourvoient dans l’intrigue et la compromission.
Quoi qu’il en soit, même si le congrès a mis a nue des vélleités réfrataires chez certains cadres, quand à se conformer aux prescrits du président Denis Sassou N'Guesso et aux règles édictées par le Parti, le PCT sort de son congrès avec en ligne de mire, la présidentielle de 2021, pour laquelle, aux cotés des partis amis, il devra rassembler davantage, pour des victoires encore plus grandes, avec naturellement, Denis Sassou N’Guesso pour candidat.
De Brazzaville : Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-12-31 07:47:42
Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso doit présenter ses vœux aux congolais ce mardi 31 décembre 2019. Que faut-il attendre de cette allocution ?
Créé le 2019-12-30 22:16:30
Alors que s’achève le 5ème congrès ordinaire du Parti congolais du travail (PCT), ce lundi 30 décembre 2019 à Brazzaville, la question des hommes n’est pas encore complètement réglée. Entre motions de soutien et adoubement des sages et autres « mwénés » en sa faveur, dire que Pierre Ngolo a devant lui un grand boulevard. Mais, l’empruntera-t-il ?
Créé le 2019-12-30 12:54:38
Le parti congolais du travail (PCT) a déjà les yeux rivés sur l’échéance. A un an de la présidentielle, Pierre Ngolo, secrétaire général du parti créé en 1969 par Marien Ngouabi également président du Sénat a trouvé dans sa caisse à outils, la stratégie à adopter pour la présidentielle de 2021. « Que personne ne l’oublie, les élections ne se gagnent pas dans les bureaux. Elles se gagnant sur le terrain : dans les communes, dans les arrondissements, dans les districts, dans les quartiers et dans les villages. Il nous faut occuper le terrain pour espérer toujours gagner ».
Créé le 2019-12-28 08:24:25
La tradition de Noël a été respectée cette année à Kibangou dans le département du Niari (sud) où les enfants de la ville ont eu droit à un copieux repas et des jouets offerts gracieusement par le maire de la commune urbaine de Kibangou, Abraham Bamba.
Créé le 2019-12-27 11:57:26
Dolisie la ville préfecture du Niari (sud) s'efforce ce vendredi de retrouver une vie presque normale après une série inédite de marées hautes qui ont dévasté la ville juste après la fête de Noël, inondant maisons et routes et endommageant plusieurs commerces.
Créé le 2019-12-27 11:15:32
Le Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir depuis plus de 40 ans) tient son cinquième congrès du 27 au 30 décembre 2019. Autre enjeu de cette messe du parti créé en 1969 par Marien Ngouabi, la désignation d’un nouveau secrétaire général. Pierre Ngolo également président du Sénat ne sera pas candidat à sa propre succession au nom du refus du cumul. Tandis que Denis Christel Sassou-Nguesso, député à l’Assemblée nationale, très impliqué dans les préparatifs du congrès, est vu comme un potentiel candidat.
Créé le 2019-12-27 09:55:25
Les travaux de bitumage de la route nationale N°3, Dolisie- Kibangou dans le Niari et la ville de Ndendé au Gabon, exécutés par la société CRBC avancent. D’une longueur de 276 km, ce tronçon important de l’axe international relie la République du Congo et la République gabonaise par le Sud. L'objectif sectoriel du projet d’aménagement et de bitumage de cette route est de contribuer à la dynamisation de l'économie des deux pays à travers l'augmentation des échanges commerciaux entre eux, ainsi qu’avec les autres pays de la sous-région.
Créé le 2019-12-26 21:06:42