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Les regards se tournent désormais vers Brazzaville, après l’échec du sommet de Moscou. Le maréchal Haftar a quitté la Russie sans signer d’accord de cessez-le-feu. Ce camouflet n’est ni plus ni moins qu’un échec de plus, dans cette tentative de résolution de la crise libyenne, en marginalisant l’Afrique.
« La Libye est un pays africain et les victimes du conflit libyen sont essentiellement en Afrique. Dès lors, toute stratégie de règlement de la crise libyenne tendant à marginaliser le continent africain pourrait se révéler complètement contre-productive. » Ainsi s’exprimait le président Denis Sassou N’Guesso lors de vœux du Corps Diplomatique, le 6 janvier dernier à Brazzaville.
Des propos à l’évidence prémonitoires, au regard du retentissant échec de la diplomatie russe qui s’était alliée pour l’occasion à la Turquie. Elle n’a pas réussi à obtenir la signature du maréchal Haftar en vue d’un cessez-le-feu en Libye.
En dépit de 8 heures de négociations à Moscou en présence de Fayez el-Sarraj, le chef du gouvernement libyen basé à Tripoli, les négociations n’ont pas abouti.
Au final, la médiation tentée par la Russie et par la Turquie se solde donc par un échec. Sergueï Lavrov l’a confirmé à demi-mot dans la matinée de mardi. « Pour l’instant, aucun résultat définitif n’a été atteint », a déclaré le chef de la diplomatie russe. Moscou espérait parvenir à un résultat et engranger les dividendes diplomatiques de son implication dans le dossier libyen.
Pour 2020, l’Union africaine s’est assignée entre autres tâches, de « faire taire les armes sur le continent », avec naturellement la crise libyenne comme priorité.
Le 6 janvier, Denis Sassou N’Guesso rappelait qu’en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, il se sentait une fois de plus dans l’impérieuse nécessité de suggérer de nouvelles initiatives, afin que le prochain sommet de l’Union africaine élève la résolution du drame libyen au rang de priorité majeure.
Ainsi, inscrivant son action dans le substrat même de la culture africaine qui veut que les voisins sont les premiers intervenant dans un feu de voisinage, le président congolais a missionné le ministre Jean Claude Gakosso auprès des chefs d’État voisins de la Libye, prélude au sommet de Brazzaville qui s’annonce comme une chance pour la paix.
L’Afrique ne s’oppose pas aux autres initiatives de paix, d’où qu’elles viennent. C’est plutôt la méthode tendant à la marginaliser qui est en soi un problème qui montre à n’en point douter que des intérêts inavoués préfigurent ces initiatives.
Entre-temps, rendez-vous à Brazzaville.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-01-14 19:47:59

Créé le 2020-01-14 19:41:08
Le ministre congolais des Affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala, déterminé à trouver des solutions aux problèmes d’érosions, d’ensablement, d’inondations qui affectent la population, a annoncé ce mardi 14 janvier 2020, qu’il est « désormais interdit de procéder au lotissement des zones périphériques de toutes les villes du Congo jusqu'à nouvel ordre », en faisant constater que les zones où se produisent les catastrophes naturelles sont déclarées non constructibles pourtant vendues par les propriétaires terriens.
Créé le 2020-01-14 18:09:26
Le président de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD/ opposition), Mathias Dzon a condamné, lors de sa rentrée politique à Brazzaville, l’attitude « démissionnaire » des autorités face aux victimes des catastrophes naturelles à Brazzaville et à l’intérieur du pays du fait des dérèglements climatiques.
Créé le 2020-01-13 19:58:36
Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) et chef de file de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala, a présenté ses vœux à la presse, ce lundi 13 janvier 2020, à Brazzaville.
Créé le 2020-01-13 19:08:15
Le Président de la République, Denis Sassou N'Guesso s'est entretenu ce lundi 13 janvier 2020 à Brazzaville, avec une délégation d'investisseurs français conduite par Philippe Oddo, gérant de la Banque ODDO BHF. Au menu, la diversification de l’économie et la préservation de l’environnement.
Créé le 2020-01-13 18:14:17
Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango, vice-président et fils du président fondateur du Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) a relancé samedi 11 janvier 2020 à Brazzaville, le débat sur une possible candidature unique de l’opposition à la présidentielle en insistant sur l'absolue nécessité de faire front commun pour permettre l'alternance dans le pays en 2021.
Créé le 2020-01-13 17:45:53
Il avait choisi la France comme terre d’exil, Maître Aloïse Moudiléno Massengo s’y est éteint le 6 janvier dernier. Ses obsèques ont eu lieu vendredi 10 janvier à Nancy où il a été conduit en terre au milieu des siens mais aussi des amis dont certains, à l’instar de Maitre Aimé Emmanuel Yoka, sont venus du Congo, pour l’accompagner jusqu’à sa dernière demeure et témoigner de ce que fut l’Homme. Nous vous proposons en tribune libre, l’évocation de Ouabari Mariotti, ancien Garde des Sceaux congolais.
« Adieu Maître Aloïse Moudiléno Massengo. Tu auras été l'un des meilleurs d'entre nous.
Près de deux ans après le décès, à Saint Ouen l'Aumône en France, de son ami et collègue juriste, Alexis Gabou, Maître Aloïse Moudileno Massengo nous a quittés, le 6 janvier 2020, à Nancy, également en France.
Premier Avocat congolais, inscrit dans un Barreau français, premier Avocat noir du Barreau de Nancy où il exerce jusqu'en 1966, Maître Aloïse Moudileno Massengo deviendra, par la suite, Avocat près la Cour d'Appel de Brazzaville, avant d'être nommé, sous le Président Marien Ngouabi, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice du Congo en 1968. Une charge ministérielle qui lui ouvre les portes d'autres niveaux plus élevés, au sein de l'appareil étatique congolais où il en finit comme Vice Président du Conseil d'Etat.
Homme libre, Maître Aloïse Moudileno a voué sa vie entière à son engagement politique pour sa patrie. S'y étant, consacré intensément.
Jeune étudiant, en France, son discours anticolonialiste fait trembler. Il milite, au sein de l'Association des Etudiants Congolais(AEC), affiliée à la Fédération des Etudiants d'Afrique Noire Francophone(FEANF). C'est le point de départ de son combat politique qui lui a donné l'occasion de côtoyer d'illustres figures africaines, devenues par la suite de personnalités notables dans leurs pays.
La politique était, pour Maître Aloïse Moudiléno Massengo, une passion, en parallèle à son métier de juriste qu'il n'arrêtait de perfectionner. Et sa détermination d'exercer, sans faille, la politique, était à ses yeux, le fruit d'une éducation familiale où primaient les valeurs de travail, de responsabilité, d'altérité et d'humilité. Ce qui a forgé sa forte personnalité.
Des hommes politiques congolais, depuis l'année de l'indépendance, Maitre Aloïse Moudiléno Massengo est au compte de ceux qui ont le plus incarné une haute idée du patriotisme. Il l'a vécue comme une exigence de rigueur et de vérité, une pratique sans défaillance des vertus laïques.
D'où la naissance du Mouvement Patriotique Congolais, un parti qu'il a créé avec son ami, Mr Ekondy Akala, et qui, par endroit, a influencé les orientations de la conférence nationale en 1991, à Brazzaville.
Aussi bien dans les fonctions d'Etat qu'il a occupées que dans sa profession d'avocat, Maitre Aloïse Moudiléno Massengo s'est distingué par la vivacité de son esprit, son énergie, sa patience, son accroc au travail, son opiniâtreté, l'habileté et le secret professionnel. Ce à quoi s'ajoute son attachement aux traditions spirituelles que partagent les Congolais.
Maitre Aloïse Moudiléno Massengo était un de ces hommes publics qui placent leur action au service des autres dans le souci de promouvoir une société solidaire, capable de rendre aux plus faibles, à ceux que la vie a durement éprouvés, leur dignité et leur juste place.
Le temps de son exil à l'étranger, Maître Aloïse Moudileno Massengo était un modèle de courage, d'intelligence, d'abnégation et d'un dévouement inaltérable.
Pour certains d'entre nous, Maitre Aloïse Moudiléno Massengo était un parent. Pour d'autres, un ami, peut être un Frère, un compagnon fidèle. Pour la plupart, un exemple ayant placé sa vie sous le signe du combat patriotique.
Jusqu'à l'extrémité de ses forces, il est demeuré le digne sage qui conseillait, sur tous les domaines. Même, dans ses derniers jours, il a su trouver l'énergie nécessaire pour recevoir des visiteurs.
Aussi, nous nous inclinons devant sa mémoire, lui qui fut pour nous, unanimement respecté, tant son parcours est remarquable.
A sa famille et ses proches, j'exprime ma profonde tristesse et ma solidarité dans l'épreuve qu'ils traversent.
Repose, en paix, Maître. Tu laisses l'exemple impérissable des plus admirables qualités politiques. Ta vie est un véritable enseignement, comme leçon de vie, en ce qu'elle illustrait avec modestie et efficacité une certaine idée de la politique.
Sans l'avoir voulu, comme d'autres compatriotes avant toi, tel le ministre Nguila Moungounga Nkombo, tu meurs en exil. Et tu seras porté en terre, hors de ta terre natale. Ainsi, dans leur détresse, les parents et proches restés au Congo, te pleureront à distance. Ce que tu n'aurais pas souhaité, placé dans une posture normale.
Puisse l'immense chagrin que nous ressentons, par ta disparition, me donner, à nouveau, l'occasion d'en appeler, à l'esprit républicain et patriotique des autorités congolaises sur l'impérieuse nécessité, pour elles, de proclamer, en ce début d'année des 60 ans de l'indépendance du Congo, une amnistie générale de tous les prisonniers politiques et d'opinion, où qu'ils se trouvent.
Une amnistie qui déboucherait sur un compromis politique, juste, transpartisan et équilibré, devant ouvrir au Congo la voie d'une ère nouvelle de développement de concorde et de cohésion nationales.
Maître. Vas. Nous ne t'oublierons jamais. La mort est ultime et tous, nous réunit dans la boue pour finir. Même quand nous aurons conquis le monde, nous descendrons dans la tombe où se trouvent assemblés les rois, les pauvres et les mendiants.
Paris le 7 janvier 2020 - Ouabari Mariotti ancien Garde des Sceaux, Ministre de la Justice du Congo. »
Créé le 2020-01-11 13:58:40
Le Conseil Départemental du Niari (sud) qui convoite, sous l’impulsion de son président, Claude Etienne Massimba, de développer des projets économiques de grandes envergures pour une participation active à l’amélioration des conditions de vie des populations, a signé récemment à Dolisie, un contrat de partenariat avec le Centre de Gestion Agréé (CGA) Business Consulting & Logistique (BUSCOLOG), dirigé par Jean-Jacques Ondongo Issambé.
Créé le 2020-01-10 18:08:30
Les corps constitués nationaux ont présenté mardi au Palais du Peuple, leurs vœux au couple présidentiel. La cérémonie qui s'est déroulée dans la salle des Ambassadeurs, a offert l'image d'une Nation rassemblée autour de l'Homme qui préside à sa destinée. Ce moment d’échange et de communion a pris toute sa charge symbolique à travers le rituel de la poignée de mains qui a rythmé la cérémonie.
Au sortir de la salle, certaines personnalités se sont prêtées aux questions de la presse, au nombre desquelles, le chef de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala qui a reprécisé son idée de demander au président de la République de tirer sa révérence, en ne se présentant pas à l’élection présidentielle de 2021.
L.E.C-B : Les challenges sont énormes pour 2020. Comment les entrevoyez-vous.
Pascal Tsaty Mabiala : Ce que j’ai dit et qui a été très mal compris par la presse ; moi, j’ai fais une proposition. Nous sommes à quelques mois d’une élection majeure, l’élection présidentielle et rien ne se dit ni dans la presse, ni chez les acteurs majeurs que sont les experts du ministère de l’Intérieur, ni le président dans son message, aucun mot sur l’élection présidentielle. Moi, ça me préoccupe, parce que la paix, c’est cela aussi. La manière dont nous allons préparer et organiser les élections, notamment l’élection présidentielle dépendra la paix et tous nous en avons besoin. J’ai donc fais une proposition, une sortie qui a été mal comprise. J’ai dis que je n’ai pas le sentiment qu’en 2021, que nous serons prêts pour l’élection. Je peux bien être démenti. De toutes les opérations pré-électorales, aucune n’a commencé, sauf à bricoler. Et le bricolage nous entraîne à la contestation, la contestation qui elle-même suscite des conflits avec pour effet domino la violence et les désordres. Est-ce que l’on ne peut pas prendre le temps de bien préparer nos élections. La constitution est faite par nous, on peut prendre le temps de préparer de façon consensuelle l’élection présidentielle. Un mois, deux ou trois mois, qu’importe pourvu que cela se passe de façon consensuelle. Et pendant ce temps, on dit, que sera le président. Bien-sûr qu’il reste dans ses fonctions avec toutes ses prérogatives constitutionnelles. On conduit le pays jusqu’à l’élection et à la fin on se pose la question sur ce que devient le président. Je vous assure, le président aura 80 ans, 37 ans de pouvoir, il faut il lui aménager une porte de sortie honorable. Et je pense que le moment était venu pour le président de la République de tirer sa révérence, en ne se présentant pas à l’élection présidentielle.
L.E.C-B : Des relents de la conférence nationale ?
Pascal Tsaty Mabiala : Il n’y a pas la conférence nationale là dedans. À la conférence nationale, il a été totalement dépouillé. Ce n’est pas la même chose. Il restera le président avec toutes ses prérogatives et il nous permettra à la fois d’appliquer le programme avec le FMI donc il faut bien qu’il soit là et deuxièmement, de conduire le pays jusqu’à une alternance, on en a besoin. Et je crois que tout le monde se ment.
L.E.C-B : Est-ce que ce n’est pas le fait que vous demandez au président de la république de ne pas se représenter qui pose problème.
Pascal Tsaty Mabiala : Mais, c’est ça la contrepartie de ce compromis historique. Je l’ai dis tout à l’heure au président : vous êtes devenu l’otage de ceux qui veulent vivre indéfiniment avec leurs biens. Dès qu’on dit Sassou va quitter, eux se demandent ‘’qu’est ce que je vais devenir’’. Mais ce n’est pas leur problème. Mes frères, et je vais terminer par là. Qu’est ce qui peut tarauder dans la tête du président aujourd’hui. Ce n’est pas tant quand il quittera le pouvoir, quel jour il quittera le pouvoir, c’est Dieu aussi qui le sait. Mais, ce qu’il doit se dire aujourd’hui et je le lui ai dit, ‘’Monsieur le Président, c’est de savoir, comment vous quitterez le pouvoir. Comment vous laisserez ce pays après vous. Est-ce un pays uni, déchiré ? Un pays enrichi, un pays appauvri ?’’ Aujourd’hui, c’est ça qui taraude dans la tête du président. Il faut que nous l’aidions nous tous à s’offrir une porte de sortie honorable.
Reportage au Palais du Peuple : Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-01-10 10:39:08
Une partie du trottoir de la corniche qui jouxte le fleuve Congo, s'est effondrée à Brazzaville. Les ballasts qui soutiennent l’ensemble de la chaussée sont restés longtemps dans l’eau avec la montée du fleuve. La décrue qui commence fragilise ainsi certains matériaux. D’où l’effondrement des berges sur une centaine de mètres. La chaussée elle-même n’est pas touchée.
Créé le 2020-01-09 22:15:10
Créé le 2020-01-09 19:41:17
La nouvelle est tombée le 8 janvier 2020, au Palais du peuple, en marge de la cérémonie d’échange de vœux entre le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et les forces vives de la nation. Elle pourrait être officialisée dans les prochains jours. Frédéric Bitsangou, dit Ntoumi, ce pasteur qui donne du fil à retordre au gouvernement de Brazzaville depuis la fin des années 1990, devrait bientôt quitter son maquis du Pool (sud du Congo) pour la capitale en vue de contribuer à la consolidation de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités signé le 23 décembre 2017 entre l’ex-chef rebelle et le gouvernement, selon Gustave Ntondo, signataire de l’accord pour le compte de Ntoumi.
Créé le 2020-01-08 21:49:39
Salle des ambassadeurs du Palais du Peuple à Brazzaville, le Corps diplomatique a présenté ses vœux au couple présidentiel lundi 6 janvier.
Deux allocutions ont marqué cette cérémonie, avant la présentation des vœux quand tour à tour, les diplomates sont passés saluer le couple présidentiel. Prenant la première la parole, l’ambassadeur de Centrafrique, Marie-Charlotte Fayanga, doyenne du corps diplomatique a dit son plaisir renouvelé et son infinie reconnaissance.
Aussi, a-t-elle présenté, au nom du Corps Diplomatique et des organisations internationales accréditées au Congo, ses vœux de santé de paix, de prospérité au président Denis Sassou N’Guesso, au gouvernement, à ses proches collaborateurs, au peuple congolais, ainsi qu’à sa famille.
Parlant justement de la famille présidentielle, Marie-Charlotte Fayanga a relevé l’action de Madame l’épouse du Président de la République, Antoinette Sassou N’Guesso. « Vous avez reçue le 20 mai dernier à Genève, des mains de Monsieur Tedros Adhanom Ghebre-Yesus, Directeur Général de l’organisation Mondiale de la Santé, la plus haute distinction de cette institution comme témoignage, de la reconnaissance de l’ensemble des efforts que Vous avez consentis, dans le cadre de la lutte contre la drépanocytose. Grâce, d’ailleurs, à Votre entregent, le Centre National de Drépanocytose est désormais admis comme centre collaborateur de l’OMS. Pour couronner le tout, Vous avez été brillamment élue, Présidente de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement OPDA », a poursuivi la doyenne du Corps diplomatique qui a conclu que ce choix était celui de la reconnaissance « du don de soi au service des autres » pour Antoinette Sassou N’Guesso.

Marie-Charlotte Fayanga a ensuite rappelé que les calamités naturelles ont frappé le Congo, notamment les « graves inondations le long du fleuve Congo, occasionnant des pertes en vies humaines des milliers de sans-abri, ainsi que des dégâts matériels importants. » Elle en a exprimé « la compassion de tout le Corps Diplomatique, pour les familles éprouvées et en détresse. »
Poursuivant son propos la Doyenne du Corps diplomatique a peint le tableau de la vie politique, sociale et économique congolaise en 2019. Le soutien au Conseil national du dialogue pour un « vivre ensemble apaisé et consensuel, la consolidation du retour de la paix dans le département du Pool, tout comme la recherche de solutions au phénomène de délinquance juvénile qualifiée de « bébés noirs », l’approbation du dossier du Congo par le FMI, l’action sociale au bénéfice des populations vulnérable à travers le projet Lisungi, la sortie de la dépendance pétrole, l’amélioration du climat des affaires, le projet de bitumage de la route Ouesso-Bangui-Ndjamena ou encore le pont route-rail entre Brazzaville et Kinshasa, fierté de toute l’Afrique ont été évoqués.
Marie-Charlotte Fayanga a également reconnu à l’endroit du président Denis Sassou N’Guesso, que la diplomatie congolaise reste influente dans la sous-région et sur le continent, « grâce à votre dynamisme politique et à votre sagesse », a-t-elle dit. Aussi, a-t-elle fait une revue de la situation sécuritaire dans la sous-région, en Afrique et dans le monde, où, en dépit des avancées significatives, la situation reste préoccupante notamment en Afrique centrale où le Tchad et le Cameroun continuent de combattre Boko Haram, à la vitalité encore attestée. La crise dans les régions anglophones au Cameroun, les conflits en Libye et au Soudan, l’Est de la RDC avec ses troubles répétitifs. Un tableau déjà sombre, que les inondations au Cameroun, au Congo, en Centrafrique, en RDC et au Kenya sont venues assombrir davantage.
Marie-Charlotte Fayanga n’a pas passé sous silence la menace jihadiste dans la partie sahélienne de l’Afrique. Une menace qui « vise ni plus ni moins, que la dislocation de cette vaste région africaine. » Elle a plaidé pour « une refondation des rapports entre Nations. » Enfin, Marie-Charlotte Fayanga a évoqué l’environnement et le changement climatique, « des axes stratégiques auxquels » le président Denis Sassou N’Guesso se positionne avec détermination.
Faisant suite à la Doyenne du Corps Diplomatique, le Président de la République a dit être sensible au message de vœux pour l’année 2020, à l’endroit de son pays, sa famille et de tous ceux qui lui sont proches.
Après les remerciements, Denis Sassou N’Guesso a également présenté ses meilleurs vœux de santé et de succès, à la Doyenne et à l’ensemble du Corps Diplomatique mais aussi à travers eux, ses vœux les plus chaleureux de bonheur, de prospérité aux chefs d’États et de gouvernement de leurs pays respectifs et aux Hauts Responsables des organisations qu’ils représentent en République du Congo.
Répondant aux propos de Marie-Charlotte Fayanga, Denis Sassou N’Guesso a d’emblée relevé que 2019 s’achevait par de nombreuses attaques particulièrement meurtrières, perpétrées par des groupes terroristes au Sahel. « Ces drames interpellent quotidiennement l’Afrique et ses partenaires épris de paix et de liberté. Ils nous confortent dans la nécessité de mener, sans relâche, une lutte permanente et acharnée contre le terrorisme, l’intégrisme et l’extrémisme sous toutes leurs formes. Au-delà des appréciations diverses, le démantèlement de l’État libyen est à l’origine du déploiement préoccupant des groupes terroristes, auteurs de l’insécurité et de l’instabilité dans la zone sahélo-saharienne. Dès lors, comment « Faire taire les armes sur le continent en 2020 », un noble objectif que s’est assignée l’Union africaine pour cette nouvelle année, a dit le président congolais.
En sa qualité de président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso s’est dit « une fois de plus dans l’impérieuse nécessité de suggérer de nouvelles initiatives, afin que le prochain sommet de l’Union africaine élève la résolution du drame libyen au rang de priorité majeure ». Dans la même optique, en tant que président de la CIGL, il a noté les avancées effectuées en matière de paix et de sécurité dans cette partie de l’Afrique. Aussi a-t-il salué les efforts déployés durant l’année 2019 par les membres de cette institution sous régionale.

De même, dans cette région, Denis Sassou N’Guesso s’est réjouit de l’alternance apaisée, à la Magistrature suprême en RDC. « Si le terrorisme devient un fléau grave en Afrique, les dérèglements climatiques constituent de leur côté, un défi sans précédent pour nos différents États », a fait remarquer le président congolais.
Aussi a-t-il traduit le fait que son pays s’est résolument placé au service de l’humanité, en matière de protection de l’environnement. « Il s’emploie, en concertation avec d’autres États de la région, à préserver, sans contrepartie l’écosystème du Bassin du Congo, ce deuxième poumon vert de notre planète après l’Amazonie », a dit en substance le président congolais.
Denis Sassou N’Guesso a enfin évoqué la vision économique du Congo, un pays qui adhère au processus d’intégration de cette Afrique ouverte et engagée, forte de ses grands ensembles économiques. La construction du pont route-rail entre les villes de Brazzaville et Kinshasa participe de cette vision.
Pour l’année 2020, le président Denis Sassou N’Guesso a souhaité que « les valeurs de fraternité et de solidarité tracent encore pour bien longtemps, les lignes de démarcation indispensables, au service de la paix.
Le crépitement des armes, prouve à suffisance, ses limites devant le recours incontournable au dialogue.
Pour cela, le talent de nos diplomaties façonné par l’expérience, le courage, l’engagement et la maîtrise des enjeux en présence, restera la véritable soupape de sécurité pour le continent et le reste de l’humanité ».
De Brazzaville : Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-01-07 07:11:14
Abdoul Nassirou, le conducteur du véhicule qui s’est retrouvé sous l’eau après une manœuvre ratée, a perdu la vie dans cet accident de travail au port fluvial de Brazzaville.
Créé le 2020-01-06 17:53:48
Le corps diplomatique accrédité au Congo échange les vœux de nouvel an avec le chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso et son épouse Antoinette Sassou N’Guesso ce lundi 6 janvier 2020 au Palais du Peuple à Brazzaville.
Créé le 2020-01-05 22:43:51
Le nouveau président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a entamé sa première tournée officielle par Dakar, Brazzaville et Abuja pour remercier ceux qui l’ont soutenu pendant sa couse pour le Palais Rose. Brazzaville a été la deuxième étape. Le président Embalo n’est pas en terrain inconnu chez son mentor politique. « Il me considère comme son propre fils, a-t-il déclaré. Et papa Sassou m’a toujours donné des conseils qui m’ont permis d’arriver là où je suis aujourd’hui ».
Créé le 2020-01-05 22:26:10
Le bilan de l’opération Tranquillité 2019 se suffit à lui-même. On y découvre ce que veut dire un « soir de fête » pour la seule ville de Brazzaville qui a enregistré quinze (15) accidents sur la voie publique et vingt-quatre (24) personnes ont été interpellées pour différentes infractions liées à la loi pénale dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.
Créé le 2020-01-05 22:06:31
Le ministre congolais des Affaires foncières et du Domaine public, Pierre Mabiala, a procédé le 3 janvier 2020 au déguerpissement des occupants anarchiques de la zone économique spéciale de Maloukou après avoir donné un délai d’un mois à d’autres occupants illégaux ayant spolié le domaine de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) à Ignié.
Créé le 2020-01-05 21:44:04
Alors qu’il est poursuivi par la justice congolaise qui a décerné un mandat d’arrêt à son encontre, l’ancien maire de la communauté urbaine de Makabana, Christophe Madéké s’est réfugié en France. Plutôt que de faire profil bas, le fugitif Christophe Madéké s’est lancé sur les réseaux sociaux, dans une campagne insidieuse de calomnie et de dénigrement des autorités congolaises, notamment du ministre Pierre Mabiala qui est comme lui, natif de Makabana. Pour en savoir davantage sur cette affaire, nous nous sommes rapprochés de l’actuel maire de Makabana, qui, éléments matériels à l’appui, a rétabli la vérité des faits, face à Christophe Madéké qui passe auprès des populations de Makabana, pour un imposteur. Voici son témoignage.
« Je dois d’emblée vous dire que les élucubrations de monsieur Christophe Madéké sont une fuite en avant de quelqu’un qui sait qu’il a des comptes à rendre non seulement à la justice congolaise, mais aussi à la ville de Makabana dont il a retardé le développement.
Tout part d’une réunion tenue à Pointe-Noire au cours des années 2000. Les cadres et notables de Makabana se réunissent et choisissent Mboungou Paul, douanier, Madéké Christophe, premier maire de la communauté urbaine de Makabana en création et Pierre Mabiala député.
Tout cela se passe du vivant du secrétaire général du PCT, Ambroise Édouard Noumazalaye.
Pierre Mabiala contribue donc à aiguiller ses ‘’frères’’. Mboungou Paul est nommé à la direction générale des douanes, en qualité de conseiller spécial du directeur général des douanes. Pierre Mabiala est élu député de Makabana, il le sera de 2002 à 2007, pendant 5 ans.
Cependant Madéké Christophe doit attendre la nomination de maire car le gouvernement tarde à prendre les textes relatifs à la création des communautés urbaines.
Voila donc Madéké Christophe qui viole ‘’l’accord familial’’, quand en 2007, prend fin le mandat de député de Pierre Mabiala.
Madéké Christophe viole donc ‘’l’accord familial’’ conclu à Pointe-Noire devant les sages de Makabana en se présentant comme candidat à la députation, contre Pierre Mabiala. Il fait alors coalition avec Nimi Madingou et Moundanga Jean Claude, pour le faire battre. Ils ont fait gagner Nimi Madingou. Le député sortant, Pierre Mabiala a échoué.
Pour marquer leur victoire, ils ont cruellement apporté des cercueils préfabriqués au domicile de Pierre Mabiala, comme pour l’enterrer, suite à son échec.
En 2009, le président Denis Sassou N’Guesso nomme Pierre Mabiala au gouvernement. La même année, le ministre Mabiala réuni tous les cadres de Makabana, y compris Madéké Christophe et Moundanga Jean Claude. Il leur demande ce qu’ils veulent qu’il fasse pour eux.
Moundanga Jean Claude sollicite une place de directeur général. Madéké Christophe maintient son vœu de devenir le premier maire de la comunauté urbaine de Makabana. Le ministre Mabiala lui rappelle alors, que lui, Madéké Christophe, avait violé l’accord de Pointe-Noire, en le faisant échouer. Madéké Christophe se perd en excuses.
À Cœur ouvert, je dis bien à cœur ouvert, le ministre Pierre Mabiala a une fois de plus repris le CV de Christophe Madéké, pour le faire nommer maire de Makabana, par décret présidentiel, ce fin 2010.
Voici donc Madéké Christophe devenu maire de Makabana. Il y est resté 4 ans et demi, gérant un budget mensuel de vingt-six millions six cent soixante mille francs CFA (26.660.000 F), en subvention spéciale.
Sur orientations précises, l’enveloppe était destinée entre autre, à la construction d’une gare routière moderne. Un jardin public moderne. Un cimetière municipal moderne. L’assainissement des voiries urbaines avec la construction des caniveaux pour le drainage des eaux au quartier n°2 dit Château d’eau, pour mettre fin au phénomène d’inondations récurrentes. Construction de dalots. Un buffet de la gare et l’assainissement des autres voiries urbaines de Makabana.
Dans l’exécution des budgets successifs, Madéké Christophe s’est illustré par une gabegie sans pareille, dans l’histoire de Makabana.
Achat d’un véhicule de 5ème main à Foralac, en surfacturant le coût de l’acquisition.

En guise de corbillard, Madéké Christophe a acheté auprès de Clément L, son conseiller spécial et entrepreneur véreux, une fourgonnette destinée au départ au transport de pain de la boulangerie au lieu de commercialisation.

Un prétendu corbillard qui n’aura pas fonctionné plus d’un trimestre à Makabana.

D’autre part, il sied de signaler que le ministère de l’intérieur avait doté la résidence du maire d’un somptueux salon en cuir. Madéké Christophe l’a subtilisé, le remplaçant par un vulgaire salon en tissu ordinaire. Ce comportement à subtiliser le mobilier s’est poursuivi aussi bien à la résidence qu’à la mairie, ou on déplore d’énormes pertes.
En conséquence, Madéké Christophe est présumé auteur du détournement d’un montant de plus d’un milliard cinq cent millions de francs CFA. (1.500.000.000 F).
Saisie de cela, et après inspection, la direction générale des marchés publics (DGMP) a déposé contre Madéké Christophe une plainte devant le juge d’instruction, près le tribunal de grande instance de Brazzaville. Un mandat d’arrêt a, à cet effet, été émis contre lui par le juge d’instruction.
Suite à l’exécution de ce mandat, Madéké Christophe a pris la poudre d’escampette pour se planquer en France. Désormais, il se fait passer pour un réfugié politique, fustigeant et calomniant les autorités gouvernementales de son pays.
Moi je veux dire à Madéké Christophe, si le ministre Mabiala qu’il invective n’ose lui répondre, du fait de son obligation de réserve, nous autres n’y sommes pas astreints dans les mêmes proportions. Aussi, je dis à Madéké Christophe qui, en lisant ces lignes, devra s’imaginer me regardant dans les yeux. Ainsi, les yeux dans les yeux, je te dis à toi Madéké Christophe : arrête d’insulter à tort le ministre Pierre Mabiala qui ne t’a fait que du bien, alors que toi-même tu as fait montre d’une gestion calamiteuse à la tête de la mairie de Makabana pendant 4 ans et demi et que tu dois en rendre des comptes.
Nous savons que tu ponds tous ces mensonges pour bénéficier d’un titre de séjour en France où tu prétends être un réfugié politique.
Sur l’affaire dans laquelle tu es poursuivi, la mairie de Makabana s’est également constituée partie civile.
Nous t’informons que les services d’Interpol sont saisis de ta situation et que d’ici là, il sera mis fin à ta cavale, afin que tu répondes de tes méfaits. Tu l’auras toi-même voulu. J’ai dit ! »
Propos recueillis à Makabana par Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-01-04 22:55:11