France : un congolais au gnouf pour avoir forcé sa femme à avoir des relations sexuelles la nuit

C’est un dossier particulièrement sordide. Sa femme a porté plainte contre lui pour viol et le juge a décidé de le condamner à deux ans de prison dont une ferme. Au Congo-Brazzaville, la famille de l’homme a déclenché les hostilités contre celle de la femme et la tension est vive.

En couple depuis cinq ans, les deux amoureux du quartier Kinsoudi de Brazzaville, ne s’entendaient plus et les disputes étaient récurrentes. Devant les juges, l’homme de 35 ans s’est fondu en larmes, ne pouvant admettre comment faire l’amour à sa propre femme pouvait être apprécié comme un viol. « Mr le juge, nous sommes africains et ce que vous venez de faire ne va pas avec nous ! Cette femme, je l’ai épousé et fait venir ici en France et c’est son droit de me satisfaire »… « Vous n’êtes pas au Congo, mais en France Mr » lui a rétorqué le juge.

Père de deux enfants, J.NK purge depuis quelques semaines une peine de deux ans de prison pour viol sur sa propre femme. Originaire du Congo Brazzaville, il vit en France depuis plus de huit ans et travaille comme préparateur de commande pour le compte de plusieurs agences intérim.

J.NK, selon sa version, est rentré du Congo après y avoir été contraint par la pandémie du Coronavirus de rallonger son séjour. Parti pour deux mois, en février 2020, il y est resté confiné jusqu’en juillet 2020. A son retour en France, il affirme avoir voulu profiter au maximum de son épouse, du fait qu’il lui est resté fidèle pendant son séjour au pays. Une version que la femme battait en touche.

« La première nuit, elle n’a pas voulu me donner et je l’ai un peu forcé avant qu’elle ne cède sans violence d’ailleurs…Je me souviens encore, qu’elle n’arrêtait de gémir et me demander de la rassurer de ne la pas avoir trompé au Congo. » racontait J.NK devant la salle du tribunal de Bobigny avant de poursuivre : « …Je crois qu’on l’a fait trois fois la nuit et tôt le matin, c’est elle-même qui m’en a demandé une pour la route avant d’aller au boulot, alors je ne comprends pas qu’elle m’accuse de viol ! ».

Devant la barre, son épouse lui en enfoncé, rappelant que ce n’était pas pour la première fois que son mari l’obligeait à avoir des rapports sexuels. « Mais, tu m’as toujours dit que t’aimes bien qu’on se chamaille avant pour t’exciter non ? » a exclamé l’homme avant d’âtre rappeler à l’ordre par le juge.

Pour la femme, son mari est un violent qui n’hésite pas à la frapper quand elle refuse de le satisfaire sexuellement. « Cette nuit, il m’a tellement brutalisé qu’à bout de force et de peur, je me suis laissé faire…Oui, on l’a fait trois fois, mon époux ne se fatigue jamais et peut même aller jusqu’à 6 coups… »

Le juge a décidé de le condamner à deux ans de prison assorti d’une interdiction de se rapprocher d’elle de moins de 500 mètres.

Germaine MAPANGA / Source : lecongolais.fr