Transports en commun à Brazzaville : la persistance du phénomène «demi-terrain » n’a de cesse de lasser les populations

Depuis la semaine dernière, le phénomène de « demi-terrains » à Talangaï, le sixième arrondissement de Brazzaville, jusqu’au pont de Djiri, n’a de cesse de lasser les populations malgré les efforts du gouvernement à aider les transports en commun en occurrence dans la ville capitale. Certains exigent 250 FCFA pour une distance réduite en deux.

Brazzaville, ville de 1, 5 million d’habitants bientôt, fait aujourd’hui face à un sérieux problème : le phénomène dit «demi-terrain».

Le demi-terrain, c’est le fait qu’un bus n’arrive pas au bout de son itinéraire. L’astuce est fréquente à Brazzaville en période de pénuries de carburant, mais aussi en fin de journée quand beaucoup de personnes rentrent.

En période scolaire, le phénomène s’aggrave, et, associé à l’état défectueux des routes, il devient pire. Les populations de Talangaï en font actuellement la triste expérience.

Les chauffeurs des bus et minibus, appartenant essentiellement aux particuliers, sectionnent les itinéraires fixés par les autorités municipales, ce qui est à l’origine d’un phénomène dit «demi-terrain». Ces chauffeurs évoquent les embouteillages causés par l’étroitesse des voies de communication.

Les usagers se livrent à des bagarres pour espérer trouver la moindre place. Certains passent trois quart d’heure en attente dans une station de bus.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville