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Des milliers de Congolais ont manifesté, mercredi 1er mars 2023, à Kinshasa contre la venue du président français Emmanuel Macron, en l’accusant de soutenir le Rwanda aux dépens de leur pays.
«Macron assassin, Poutine au secours», scandaient les manifestants, qui se sont rassemblés devant l'Ambassade de France avec quelques banderoles et pancartes disant «Macron parrain de la balkanisation de la RDC», «les Congolais disent non à la politique de la France» ou encore «Macron indésirable en RDC».

La République démocratique du Congo (RDC) accuse son voisin, le Rwanda, de soutenir une rébellion active dans l'est (ce qui a été corroboré par des experts de l'ONU malgré les dénégations de Kigali) et attend de la communauté internationale une condamnation claire de cette «agression».

«Nous sommes ici pour dire non à l'arrivée d'Emmanuel Macron car la France est complice de notre malheur», a déclaré devant les journalistes Josue Bung, du mouvement citoyen «Sang-Lumumba», arborant la coiffure, avec raie sur le côté, du héros de l'indépendance congolaise Patrice Lumumba (1925-1961).
Lundi, Emmanuel Macron avait exposé à Paris sa stratégie africaine pour les prochaines années et, en réponse à une question sur la RDC, affirmé que la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays «ne se discutent pas». Mais «il n'a pas mentionné le Rwanda, qui est notre agresseur», lui ont reproché les manifestants.
Les drapeaux russes signifient «qu'on n'a plus besoin de la France, nous souhaitons collaborer avec des partenaires fiables, comme la Russie ou la Chine», a lancé Bruno Mimbenga, un autre organisateur de la manifestation.
Des congolais de la Diaspora se sont bien lâchés aussi sur les réseaux sociaux.
Un petit échantillon? Tout de suite!

"Sa visite n’est pas importante pour nous... Qu’il reste chez lui," commente Habakuk K. Milambo.
PapyMbela ajoute « la France accordait beaucoup plus d’importance aux pays du Sahel. Maintenant qu’elle est boycottée là-bas, elle veut renforcer ses relations avec la RDC". On sent que ça va chauffer?

"Ce pays qui lui a tout donné ne comptait pas à ses yeux. Premier pays francophone au monde. N’acceptons pas cette hypocrisie ». Les Africains et en l’occurrence les Congolais ont bien compris le jeu. Plus incisif, Victor Adams Jadika lance: « On veut pas de ce type, il est l’un de commanditaire et financier du M23 ... ». Et on débouche sur une autre affaire.
C’est en effet un gros problème. Et Leon Kisinga pose la question: « Macron n’a pas honte? ». Jean Michel Ngenga, explique un peu plus: « Après la sortie du Mali, la Centrafrique, le Niger, le Burkina Fasso, le président Macron en pèlerinage à la rescousse de la francophonie ». Pourquoi pas, c’est une explication plausible. Et que feront donc les Congolais?

Willy Kebeya suggère: « Nous devons rendre son séjour désagréable ». A ce point ? Il faut dire que la réputation du régime macronien le devance. On verra ce qu’on verra en mars prochain.
Le président français va encore une fois crier au complot russe. C'est normal, et plutôt trop facile. Cette France irréprochable, pays des droits de l'Homme et de la liberté de la presse (on vient de le constater avec BFM) subit les attaques de puissances jalouses de ses succès auprès des citoyens africains. Lesquels citoyens lui rendent bien l'amour qu'elle leur porte. Les affaires de coeur ne sont pas discutables.
La RDC sera cette semaine la dernière étape du voyage d'Emmanuel Macron en Afrique centrale, qui le conduira aussi au Gabon pour un sommet sur la forêt, en Angola et au Congo-Brazzaville.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-03-02 07:34:00
Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso est arrivé à Libreville au Gabon où il prendra part au One Forest Summit, sommet de haut niveau sur la protection des forêts tropicales. Il a été accueilli à sa descente d’avion à l’aéroport Léon Mba par Alain Claude Bilie By Nze, Premier ministre gabonais depuis janvier dernier.

Plusieurs chefs d’États et de gouvernement sont attendus pour la seconde journée de ce sommet, jeudi. Le Français Emmanuel Macron dont l'avion s'est posé mercredi aux environs de 19h à Libreville, mais aussi l’Angolais João Lourenzo et le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra.
C’est au palais présidentiel qu’aura lieu la rencontre entre les chefs d'État. Les travaux seront gérés conjointement par les présidents gabonais et français.
Toutefois, cette réunion est marquée par des absences de taille au vu du sujet abordé : les présidents de la RDC, Félix Tshisekedi, et du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva. Leurs deux pays possèdent le plus de forêts tropicales.
Au menu de ce sommet, la protection des forêts du Bassin du Congo, en Afrique centrale, à cheval sur le Congo-Brazzaville, la RDC, le Cameroun, la Centrafrique, la Guinée équatoriale et le Gabon.
L’idée de cette réunion de haut niveau, confie un des organisateurs, est de commencer les discussions autour de trois facteurs bloquants. Il y a d’abord le manque de connaissance scientifique sur ces forêts. Les spécialistes disent manquer cruellement de marqueurs, de modélisations pour voir l’évolution face aux changements climatiques. Il faut donc financer des programmes scientifiques.
Autre axe de travail : l’absence, aujourd’hui, d’une chaîne de valeur durable. Si on produit du bois responsable, il faut être sûr de le vendre, explique un diplomate qui a participé aux discussions. Il faut donc des entreprises qui s’engagent à l’acheter alors qu’il sera plus cher, ajoute-t-il.
Enfin, et c’est probablement le sujet le plus sensible : les financements carbones. Les forêts du Bassin du Congo sont aujourd’hui celles qui captent le plus de gaz à effet de serre, et les pays veulent monnayer ce rôle. Payer la tonne de CO2 – 3 à 5 dollars – n’a pas de sens, estiment les spécialistes, qui appellent à fixer le prix entre 30 et 50 dollars. Pour la première fois, on se pose la question de la valeur de cette forêt, se réjouit l'un des organisateurs.
« Ces forêts primaires, explique de son côté le ministre français de l’Environnement, Christophe Béchu, ne bénéficient que d’une toute petite partie des crédits verts, des crédits carbones, alors qu’elles rendent un service immense ».
Ce sommet ne convainc pas tout le monde. « On peut en attendre des annonces, mais ce sera toujours que des annonces », explique un militant écologiste présent à Libreville. Il ne faut tout de façon pas s'attendre à de nouvelles décisions. Les organisateurs ont été clairs : c’est dans la suite de la COP biodiversité à Montréal que s’inscrit cette rencontre.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-03-01 23:15:06
Du 1er au 5 mars 2023, le Président de la République française, sera en déplacement en Afrique centrale avec des étapes au Gabon, en Angola, au Congo et en République démocratique du Congo. Ce 18e déplacement d’Emmanuel Macron en Afrique sera une nouvelle opportunité d’appréhender le continent dans sa complexité et de saisir encore davantage les transformations profondes qui s’y jouent. Le vendredi 3 mars prochain, il se rendra en République du Congo, à Brazzaville. Emmanuel Macron s’y entretiendra avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, et ira à la rencontre de la communauté française, qui compte 4300 ressortissants inscrits au registre consulaire au 1er janvier 2023, selon un communiqué de l’Elysée dont une copie est parvenue ce mercredi à notre rédaction parisienne.
Cette rencontre relèvera d’une dimension mémorielle importante puisqu’elle aura lieu à la Case de Gaulle, symbole d’une histoire commune riche, construite après que Brazzaville a été désignée capitale de la France libre, et d’où le Général de Gaulle créa l’Ordre de la Libération en 1940.
Brazzaville occupe une place unique dans l’histoire de la France, de l’Afrique et du monde. Si la France libre est née lors de l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle à Londres, c’est bien Brazzaville qui, par le ralliement du 27 octobre 1940 du gouverneur Félix Eboué, devient le « refuge de notre honneur et de notre indépendance ».
De Brazzaville partira la Colonne Leclerc en 1941 vers Koufra au Tchad [Serment de Koufra du 2 mars 1941] puis vers la Libye mussolinienne, avant de participer à la bataille de Bir Hakeim en 1942.
De Brazzaville est parti l’espoir de la libération, autour duquel se sont agrégées les forces ayant sauvé l’honneur de la France.
Au-delà de Brazzaville, c’est tout le rôle du Congo et de l’Afrique centrale dans la Seconde Guerre mondiale qui sera rappelé.
Emmanuel Macron rendra hommage au courage et à l’engagement d’Africains dans le combat contre l’Allemagne nazie et pour la libération de l’Europe au même titre que les résistants français.
Les historiens estiment que, entre 1940 et 1944, près de 17 000 Africains furent recrutés par la France libre en AEF et au Cameroun. Des milliers ne revinrent jamais chez eux. Alors que l’Ordre de la Libération fut créé ici-même à Brazzaville le 16 novembre 1940, bien peu d’Africains furent élevés au rang de compagnons de la Libération.
Seuls 11 combattants et 5 civils d’Afrique subsaharienne, dont 5 Tchadiens et 3 Centrafricains, y furent admis sur 1 038 compagnons.
Ce déplacement du Président français sera de même l’occasion de saluer les avancées réelles, au service des populations locales, auxquelles la France a pu contribuer : réhabilitation de la route de la Corniche ; drainage des eaux pluviales à Brazzaville ; formation de 600 professionnels de l’action sociale et de 2000 professionnels de la santé ; réhabilitation des infrastructures d’assainissement du CHU de Brazzaville, opérationnalisation de six centres d’éducation, de formation et d’apprentissage, où sont formés 1000 jeunes chaque année.
La France entretient de même des partenariats très dynamiques dans le domaine culturel. Elle a accompagné la préservation et la valorisation du patrimoine mémoriel du Congo, en préparation des 80 ans de « Brazzaville, capitale de la France libre » : sauvegarde numérique des archives de l’AEF, préservation du bâtiment historique qui abrite le Centre de formation et de recherche en art dramatique, création d’une filière archiviste au Congo et conservation des archives audiovisuelles.
Notre coopération se poursuit par la mise à disposition d’expertise en matière de politique nationale des musées.
La France a également accompagné le « Bilili BD Festival » depuis sa création en 2016. Ce festival dont l’édition 2022 a accueilli 8.000 visiteurs dispose aujourd’hui d’un partenariat avec la Cité de la Bande-dessinée et de l’Image d’Angoulême.
Elle contribue au rayonnement de la rumba congolaise, inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis décembre 2021. Les instituts français de Brazzaville et de Pointe Noire organisent chaque année diverses manifestations. La dernière en date, un festival de rumba de deux semaines à Pointe Noire, a été un grand succès.
Le Congo se démarque enfin de par sa tradition littéraire, constituant l’un des plus importants viviers d’écrivains en langue française du continent. Aux côtés d’écrivains largement reconnus tels qu’Alain Mabanckou, émerge aujourd’hui une nouvelle génération d’artistes comme l’écrivain Wilfried N'sondé, les auteurs de théâtre Dieudonné Niangouna, Julien Mabiala Bissila ou encore, le jeune romancier Fann Attiki dont le roman Cave 72 lui a valu d’être lauréat du Prix Voix d’Afrique (éditions JC Lattès et Rfi).
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-03-01 22:41:32
Plus il vieillit, plus il gagne en classe et élégance. Delvis Salsero Mulongo-Khama alias «Delvis El Salsero » fête ce mercredi 1er mars 2023 son 70e anniversaire. Artiste adulé dans les années 1980 et 1990, il s'est fait plus discret ces dernières années tout en restant toujours « le président de la nation Salsa » et l'une des personnalités préférées des Congolais.
Un artiste qui a dédié sa vie à la chanson. Un homme dont la vie est ponctuée de hauts et de bas. Un battant qui ne lâche rien. Le « Pavarotti africain » célèbre ses 70 ans dans la sobriété ce mercredi à Paris en France, entouré de ses proches.

Qui n'a jamais fredonné ces chansons : «Salsa Africa» qui a d’ailleurs fait le bonheur des discothèques africaines de France et de l’Afrique. Ce morceau lui vaut même le surnom de «Pavarotti africain» pour sa voix qui rappelle celle du ténor italien.
Originaire de Kinshasa, Delvis El Salsero grandit aux rythmes de la rumba congolaise de ses compatriotes (Joseph Kabasélé dit «Le Grand Kallé Jeff, Franco», Tabu Ley) et du Brazzavillois Franklin Boukaka.
Mais celui qui l’a le plus marqué est sans aucun doute le célèbre auteur, compositeur et chanteur kinois, feu Gérard Madiata, pour sa voix de rossignol et ses inflexions multiples…
Que peut-il bien lui rester à accomplir encore aujourd’hui ?
Nous avons l'agréable pressentiment que les prochaines années s'annoncent pleines de surprises et encore beaucoup de tubes.
Après tout Delvis El Salsero qui, comme un bon vin, se bonifie en vieillissant, n'a que 70 ans.
Joyeux anniversaire l’artiste !
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-03-01 10:02:33
Principale cause de décès de pas moins de 12,6 millions de personnes à travers le monde selon de nouvelles estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’insalubrité doit plus que jamais être une préoccupation majeure pour les populations mais aussi pour les autorités. Pour l’heure, ce fléau que l’on rencontre dans tous les quartiers de la capitale congolaise, s’est installé jusque dans les médias publics avec pour principale victime Télé Congo, la télévision nationale.

Les potentiels dangers que présentent l’insalubrité publique à Brazzaville ne finissent plus de soulever des inquiétudes.

Si les grands carrefours et autres zones inaccessibles de la capitale, étaient un temps la cible privilégiée de ce fléau, Télé Congo est aujourd’hui au centre de cette problématique.

Entre amas de détritus, hautes herbes de tous les côtés, la première chaîne de télévision nationale, la vitrine du pays, ressemble aujourd’hui plus à un bidonville qu’à une chaîne de télévision nationale digne de ce nom.
"C’est sans doute pour éviter les effets du réchauffement climatique", a commenté un internaute sur les réseaux sociaux.

Cette situation devrait conduire les autorités à prendre une décision forte, au risque de polluer un peu plus un environnement qui l’est déjà plus que de raison.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-28 19:44:26
Un groupe d’hommes se présentant comme des militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/ parti au pouvoir en RDC) se sont introduits dans la résidence de l’artiste congolais, Fally Ipupa dans la commune de Ngaliema à Kinshasa vers 6 heures du matin, selon des sources concordantes. Ils ont éventré une partie de la maison, cassé des vitres et brûlé une voiture…
Fally Ipupa se trouve actuellement à Paris en France, où il a été invité à l’Élysée par le Président français, Emmanuel Macron et à la grande cérémonie du Trophée The Best de la FIFA mardi.

Les motivations de cet acte ignoble et ignominieux ne sont pas connues pour le moment.
La police est intervenue quelques minutes plus tard et a interpellé cinq personnes sur les lieux.
L’UDPS n’a pas encore commenté publiquement cet incident et on ignore si les auteurs présumés agissaient sur ordre du parti ou de leur propre initiative.
Affaire à suivre…
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-28 19:17:09
Au Congo-Brazzaville, où trouver un emploi dans la fonction publique ou dans le secteur d'économie moderne privé relève de l'exploit, et où la pauvreté persiste et signe, la gente féminine se lance plus que par le passé dans le système « D » (débrouillardise), au même titre que les hommes, dans la vente à la criée et à la sauvette de certains produits à travers les rues de la capitale congolaise pour subvenir aux besoins de leurs familles.
A Brazzaville principalement, dans les grandes artères de la ville et même dans les marchés, la vente des fruits et légumes est parmi les activités exercées par certaines jeunes filles congolaises.
«C’est depuis un an que je vends les fruits et légumes dans les rues de Brazzaville. Certes je n’ai pas beaucoup de bénéfice, mais au moins cette activité m'aide à subvenir aux besoins de ma petite famille. Au regard de diverses activités auxquelles les gens se livrent dans les quartiers de Brazzaville, je peux dire que tous les moyens sont bons pour vivre dignement », nous a confié Marlène, 22 ans, de nationalité congolaise.
Marlène et ses cris au petit matin
Pendant les premières heures de la journée, la voix de Marlène, se fait déjà entendre malgré différents chants d’oiseaux et des bruits des moteurs des véhicules.
« Avocats, tomates yang’oyo eleki », hurle-t-elle portant sur sa tête une bassine de fruits et légumes.
Elle fait le tour des avenues dès l’aube. Ses cris réveillent les habitants des quartiers exploités : « Moi, je marche partout pour bien vendre donc je ne reste pas sur place ».
Très courageuse, Marlène qui vit à Mfilou dans le 7e arrondissement de Brazzaville, est obligée de crier à tue-tête à longueur des journées pour pouvoir survivre. Elle vit ainsi de la débrouillardise. Elle sait faire le marketing de ses fruits et légumes achetés au marché Total à Bacongo.
Marlène parle de l’article 15, ce fameux article n’ayant figuré dans aucune Constitution du pays. Dans l’entendement du Congolais, « débrouillez-vous » est le contenu de l’article 15. Il autorise à tout citoyen de faire ce qu’il peut selon ses moyens et énergie pour survivre, à défaut de bons boulots que peut offrir un État.
Dans cette ville fascinante, chaotique et envoutante à la fois, chacun essaie de vivre ou de survivre en pratiquant l’article 15 synonyme de débrouillardise.

Vêtue simplement d'un tee-shirt décolleté avec un pagne et une paire de babouches, Marlène parcourt environ quatre arrondissements par jour pour vider sa marchandise.
Des légumes dans les marchés de Brazzaville sont devenus très chers et un peu rares. La population ne peut plus s'en procurer comme elle le voudrait vu le prix. Les légumes sont maintenant un luxe et le prix ou encore la quantité varie selon une vendeuse à l'autre. Pourtant très nécessaire à la santé, les gens de certains quartiers peinent à l'avoir.
«Quand j’achète les fruits et légumes de 10.000 FCFA au marché Total, je peux avoir un bénéfice de 3.000 à 6.000 FCFA parfois rien du tout. Mais je ne baisse jamais les bras, je continue toujours et depuis un an déjà, j’exerce toujours ce commerce», précise Marlène.
Notez que Marlène est mère d’un enfant mais femme célibataire. C’est grâce à ce commerce des fruits et légumes qu’elle arrive à subvenir aux différents besoins de son enfant et de sa famille.
Un exemple à suivre dans un pays où la pauvreté à un visage féminin.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-28 18:49:22
Le Président burundais, Évariste Ndayishimiye et son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso, ont réitéré à Brazzaville, « leur attachement ferme à l'initiative africaine de faire taire les armes sur le continent à l'horizon 2030 », selon un communiqué conjoint, publié à la fin de la visite de 48 heures d'Évariste Ndayishimiye au Congo-Brazzaville.
Denis Sassou-N’Guesso et Évariste Ndayishimiye ont encouragé toutes les parties prenantes concernées dans le conflit qui secoue l’Est de la RDC, à résoudre la crise sécuritaire par les moyens pacifiques.
Le président burundais a dit toute sa disponibilité à contribuer au retour de la stabilité dans ce pays.
« Nous sommes tous solidaires pour aider nos frères de la RDC pour retrouver la paix et la sécurité et commencer à œuvrer pour le développement de leur pays », a déclaré Évariste Ndayishimiye.
De son côté, Denis Sassou N’Guesso, concernant toujours la crise qui paralyse l’Est de la RDC, a appelé à la stricte application des différentes résolutions prises à Luanda, Nairobi ou Bujumbura : « Il ne faut pas prendre les résolutions sans les mettre en œuvre. Et, lorsque les résolutions prises sont mises en œuvre avec le soutien des populations, je crois que nous allons atteindre les objectifs. »
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-28 08:48:29
Le processus de retrait de la circulation des billets de banque de la gamme 92 (photo) débute dans la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) le 1er mars 2023, c’est-à-dire dans 48 heures, selon une résolution de la réunion du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), signée le 7 novembre 2022. À compter de cette date-là, jusqu’au 31 mai 2023, les détenteurs de ces billets pourront les échanger aux guichets des banques et dans les services de la Beac, l’institut d’émission commun aux six pays de la Cemac.
À partir du 1er juin 2023, ces billets ne seront échangés que dans les services de la Beac. Ceci jusqu’au 31 mai 2024, soit durant une période d’un an. Dès le 1er juin 2024, ces billets seront démonétisés, c’est-à-dire qu’ils ne pourront plus être échangés nulle part, parce que désormais non valables dans les transactions économiques.
En clair, à compter du 1er juin 2024, ne seront désormais valables dans la zone Cemac que les billets de banque de la gamme 2002, ainsi que les nouveaux billets officiellement mis en circulation depuis le 15 décembre 2022.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-27 17:46:23
Libreville la capitale gabonaise accueille les 1er et 2 mars 2023, un sommet sur les forêts du Bassin du Congo, dénommé ‘’One Forest summit’’. Ce rendez-vous réunira autour des Présidents français Emmanuel Macron et Ali Bongo Ondimba hôte du sommet, les chefs d’État et de Gouvernement des pays du Bassin du Congo, ainsi que les acteurs engagés dans la protection des forêts. Le Président congolais Denis Sassou N’Guesso qui prend part à ce sommet, ne manquera pas d’y apporter la riche expérience de précurseur en matière de préservation des écosystèmes, ainsi que les initiatives d’afforestation et autres programmes mis en chantier dans son pays, pour la sauvegarde du climat.
Compte-tenu des multiples conséquences qu’il engendre à travers les différents continents, le réchauffement climatique est devenu un problème planétaire.
De partout, la préservation des écosystèmes, intègre les politiques des États en matière d’environnement, soutenus par différents acteurs. Les experts et autres spécialistes en la matière ne cessent d’alerter sur un péril plus dévastateur, si des efforts substantiels ne sont pas faits de la part de chacun et de tous, pour maintenir les équilibres climatiques, notamment en préservant les forêts, principaux poumons régulateurs.
Sur ce chapitre, l’initiative écologique du Président congolais Denis Sassou N’Guesso, s’inscrit dans un vaste programme d’afforestation et de préservation des écosystèmes qui fait ses preuves dans son pays.
Au cœur du massif forestier du Bassin éponyme, le Congo a toujours su jouer depuis quarante ans, son rôle, en portant « avec force » la voix de l’Afrique lors des grandes conférences mondiales sur la protection de l’environnement.
« Le Bassin du Congo, grâce à sa forêt et ses tourbières, est le deuxième poumon du monde. Depuis la déforestation de l’Amazonie, le monde peut compter sur nos forêts équatoriales pour combler le manque d’oxygène de la planète. Et cet oxygène est africain. Cette réalité fait de notre sous-région le premier poumon écologique au service de l’Afrique et du monde. Un poumon africain qui fait respirer le monde. Cette réalité fait également de nous un poumon économique générateur d’emplois pour la jeunesse » rappelait Denis Sassou-N’Guesso dans son message à la Tribune des Nations Unies.
À la COP 27, à charm el cheick, en Egypte, le Président congolais lançait de fait un appel solennel à l’instauration d’une décennie de l’afforestation qui obligerait l’humanité à inverser le cours actuel de destruction des forêts. Cet appel, le Président congolais l’a réitéré le 5 janvier dernier à Brazzaville, devant le corps diplomatique, réuni pour les vœux du nouvel an.
« Bien plus qu’une solution, il s’agit d’un impératif de raison, l’afforestation apparaissant comme un réel cri de cœur qui nous interpelle tous », soulignait-il.
De fait, dans ce combat de l’afforestation et de la sauvegarde de ce patrimoine vital, le Président congolais missionnait le Corps Diplomatique d’en « être le relai auprès des dirigeants de leurs pays respectifs, pour leur adhésion et une mobilisation effective autour de cette initiative. »

Aussi, Denis Sassou N’Guesso rappelait-il que la République du Congo a très tôt pris conscience de l’absolue nécessité de protéger, de reconstituer et d’étendre son couvert forestier.
« Depuis 40 ans, l’ensemble de notre population est ainsi invité à planter un arbre dans le cadre de la Journée nationale de l’arbre, célébrée dans notre pays le 6 novembre de chaque année.

C’est ce type d’action volontariste, jointe à un code forestier rigoureux, qui nous a permis de maintenir l’un des taux de déforestation le plus faible au monde. »
Dans nombre de ses ouvrages, l’écrivain-chercheur congolais Michel Innocent Peya aborde la question.
Sans fléchir et avec pour seule arme sa plume, une plume puissante qui sensibilise, Michel Innocent Peya interroge le rôle des hommes face à la fondamentale et urgente question de la protection de la nature. Il s’appui sur le Bassin du Congo, deuxième poumon de la planète, mais aussi source de richesses, mystères et opportunités, à l’instar de ses tourbières où sont stockées d’incommensurables quantités de carbone. Dans ses livres, Michel Innocent Peya a pour substrat, la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso.
À travers des actions de dédicaces auprès des Chefs d’État et autres personnalités de haut rang, il mène un véritable plaidoyer des actions de cette vision du Président congolais, si riche d’enseignements et pleinement investie pour l’humanité toute entière.

Cette vision se décline, ainsi que le rappelait le Président congolais à Charm el-Cheikh en Egypte, autour de « l’absolue nécessité de protéger, de reconstituer et d’étendre son couvert forestier. »
« La nécessaire survie de l’humanité appelle le respect, sans atermoiements, des engagements pris et la mise en œuvre d’initiatives efficaces, en lien avec la préservation de l’environnement », souligne Michel Innocent Peya dans son récent ouvrage intitulé : « Dix années d’afforestation mondiale – Une initiative écologique de Denis Sassou N’Guesso au profit de l’humanité, initiative DSN », réaffirmant des propos du Président congolais.

Outre ce nouvel ouvrage, « Dix années d’afforestation mondiale – Une initiative écologique de Denis Sassou N’Guesso au profit de l’humanité, Initiative DSN » paru chez l'harmattan, Michel Innocent Peya met également à la disposition des dirigeants de la planète et des acteurs de l’environnement, un autre ouvrage intitulé "Guide DSN", guide pratique, technique et stratégique de boisement, de reboisement, d’afforestation, de transition écologique pour les États. Ce guide propose aux États un mode opératoire pour matérialiser la décennie de l’afforestation, récolte et gestion des semences, construction et gestion des pépinières, modalités d’installation et de conduite des plantations.

Le triptyque : « protéger, reconstituer et étendre », sera sans conteste au cœur des débats à Libreville et des résolutions qui en découleront, tant le temps presse et qu’il « faut agir sans atermoiement au respect des engagements pris et à la mise en œuvre d’initiatives efficaces. »
En termes « d’engagements pris » et « d’initiatives efficaces » le Congo a entre autres actions, initié le « Fonds bleu pour le Bassin du Congo ».

Ce fonds vise à permettre aux États de la sous-région, de passer d’une économie forestière à une économie collaborative, s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux et notamment de celle des fleuves. Il proposera dès lors une alternative durable, dans le respect de l’environnement, au développement économique des pays et des peuples du Bassin du Congo.
En participant alors à la préservation des forêts du Bassin, le Fonds Bleu contribuera à réduire les impacts du réchauffement climatique.
Le Fonds encouragera le rétablissement de la paix et de la stabilité de la région, en soutenant des projets de développement pour la promotion de l’économie locale, de la coopération et de la collaboration.
Naturellement, cela a un coût et l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo est encore au centre des discussions, pour permettre de mobiliser les partenaires et pour les financements des projets retenus dans les 16 pays de la commission climat du Bassin du Congo.
Et si Libreville était un déclic, car ainsi que le rappelle le Professeur Lee White, ministre gabonais des Eaux, des Forêts, de la Mer et de l'Environnement, « gérer de manière durable une forêt permet à la fois de préserver les services écosystémiques rendus à l’humanité et d’augmenter sa valeur ajoutée économique pour les pays forestiers et les populations locales. (…) Il faut donner aux grands pays forestiers des solutions très concrètes pour leur permettre de tirer des bénéfices économiques et politiques plus protectrices des forêts. »
Cela corrobore le vœu du volet écologique de l’encyclique du Pape François qui rappelait que «les régions et les pays les plus pauvres ont moins de possibilités pour adopter de nouveaux modèles en vue de réduire l’impact des activités de l’homme sur l’environnement, parce qu’ils n’ont pas la formation pour développer les processus nécessaires, et ils ne peuvent pas en assumer les coûts. C’est pourquoi il faut maintenir claire la conscience que, dans le changement climatique, il y a des responsabilités diversifiées.»
«L’heure est venue d’accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde, mettant à disposition des ressources pour une saine croissance en d’autres parties.»
«Toute approche écologique doit incorporer une perspective sociale qui prenne en compte les droits fondamentaux des plus défavorisés», concluait le Pape François.
Denis Sassou Nguesso participe au sommet de Libreville, fort d’un apport qui intègre la dualité quasi mystique entre l’homme et la nature. Une dualité au cœur de laquelle il s’est construit lui-même, à travers sa naissance et son enfance, au cœur du grand massif forestier du Nord-Congo, dans la Région de la Cuvette,puis sa construction à la vie, au cœur du massif forestier du Chaillu, dans la région du Niairi.Cette vision écologique dont il porte les valeurs intrinsèques, s’appuie non seulement sur le temps présent, mais transcende les générations pour s’inscrire dans la durée, afin, ainsi qu’il l’a toujours souligné, « de ne pas sacrifier l’avenir au présent. »
Cliquez sur la photo pour lire la vidéo.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-27 16:37:54
Le Président français se rend en Afrique centrale début mars. Il visitera le Gabon, l’Angola, le Congo Brazzaville et la République démocratique du Congo (RDC). Par ces visites, Emmanuel Macron entend « faire vivre l’axe euroafricain », dans une période de « conscience aiguë du risque de fragmentation du monde et du risque de fracture sous l’effet des conséquences de la guerre en Ukraine », a précisé l’Élysée à la presse, en amont de cette semaine.
Nouer des partenariats économiques, culturels, écologiques…
Parmi les sujets à l’honneur dans ce déplacement et pour ce partenariat renouvelé : l’écologie, avec un sommet sur la forêt organisé à Libreville au Gabon les 1er et 2 mars 2023.
« Il n’y aura pas de victoire dans la lutte contre le changement climatique ou dans la préservation de la biodiversité sans le concours de l’Afrique », prévient l’Élysée qui se félicite de ce « One forest summit » auquel le ministre de l’Écologie Christophe Béchu participera côté français.
Autres enjeux : l’agriculture, « thème central » de la visite en Angola, la culture au centre des discussions à Brazzaville (République du Congo) et à Kinshasa (République démocratique du Congo), mais aussi les problématiques sécuritaires qui seront « replacées dans le cadre d’un partenariat plus large ».
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-27 09:17:08
Avant de débuter l'examen de l'ordre du jour de la session ordinaire budgétaire du Conseil Départemental du Niari (sud), le Président Armand Moody Mafoumbou a appelé l'assemblée, à respecter une minute de silence en la mémoire des victimes du séisme en Turquie, en Syrie et des guerres fratricides à travers le monde. Le Président du Conseil Départemental du Niari a également appelé au sens des responsabilités de tous, pour éviter de perturber la paix qui demeure le crédo du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, aux prochaines élections sénatoriales.
Un puissant séisme de magnitude 7,8, suivi quelques heures plus tard par une très forte réplique, ont frappé la Turquie et la Syrie, lundi 6 février dernier peu après 4 heures du matin, touchant la province de Gaziantep, le nord de la Syrie et plus d’une dizaine de villes.
Terrifiées à l’idée de rester prisonnières de leurs bâtiments vacillants, plusieurs milliers de personnes se sont ruées dehors. De nombreuses répliques ont entretenu la peur, poussant les habitants à rester dans les rues glacées jusqu’au lever du soleil. Les images des destructions et des scènes de chaos se sont rapidement diffusées sur les réseaux sociaux. Des vidéos provenant de part et d’autre de la frontière montraient des bâtiments détruits et des équipes de secours fouillant les décombres à la recherche de survivants.
Ce violent séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie a fait plus de 41.000 morts.
«Nous avons émis une alarme de niveau quatre. C'est un appel y compris à l'aide internationale », a indiqué le ministre turc de l'Intérieur, Süleyman Soylu, sur la chaîne Haberturk.
Un véritable cauchemar pour le peuple turc, lequel cauchemar qui n’a pas laissé indifférent le Président Denis Sassou N’Guesso qui entretient une profonde amitié avec son homologue Recep Tayyip Erdoğan, Président de la République de Turquie.
Florent NTsiba, Directeur de Cabinet du Président Denis Sassou N’Guesso a conduit une forte délégation en Turquie afin de témoigner du soutien du Congo au peuple frère de Turquie éprouvé par une catastrophe naturelle sans précédent.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-27 09:02:09
À l'issue de la 22e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), le Président Félix Tshisekedi, président en exercice de la Communauté a passé le flambeau à son homologue du Gabon, Ali Bongo Ondimba. C'était à l'issue d'une brève cérémonie organisée ce samedi 25 février 2023 à Kinshasa par le président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC), Gilberto Da Piedade Verissimo.
La cérémonie de passation de charges entre les deux hommes a eu lieu en présence des autres chefs d’Etat de la région présents dans la capitale congolaise.
Il s’agit de leurs homologues du Burundi, de la Centrafrique, du Congo Brazzaville et du Tchad.
Dans son allocution de circonstance, Ali Bongo a indiqué qu’il axera son mandat d’un an sur les chantiers du financement de l’Organisation communautaire et la préservation de la forêt.
La CEEAC regroupe 11 Etats membres à savoir : le Congo, la RDC, la RCA, l'Angola, le Burundi, le Rwanda, la Guinée équatoriale, le Cameroun, Sao Tomé-et-Principe, le Gabon et le Tchad.
Le Rwanda très peu impliqué dans son fonctionnement.
Son siège se trouve à Libreville au Gabon.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-26 17:36:33
L'adjudant-chef Mbatchi, commandant de la brigade territoriale de gendarmerie de Loukoléla est décédé avec sa fille, dans l’incendie de son domicile.
Les causes de l’incendie demeurent pour le moment inconnues. Tout est-il que l'adjudant-chef Mbatchi est décédé dans l’incendie de son domicile, dans la nuit de vendredi à samedi. Sa fille qui vivait avec lui, a également trouvé la mort.
Tout porte à croire que le feu qui a pris dans la nuit, a surpris les infortunés, occupants de la maison, dans leur sommeil.
Faute de structures de lutte contre les incendies, les voisins ont assisté impuissants au spectacle de cette maison qui se consumait et dont personne n’est hélas sorti de la fournaise, ce qui accroissait davantage l’angoisse.
Une fois le feu éteint avec les moyens du bord, deux corps complètement calcinés (dont nous ne pouvons présenter les images), ont été sortis des décombres.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cet incendie dont le bilan est bien lourd, avec deux personnes décédées.
L'adjudant-chef Mbatchi, servait à Loukoléla (ne pas confondre avec Lukolela en RDC, même si la phonétique est la même), une ville du Congo-Brazzaville, située dans le district de Loukoléla, département de la Cuvette.
La ville de Loukolela se trouve sur les bords du fleuve Congo, à une cinquantaine de kilomètres en amont du confluent entre le fleuve Congo et la rivière Sangha. Elle compte environ 8 000 habitants.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-25 15:20:24
Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso est attendu à Kinshasa, ce samedi 25 février 2023. Dans la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), le chef de l’Etat prendra part au 22e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC.
Ali Bongo Ondimba, Président de la République du Gabon va prendre la présidence tournante de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC). La passation du pouvoir entre le sortant Félix-Antoine Tshisekedi et l'entrant Ali Bongo Ondimba sera parmi les moments forts des travaux de la 22e session de la conférence des Chefs d'État et de gouvernement de la CEEAC prévue ce samedi 25 février 2023 à Kinshasa.
Fin janvier de l'année dernière, Félix Tshisekedi avait pris le flambeau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), lors de la cérémonie de passation du pouvoir avec son homologue de la République du Congo, Denis Sassou-N’Gguesso, organisée en présentiel à Brazzaville, à l’ouverture de la 20e session de la conférence des Chefs d’Etat et des gouvernements de la CEEAC.
Le thème de sa mandature à la CEEAC était : « l’éducation, la santé et la culture ». Il y a un sous-thème : « former pour rendre autonome » en s’appuyant sur l’agenda 2063 de l’Union Africaine.
Durant son mandat à la tête de cette organisation, Félix Tshisekedi a été désigné également comme facilitateur du processus de transition au Tchad. Dans son mot à la suite de cette désignation, le cinquième Président de l'histoire de la République Démocratique du Congo s'était engagé à "ne ménager aucun effort pour remplir" sa mission et œuvrer "pour la paix" dans la région.
Créée en 1983, sur les cendres de l’Union économique et douanière des Etats de l’Afrique centrale (UDEAC), la CEEAC compte 11 pays membres à savoir : le Congo, la RDC, la RCA , l'Angola, le Burundi, le Rwanda, la Guinée équatoriale, le Cameroun, Sao Tomé-et-Principe, le Gabon et le Tchad. Son siège se trouve à Libreville au Gabon.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-24 16:54:49
Le Rotary Club Brazzaville Téléma, a célébré le jeudi 23 février 2023 à Brazzaville, le 118ème anniversaire du Rotary International en organisant une conférence-débat sur : « Le rôle et les programmes du Rotary International en faveur de la paix et l’entente mondiale ».
Au cours de cette célébration, deux thèmes ont été exposés. D’abord, sur « le rôle et les programmes du Rotary International en faveur de la paix et de l’entente », présenté par le PDG Hervé Iloki, ensuite, sur « Les programmes des Rotary Clubs », animé par le PDG Antoine Nkodia.
Parlant du rôle que joue le Rotary International, dans la mise en place du maintien de la paix et l’entretien d’entente mondiale, le PDG Hervé Iloki a de prime abord situé l’auditoire sur l’objectif de ce dernier.
« C’est de développer des relations d’amitié ou concernant l’intérêt général. On doit toujours avoir, en arrière-plan, chaque fois qu’on pose un acte, l’intérêt général et non pas l’intérêt individuel. Et ceci exclu de considérer qu’on appartient à telle race, qu’on appartient à telle ethnie, qu’on appartient à telle religion.
Au Rotary, on ne fait pas de la politique, on ne pratique pas le racisme. Nos membres sont au cœur du Rotary. Ils sont dévoués et partagent une passion commune pour le service et la camaraderie.
Nos membres échangent des idées, connaissent les besoins de la collectivité et se retrouvent pour faire avancer les programmes qui permettent à l’organisation d’avoir un impact. ’’Servir et non se servir’’, telle est notre devise », a-t-il rappelé.

Selon Hervé Iloki, « ce qui tient à cœur le Rotary, c’est être Rotarien. Quelle est notre essence de vie des membres. C’est également de venir en aide aux plus défavorisés, et ceci avec pour objectif de construire un monde meilleur et tout en mettant en œuvre, tout ceci pour contribuer à la création, à la consolidation de la paix à travers le monde. Donc, le Rotary pour exister, a dû mettre des codes d’existence.
L’objectif idéal du Rotary, c’est de cultiver l’idéal de service, d’observer les règles de haute probité, mais surtout de probité morale, d’appliquer l’idéal dans la vie privée, professionnelle et publique, de faire progresser l’entente entre les peuples et le respect de la paix ». Etant donné que la mission du Rotary International, l’association mondiale des Rotary Clubs, est de servir autrui, de promouvoir des normes éthiques élevées et favoriser l’entente internationale, la bonne volonté et la paix au travers de son réseau de décideurs locaux, civiques et professionnels. « L’association se présente comme une organisation apolitique et ouverte qui encourage une haute éthique civique et professionnelle, et œuvre pour faire progresser l’entente et la paix dans le monde. Sa devise officielle est « Servir d’abord » (Service above Self) », a indiqué Hervé Iloki.
Exposant sur sa thématique, Le PDG Antoine Nkodia, a pour sa part procédé par un rappel historique sur la fondation du Rotary International.

« Le Rotary International est une association qui a vu le jour, le 23 février 1905 à Chicago, Illinois, aux États-Unis. L’une des missions du Rotary International, c’est de promouvoir la paix et l’entente dans le monde.
Ce sont les Rotary Clubs qui mènent des actions dans les domaines : de la santé ; de l’éducation ; de l’eau, pour que les conditions de vie des populations, notamment les plus vulnérables, afin que celles-ci puissent s’améliorer.

Il y a également un programme de bourse, le Rotary et la Fondation offrent des bourses aux étudiants et aux professionnels qui évoluent dans divers domaines tels que : le journalisme et de la paix. Et l’une des Universités, basées en Ouganda, à Makéréré.
En fait la réunion que nous avons tenue aujourd’hui, c’était en même temps, pour célébrer le 118ème anniversaire du Rotary International, mais aussi, pour célébrer la journée de l’entente mondiale. Parce que, au niveau du Rotary, chaque mois nous avons un thème. Il y a des mois thématisé sur l’eau, la santé…
Ce mois de février est donc dédié à l’entente mondiale. Les Rotariens peuvent être considérés comme des ambassadeurs de la paix, nous avons un statut d’observateurs à l’O.N.U, à l’U.N.N.E.S.C.O et même à l’Union Africaine. Nous avons placé cette année sous le signe de la paix, parce que nous voyons ce qui se passe dans notre sous-région. La paix est un don précieux. C’est quand on n’a pas la paix que l’on s’en rend compte. C’est pour cette raison que nous devons la préserver », a-t-il expliqué.
Signalons que le Rotary International est une association planétaire qui rassemble 35221 clubs, présents dans près de 200 pays et régions géographiques.
L’ensemble des clubs Rotary compte plus de 1.400.000 membres appelés Rotariens, répartis dans plus de 46.000 Rotary clubs. Il a été le premier ’’club service’’ créé au monde. Il est financé par la cotisation annuelle de ses membres et par des dons à la Fondation Rotary. Son emblème est une roue d’engrenage de 24 dents, symbole de la transmission de l’énergie. Ces 24 dents symbolisent aussi le fait que l’esprit de service s’exerce à toute heure de la journée. Les représentations locales du Rotary sont désignées du nom de ’’Rotary Club’’ ou ’’ Club Rotary’’.
Ainsi donc, lors de cette soirée anniversaire, Monsieur Gervais Dibantsa du Rotary Club Brazzaville Téléma, a reçu un pli de la Fondation parce que, ayant contribué pour un montant de 3.000. L’insigne de la distinction d’honneur lui a été fait porter par le PDG Hervé Iloki, faisant de lui désormais un PHF+2, c’est-à-dire, ami de Paul Harris +2.
Valda SAINT VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-24 13:52:32
4 des 6 présumés cambrioleurs ayant opéré au domicile privée du ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local à Pokola et donné la mort au vigile de faction, ont été interpellés. Contrairement aux images diffusées sur les réseaux sociaux présentant de grandes quantités d’argent, qui seraient en fait des fake-news, le butin des malfrats est plutôt maigre.

Les services de police de la Sangha ont réussi à mettre la main sur quelques uns des malfrats ayant opéré au domicile du Ministre Raymond Zéphyrin Mboulou, à Pokola.

Quatre des six présumés malfrats ont été appréhendés avec leur butin, plutôt maigre.
Dans la nuit de dimanche à lundi, 6 malfrats se sont introduits au domicile privé du ministre Mboulou à Pokola. Après avoir ligoté le vigile qui s'y trouvait, ils ont mis à sac la maison.
Leur butin a été plutôt maigre: deux écrans Plasma et une unité centrale d’ordinateur.

Il y a donc lieu de signaler ici que la photo qui circule sur les réseaux sociaux représentant des services de police et de gendarmerie devant plusieurs liasses de billets de banque ainsi que deux malfrats, n'a nullement été prise au domicile du ministre Mboulou à Pokola. Elle viendrait plutôt de la RCA

Notons qu'après le départ des cambrioleurs le vigile, asthmatique, a fini par succomber par asphyxie.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source: Le Troubadour de Brazzaville
Créé le 2023-02-23 21:32:16
Les jérémiades fusent de partout à Mbinda dans le département du Niari (sud) pour montrer au pays cette plaie ouverte qui met le Centre de Santé intégré (CSI) de l’ex cité Comilog à terre un peu plus chaque jour. Depuis plusieurs années, les populations ont toujours montré leur désarroi devant "une situation qui ne cesse de s'aggraver". À l’heure actuelle, il manque de tout pour effectuer la prise en charge des malades. Des bâtiments vétustes, un personnel très réduit, manque de matériel de travail, absence d’électricité...
Dans les années 70- 80, à l’époque de la Comilog et de Rosso, c’était un hôpital moderne et bien équipé.
Mais aujourd’hui, il ne demeure pour cette infrastructure qui regorgeait d’un bloc opératoire, d’une maternité avec hospitalisation, d’une chaise dentaire, d’une case de soins, des logements pour les infirmiers et médecin que de l’ombre de ces outils et de ces infrastructures.
La structure est passée d’hôpital moderne à un poste de santé avec personnel médical réduit à deux, un médecin formé à Cuba, nouvellement affecté et dont l'expérience pose encore problème et un vieux assistant de santé publique qui a une grande expérience en la matière, il a d'ailleurs une main chirurgicale ce qui pourrait être une chose pour le jeune médecin s'il est humble.
Les médicaments : c'est là le goulot d'étranglement il faut dire qu'il n'y a rien.
La désolation s’observe chaque jour qui passe et le bâtiment n’a de cesse de tomber en ruine, dans l’indifférence totale des pouvoirs publics.
Les fenêtres sont abîmées, les murs décapés, la toiture trouée, la cour centrale bondée d’herbes, le plafond effrité, les toilettes sont dans un état de décrépitude avancée. Bourrées de bactéries, plusieurs patients sont obligés d’aller se soulager dans la broussaille qui jouxte le centre.
Mbinda, cette célèbre petite ville du Congo qui bénéficia entre 1962 et 1991 du transport du minerai de manganèse par la Compagnie minière de l'Ogooué (COMILOG), elle qui était alors le terminus sud de l'un des plus longs câbles téléphériques (75 km) au monde, et le début de la ligne ferroviaire dite « ligne COMILOG » jusqu'à Mont Belo jusqu'au développement du train Transgabonais, ne mérite pas le traitement qui lui ait affligé aujourd’hui.
Des cris d’une population, accusant l’Etat de les avoir oublié ainsi que leur ville, retentissent en silence.
Un mal commun aux "villes rurales" du pays, chacune se posant comme exemple d’un Congo fracturé, où le sentiment d’être abandonné par l’Etat est grand, accentué par une accessibilité aux services publics de plus en plus difficile.
Plus de 5000 personnes bénéficient des prestations de ce centre par année.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-23 08:53:22
Le ministre d’État Pierre Mabiala, ministre des Affaires Foncières et du domaine public, chargé des Relations avec le Parlement, accompagné de son collègue Charles Richard Mondjo, de la Défense nationale, en présence du Secrétaire Général de la Mairie de Mfilou, Marcel Mbédi, représentant l’administrateur-maire du 7ème arrondissement et de quelques représentants des familles des propriétaires terriens, ont procédé mardi 21 février 2023, à une visite des bornes et habitations aux alentours des casernes militaires de Mont Barnier, Mambou et Ndouo situés dans le 7ème arrondissement de Brazzaville. Les occupants illégaux des emprises militaires ont un délai de 45 jours pour libérer les lieux, avant le déguerpissement forcé par les autorités compétentes.
400 mètres à la ronde, telle est l’emprise dévolue aux casernes militaires par les textes réglementaires. Cet espace est protégé par le régime des servitudes d’utilité publique de défense et de sécurité.
La loi dispose que les servitudes défensives autours des ouvrages militaires concernent les ouvrages de défense terrestre ou aérienne. Elles sont établies pour garantir la circulation des engins militaires ainsi que des hommes en manœuvre, restreindre l’occupation des sols autour desdits ouvrages et assurer la mise en œuvre des mesures actives et passives de défense des installations militaires.
Or, de nombreux citoyens en quête d’un lopin de terre, ont, aux mépris des textes, occupé des parcelles sur les emprises militaires, avec la complicité des propriétaires terriens qui furent pourtant indemnisés.
Visitant en premier le site de Mont Barnier, la délégation gouvernementale a été accueillie par le colonel Jolivet Mamona-Loubaki qui, souhaitant une bienvenue au ministre d’État et à toute sa délégation, a d’emblée procédé à la présentation dudit site sur un schéma cartographié.

Il a éxpliqué et démontré que les limites et les bornes et habitations de la caserne dont l’emprise ou la distance avec le mur de clôture, doit être d’au moins 400 mètres et doit être respectée scrupuleusement.
Adoptant une méthode pédagogique, les ministres Pierre Mabiala et Charles Richard Mondjo ont sensibilisé les occupants illégaux et anarchiques des alentours des casernes militaires de Mont Barnier, Mont Mambou et Ndouo et leur ont donné des notifications portant mise en demeure, préalable au déguerpissement, après un délai de 45 jours, conformément à la loi 21-2018, fixant les règles d’occupation des terres et terrains.
Cette mise en demeure est conforme à la loi foncière et vise à arrêter l’incivisme foncier.
Ainsi, neuf cent vingt-huit (928) occupants illégaux ont été identifiés, soit : 167 logements occupés et 133 non occupés puis 628 parcelles vides, dont la plupart appartiennent aux agents de la Force publique.

S’adressant aux propriétaires terriens, le ministre d’État, Pierre Mabiala, avec le franc parlé et la persuasion qui le caractérisent, a rappelé : « Vous savez qu’il y a eu expropriation, cinq cent soixante-deux millions six cent trois mille (562.603.000) francs CFA ont été indemnisés. Vrai ou faux ? Si vous avez été indemnisés, pourquoi vous continuez de vendre des terrains qui, logiquement ne vous appartiennent plus », a questionné le ministre. « Pour les casernes, la règle c’est quoi ! À l’intérieur des 72 hectares, aucun autre habitant ne peut y vivre, sauf les militaires », a ajouté Pierre Mabiala.
« Votre présence aux alentours provoque des érosions. Cette opération, nous allons la mener partout car les érosions constituent un danger pour le domaine public », a renchéri le ministre Charles Richard Mondjo.

« En date d’aujourd’hui, 21 février 2023, l’État, par notre biais, le ministre de la Défense nationale et moi, nous vous faisons notification de mise en demeure, qui est préalable au déguerpissement. Et vous avez 45 jours pour quitter les lieux. Vous-mêmes, et vos clients », a dit le Ministre d’État, aux propriétaires terriens et aux acquéreurs de terrains illégalement installés.
« Si vous ne le faites pas au-delà des 45 jours, nous reviendrons ici, pour passer à la phase suivante, pour vous déguerpir de force, mais sur le stricte respect de la loi », a-t-il précisé.
Les acheteurs de terrains situés dans cette emprise des 400 mètres dans les alentours des casernes militaires de ces différents sites ne savent plus sur quel saint se vouer. Ils se soumettent à ce verdict et se plient cet effet à la loi. Force est donc à la loi, mais ils sollicitent de la part de l’Etat, donc, du gouvernement de la Réplique, à une compréhension patriotique et humanitaire. Ils demandent aux autorités une largesse, une indulgence sur le délai prescrit, qui est trop court, estiment-ils.
« Nous pensons que notre pays, le Congo est un État de Droit. Tout en reconnaissant que le gouvernement de la République ne fait qu’appliquer la loi, acceptant également à obéir à celle-ci, nous sollicitons que le gouvernement mette un peu d’eau dans son vin, afin de nous accorder un sursis, vu que nous sommes des familles entières et nos enfants vont à l’école. Cela pourrait provoquer une grande perturbation au niveau de la scolarité de nos enfants qui vont à l’école. Monsieur le ministre d’État doit aussi comprendre que, nous qui avions acheté ces terrains, même si c'est à des propriétaires et/ou vendeurs véreux, sommes des populations congolaises. Nous ne pourrions pas aller vivre à ciel ouvert ! Néanmoins, nous sommes conscients de cette triste réalité causée par les fameux ’’ Mfumu Ntoto’’. En tout cas, 45 jours sont très insuffisants pour une quelconque opération de déplacement de famille. Sans aucune mesure d’accompagnement où pourrions-nous allez ? Je pense que c’est vraiment impossible», a avoué et reconnu un des acheteurs et occupants illégaux.
« Par conséquent, c’est aux propriétaires terriens, revendeurs des terrains expropriés et achetés par l’État de procéder sans délai, à la restitution de l’argent aux occupants des terrains situés dans l’emprise des 400 mètres et sur les versants des montagnes, ce qui constitue un gros risque des érosions probables », a indiqué le ministre d’État Pierre Mabiala.

Dans une démarche pédagogique et une attitude tactique, le ministre d’État Pierre Mabiala a prié les occupants illégaux et anarchiques de prendre toutes les dispositions nécessaires avant la date fatidique, celle de la démolition des habitations, c’est-à-dire, 45 jours après la notification faite.
« Passé ce délai, et si votre incivisme foncier et domanial persiste, la puissance publique, dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’État, procédera immédiatement à l’exécution de la procédure de déguerpissement », telle est en substance le libellé de la notification faite aux occupants illégaux, qui de leur côté ont promis d’ester en justice contre leurs vendeurs de terrains et propriétaires terriens.
Désormais, force est à la loi sur cet ultimatum du ministre, comme disent les latins : « Dura lex, Sed lex », La loi est dure, mais elle reste la loi.
Bertrand BOUKAKA/VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-22 22:34:56
Avec toute une forêt pleine des arbres, des compagnies forestières et des menuiseries sans oublier les scieries, ce ne sont pas des tables bancs qui devraient manquer aux élèves au Congo-Brazzaville. Dans plusieurs écoles publiques du pays, ce sont des troncs d’arbre d’okoumé qui servent parfois pour seuls équipements. Les élèves qui se battent pour créer leur condition de confort prennent les cours sur les cuisses, regardant de temps en temps sur un tableau qui a visiblement aussi fait son âge. Certaines affichent un état de vétusté très prononcé. C’est à peine si on ne peut dire qu’elles vont s’effondrer d’un moment à l’autre ou qu’un simple vent peut avoir raison de ses toitures branlantes.
Dans plusieurs écoles publiques de Brazzaville ou de l’intérieur du pays, le ratio est de 104 élèves par salle de classe. Seuls quelques élèves des cours moyens peuvent se payer le luxe de s’asseoir sur des bancs branlants. Pourtant, les élèves ont visiblement le cœur à l’ouvrage comme en témoigne leur enthousiasme.
On ne peut s’empêcher de se demander ce qui explique cet état pour un pays qui possède une couverture forestière évaluée à 22,4 millions d'hectares, ce qui représente 65% de la superficie totale du territoire, dont 14,67 millions d’hectares sont attribués sous forme de concession forestière (DGF, 2020). Il y a une potentialité d’environ 300 espèces d’arbre, mais seulement une cinquantaine font l’objet d’une exploitation et d’une transformation commerciale intéressante. 71 000 hectares sont constitués de forêts de plantation avec une forte dynamique ces dernières années et l’avènement de projets de plantations industriels.
Au Congo, il manque plus de 300.000 tables-bancs dans les écoles publiques et cela oblige de nombreux élèves à s'asseoir à même le sol, toute la journée, pendant les cours.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-02-22 12:43:15