C’est pourtant un homme plein d’entrain qui a chanté et joué tout au long de sa vie de musicien. Mais aujourd’hui, Michel Boyibanda «Vieux Bobo» (80 ans), fragilisé par la maladie depuis 2015, a plongé dans la précarité. Victime d’un AVC pour la troisième fois, le musicien, qui a connu la gloire, ne parle plus et ne reconnait personne. Sa famille biologique sollicite l'appui du Ministère de la Culture, entité publique coiffant le secteur culturel et les personnes généreuses. L’un des vétérans de la rumba congolaise est admis à L’hôpital de base de Talangaï dans le 6e arrondissement de Brazzaville.
Michel Boyibanda «Vieux Bobo» est l’un des artistes qui ont marqué la musique des deux rives du Fleuve Congo.
Il a débuté sa carrière musicale aux côtés de Franklin Boukaka, dans l’Orchestre Negro Band, en 1958.
Plus tard, il a fait la pluie et le beau temps des orchestres Les Bantous de la capitale et Les Trois frères (avec Youlou Mabiala et Loko Massengo), à Brazzaville, puis de l’Ok Jazz, à Kinshasa.
L’auteur des chansons «Masuwa e nani» et «Essous a yambi ngaï» est bel et bien dans le coma à l’hôpital de base de Talangaï. A bout de souffle financièrement, sa famille demande aux personnes de bonne volonté de venir en aide à l’artiste.
Michel Boyibanda a, en effet, été victime d’un A.v.c (Accident vasculo-cérébral) pour la première fois, en 2015. Ce qui l’avait contraint à quitter définitivement la scène, au grand dam de ses fans.
Michel Boyibanda est né le 22 février 1943, à Makouango, une petite localité du district de Pikounda dans la Sangha, au nord-Congo.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville