A l’occasion du déroulement de l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (B.E.P.C), session de juillet 2023, le ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou a procédé, le 4 juillet 2023 à Brazzaville, au lancement des épreuves écrites. La délégation ministérielle a tour à tour visité le centre de l’Institut de jeunes sourds à Bacongo, en passant par le C.EG (collège d’enseignement général) et Lycée Nganga Edouard à Poto-Poto puis, le C.EG Lheyet Gaboka à Ouenzé dans le 5e arrondissement de la capitale.
En effet, les épreuves écrites du B.E.P.C, session de juillet ont bel et bien été lancées, le 4 juillet 2023 sur toute l’étendue du territoire national. C’est ainsi que, le ministre en charge de ce département de l’éducation, a fait la ronde de quelques trois (3) centres d’examen, pour se rassurer du début effectif des opérations de celui-ci.
Pour cette année scolaire 2022-2023, 12.085 candidats sont inscrits dans toute la République pour passer ce sésame qui leur permettra de franchir le cap du Lycée dans 487 centres d’examen. La ville capitale, Brazzaville compte 48.851 candidats inscrits sur 127 centres, Luanda-Cabinda, en Angola compte 91 candidats et la Chine en compte 4.
Le déroulement pour la première journée des épreuves se passe sans anicroche, avec un sentiment de satisfactiondu ministre Jean-Luc Mouthou. «Le cycle ou le processus des examens d’Etat n’est pas terminé, après le lancement du C.E.P.E, du Baccalauréat, aujourd’hui nous lançons les épreuves écrites du B.E.P.C et ce n’est pas fini dis-je, puisque, il nous reste encore l’organisation du concours d’entrée dans les Ecoles d’Excellence de Mbounda et d’Oyo, le lancement du B.E.P.C aujourd’hui n’est qu’un parcours et nous continuons de nous atteler à la tâche, difficile oui, mais exaltante aussi, telque l’a souhaité pour nous, Son Monsieur le Président de la République, et nous poursuivons cet exercice d’encadrement d’éducation de la jeunesse congolaise et nous allons poursuivre avec les exercices qui manquent à l’appel encore », a-t-il signifié.
Le ministre a, en outre insisté sur la formation basique et permanent des jeunes concitoyens : « comme on le dit en français facile, nous n’avons de richesse que d’hommes et nous avons tout intérêt de former cette jeunesse, pour que notre pays demain ne vienne jamais à manquer de ressources humaines de qualité, tel que le souhaite toujours, le Président de la République, chef de l’Etat ».
Par rapport à la sérénité sur l’organisation et le déroulement de l’examen, Jean-Luc Mouthou a apaisé et rassuré l’opinion que les choses se passaient comme convenu, donc, normalement. « Nous avons des échos favorables quant au déroulement de l’examen à l’intérieur du pays. Je dois d’ailleurs saluer l’engagement de tout le personnel commis à la cause pour l’organisation de ces examens, M. le D.EC, les inspecteurs puis les enseignants qui ont fait un travail laborieux dans les salles de classe, toute la communauté éducative, pour que nous puissions redorer le blason de notre système éducatif et permettre aussi à nos enfants de pouvoir avoir les diplôme nécessaires à leur formation et leur épanouissement social et professionnel ».
En ce qui concerne l’augmentation chaque année du nombre des candidats, le ministre a d’ailleurs révélé que d’ici la rentrée scolaire prochaine entre sept(7) et dix (10) nouveaux Lycées seront inaugurer dans notre pays.
« Nous rapprochons ainsi les infrastructures scolaires des apprenants et c’est ce qui justifie d’ici le mois d’octobre prochain, tout ce parcours que nous allons mettre en place de pouvoir inaugurer l’ensemble de ces structures scolaires sur tout le territoire national et permettre à la jeunesse congolaise de pouvoir ainsi bénéficier des structures de qualité pour sa formation », a confirmé le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville