Congo – Sommet des Trois Bassins : L’aéroport de Brazzaville Maya-Maya paré aux atours forestiers

Le Congo est une terre de légendes car les grands évènements de portée internationale qui s’y déroulent ont toujours marqué de façon pérenne la mémoire collective, tant de par les conclusions qui en ont toujours résulté que de par l’environnement dans lequel ils se sont déroulés. Le sommet des Trois Bassins qui se tient dans la capitale congolaise du 26 au 28 octobre n’échappe pas à cette tradition brazzavilloise, emprunte de créativité et d’hospitalité, à l’instar de l’aéroport de Maya-Maya, principale porte d’entrée dans le pays, dont le visage plonge désormais les voyageurs embarquant ou débarquant, dans la fièvre de l’évènement.

En débarquant du régulier de la compagnie Air France qui vient de se poser à Brazzaville en ce lundi 23 octobre, nous sommes loin de nous imaginer qu’au sortir de la passerelle télescopique pour emprunter le couloir donnant accès aux contrôles aux frontières le décor des lieux a changé et a fait place nette aux « habits du sommet ».

Tous les voyageurs qui y ont été confrontés, ont laisser échapper ce waouh d’admiration, tant le décor est à l’évidence féérique, à travers ces plantes de toutes essences, épousant la mystique même de la forêt tropicale et embaumant de ses senteurs apaisantes comme un baume dissipant le stress du long voyage dont on sort.

Pour le reporter en mission à Brazzaville pour couvrir l’évènement, là déjà commence son reportage. 

Pour les voyageurs anonymes le culte du beau sorti des entrailles de la forêt, suscite simplement l’admiration, renvoyant à ce que sur son complément nominal, la capitale congolaise est aussi appelée ‘’Brazza-la-verte’’. Beaucoup ont tenu à immortaliser l’instant en photo.

Pour les participants au sommet, le décor plonge déjà dans la fièvre de l'évènement. Ceux-ci sont pris en charge par les équipes du comité d’organisation déployés dans l’aéroport. Les hôtesses reconnaissables à leur tenue de femme congolaise ‘’authentique’’ renseignent et orientent.

Rien n’est laissé au hasard, car après qu’ils aient présenté leur accréditation au sommet, la prise en main des participants est assurée par lesdites hôtesses qui récupèrent les passeports et assurent les formalités de polices, les données anthropométriques figurant déjà dans la base des données.

Un gain de temps, mais surtout l’expression d’une organisation qui force l’admiration.

Envoyé spécial à Brazzaville: Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville