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Page 93 sur 564

Vers la fin du monopole d'Air France au Congo, l’État rentre au capital de Corsair pour desservir Brazzaville

Air France risque de perdre encore du terrain au Congo-Brazzaville. Déjà malmenée par la montée en puissance de ses concurrents, Turkish Airlines, Royal Air Maroc, la compagnie aérienne franco-néerlandaise pourrait perdre le monopole qu'elle détient jusqu'à présent sur la desserte entre Paris-Brazzaville et Pointe-Noire. En difficultés financières depuis des années, Corsair à la recherche de 30 millions d’euros pour renflouer sa trésorerie a réuni un tour de table des investisseurs parmi lesquels le gouvernement congolais. Ce dernier a décidé de rentrer dans le capital de la compagnie française Corsair spécialiste des Antilles, en y injectant 15 millions d’euros soit 1 milliard de FCFA, pour desservir Brazzaville, selon le journal du soir Le Monde.

« Oui, c’est clair, net et précis, nous avons réussi à trouver le financement qui permettra à Corsair de poursuivre son activité » a indiqué son PDG Pascal de Izaguirre au quotidien national, lundi 18 décembre 2023.

L’opération devrait se dérouler en deux phases. Corsair va dans un premier temps renflouer ses fonds propres. La moitié des 30 millions d’euros nécessaires est accordée par ses investisseurs antillais qui détiennent déjà 10% du capital. L’autre moitié, selon Le Monde, d’un investisseur africain.

« La République du Congo pourrait ainsi débourser 15 millions d’euros pour détenir la moitié du capital », indique le média.

«Nous travaillons pour la desserte du Congo par la société Corsair. Question se multiplier les compagnies de lignes sur le Congo et booster le tourisme car Corsair pourrait réduire le coût du billet d’avion vers notre pays », selon une source proche du Premier Ministre congolais, Anatole Collinet Makosso.

La situation actuelle n'est pas acceptable. Quelles que soient les qualités de la compagnie qui dessert aujourd'hui le Congo-Brazzaville, Air France, force est de constater qu'elle est en position monopolistique.

Les passagers sont victimes de cette situation. Ce monopole dure depuis trop longtemps, ce qui a des conséquences sur les tarifs.

Après la fin des activités de la société nationale Ecair, ce qui a renforcé le monopôle d’Air France, assurer une réelle concurrence sur cette ligne Paris-Brazzaville, est un investissement indispensable et légitime pour l'Etat.

Corsair, anciennement Corsairfly, est une compagnie aérienne française spécialisée dans le transport long courrier.

Fondée en 1981, elle est basée à l'aéroport de Paris-Orly et dessert principalement les départements d'outre-mer.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-20 11:15:22

Enfin le premier module du centre commercial de Mpila «Brazza Mall » en service

Le grand centre commercial, situé dans la zone des ex-casernes militaires détruites pendant les explosions du 4 mars 2012, sera mis en service, ce mercredi 20 décembre 2023 à partir de 16 heures. La cérémonie y afférente est placée, sous la très haute autorité du Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso.

Sur un espace de 48 000m2 et comportant, entre autres, cent cinquante magasins, des restaurants, des boutiques et supermarchés, l'ouverture du grand centre commercial de Mpila à Brazzaville, c’est pour ce mercredi après-midi.

Le grand centre commercial de Mpila va non seulement attirer des investisseurs et changer l'image de la ville capitale, mais aussi, créer des emplois pour le bonheur des jeunes congolais étranglés par le chômage.

Ce grand espace symbolise l'ambition  du Congo à favoriser le développement de son commerce.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-20 10:25:38

Congo : L’UPADS lance sa campagne d'adhésion, avec 2026 en tête

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads/opposition), a lancé, samedi dernier, sa campagne d'adhésion et d'enrôlement dans la zone 2 (Brazzaville, Pool, Kouilou et Plateau) pour amplifier cette dynamique positive. Ces nouvelles adhésions vont contribuer au renforcement de la base militante du Parti crée par le Professeur Pascal Lissouba sur tout le territoire national.

Cette campagne d’adhésion et d’enrôlement s'est déroulée dans la salle Pr Pascal-Lissouba.

Selon le premier secrétaire de cette formation politique, Pascal Tsaty Mabiala, cette campagne d’adhésion et d’enrôlement vise à redynamiser le parti et à valoriser les jeunes.

Les membres et sympathisants venus de tous les quartiers de Brazzaville et de certaines localités du Congo ont promis de travailler dans leurs bases respectives, afin que tout soit au point avant les prochaines élections.

Cette campagne a été lancée officiellement à Dolisie, dans le département du Niari. Elle se poursuivra dans les autres départements du pays.

Formation de Pascal Lissouba, premier président démocratiquement élu du Congo en 1992, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) a connu des dissensions internes et des départs de certains caciques après la perte du pouvoir en 1997.

La différence étant le doute que les militants émettent sur l'intégrité des dirigeants du parti. Ce qui n'a jamais été le cas pour son fondateur.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-18 12:45:46

Diplomatie : le torchon brûle entre le Gabon et l’Angola, Libreville rappelle son ambassadeur à Luanda

Cette décision fait suite à l’incident diplomatique causé par l’absence de représentants officiels gabonais lors de la célébration du 48e anniversaire de l’Indépendance de l’Angola à Libreville, le 10 novembre dernier. La bouderie des autorités diplomatiques gabonaises pourrait trouver son origine dans le fait que l’ambassadeur de l’Angola au Gabon aurait refusé en sourdine de reconnaître le nouveau leadership gabonais suite au coup d’État du 30 août, en n’acceptant pas le portrait du leader Brice Clotaire Oligui Nguema aux côtés de celui du président angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço. Dans la foulée, le ministère gabonais des Affaires étrangères a procédé au rappel «pour consultations» de son ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Angola, selon une lettre du ministre gabonais des Affaires étrangères datée du 15 décembre 2023.

Dès le 4 septembre dernier, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), sous impulsion de son président en exercice, l’Angolais Gilberto da Piedade Verissimo, a condamné le coup d’État au Gabon. Ce dernier a entrepris ensuite de délocaliser le siège la CEEAC, de Libreville à Malabo, malgré l’absence de base légale.

Le 15 décembre dernier à Djibloho en Guinée Équatoriale, lors du cinquième sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC ayant entériné le maintien du siège au Gabon, João Manuel Gonçalves Lourenço, le président de l’Angola, serait venu uniquement pour s’opposer à la levée des sanctions envers le Gabon.

De sources officieuses au Gabon, des incompréhensions ont été notées «face à certains actes inamicaux de l’Angola» tandis que selon une source non gabonaise à Djibloho, l’Angola aurait été «le plus virulent envers le Gabon lors du sommet».

Le président Angolais «a repris son avion au bout de 2h, soit 4h avant la fin du sommet» !

Cette suite d’événements a exacerbé les tensions entre les deux pays. Le Gabon, se sentant injustement traité sur la scène régionale, a répondu par cette mesure diplomatique forte. Le rappel de son ambassadeur souligne en tout cas un mécontentement profond face à ce qui est perçu comme des actes inamicaux et une ingérence dans ses affaires intérieures.

Alors que le Gabon et l’Angola naviguent dans ces eaux tumultueuses, les yeux sont désormais tournés vers l’avenir des relations diplomatiques en Afrique centrale et les répercussions potentielles sur la stabilité régionale. L’issue du bras de fer reste incertaine.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-18 12:10:03

Congo – Cop : 28 : Michel Innocent Peya a porté bien haut et avec succès la vision écologique de Denis Sassou-N’Guesso à Dubaï

Le prestige né de sa littérature verte le précède dans les grands forums où l’on débat de la santé écologique de la Planète, et ses écrits qui traduisent la vision écologique du Président Denis Sassou-N’Guesso ont force de constat et de propositions. À Dubaï où il a pris part à la Cop 28, l’écrivain-chercheur congolais de renommée internationale, le Docteur Michel Innocent Peya, Ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l'Environnement, Michel Innocent Peya est arrivé avec un livre au contenu ô combien contributif, dont l’apport a séduit plus d’un participant car dégageant l’essence même du sommet des trois bassins forestiers tenus récemment à Brazzaville. Quoi de mieux, pour une mise en train, à un sommet sur le climat, qui se voulait celui des grandes décisions.

C’est presque désormais un rite, que Michel Innocent Peya participe à une grande rencontre climatique, avec un ouvrage qui marque les esprits et s’impose comme un apport technique et scientifique à l’endroit des participants.

À la Cop 28 à Dubaï, le Docteur Michel Innocent Peya, Ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l'Environnement est arrivé avec son nouvel ouvrage publié aux Éditions Tropiques Littéraires, intitulé : ‘’Position et Propositions commune des pays en développement et des Grands Bassin forestiers du monde – Synthèse et nouvelles perspectives’’.

Dans ce livre éminemment pédagogique qui s’appuie sur les engagements des pays en développement et des Grands Bassins forestiers du monde, l’auteur s’est mis en situation de proposer que la Cop 28 déclenche « une déclaration de guerre mondiale contre le changement climatique et ses conséquences catastrophiques », pour espérer un changement à la hauteur des enjeux et traduire les déclarations en actes.

De nombreux volets du livre posent le problème en termes clairs. Les engagements climatiques des pays du Sud, notamment ceux des trois bassins d l’Amazonie, du Bornéo-Mékong et du Congo, sont conditionnés à des financements massifs, stables et prévisibles. Mais on doit aussi prévoir un fond pour se protéger des conséquences déjà visibles du dérèglement climatique.

Vu leur responsabilité historique dans les émissions de gaz à effet de serre, c’est aux pays du nord d’aider les pays du sud à financer ces investissements.

Des positions que le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso a rappelé du haut de la tribune de la Cop 28, rappelant les efforts fournis par les pays du Massif du Bassin du Congo en matière de préservation des écosystèmes et de préservation de l’environnement, en se privant sans compensation de certaines ressources naturelles, ce, pour permettre au reste de l’humanité, de vivre mieux.

La promesse faite par les pays riches aux pays pauvres à la COP15 en 2009 à Copenhague où ils s’étaient engagés à mettre 100 milliards de dollars par an sur la table jusqu’à 2020 pour les aider à mener la transition écologique reste en l’état. 14 ans après, le texte de conclusion de la COP 28 « note avec de profonds regrets » que cet objectif n'est pas atteint.

« Les pays riches sont en défaut en matière de protection de la nature et de l'environnement. Le monde est appelé à s'engager, mais en même temps, les pays riches ne mettent toujours pas suffisamment d'argent sur la table pour rendre cette transition possible partout. »

Fort de la constance de ses écrits qui cadrent avec les préoccupations mises en débat, Michel Innocent Peya a véritablement joué sa partition et relevé à la face du monde qu’au Congo de Denis Sassou-N’Guesso, l’écologie est une priorité nationale et le combat pour la préservation des écosystèmes, un état d’esprit qui traduit la justesse même d’une vision, celle de léguer à la postérité, une planète viable et vivable.

Il contextualise les efforts diplomatiques du Président Denis Sassou-N’Guesso pour le climat, explique les enjeux fondamentaux et majeurs, et résume l'impact réel de cette diplomatie climatique active dans l'optique des intérêts stratégiques et vitaux de l'Afrique.

A Dubaï, « le messager du Congo dans le cadre de l’action pour la protection de l’environnement » pour paraphraser le président du Sénat congolais, Pierre Ngolo, tel un évangéliste infatigable, a enchaîné les signatures. Un sourire, une photo, pas le temps de s'appesantir.

De nombreux médias étrangers désireux d’en savoir davantage sur le substrat même de ses ouvrages, ont sollicité l’écrivain congolais pour des entretiens et des interviews.

Outre les sollicitations des médias, Michel Innocent Peya s’est adonné à des dédicaces auprès des participants de plus en plus nombreux, auprès desquels il est devenu une véritable référence incontournable sur les questions climatiques au Congo et en Afrique.

D’autres ont tenu à immortaliser la rencontre avec l’auteur par des clichés photos, à garder en souvenir de la rencontre avec cet homme qui fait la fierté de son pays, mais aussi de l’Afrique, pourquoi pas de l’humanité toute entière, tant le combat qu’il mène et la cause qu’il porte sont de dimension planétaire.

En investissant son intellect et son action littéraire à la cause du climat, sur fond des idées écolo-visionnaires du président Denis Sassou-N’Guesso, l’écrivain-chercheur le Docteur Michel Innocent Peya, avec pour seule arme sa plume, une plume puissante, saisissante qui sensibilise, traduit le sens d’un engagement fondé sur des valeurs qui se perpétueront par-delà les âges, un legs à la postérité.

En cela la contribution du Docteur Michel Innocent Peya à la Cop 28 à Dubaï, aura porté bien haut la vision écologique de Denis Sassou-N’Guesso.

Voila qui est sens du devoir. Un devoir qui force respect et admiration !

Cliquez sur la photo pour lire la vidéo

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-17 11:49:21

Congo – Réinsertion des Ex combattants : Démarrage effectif des opérations courant janvier 2024

À l’issue de la table ronde des partenaires techniques et financiers du programme de Désarmement, Démobilisation et Réintégration pour le Département du Pool tenue en mars dernier, il était acté que le programme semestriel s’exécuterait de juillet à décembre 2023. Pari tenu. Désormais tout est fin prêt pour le démarrage effectif des opérations courant janvier 2024.

Le lancement du programme DDR avec ses composantes de développement qui l’accompagnent est très attendu par les populations du Pool ainsi que les ex combattants qui y voient l’opportunité d’un nouveau départ pour le département.

Respectant le chronogramme fixé, l’heure est aux dernières touches censées impulser l’opérationnalité du processus qui, tel un cadeau du nouvel an, sera mis en chantier en début d’année 2024.

Déjà, afin de mieux agencer les choses, depuis bientôt six mois, un expert des Nations-Unies en planification a été commis au Haut-Commissariat, afin de booster les activités du programme de désarmement démobilisation réintégration. La tenue régulière de réunions techniques entre le Haut-Commissariat et le PNUD, la tenue de l’atelier d’imprégnation sur le programme DDR et la mission de sensibilisation sur le programme DDR actent le fait que les choses se peaufinent et s’affinent. Preuve de la bonne et étroite collaboration entre le PNUD et le Haut-Commissariat.

D’un coût global de 8 milliards 300 millions de Francs CFA dont 2 milliards de contrepartie du gouvernement congolais, le programme de Désarmement, démobilisation et réintégration des ex combattants dans le département du Pool, a été mis sur pied le 31 août 2018 à travers la signature du document programme entre le Gouvernement congolais et les Nations-Unies.

Le programme de Désarmement, Démobilisation et Réintégration pour le Département du Pool a trois (3) grandes composantes à savoir :

1- Désarmement,

2-Démobilisation/Réinsertion,

3-Réintégration.

Les composantes 1 et 2 concernent exclusivement les ex-combattants, notamment, :

7.500 ex-combattants à désarmer et profiler (5.665 ex-combattants ont été profilés lors de l’opération Ramassage des armes réalisée en août 2018 et le reste le sera au cours des opérations de ramassage par des unités mobile) ;

7.500 ex-combattants et 2.500 associés seront démobilisés et réinsérés.

À ce jour, le programme n’a pas encore démarré et on ne peut parler ni de la poursuite du désarmement, ni de la démobilisation/réinsertion.

Les fonds de ce programme sont gérés par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à travers un compte appelé Basket-Fund. Tous les aspects fudiciaires de ces fonds incombent au PNUD.

Par ailleurs, le Haut-Commissariat à la Réinsertion des Ex-Combattants prépare les conditions idéales de démarrage de ce programme en collaboration avec le PNUD à travers une feuille de route, notamment, un plan de travail semestriel conjoint (juillet – décembre 2023).

Conformément à ce plan, le travail a été réalisé : Une réunion du comité technique ; l’atelier d’imprégnation du PDDR par les parties prenantes ; la mission de sensibilisation des parties prenantes de terrain et l’identification des opportunités économiques dans le Département du Pool.

Les cartographies des opportunités économiques, de management des risques sont en cours de finalisation.

À toutes les étapes de l’exécution dudit programme, toutes les parties prenantes sont associées et les décisions sont prises de façon consensuelle.

Quant à la troisième composante du programme, à savoir le volet Réintégration, celui-ci concerne tout autant les ex-combattants que les populations civiles qui ont soufferts des conflits et dont l’essentiel de ce qui fonde la vie humaine est à refaire.

Mais il y a aussi l’environnement communautaire à doter des éléments de base. École, dispensaire et autres.

En décembre dernier, le gouvernement congolais avait concrétisé son engagement, en mettant 500 millions de Francs CFA dans le ‘’basket-fund’’ du PNUD, spécialement créé pour le programme DDR.

Lors de la table ronde des partenaires organisée à cet effet, le Haut-Commissaire Euloge Landry Kolelas relevait : « Je peux affirmer que le gouvernement congolais vient d’honorer son engagement, mais comme cela ne suffit pas, la communauté internationale est sollicitée pour nous accompagner dans la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre de ce programme, dont la présente table ronde en est le point de départ. »

Le PNUD de son coté, insistait sur la cohésion sociale, le développement économique et la prévention des conflits dans le cadre de la mise en œuvre du programme DDR. À cela, s’ajoute bien-sûr le relèvement communautaire pour une population estimée à plus de trois cent mille personnes.

Le représentant du pasteur Ntoumi à la table ronde, Ané Philippe Bibi, avait salué l’engagement des différents acteurs dans ce processus. Il avait également interpellé la conscience collective, notamment celle du peuple congolais sur l’impérieuse nécessité de prendre son destin en main, son respect de la personne humaine ainsi que son engagement à mobiliser les énergies et de les mettre au service du développement, de la paix et de la justice sociale.

« Notre volonté de paix est irréversible. L’état d’avancement du processus de paix dans le département du Pool commande qu’on redouble les efforts en vue de réparer les équilibres rompus au cours des différentes turbulences qu'il a connues. Le relèvement communautaire mérite d’être mis en épingle et susciter massivement l’adhésion de toutes les énergies pour une paix durable dont notre pays a besoin », déclarait Ané Philippe Bibi.

Ce programme qui est d’une durée de quatre ans, a pour but d’assurer le désarmement, la démobilisation et la réinsertion d’au moins vingt mille bénéficiaires dont 7500 ex-combattants, 2500 associés et 10 000 membres de leurs communautés d’accueil. Il s’agit d’une opportunité offerte aux communautés du Pool en matière de relèvement communautaire et de relance des activités économiques et agropastorales pour un département qui fut un des principaux greniers du pays.

Rappelons que depuis la signature de l’accord, beaucoup d’actions ont été menées, parmi lesquelles, le ramassage des armes et le profilage de près de 6000 ex combattants. La mise en place des comités de dialogue et de réconciliation dans les 13 districts et les 2 communes du département du Pool. La libre circulation des biens et services et des personnes. La relance des activités génératrices de revenus ou encore l’exécution des projets pilotes.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-16 21:13:00

Changement brusque des tarifs Internet mobile : Le gouvernement appuie l’action de l’ARPCE

Le gouvernement congolais a salué, avec véhémence, la décision prise par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), de rappeler à l’ordre Airtel et MTN qui ont décidé, de manière unilatérale, de l’arrêt des tarifs promotionnels qui, selon eux, sont à l’origine de la saturation des réseaux les week-ends. Ceci, sans en avoir, au préalable, informé les consommateurs.

« Le gouvernement de la République appuie ce type d’action, dont l’objectif est de s’assurer que le panier de la ménagère ne souffre pas des affres de pratiques d’oligopole qui ne disent pas leur nom. Bravo à l’ARPCE », a écrit le ministre congolais de la Communications et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungallasur son compte Twitter.

Dans le contexte économique actuel, l’ARPCE reste déterminée à préserver les tarifs raisonnables et, en même temps, à garantir un service de communications électroniques de qualité et accessible.

Il faut rappeler que dans le cadre des mesures d’accompagnement des populations, pendant la pandémie de COVID-19, les opérateurs MTN et AIRTEL avaient décidé, avec l’aval du Régulateur, l’ARPCE, de la mise en place, entre autres, des forfaits tarifaires sur les services Internet.

Une initiative qui a eu le mérite de soulager des milliers de bénéficiaires pendant cette période de crise, grâce aux facilitations de communication inhérentes.

Pendant plus de deux ans, les opérateurs ont reconduit systématiquement ces prix promotionnels.

Cependant, vendredi 15 décembre 2023, les opérateurs ont décidé, de manière unilatérale, de l’arrêt de ces tarifs promotionnels qui, selon eux, sont à l’origine de la saturation des réseaux les week-ends. Ceci, sans en avoir, au préalable, informé les consommateurs, suscitant une vive indignation de l’Autorité de Régulation, dont la mission est aussi de veiller sur les droits des consommateurs.

L’ARPCE a donc sommé, dans un communiqué, les deux entreprises de rétablir lesdites promotions en attendant de tirer au clair cette situation.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-16 13:22:59

Changement brusque des tarifs Internet au Congo : grincements des dents, jérémiades des abonnés et colère de l’ARPCE

L'inflation touche désormais les offres d'accès à Internet et les congolais payent plus cher. Alors que la flambée du prix de l'essence a déjà poussé le gouvernement à agir, l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) n’a pas attendu longtemps pour tirer la sonnette d'alarme par le biais d’un communiqué officiel, que nous reproduisons intégralement, afin de préserver les tarifs raisonnables et, en même temps, à garantir un service de communications électroniques de qualité et accessible.

«Ce vendredi 15 décembre 2023, la Direction Générale de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) a constaté des changements brusques des tarifs Internet opérés par les opérateurs de téléphonie mobile, Airtel et MTN.

Après interpellation des deux opérateurs, il ressort qu’il s’agit d’un arrêt unilatéral des prix promotionnels d’Internet.

Il faut rappeler que dans le cadre des mesures d’accompagnement des populations, pendant la pandémie de COVID-19, les opérateurs MTN et AIRTEL avaient décidé, avec l’aval du Régulateur, l’ARPCE, de la mise en place, entre autres, des forfaits tarifaires sur les services Internet. Une initiative qui a eu le mérite de soulager des milliers de bénéficiaires pendant cette période de crise, grâce aux facilitations de communication inhérentes. Pendant plus de deux ans, les opérateurs ont reconduit systématiquement ces prix promotionnels.

Cependant, ce vendredi 15 décembre 2023, les opérateurs ont décidé, de manière unilatérale, de l’arrêt de ces tarifs promotionnels qui, selon eux, sont à l’origine de la saturation des réseaux les week-ends. Ceci, sans en avoir, au préalable, informé les consommateurs, suscitant une vive indignation de l’Autorité de Régulation, dont la mission est aussi de veiller sur les droits des consommateurs.

Suite à cette décision impromptue des opérateurs de téléphonie mobile, le Régulateur a rappelé à l’ordre Airtel et MTN pour ce manquement jugé inacceptable.

Il a donc sommé les deux entreprises de rétablir lesdites promotions en attendant de tirer au clair cette situation Dans le contexte économique actuel, l’ARPCE reste déterminée à préserver les tarifs raisonnables et, en même temps, à garantir un service de communications électroniques de qualité et accessible.

C’est ainsi qu’un audit sera fait dans les meilleurs délais ».

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-16 11:10:21

Corruption au Congo : Des cadres administratifs épinglés bientôt à la barre, une étape cruciale vers la justice et la transparence

La récréation est terminée ! Au Congo-Brazzaville, la lutte contre la corruption est devenue un sujet majeur. Les scandales mettant en cause l’intégrité des responsables publics, suscitent un intérêt croissant. Le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc), Emmanuel Ollita Ondongo, a indiqué que cette structure a reçu des plaintes diligentées contre des responsables administratifs. Celles-ci seront transférées aux juridictions compétentes.

« La Halc a reçu 53 plaintes, toutes diligentées contre des responsables administratifs ; 97 dénonciations recueillies à travers le numéro vert : 1023, mis en service depuis le mois d’août 2022 », a déclaré le président de la Halc, Emmanuel Ollita Ondongo, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption commémorée le 9 décembre de chaque année.

Par ailleurs, la Halc a diligenté une trentaine d’enquêtes dans les administrations publiques et privées.

L’ensemble des dossiers sera transmis aux autorités judiciaires compétentes, notamment pour les faits susceptibles de constituer des infractions de corruption, de concussion, de fraude et d’autres infractions assimilées.

Cette saisine des autorités judiciaires et éventuellement la condamnation des auteurs des infractions de corruption et autres constituent une forte attente de la population, a reconnu le président de la Halc, Emmanuel Ollita Ondongo.

Emmanuel Ollita Ondongo, faites votre travail. Le travail pour lequel l'Etat vous couvre d'avantages et de privilèges. En quoi serait-elle une haute autorité si les actes pour lesquels elle doit son existence sont banalisés ?

Et vous, les Membres de la Cour des Comptes dont on ne doute pas de la qualité et de la justesse de vue de certains magistrats qui la compose. Ouvrez les yeux pour donner un sens à votre institution et honorer la Nation, votre Nation, notre Nation commune.

Vous, Inspection Générale d'Etat, Contrôle financier, avec tous vos services annexes, organes d'Etat directement attachés à la question de la transparence et à la bonne gestion des comptes publics, ne baissez pas les bras, n'ayez pas peur.

Furent des années où le nom de M. Auxence Ickonga, Inspecteur Général d'Etat effrayait lorsqu'on le prononçait dans le traitement des affaires de concussion, de détournement et d'évasion financière.

La disparition de Mr Auxence Ickonga n'a-t-elle pas donné lieu à d'autres citoyens de son gabarit ?

Et ces cadres aux références de grandes écoles qui écument les structures des impôts, le trésor, les contributions directes ?

Il est devenu de plus en plus ardu d’obtenir normalement un document administratif ou un service dans les délais normalement impartis. Tout recours à l’administration publique ou privée pour un papier ou une pièce spécifique, voire un service dont la délivrance est censée être régentée, du type passeport, carte d’identité, intervention des forces de sécurité, un poste budgétaire, une facture au Trésor public, nécessite un pot-de-vin.

A quelques exceptions près, la corruption est devenue endémique au Congo-Brazzaville et sévit à toutes les étapes de quelque processus que ce soit, particulièrement lorsque de fortes sommes sont en jeu.

La corruption et ses infractions connexes ou assimilées comme la concussion, le trafic d’influence, la soustraction et le détournement des biens, la gestion frauduleuse, l’enrichissement illicite, le favoritisme, la prise illégale d’intérêt, les abus des biens sociaux et le blanchiment des capitaux constituent un obstacle à l’éradication de la pauvreté et sape la capacité du pays d’atteindre ses objectifs du développement.

Le 31 juillet 2016, le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, Lamyr Nguelé, a accusé le Parquet de Brazzaville de ne pas engager les poursuites judiciaires contre les tierces sur certains dossiers avérés.

Dans son message sur l’état de la Nation du 29 décembre 2018, le Président congolais avait déclaré que « Face aux antivaleurs, il n’y aura ni bouclier de protection pour les uns, ni rampe de sanctions pour les autres. Il n’y aura ni menus fretins, ni gros poissons, tout passera dans la nasse de la justice ».

Denis Sassou-N’Guesso avait rappelé que la Haute Cour de Justice qui venait d’être installée dans ses attributions devait être urgemment dotée de textes de fonctionnement, afin de s’atteler à sa mission de poursuites de hauts fonctionnaires en délicatesse avec la loi. Aussi a-t-il exhorté ses membres à assumer leurs responsabilités avec efficacité.

«Désormais, à tous les échelons de l’État, chaque acteur est exposé à la rigueur de la loi. Les têtes tomberons certes, mais dans le respect d’une justice indépendante, expurgée de toute pression », a-t-il dit.

Quoi qu’on en dise, le PCT, principal parti de la majorité présidentielle, devrait être à l’avant-garde de l’action du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso.

Dans la lutte contre les antivaleurs, il est temps que ce parti au pouvoir qui jusque là s’illustre par les intrigues et le silence coupable sur la question, donne le ton, imprime le rythme et marque la cadence, afin de servir de levier d'entrainement à tous les congolais.

Le contraire serait une démission blâmable et coupable.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-16 10:35:09

Le Président de la transition gabonaise Oligui Nguema arrache un demi-succès à Malabo

Le Président de la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema n’a pas réussi vendredi à convaincre ses homologues de la CEEAC de lever complètement les sanctions imposées contre son pays suite au coup d’Etat du 30 août dernier qui a renversé le régime d’Ali Bongo Ondimba.

Lors du sommet tenu vendredi à Djibolho en Guinée Equatoriale, les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont décidé de maintenir les sanctions interdisant le Gabon de participer aux activités de l’organisation d’intégration régionale jusqu’au retour à un ordre constitutionnel.

En revanche, tenant compte du climat de paix qui règne au Gabon et le caractère inclusif de la transition, les dirigeants de la CEEAC ont décidé de suspendre le transfert provisoire du siège de la CEEAC de Libreville à Malabo.

C’est la principale victoire d’Oligui Nguema qui a été longuement entendu par ses pairs.

La CEEAC a encouragé le Président centrafricain, Faustin Archange Touadera de poursuivre sa facilitation auprès de tous les acteurs (partis politique, société civile, acteurs économiques…).

La CEEAC a décidé de contribuer au financement des activités du facilitateur centrafricain dans le cadre d’une contribution spéciale. L’organisation a insisté sur la durée de la transition gabonaise qui ne devra pas dépasser 2 ans comme annoncé par les militaires au pouvoir.

Six des onze chefs d’Etats membres de la CEEAC ont participé au sommet. Il s’agit notamment des Présidents de Angola, Burundi, Centrafrique, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale.

Les autres pays se sont fait représentés. Il s’agit du Cameroun, République démocratique du Congo (RDC), Rwanda, Sao Tome et Principe et Tchad.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-15 23:02:06

Ouverture de la 5e session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC à Djibloho

La 5e session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est ouverte à Djibloho en Guinée Equatoriale, ce Vendredi 15 décembre 2023, en présence de plusieurs dirigeants de la sous-région dont le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso. L’institution d’intégration régionale va décider de lever partiellement, totalement ou pas les sanctions infligées au Gabon suite au coup d’Etat du 30 août dernier.

Adulé par les peuples de la région, le Président de la Transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, sera comme sur le banc des accusés. Il sera en face de ses homologues pour justifier l’interruption du processus démocratique et la prise du pouvoir par les moyens non constitutionnels.

Par principe et par respect des textes de l’institution, la CEEAC avait immédiatement condamné le coup d’Etat du 30 août, sanctionné le Gabon qui s’est vu immédiatement retiré provisoirement le siège de l’institution transféré à Malabo, la présidence tournante et l’interdiction de participer aux activités de l’organisation.

Ce rendez-vous de Malabo est crucial pour Oligui Nguema. Le général refuse de parler de coup d’Etat mais d’un « coup de la libération ».

Oligui Nguéma ne manque pas d’arguments : élections générales du 26 août officiellement remportées par Ali Bongo le président sortant étaient mal organisées, les résultats truqués… Plus loin, le pays était mal gouverné, les finances publiques paillées, les institutions bafouées, le leadership du chef de l’Etat mis à mal par la santé précaire d’Ali Bongo depuis son Accident vasculaire cérébral (AVC) d’octobre 2018, les relations inter-Etats chaotiques… Bref, un cocktail explosif qui justifie le putsch qui a chassé Ali Bongo du pouvoir au grand bonheur des gabonais.

L’issue du sommet de Djibloho va permettre de savoir si le plaidoyer effectué par le Président de la Transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguéma a porté ses fruits.

L’homme fort du Gabon a déjà fait le tour de toutes les capitales des pays membres de la CEEAC. Dans toutes les capitales – excepté Luanda (Angola) -, Oligui Nguema a expliqué pourquoi il a perpétré ce « coup de la libération ». Il s’est engagé à respecter tous les engagements internationaux du Gabon et à organiser des élections libres et crédibles après la transition dont la durée prévisionnelle est de 2 ans.

Les bailleurs de fonds comme le FMI, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) ont compris le message des militaires au pouvoir à Libreville. Ils ont réactivé la coopération suspendue.

Oligui Nguéma attend un geste fort de la CEEAC dont les onze Etats membres sont : Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo (RDC), Rwanda, Sao Tome et Principe et Tchad.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-15 14:15:19

France – Congo : Pierre Ngolo a conduit une délégation du Sénat congolais au Palais du Luxembourg

La délégation du sénat congolais, conduite par son président, Pierre Ngolo a été reçue mercredi 13 décembre au palais du Luxembourg par le président du Sénat français Gérard Larcher. À l’issue des entretiens jugés fructueux, la délégation congolaise a assisté à la séance des questions d’actualité au gouvernement.

La présence de la délégation congolaise qui a pris place à la tribune d’honneur du Palais du Luxembourg d’où elle a suivi la séance des questions orales au gouvernement, traduit le sens même de la coopération interparlementaire entre la France et le Congo.

Il est 15 heures tapantes, lorsque Gérard Larcher, le président du Sénat français prend place au plateau. Ses premiers mots sont pour la délégation congolaise.

« J'ai le plaisir de saluer, dans la tribune d'honneur, une délégation de cinq sénateurs, conduite par M. Pierre Ngolo, président du Sénat de la République du Congo.

Ils sont accompagnés par nos collègues Guillaume Chevrollier, président du groupe d'amitié France-Afrique centrale, et Stéphane Demilly, président délégué pour le Congo au sein de ce groupe, et Son Excellence M. Rodolphe Adada, ambassadeur de la République du Congo en France.

Nous venons d'avoir un entretien particulièrement dense avec le président Ngolo et sa délégation, sur nos relations bilatérales mais aussi les récentes évolutions en Afrique.

Nous avons signé un protocole de coopération parlementaire qui contribuera à enrichir les liens entre nos assemblées dans les prochaines années, en particulier sur le volet de la décentralisation et des relations de l'État avec les collectivités locales, qui intéresse particulièrement nos partenaires congolais. Le Sénat français entretient de longue date d'excellentes relations avec le Sénat de la République du Congo.

Ces rapports de confiance et d'amitié sont à l'image du partenariat étroit qui unit nos deux pays. Mes chers collègues, permettez-moi de souhaiter, en votre nom à tous, à nos homologues du Sénat congolais, la plus cordiale bienvenue, ainsi qu'un excellent et fructueux séjour. »

Face à la presse, Gérard Larcher a confié sa satisfaction de voir établir, au fur et à mesure, une nouvelle forme de coopération avec la République du Congo qui joue un rôle important dans l’ensemble de la sous-région et du continent africain avec un Président, Denis Sassou N’Guesso, qui est reconnu comme un sage, a-t-il confié.

Il a également promis d’honorer l’invitation à se rendre au Congo comme le lui a demandé le Président du Sénat congolais. De son côté, Pierre Ngolo a précisé qu’il a été le premier président du Sénat du Congo à se rendre au Sénat français le 27 septembre 2018. Un an après, en 2019, à l’occasion du vingtième anniversaire de l’association des Sénats d’Europe, le Sénat du Congo figurait parmi les six Sénats conviés d’Afrique.

À ce jour, il est heureux de constater que la volonté partagée avec son homologue français permet d’asseoir un partenariat solide et de promouvoir la coopération qui s’accomplit progressivement.

Du point de vue du devoir de mémoire, les deux hommes d’État ont tenu à rappeler que le Congo et la France ont une relation importante qui date depuis les moments difficiles de l’histoire de la France où Brazzaville a dû jouer le rôle de capitale de la France libre.

Pour Pierre Ngolo, c’est ce qui fait l’originalité et la force des relations entre les deux pays, expliquant que celles-ci sont à consolider et à pérenniser.

« Aujourd’hui, nous venons de prendre cet engagement des deux Sénats qui vont d’abord interagir afin d’établir une relation dynamique et, dans la foulée, accompagner les gouvernements et les chefs d’État ».

Benoît BIKINDOU/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-14 19:20:50

Congo : Interrompu en juillet dernier à cause de nombreuses dissensions, le congrès de l’UDH-Yuki reprend le 22 et 23 décembre

Interrompu en juillet dernier à cause de nombreuses dissensions, le congrès du parti d’opposition Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) du défunt Guy-Brice Parfait Kolélas va reprendre le 22 et 23 décembre 2023, selon ses dirigeants.

«La Commission d’organisation du congrès travaille. Elle a même fini son travail. Vous pouvez être rassurés que le congrès se tiendra avant les fêtes de fin d’année. Je ne demanderai la permission (de l’organiser) à personne. Je suis non seulement le président par intérim du parti, mais aussi le gardien du temple », a déclaré Pascal Ngouanou, président par intérim de l’UDH-Yuki.

Les militants ayant semé le trouble et occasionné l’interruption de la réunion, en juillet dernier, ont été retirés de la liste des participants, passant ainsi de 700 à 573.

Ce congrès doit permettre de trouver un successeur au fondateur de l’UDH-Yuki, Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé il y a deux ans et neuf mois après avoir été gravement malade du Covid-19.

Il était diabétique et faisait partie des six candidats qui se présentaient contre le Président Denis Sassou-N’Guesso.

Son parti était arrivé deuxième lors des élections présidentielles de 2016 et 2021.

Jusqu’au week-end dernier, l’UDH-Yuki ne disposait que 7 millions de francs CFA dans ses comptes, alors que la formation a besoin de 20 millions de francs CFA pour relancer le congrès très attendu par ses militants.

Organisée le 18 août dernier par les organes intermédiaires du parti de feu Guy Brice Parfait Kolélas, cette assemblée générale a été arrêtée avant d’avoir démarré. Tout est subitement parti en vrille, quand de jeunes dissidents qui depuis quelques jours, ne faisaient pas mystère de leurs intentions, ont fait irruption au siège du parti, lieu de l’assemblée générale, dans le but de l’empêcher.

Les organisateurs de l'assemblée générale avortée les assimilent à des « kuluna » mis en mission par certains cadres de la direction du parti. Leur furia a été dévastatrice, créant la débandade. Les chaises ont été cassées, les tentes saccagées.

Une véritable foire d'empoigne s'est déclenchée, au moins deux personnes ont été blessées. Beaucoup d’autres ont perdu leur téléphone, voire de l’argent. Dans leur fuite, d’autres se sont retrouvés sans chaussures ou sandales.

Face à ce qui était devenu un véritable trouble à l’ordre public, la police est intervenue et a même fait usage de tirs des bombes lacrymogènes, afin de disperser les pseudos belligérants et rétablir l'ordre.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-14 11:00:03

Sommet de la CEEAC vendredi à Malabo consacré à la situation politique au Gabon suite au coup d’Etat qui a renversé Ali Bongo

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) organise ce vendredi à Malabo en Guinée Equatoriale un sommet des chefs d’Etat consacré à la situation politique au Gabon suite au coup d’Etat qui a renversé le 30 août dernier le régime d’Ali Bongo après 14 années au pouvoir.

L’information a été révélée par Radio France internationale (RFI). Faustin Archange Touadera, le président centrafricain désigné par la CEEAC comme facilitateur de la situation politique gabonaise a rendu son rapport lundi dernier à son homologue de Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguéma.

M. Obiang Nguéma assure la présidence tournante de la CEEAC, poste qu’occupait le Gabon avant le putsch du 30 août.

Au lendemain du renversement du régime d’Ali Bongo, la CEEAC avait immédiatement prononcé des sanctions contre le Gabon. Le siège de l’institution d’intégration régionale a été provisoirement transféré de Libreville à Malabo. Une partie du personnel a déjà déménagé de Libreville. Le Gabon est exclu de certaines activités organisées par l’institution.

L’issue du sommet de Malabo permettra de savoir si le plaidoyer effectué par le président de la Transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguéma a porté ses fruits.

Dans toutes les capitales des pays membres de la CEEAC – exceptée Luanda (Angola) -, Oligui Nguema a expliqué pourquoi il a perpétré ce qu’il appelle « coup de la libération ». Il s’est engagé à respecter tous les engagements internationaux du Gabon et à organiser des élections libres et crédibles après la transition dont la durée prévisionnelle est de 2 ans.

Les bailleurs de fonds comme le FMI, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) ont compris le message des militaires au pouvoir à Libreville. Ils ont réactivé la coopération suspendue.

Oligui Nguéma attend un geste fort de la CEEAC dont les onze Etats membres sont : Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo (RDC), Rwanda, Sao Tome et Principe et Tchad.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-14 10:08:31

Faure Essozimna Gnassingbé remercie Denis Sassou-N’Guesso pour son "accueil chaleureux" à Oyo

Le Président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé a remercié son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso pour son "accueil chaleureux" après sa visite à Oyo dans le département de la Cuvette (nord) mardi 12 décembre 2023.

«Je remercie le Président Sassou-N’Guesso pour l’accueil chaleureux que j’ai reçu à Oyo ce 12 décembre 2023. La fraternelle hospitalité que nous trouvons en terre congolaise concourt à renforcer constamment les excellentes relations de coopération entre nos deux pays et l’amitié entre nos peuples. Je me réjouis des belles perspectives que nous avons évoquées sur plusieurs questions d’intérêt commun », a écrit Faure Essozimna Gnassingbé sur son compte Twitter.

Denis Sassou-N’Guesso a accueilli mardi d'une longue poignée de main le Président togolais à Oyo pour une visite officielle.

Ce déplacement au bord de l’Alima s’inscrit dans le cadre des consultations régulières entre les deux dirigeants africains.

Les Présidents Faure Essozimna Gnassingbé et Denis Sassou-N’Guesso ont abordé des questions liées au partenariat économique particulièrement dans le secteur portuaire.

Ils ont également évoqué des sujets d’intérêt commun au niveau régional, continental et international notamment dans les domaines de la paix, la sécurité et l’environnement.

La dernière rencontre entre les deux leaders remonte au 3 décembre 2023 à Dubaï, à l’occasion des travaux de la 28e édition de la Conférence des parties sur le climat (COP28).

Le Togo et le Congo entretiennent des relations d’amitié et de coopération dans divers domaines qui se traduisent par des échanges fréquents au plus haut niveau.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-13 20:56:53

Prix Découvertes RFI : La rappeuse congolaise Jessy B lauréate 2023

La rappeuse congolaise Jessica Diatsona Biggerman alias Jessy B, 21 ans, a été choisie par un jury de professionnels sous la direction du rappeur français, Black M. Elle remporte 10 000€, une tournée en Afrique et un concert à Paris.

"Dès qu'on la regarde, qu'on entend sa voix, elle nous hypnotise. Elle est très charismatique", a déclaré Black M, le président du jury, tout en saluant le niveau des autres candidats.

"Ne lâche rien, tu es trop forte», a-t-il ajouté, l'invitant à tourner un featuring avec lui, lors d'une prochaine venue au Congo.

Jessy B qui a entamé sa carrière musicale en 2019 succède à la Malienne Black AD.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-13 20:02:30

Congo – Primature : Rencontre fructueuse entre le Premier Ministre et l’Ordre national des pharmaciens

Face à face pour le dialogue et cote à cote pour la concertation, la rencontre entre le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso et l’Ordre national des pharmaciens du Congo est venue apaiser le climat né de la publication d’un communiqué de presse aux propos durs et accusateurs à l’encontre du Premier Ministre à qui les pharmaciens ont présenté des excuses.

Après avoir accepté leurs excuses, le Chef du Gouvernement a conduit une séance de travail avec les pharmaciens.

Pendant près de trois heures d’échanges, Anatole Collinet Makosso a saisi l’occasion, pour expliquer, conseiller et aider les pharmaciens à comprendre le respect des textes et des décisions de justice.

Dans un climat serein et convivial, un grand pas a été fait dans la compréhension d’un dossier vieux de plus de 15 ans.

L’ordre des pharmaciens a écouté le Premier Ministre, fait des propositions et expliqué le bien-fondé de son action qui consiste à protéger les citoyens, en matière de santé publique.

Les décisions de justice seront observées et l’ordre continuera d’assurer sa mission de gendarme de la profession.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-12 19:16:08

Ambassadeur de la marque 1xBet a parlé de son poste préféré au football

Entretien avec Tidiane Tidiane

L’ambassadeur de la marque 1xBet, a répondu à nos questions sur la musique, le sport, les paris et d'autres choses intéressantes.

Regarde la vidéo-interview de Tidiane sur les réseaux sociaux d'1xBet :
https://www.instagram.com/reel/CtJZTS4qvsY/?igshid=MzRlODBiNWFlZA==
https://www.facebook.com/1xbet.brazzaville/videos
/280938251043709/

Vous avez récemment signé un contrat avec la société mondiale de paris 1xBet. Parlez-nous de votre collaboration.
Oui, exactement. J'ai choisi 1xBet car c'est une société de paris fiable qui aide vraiment les gens. Pour moi, cette collaboration est à la fois un travail et un jeu, car j'adore parier !

Pariez-vous pour de l'argent ou pour le plaisir ?
Bien sûr, pour le plaisir ! J'ai toujours parié sur le football et j'aime particulièrement parier sur les matchs de la Coupe du monde.

A part le football, quels sports aimez-vous ?
J'aime le football depuis l'enfance, et j'aime aussi le basket.

Choix difficile, mais essayez de répondre : Messi ou Ronaldo ? Real ou Barcelone ? Manchester City ou Arsenal ?
Messi, cent fois Messi. Et si nous parlons d'équipes, alors bien sûr Barcelone et Manchester City. Les deux équipes seront championnes cette année !

 A quel poste jouerais-tu dans un match de foot ?
 Bien sûr, les attaquants. J'aime la vitesse et la pression.

Est-il possible de dire que le football au Congo se développe activement ?
Certainement! Il y a beaucoup de défis en cours de route, mais nous en sommes conscients et nous les surmonterons certainement. J'espère vraiment que le football au Congo va s'épanouir !

Si vous pouviez créer votre propre association caritative, quelle serait-elle ?
Certainement une organisation de la protection de l'enfance. Les enfants sont notre avenir et je voudrais protéger les enfants de la violence et d'autres épreuves.

Quels rappeurs célèbres te motivent et avec qui aimerais-tu tourner une vidéo commune ?
Je suis motivé par le travail d'Eminem, 50 cent et Beyonce.

En février 2023, vous avez reçu les Brazza Best Awards. Que représente ce prix pour vous ?
C'est une reconnaissance de mon travail et des efforts énormes que je fais, mais cela est devenu possible, avant tout, grâce à Dieu. Et un grand merci à toute l'équipe, ma famille, mes managers et tous ceux qui me soutiennent !

Abonnez-vous aux pages d'un bookmaker fiable 1xBet sur les réseaux sociaux! Soyez au courant de l’actualité du bookmaker.

Créé le 2023-12-12 17:42:25

Congo : Une caravane du livre et du théâtre sillonne la ville de Mouyondzi

La ville de Mouyondzi, dans le département de la Bouenza, a vécu ce lundi 11 décembre 2023 au rythme de la Caravane du Livre et du Théâtre, une initiative de l’association Les Minangas qui vise notamment rapprocher le livre du grand public, dans un pays à la littérature abondante.

En partenariat avec la direction générale du livre, l’Association Les Minangas a organisé la Caravane du Livre et du Théâtre à travers les artères de la ville de Mouyondzi et dans l’enceinte du CEG Central de ladite localité.

Après le défilé des marionnettes géantes qu’accompagnaient les élèves des différents établissements scolaires, en délire, les participants ont suivi deux représentations théâtrales faites par les élèves du CEG Central, et par la troupe de la Caravane du Livre et du Théâtre. Et le griot Bertin NDZANGUE, venu de Brazzaville pour la circonstance, a aussi participé à l’animation.

Placée sous l’autorité du sous-préfet de Mouyondzi, le clou de la manifestation a été l’inauguration de la bibliothèque du CEG Central. En plus des livres au programme dans toutes les matières, on y trouve également des livres de culture générale.

Dans son mot de circonstance, le représentant des élèves du CEG Central a remercié l’association Les Minangas, qui, après avoir rénové entièrement leur collège, vient de leur faire don des livres, ce qui faisait défaut dans la localité.

M. Joseph TSIKA, le président de l’association Les Minangas, quant à lui, a expliqué qu’après la rénovation dudit CEG, il fallait doter la ville en manuels de tous genres, et le but de son association est de contribuer, en appui au gouvernement, pour le développement des pays de Mouyondzi, ensemble qui regroupe les districts de Mouyondzi, Yamba, Kingoué, Tsiaki et Mabombo.

Dans son allocution, la promotrice de la Caravane du Livre et du Théâtre a informé le public que cette édition avait 3 auteurs en l’honneur, à savoir Jean-Baptiste TATI- LOUTARD, Sylvain BEMBA et Henri LOPEZ.

‘’Au Congo, pays jadis appelé « Quartier Latin de l’Afrique Centrale », en raison du rayonnement de sa littérature, l’accès au livre ne devrait pas poser problème : le livre a toujours été disponible’’, a-t-elle conclu.

Mme Jacqueline Lydia MIKOLO, ministre en charge des PME, a aussi fait don d’une moto de marque KAVAKI, qui servira de bibliothèque ambulante.

De même, MM. Clotaire MANIONGUI et Tobi N’DZABA, deux écrivains congolais originaires de Mouyondzi, ont fait don de leurs ouvrages à la nouvelle bibliothèque.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-11 21:39:31

« Mabé na nga » : la bombe lyrique de Makhalba Malecheck, une victoire pour le rap congolais

Avouons-le, personne n'aurait parié sur une sortie triomphale de la chanson « Mabé na nga » autrement dit « Mes fautes ». Makhalba Malecheck de son vrai nom Elion-Nkou Serge-Junior, fait une entrée fracassante dans le club des grands artistes congolais. Avec sa bombe lyrique, il a conquis des mélomanes de tous âges et de toutes origines.

Le jeune artiste qui cultive le mystère autour de sa voix qui unit les musiques comme le ciel unit les étoiles, compte bien s’imposer sur la scène rap, ragga r&b. Sa plastique, ses mimiques, ses paroles, autant d'ingrédients qui font que personne ne lui résiste aujourd’hui.

« Mabé na nga » est donc un carton. Un succès phénoménal pour l’artiste rappeur congolais qui a réussi de percer le difficile marché congolais et africain.

La percée de Makhalba Malecheck au Congo-Brazzaville est fulgurante en nous irradiant de sa bonne humeur.

« Mabé na nga » où se mêlent joie et espoir, Rap et Rumba montre les efforts du jeune artiste à s’inscrire dans la pure tradition de la chanson à textes. A travers cette belle œuvre musicale, l’espoir du Rap congolais veut aller à la rencontre du public qu'il a conquis, un public large et pas seulement issu de la communauté congolaise, dont il fait partie.

Il faut dire qu'il a réalisé un véritable tour de force avec un mot d'ordre dans cette chanson : « Moi j’ai un mental de guerrier. Tout ce que j’ai, je l’ai mérité et rien ne m’a été donné gracieusement ».

Une véritable motivation dans le contexte actuel où de nombreux jeunes congolais et africains sont devenus des adeptes de l'inertie mentale et de la loi du moindre effort inspiré par la thèse de Lombroso sur la répugnance d'une grande partie de la société congolaise et africaine à toute innovation et créativité. Des véritables « Sopeka » (sombela ngayi, pessa ngayi, kabela ngayi) pour paraphraser le célèbre chanteur congolais, Fally Ipupa.

Makhalba Malecheck qui a déjà eu le privilège de monter sur la prestigieuse scène du FESPAM en 2014 avec son single « Rap A Pomba » offre des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.

Artiste engagé, son univers se compose de valeurs et de convictions qui s’affirment par des mots forts et poignants.

Qui dit fin d’année pour le rappeur dit nouveau clip. Posté sur Youtube depuis le 8 décembre dernier, il a été visionné plus de 20.000 fois.

La vidéo, très artistique se hisse parmi les meilleurs clips des artistes congolais les plus visionnés du moment.

Efficacité y rime avec charme. Du talent brut à suivre !

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.

Jarele SIKA / les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-11 15:40:35

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