Total : 11259 résultats trouvés.
Page 92 sur 563
La société de paris de portée mondiale 1xBet et l'AS Otohô souhaitent à tous une excellente nouvelle année et promettent une lutte acharnée pour le septième titre consécutif de la Premier League du Congo en 2024!
L'AS Otohô aborde la saison 2023/2024 invaincue, mais avec 3 points de retard sur l'AC Léopards. Lors de leur face-à-face, le club d'Oyo a battu son rival principal à l'extérieur grâce à l'unique but de Béranger Itoua. Le champion en titre a ainsi fait comprendre au challenger qu'il n'allait pas renoncer à son titre.
L'AS Otohô ne se reposera pas sur ses lauriers après avoir renversé l'AC Léopards et continuera la course au titre. Le calendrier de la deuxième partie du premier tour de la première division congolaise ne laissera pas de place à l’oisiveté:
Soutiens ton équipe préférée dans la passionnante course au titre de champion de la première division du Congo et parie avec les meilleures cotes sur les matchs de l'AS Otohô!
Le club est partenaire du célèbre bookmaker 1xBet. Cette année, ils ont étendu leur coopération. Le soutien de 1xBet aide l'AS Otohô à recruter les meilleurs joueurs, à moderniser les infrastructures et à inscrire la philosophie des champions dans l'ADN du club.
Le grand succès du club en 2023 a également été la convocation de deux joueurs de l'AS Otohô dans l'équipe nationale de la République du Congo. Il s'agit du gardien Giscard Mavoungou et du défenseur Faria Jobel Ondongo.
Ainsi, la société de paris 1xBet coopère non seulement avec des marques sportives mondialement connues comme le FC Barcelone, le Paris Saint-Germain, le Lille OSC, la Liga, la Serie A et la Confédération Africaine de Football, mais elle soutient aussi activement des projets sportifs régionaux.
Abonne-toi à la page 1xBet sur les réseaux sociaux et suis les gagnants tout au long de la nouvelle année 2024!
Créé le 2023-12-28 14:40:31
C’est à l’occasion du centenaire de l’école le Prytanée militaire Charles Ntchoréré de Saint-Louis que s’est tenu le Congrès de la Fédération des Amicales des enfants de troupe d’Afrique. Les festivités marquant cet événement s’étaient ponctuées par une conférence scientifique, organisée à Dakar au Sénégal, le 20 décembre 2023 avec à la clé, l’élection de l’ancien enfant de troupe (AET) du Congo Rémy Ayayos Ikounga comme président de l’Amicale des anciens enfants de troupe d’Afrique.
En effet, Créée en 1923, au sortir de la Grande guerre (1914-1918), la France avait besoin de renouveler ses réserves de troupes noires, le Prytanée militaire Charles Ntchoréré vit le jour. Basée à Saint-Louis au Sénégal, cette école sera la première école d’enfants de troupe en Afrique noire francophone.
Ainsi, lancées le 10 février 2023, les festivités marquant le centenaire de la création de cette école ont eu pour bouquet final la conférence scientifique organisée à Dakar, le 20 décembre 2023. Avec pour thématique : « Prytanée militaire de Saint-Louis, 100 ans après : histoire, bilan, opportunités et perspectives pour le Sénégal et pour l’Afrique ».
Cette conférence a connu la participation des délégations du Burkina Faso, du Mali, de la Gambie, de Côte d’ivoire, de la Centrafrique, du Niger et de la très forte et remarquable délégation congolaise, conduite par le président de l’Association des anciens enfants de troupe du Congo, l’AET Rémy Ayayos Ikounga. Avec, entre autres, la présence de l’AET Mouhamadou MakhtarCissé, directeur de cabinet du Président Macky Sall, Chef de l’Etat du Sénégal.
Par ailleurs, à l’occasion des festivités y relatives, deux conférenciers ont planché durant ces assises, sous la modération du général de corps d’armée Abdoulaye Fall, ancien chef d’état-major général des armées, AET promotion 65.
Intervenant le premier, le professeur Ibrahima Thioub dans son allocution, a fait l’historique de ladite école militaire. Ensuite, le tour est revenu au ministre de l’eau et de l’assainissement du Sénégal, l’AET Sérigne Mbaye Thiam, qui s’est focalisé sur les perspectives du Prytanée aux horizons 2030, 2040 et 2073.
« En conséquence, le défi de la formation pour l’enfant de troupe qui intègre l’école en 2023 reste l’adaptation aux évolutions rapides du monde, notamment les nouvelles technologies et la maîtrise de l’environnement du futur. Autant de perspectives qui ouvrent les pistes de réflexions pour les écoles d’enfants de troupes d’Afrique, et partant à la création de la panafricaine des anciens enfants de troupe », a-t-il souligné.
Perspectives mais aussi histoire, qui ont ensuite nourri les débats, avec 15 intervenants, au nombre desquels l’AET Armand Elenga du Congo, pour qui, la symbolique même de cette conférence réside dans sa tenue dans l’agora du Musée des civilisations noires de Dakar.
En marge de cette conférence, une organisation regroupant tous les anciens enfants de troupe du continent a été créée, à l’issu de son Congrès constitutif organisé à Dakar. Son non : « La panafricaine des anciens enfants de troupe ».
Placée sous la coordination de l’AET Abdoul Niang, président honoraire de l’amicale des AET du Sénégal, ce congrès a réuni les pays comptant une Amicale d’anciens enfants de troupe, notamment le Burkina Faso, la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Mali, le Niger et le Sénégal, pays hôte.
L’assemblée générale des AET d’Afrique a élu à l’unanimité, l’AET Rémy Ayayos Ikounga, président de l’association des anciens enfants de troupe du Congo à la tête du Bureau de cette institution, tandis que la première vice-présidence échoit à l’AET Souleyman Coulibaly de Côte d’Ivoire, la deuxième vice-présidence à l’AET Aziz Charles Farid Thiombiano du Burkina Faso et la troisième vice-présidence à l’AET Abou Ahmed Diallo du Mali. Le Sénégal, qui abritera le siège de l’institution, a également la charge du Secrétariat général et de la trésorerie générale.
Quant au Commissariat aux comptes, il sera assuré par des AET de la Centrafrique, du Niger et du Gabon.
Pour cet envol de la consolidation de l’esprit AET (Ancien Enfant de Troupe) sur le continent africain attendu depuis plus d’une vingtaine d’années, la tâche primordiale du premier président et de son Bureau pour les six (6) prochains mois sera la finalisation du cadre juridique de l’institution, suivant la feuille de route tracée par le congrès. Sur cette question, le président élu a tenu à rassurer ses pairs africains.
Ainsi, en marge du projet « Agenda 2063 » de la Commission de l’Union africaine, qui vise la mise en place d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, les AET (anciens enfants de troupe) d’Afrique noire viennent de franchir le pas vers la grande union, en faisant sienne le grand rêve du panafricanisme tant prôné par les pères des indépendances.
Aussi, le président élu a visité le monument de la renaissance africaine, à Dakar, puis la cage des esclaves, à l’Ile de Gorée.
VALDA SAINT-VAL & LOUIS-MARCEL
Créé le 2023-12-28 12:42:14
Publiée par le dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF) le 18 décembre, la déclaration intitulée "Fiducia supplicans" continue de susciter le rejet sur le continent africain. À l’instar de leurs homologues du Kenya, de Zambie, du Nigeria ou la RDC, les archevêques et évêques du Congo-Brazzaville ont, dans une lettre publiée le 23 décembre, marqué leur opposition à la bénédiction des couples en situation irrégulière et des couples de même sexe, à la lumière, disent-ils, des Saintes Écritures et de la foi chrétienne.
« Affermis par le pape François lors de notre visite Ad Limina, en communion avec lui et au nom de notre fidélité à l’Evangile, par respect pour notre patrimoine culturel, et pour le bien de la famille humaine, il nous est impossible, nous archevêques et évêques du Congo Brazzaville, de permettre la bénédiction des unions évoquées dans le Fiducia Supplicans », souligne la lettre des archevêques et évêques du Congo-Brazzaville, signée par Monseigneur Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque de Brazzaville, président de la Conférence épiscopale du Congo.

Au-delà de la lettre, une vidéo d’une homélie de Monseigneur Bienvenu Manamika, dans laquelle il appelle les prêtres à s’abstenir de toute bénédiction de couple de même sexe, aux allures d'une prédication de l'évangile, circule sur les réseaux sociaux. Les propos sont d'une clarté biblique. « Monsieur le curé, c’est un combat à mener avec tous les prêtres s’il vous plait. Dans le catéchisme, rappelez aux jeunes que Dieu a créé l’homme et la femme. Rappelez aux jeunes que le mariage c’est l’homme et la femme. Rappelez aux jeunes que lorsqu’il n’y a pas d’homme et de femme, l’union est contre-nature. Rappelez tout ça. Dans l’église, nous sommes les derniers à pouvoir défendre non seulement la tradition, mais la bonne nouvelle de l’évangile. Pour que les jeunes comprennent. »
Les arguments étalés dans la lettre sont accompagnés des passages bibliques comme pour souligner à grands traits la fidélité de la Conférence épiscopale du Congo-Brazzaville à l’Évangile.
Le texte de Genèse 1 : 27 : « Homme et femme, Il les créa » est mis en exergue parmi plusieurs autres textes bibliques.
Et de conclure : « Dans le respect de nos traditions culturelles sur le mariage que la foi chrétienne a assumées et purifiées à la lumière des Saintes Écritures, nous pasteurs et peuples de Dieu au Congo-Brazzaville, demeurons strictement attachés à l’union d’un homme et d’une femme confirmée par la doctrine de l’Église selon le dessein du Créateur ».

Par ailleurs, les archevêques et évêques du Congo-Brazzaville ont invité à la prière et à la paix, les prêtres, le peuple de Dieu et tout autre Congolais choqué par les termes « bénédiction des couples en situation irrégulière et des couples de même sexe » évoqués dans la déclaration ‘’Fiducia Supplicans’’.
La position est quasiment la même dans de nombreux pays africains. « Pour des raisons pastorales, les bénédictions de toute nature et les unions entre personnes de même sexe de toute nature ne sont pas autorisées au Malawi », ont écrit les évêques de ce pays d’Afrique australe.
Leurs confrères du pays voisin, la Zambie, interdisent la mise en pratique de cette bénédiction, en évoquant trois raisons : éviter la confusion et l’ambiguïté pastorales, le respect des lois du pays et l’héritage culturel. C’est en ces termes que la Conférence des évêques catholiques de la Zambie s’est exprimée : «afin d'éviter toute confusion et ambiguïté pastorales, de ne pas enfreindre la loi de notre pays qui interdit les unions et activités entre personnes de même sexe», et «tout en tenant compte de notre héritage culturel qui n'accepte pas les relations entre personnes de même sexe», la Conférence juge que la déclaration, «concernant la bénédiction des couples de même sexe est pour une réflexion plus approfondie et non pour une mise en œuvre en Zambie».
Le 21 décembre 2023, les évêques du Cameroun se sont exprimés, « face à la vague d’indignation, d’interrogation et d’inquiétude que suscite au sein du peuple de Dieu la Déclaration "Fiducia supplicans" sur la bénédiction des couples de même sexe ».
Dans une déclaration signée par Mgr Andrew Nkeya, archevêque de Bamenda et président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun, les prélats interdisent « formellement toutes les bénédictions des "couples homosexuels" dans l’Eglise du Cameroun ».
Les évêques du Togo ont indiqué suivre de près les interrogations, inquiétudes et remous provoqués par la déclaration. Dans leur mise au point, « en ce qui concerne la bénédiction des couples homosexuels, les évêques du Togo recommandent aux prêtres de s’en abstenir ».
Pour leur part, les évêques du Nigeria ont tout d’abord expliqué le contenu du document, qui porte sur les différentes formes de bénédiction, « qui peut être étendue à tous les enfants de Dieu, quelle que soit leur condition morale, lorsqu’ils le demandent ». « Demander la bénédiction de Dieu ne dépend pas de la qualité de l'individu. L’imperfection est la raison pour laquelle nous recherchons la grâce de Dieu », ont-ils expliqué. En conclusion, les prélats nigérians « assurent à tout le Peuple de Dieu que l’enseignement de l’Église catholique sur le mariage reste le même. Il n’y a donc aucune possibilité dans l’Église de bénir les unions et activités homosexuelles. Cela irait à l’encontre de la loi de Dieu, de l’enseignement de l’Église, des lois de notre nation et des sensibilités culturelles de notre peuple » concluent-ils.
Après avoir expliqué le contenu du document, les évêques du Ghana ont conclu que « les prêtres ne peuvent pas bénir les unions ou les mariages entre personnes de même sexe ».
La déclaration Fiducia supplicans « n'approuve pas le "mariage entre les personnes de même sexe" et ne veut pas donner une certaine reconnaissance à une telle union. Elle ne cherche pas non plus à donner une alternative de "bénédiction des unions" pour remplacer le mariage sacramentel », écrivent les évêques du Kenya.
Dans notre contexte, précisent-ils, «la situation sociale du mariage homosexuel n'est pas acceptée dans notre culture ». En bénissant une personne, on ne bénit pas les actes immoraux qu’elle peut poser, mais on espère que les prières offertes pour lui peuvent le ramener sur le chemin de conversion, expliquent-ils.
Dans sa déclaration du 21 décembre, la Conférence des évêques catholiques d’Afrique du Sud (SACBC) déplore tout d’abord les spéculations autour de Fiducia Supplicans, certaines avançant que l’Eglise a entamé un processus visant à permettre le mariage entre les personnes même sexe. Se basant sur le document, ils soulignent que « le mariage reste exclusivement entre un homme et une femme ». La SACBC recommande de prendre les suggestions de ce texte avec prudence, en attendant ses prochaines recommandations. Solliciter l’autorisation de l’évêque pour éviter le scandale et la confusion.
S’exprimant à ce sujet, l’évêque de Matadi, en République Démocratique du Congo, a commencé par rappeler le premier paragraphe du canon 1055 pour souligner que « l’Église n'a pas changé de doctrine sur le mariage. Le mariage entre un homme et une femme, ordonné au bien des époux, à la procréation et à l'éducation des enfants, reste la seule union sacramentelle (cf. can. 1055 s1) dans l'Église ».
S’exprimant au sujet des bénédictions spontanées qui peuvent entre imparties aux « couples qui ne vivent pas selon les normes de ta doctrine morale chrétienne ou des couples de même sexe », Mgr André-Giraud Pindi Mwanza souligne que « cette bénédiction n'est pas une reconnaissance de leur union par l'Eglise ».
Dans le contexte de Matadi, et pour éviter des abus dans la célébration des sacrements et des sacramentaux, « j'exige que le prêtre qui sera confronté à la demande de bénédiction d'un couple de même sexe sollicite d'abord l'autorisation de l'évêque diocésain. J'exhorte les prêtres de ne pas conférer spontanément une telle bénédiction pour éviter, auprès du peuple de Dieu, "toute forme de confusion et de scandale ».
Dans l’archidiocèse d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, le cardinal Jean Pierre Kutwã demande d’être « patient », en recommandant « d'attendre » et de se « conformer » à ses dispositions.
Dans une lettre signée le 20 décembre, le cardinal Fridolin Ambongo, président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) demande aux présidents des Conférences épiscopales de lui faire parvenir leurs avis, afin de « rédiger une seule déclaration synodale, valable pour toute l’Eglise d’Afrique ».

« L’ambiguïté de cette déclaration, qui se prête à des nombreuses interprétations et manipulations, suscite beaucoup de perplexité parmi les fidèles », écrit-il.
Le président du SCEAM souligne ainsi la nécessité pour l’épiscopat africain de s’exprimer clairement afin de donner une orientation claire aux fidèles. Les avis doivent parvenir au Secrétariat du SCEAM avant la deuxième quinzaine de janvier 2024.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-27 15:33:16
Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso a indiqué le 18 décembre dernier à Brazzaville que, le budget de l’État exercice 2024 prévoit une enveloppe de 2 milliards 500 millions de francs CFA pour traiter les érosions qui menacent la quiétude des populations chaque fois que la pluie tombe.
« La loi de finance 2023 avait prévu 1,800 milliards de francs CFA pour les traitements des érosions. Pour l’année 2024, le budget de l’Etat a prévu 2,500 milliards de francs CFA pour venir à bout des érosions qui menacent la population » a expliqué Anatole Collinet Makosso lors de la séance des questions orales avec débats à l’Assemblé nationale.
Devant les députés, le Chef du gouvernement a reconnu que ce montant est insignifiant, au regard de l’immensité des travaux à exécuter dans les quartiers touchés par le phénomène érosif.

Traversé par l'Equateur et situé en Afrique centrale, le Congo connaît une des pluviométries les plus importantes du monde.
A Brazzaville tout comme à Pointe-Noire, il pleut comme si le ciel se vidait de toute son eau.
Ces pluies intempestives accroissent le phénomène de l'érosion des sols menaçant des habitations, des quartiers, des canalisations, etc.
En dépit de l'urbanisation sauvage qui a conduit à l’installation des populations sur des zones inconstructibles, le manque de canalisations conséquentes et le mauvais drainage des eaux de pluie restent les principales causes des érosions. En cela, certaines sociétés de travaux publics ne sont pas exemptes de tout reproche.
Des morts et plusieurs sinistrés sont souvent enregistrés dans les deux plus grandes villes du pays.
L'Etat semble renvoyer la recherche de la solution aux seuls maires de Brazzaville et Pointe-Noire qui n'ont pas les finances qu'il faut afin d'arrêter le phénomène.
En juin 2016, le président congolais, Denis Sassou-N’Guesso avait demandé au défunt Premier ministre Clément Mouamba, de mettre en place un Comité interministériel chargé de gérer le problème des érosions qui se pose dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire.
Pour les populations touchées par les érosions ou en passe de l'être, l'urgence commande que les actions de ce comité soient opérationnelles le plus vite possible.
Si pour certaines érosions, les actions consistent dans l’immédiat à arrêter le ravinement par le rebouchage au moyen de grandes quantités de terre, pour d'autres, de grands travaux s'imposent.
2 milliards 500 millions de francs CFA pour traiter les érosions qui menacent la quiétude des populations congolaises chaque fois que la pluie tombe, on se reprend tout de même à espérer, tout en regardant le ciel, car c'est de là que vient toujours la menace de la « Bombe N », pour emprunter le titre de l’un des ouvrages de l’écrivain et chercheur congolais, le Docteur Michel Innocent Peya.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-27 11:40:12
La situation dans la capitale économique est préoccupante. La voirie urbaine est globalement dans un état de délabrement compliquant ainsi la circulation des véhicules et des piétons. Les habitants plaident pour leur réfection.
Il faut circuler à ces endroits pour bien comprendre la réalité de l’état des routes.
De larges nids de poule creux, d’autres endroits transformés en petits lacs, des caniveaux obstrués ou presqu’inexistants, des crevasses, etc., tel est le théâtre qui s’offre à la vue de tout passant sur certaines routes urbaines.
Les piétons qui l’empruntent doivent supporter les éclaboussures des véhicules qui roulent en zigzaguant. Les automobilistes sont obligés de faire des contours. Les véhicules sont souvent endommages. Les conducteurs rencontrés sur place affirment dépenser beaucoup d’argent pour l’entretien de leurs véhicules.

En effet, en cette période de pluies diluviennes, l’état des routes s’avère être déplorable avec un impact considérable sur l’activité économique. Autant d’axes qui exigent une réponse immédiate et concrète de l’équipe municipale de la ville océane.
Les citoyens de la deuxième ville du Congo ne savent plus à quel saint se vouer. Les routes de la ville sont plus que jamais défoncées, véritable casse-tête chinois pour les usagers, réduits à constater les dégâts.
Difficile d’éviter ou de contourner tel trou, il faut faire avec ou chercher le moindre mal pour préserver les suspensions et les amortisseurs du véhicule qui s’engage sur cette voie.

Assis sur sa moto à l’attente d’un client, Gervais dénonce cette situation.
«La voirie urbaine est complètement dégradée. La conduite est très difficile. Partout, c’est des trous, il n’y a même plus de goudron. Ça joue sur nous, parce que le soir, on rentre à la maison complètement épuisé. Ça joue aussi sur la moto parce qu’à chaque fois, il faut rétrograder ou embrayer. Ça gâte l’embrayage, le moteur, les amortisseurs et bien d’autres pièces. Il faut que le gouvernement nous aide. Même si ce n’est pas une rénovation totale, mais quelques entretiens au moins pour amoindrir nos peines », a lancé ce citoyen de la ville océane.
Malgré les efforts des autorités à reconfectionner les routes, elles sont encore nombreuses ces routes de Pointe-Noire à se retrouver dans un tel état et à causer des préjudices à la population.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-26 20:37:34
Les congolais n’en peuvent plus des coupures d’électricité intempestives, devenues quasi endémiques, surtout dans les grandes agglomérations où le manque d’électricité impacte des pans entiers de l’économie informelle et même la vie des ménages. Afin de justifier des aléas qui conduisent à ces désagréments, Jean Bruno Danga Adou, directeur général d’Énergie électrique du Congo (E2C) a donné une conférence de Presse, mardi 26 décembre à Brazzaville. Pas sûr que ses justifications, pourtant bien étayées, ne modifient dans l’opinion, le jugement que les populations ont d’une société qui disent-elles, a juste changé de nom, pas de pratiques.
Négocier avec la République démocratique du Congo et rétablir la liaison Pointe-Noire-Brazzaville. C’est ce qu’il faut retenir de la conférence de presse de Jean Bruno Danga Adou, le directeur général d’Energie électrique du Congo (E2C).
Au cours de cette conférence de presse qui s’est voulue somme-toute didactique, Jean Bruno Danga Adou a commencé par une brève présentation des sources de production du courant, notamment, le barrage d'Imboulou avec 85 mégawatts garantis, Moukoukoulou avec 74 mégawatts, la centrale thermique de Pointe-Noire avec plus de 400 mégawatts, la petite centrale de Ndjeno avec 25 mégawatts sans oublier Inga en République démocratique du Congo. Ceci afin de donner les éclaircissements sur les coupures intempestives d'électricité et les délestages qui deviennent chroniques. L’incidence est arithmétique, il n’y a pas de péréquation entre la production globale d’électricité et la consommation optimale des congolais.

Parlant du transport de l’électricité, Jean Bruno Danga Adou a fait savoir que le réseau électrique congolais est linéaire et non bouclé comme le veulent les normes. Avec ce type de réseau, une simple surtension même due à un coup de foudre à Pointe-Noire, où à Ngo, pourrait paralyser tout le réseau de distribution et les perturbations sont perceptibles partout. En cas d’incident, cette configuration du réseau met à mal l’ensemble de la desserte.
S'agissant des causes des coupures, Jean Bruno Danga Adou a égrainé l'augmentation des charges portée par l'urbanisation accélérée de Brazzaville et Pointe-Noire ; la poursuite des travaux de la centrale électrique du Congo (CEC) à Pointe Noire ; la connexion au réseau de la RDC qui fait qu’au moindre choc de l'un des côtés de ces deux pays, les perturbations sont perceptibles partout.
À cela s’ajoute le fait que la production de Pointe-Noire n'arrive pas à Brazzaville et que la centrale thermique de Pointe-Noire ne peut pas réguler le réseau national.
À en croire le DG de E2C, le plus grand problème aujourd'hui est la limitation de transit à 50 mégawatts au lieu de 80, comme avant par la RDC ; un verrou mis par la RDC dans le cadre de la sécurisation des élections en cours dans ce pays.
De même l'énergie de la RDC une fois arrivée au poste de Mbouono au Congo-Brazzaville, connait des écrasements par le chargement. Cela a pour conséquences, des chauffages de l'autre côté du fournisseur.
Pour Jean Bruno Danga Adou, la diminution des délestages passera obligatoirement par une éventuelle négociation avec la RDC, après leurs scrutins. Car, sans le courant de la RDC, les perturbations iront de mal en pis a-t-il assuré.
La deuxième solution que préconise la direction de E2C pour pallier ce déficit énergétique, est de réunir beaucoup de moyens financiers, afin, dans les mois avenir, de construire le barrage comme prévu au site de Sounda et celui de Manianga sur le fleuve Congo.
À terme, a dit Jean Bruno Danga Adou, il faut que soient construites, les compensateurs statiques le long de la ligne de pointe, notamment à Loudima et à Mindouli, des infrastructures qui permettront d'améliorer le transit de l'énergie entre Brazzaville et Pointe-Noire.
Reste à savoir si les explications de Jean Bruno Danga Adou, surtout en cette période des fêtes où le manque à gagner causé par l’absence d’électricité est jugé comme catastrophique, ces explications disons-nous, vont convaincre les millions de congolais qui trouvent les services de E2C vraiment exécrables, avec à la clé des factures qui jamais ne tiennent compte du désagrément subit par les clients. Et puis, les congolais payent pour avoir de l’électricité, pas des explications.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-26 19:58:17
La date du 23 décembre sera gravée dans les annales de l’Ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) en France. Mettant en évidence ses traditionnelles valeurs de « solidarité et d’humanité », l’ambassadeur de la RDC à Paris et à Monaco depuis août 2023, Emile Ngoy Kasongo, a, pour cette période de Noël, honoré plusieurs enfants de la diaspora congolaise à Paris par la remise des cadeaux à l’occasion de cette fête de la nativité.

La distribution des cadeaux aux bénéficiaires a eu lieu dans le bureau de l’ambassadeur de la RDC à Paris et à Monaco en présence de nombreux parents totalement défigurés par la joie.

«Nous louons l’acte posé par Son Excellence monsieur l’ambassadeur Emile Ngoy Kasongo. Ca me fait plaisir qu’il ait pensé à nous » s’est réjouis un parent lors de la distribution de ces cadeaux aux enfants de 1 à 15 ans.

La sélection des bénéficiaires a été faite il y a deux mois.

Il faut être issu d’une famille congolaise.

Rires, chants, danse, cadeaux, les artistes congolais, Delvis El Salsero, le père de la nation salsa et Mimie ciel ont été les grains de sel qui ont apporté une saveur supplémentaire à la cérémonie supervisée par Emile Ngoy Kasongo déterminé à redorer une nouvelle image de l'Ambassade de la RDC à Paris et à Monaco.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-26 17:09:57
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a continué à diffuser des résultats partiels de la présidentielle des 20 et 21 décembre. À l’issue des chiffres publiés lundi 25 décembre, le chef de l’État sortant Félix Tshisekedi se place très largement en tête, à plus de 80 % des voix.
Les résultats annoncés jusqu’à présent portent sur 1 876 827 votants, sur un total de près de 44 millions d’électeurs inscrits.
À ce stade du décompte des voix, Félix Tshisekedi, candidat à un second mandat de cinq ans, réalise selon la CENI un score de 81,4 %.
Suivent, Moïse Katumbi (15,18 %) et Martin Fayulu (1,2 %). La vingtaine d’autres candidats parmi lesquels le Prix Nobel de la paix Denis Mukwege, n’atteint pas 1 %.
La CENI n’a pas établi le taux de participation mais a décidé de diffuser progressivement depuis vendredi 22 décembre, les résultats de la présidentielle, organisée en même temps que les législatives, provinciales et locales, pour lesquelles les résultats seront publiés plus tard.
Alors que des voix s’élèvent pour dénoncer les conditions d’organisation du scrutin, l’archevêque catholique de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, a lors de la messe de Noël, qualifié les élections de « gigantesque désordre ». Le prélat a en définitive appelé à « la prudence et la retenue ».
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-26 16:50:11
Les tractations s’éternisent et l'inquiétude est palpable chez les politiques et les investisseurs. Sûr qu’il y en aura un, peut-être demain pour marquer une nouvelle étape dans l’ouverture.
Beaucoup de conditionnel pour parier sur le départ des anciens et l’arrivée des nouveaux. Les Congolais quelque peu impatients attendent un nouveau gouvernement qui disposerait d’une espérance de vie et d’une volonté suffisantes pour s’atteler aux gigantesques problèmes du Congo et des Congolais.
Les congolais attendent un gouvernement qui doit tout à la fois redresser une économie dépendante du pétrole, régler le problème du chômage qui étrangle de nombreux jeunes congolais et éradiquer une corruption omniprésente.
Un gouvernement qui doit servir et non se servir. Un gouvernement de combat composé des nouveaux et non des anciens combattants.
Pour le moment, il faut prendre du temps pour former une équipe gouvernementale solide qui puisse résister aux pressions futures pour assurer la marche du pays vers le développement et aller plus loin ensemble.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-26 15:58:49
La police a été intraitable et intransigeante quant à l’application de la mesure gouvernementale. Elle a détruit samedi 23 décembre 2023 à Brazzaville, des pistolets factices destinés à la vente, cela conformément à la circulaire 931/MCCA-CAB du 19 novembre 2003 portant interdiction d'importation et de commercialisation des jouets à caractère dangereux et en rapport avec la guerre.
Au Congo-Brazzaville, la circulaire du Ministère en charge du Commerce et de l’approvisionnement du 19 novembre 2003, portant interdiction d’importation et de commercialisation des jouets à caractère dangereux et en rapport avec la guerre, reste encore d’actualité.
En effet, la mesure épingle les pistolets à air comprimé, les pétards et les feux d’artifice qui sont prohibés surtout en cette période des fêtes de fin d’année.
L’impression produite par l’usage des jouets à caractère dangereux et en rapport avec la guerre est, manifestement, source de traumatisme aussi bien pour leurs utilisateurs que pour le voisinage.
Les pistolets à air comprimé, les pétards et feux d’artifice peuvent servir à des esprits mal intentionnés pour simuler le port de vraies armes, dans la commission d’actes criminels, en plus qu’ils sont aussi, pour certains, source d’émission des nuisances sonores.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-26 15:36:07
En ce dimanche 24 décembre, Claudia Ikia Sassou N’Guesso a soufflé sur une bougie de plus, pour son anniversaire. Au milieu des êtres qui lui sont chers et qui ont entonné pour elle le traditionnel refrain consacré pour l’occasion, la conseillère à la Communication du chef de l’État a fait les choses dans la sobriété qui la distingue. Joyeux anniversaire Madame !
Même s’il n’est pas aisé de donner l’âge d’une femme, se sachant personnage public, Claudia Ikia Sassou N’Guesso ne fait pas mystère du sien.
À la cinquantaine sonnée, souffler sur une bougie de plus à l’’occasion de son anniversaire, c’est bien-sûr se convaincre davantage du temps qui passe, mais surtout se dire comme Apollinaire : « Les jours s’en vont, je demeure ».
Oui, elle demeure Claudia. Cette femme de coeur, une femme battante qui n’a pas choisi son destin de fille de chef de l’État et qui sait que tout s’acquiert par l’effort, dans ce monde où, ainsi que le disait son père, « rien n’est donné ».
La fille de Denis Sassou-N’Guesso et Liliane Kaniki oriente sa vie selon les préceptes construits de l’éducation reçue de ses parents, mais aussi de l’expérience de cette vie qui n’est pas une science infuse, mais dont l’expérience chaque jour affinée lui permet de se frayer son chemin et d’écrire sa propre histoire.
D’un relationnel enrichissant car principalement centrée sur l’écoute avant de décider de quoi que ce soit, Claudia Ikia Sassou N’Guesso est de ces personnalités dont le sens de l’écoute est déjà en soi une approche de solution. Ne dit-on pas, « écouter l’autre, c’est lui témoigner avant tout de la considération, c’est se dire que l’on ne sait peut-être pas tout, c’est en somme la marque de l’Humilité dans le relationnel ».
À l’occasion du « Sommet des trois Bassins » que nous avons couvert à Brazzaville, son acceptation de poser avec nous, traduit tout autant cette simplicité que la députée du Parti congolais du travail (PCT) dans la cinquième circonscription électorale de Talangaï a toujours traduit de tout temps envers ses mandants.

Comment peut-on en être autrement, pour cette dame qui a fait ses classes à l’American College of London dont elle est diplômée en management. Et de fait, avec pour principales priorités de son office, la mission de dynamiser l’image du Congo à l’extérieur et rendre l’action du Président de la République plus visible auprès des Congolais, Claudia Ikia Sassou N’Guesso qui a rejoint le pays au milieu des années 1990, après des expériences dans la finance et dans l’expertise comptable à Libreville au Gabon, trace depuis son chemin en laissant sur son sillage, cette emprunte humaine qui marque les esprits et s’incruste dans l’espace et le temps en référentiel pour ses contemporains.
Elle qui distille la joie autour d'elle, mérite bien, en ce jour qui lui est spécial, d'être congratulée.
JOYEUX ANNIVERSAIRE MADAME !
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-24 17:35:15
Tic-tac tic-tac… Noël est là, ce joyeux Noël, des cadeaux plein les bras, qui réchauffe nos cœurs et apporte la joie, jour des plus beaux souvenirs, plus beau jour de l'année. Loin d’être une simple date sur le calendrier, Noël revêt pour une grande partie des humains à travers la planète, une signification toute particulière. Un moment de partage, de fraternité et d’amour. Alors il est temps pour Les Echos du Congo-Brazzaville qui portent, depuis décembre 2015, un regard aiguisé sur l’information sans jamais être rasoir, de vous souhaiter du fond du cœur un très joyeux Noël 2023.
«Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite », disait Henry Ford. C’est autant dire que la solidarité est au cœur des valeurs que nous portons. Alors, à l’approche des fêtes, que vous soyez en famille, avec des amis ou seul chez vous, nous vous souhaitons à tous de très joyeuses Fêtes, un Joyeux Noël, et tout plein de bonnes choses.
Que c’est doux et réconfortant, de savoir que quelque part, quelqu’un pense à vous et vous témoigne cet amour pur, celui de la fraternité entre les humains.
Par ce message amical de vœux pour les Fêtes de fin d’année, nous vous souhaitons le meilleur de l’existence : la paix intérieure, de belles relations, et la réussite dans tous vos projets professionnels et personnels.
Que du Jour de l’An au 31 décembre tout vous soit facilité. Meilleurs vœux d’amitié vous accompagneront durant les 365 jours de l’An 2024.
La Rédaction
Créé le 2023-12-23 21:14:53
Le conseil d’administration du FMI achève la quatrième revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit et approuve un décaissement de 43 millions de dollars en faveur de la République du Congo.
«Le 21 décembre 2023 le conseil d’administration du FMI a achevé la quatrième revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit, permettant un décaissement immédiat de 32,4 millions de DTS (environ 43 millions de dollars).
La reprise économique s’est accélérée malgré les défis posés par les pressions inflationnistes et un environnement mondial incertain. La performance dans le cadre du programme a été globalement satisfaisante, mais les réformes structurelles ont accusé des retards.
Une mise en œuvre soutenue des réformes en matière de gestion des finances publiques et de la dette, de gouvernance et de transparence sera essentielle pour parvenir à une croissance plus forte, plus résiliente et plus inclusive.
Washington, DC:
Le conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) a achevé aujourd’hui la quatrième revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur de la République du Congo, approuvé le 21 janvier 2022. L’achèvement de cette revue permet de décaisser immédiatement 32,4 millions de DTS (environ 43 millions de dollars), ce qui a porté le total des décaissements au titre de la FEC à 259,2 millions de DTS.
Ce financement du FMI continuera à aider les autorités à mettre en œuvre leurs politiques de développement, à préserver la stabilité macroéconomique du pays et à renforcer la reprise économique dans un contexte d’inflation élevée, notamment alimentaire, de volatilité des cours du pétrole et du resserrement des conditions financières.
La performance dans le cadre du programme a été globalement satisfaisante, mais les réformes structurelles ont accusé des retards. Les autorités ont pris des mesures correctives vigoureuses pour remédier au non-respect des critères de réalisation liés à la situation budgétaire et à la gestion du service de la dette, pour lesquels des dérogations ont été accordées. Deux repères structurels, visant à accroître la transparence, à augmenter les recettes fiscales et à améliorer la gestion des investissements publics, ont été atteints avec un retard, tandis que des efforts sont déployés pour soutenir une meilleure exécution des dépenses sociales.
La politique budgétaire reste axée sur la réduction des fragilités tout en veillant à préserver la viabilité de la dette. Les avancées récentes dans la réforme des subventions des carburants et l’engagement des autorités à poursuivre l’assainissement budgétaire en 2024 sont louables. Les ressources libérées grâce à la réduction des transferts liés au pétrole, ainsi qu’une meilleure mobilisation des recettes intérieures, contribueront à accélérer les dépenses de développement et à augmenter les dépenses sociales destinées aux populations vulnérables.
En s’appuyant sur les progrès récemment accomplis, une mise en œuvre soutenue des réformes structurelles est nécessaire. Une meilleure gestion des finances publiques, en particulier des investissements et de la dette publics, facilitera des dépenses de développement plus importants, plus efficaces et de meilleure qualité. Des réformes plus vastes en matière de gouvernance, englobant la lutte contre la corruption et l’amélioration de la transparence, seront également indispensables pour améliorer le climat des affaires.
Les politiques mises en œuvre dans le cadre de ce programme appuyé par la FEC continueront à contribuer à la réduction des fragilités et placer la République du Congo sur une trajectoire de croissance plus forte, plus résiliente et plus inclusive. Elles contribueront aussi à l’effort régional visant à préserver la stabilité extérieure de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
À l’issue de la réunion du conseil d’administration, M. Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim, a fait la déclaration suivante :
« La reprise économique de la République du Congo s’est poursuivie, soutenue par des recettes pétrolières plus élevées, une croissance hors pétrole robuste et une mise en œuvre progressive des réformes. Cependant, des risques importants subsistent, liés notamment à une éventuelle escalade des conflits dans la région, aux chocs climatiques, à la volatilité des prix du pétrole, à une baisse de la production pétrolière et à un ralentissement de la mise en œuvre des réformes. Bien que l’inflation se soit accélérée, la désinflation à l’échelle mondiale et une politique monétaire régionale appropriée devraient la ramener au niveau cible. Dans un contexte mondial incertain, les autorités ont réaffirmé leur engagement à parvenir à une croissance plus forte, plus résiliente et plus inclusive, tout en maintenant la stabilité macroéconomique et la viabilité de la dette.
« La performance dans le cadre du programme a été globalement satisfaisante. La plupart des critères de réalisation quantitatifs à fin juin 2023 ont été respectés. Cependant, le critère de réalisation à fin juin relatif au solde primaire hors pétrole a été manqué de peu, et le critère de réalisation continu sur la non-accumulation de nouveaux arriérés extérieurs a été enfreint en raison de retards dans le service de la dette. Les progrès en matière de réformes structurelles se sont également poursuivis, quoiqu’avec quelques retards. Des mesures correctives vigoureuses ont été prises pour améliorer la performance dans le cadre du programme.
« Les autorités sont encouragées à poursuivre l’assainissement des finances publiques, tout en augmentant les dépenses sociales et de développement. La poursuite de la rationalisation des subventions aux carburants, accompagnée d’un renforcement de l’aide sociale destinée aux personnes vulnérables, l’élargissement de l’assiette fiscale et l’amélioration du recouvrement des arriérés d’impôts, figurent parmi les mesures clés. L’amélioration de l’exécution des dépenses sociales est primordiale.
« Le renforcement de la gestion des finances publiques et de la dette sera également essentiel pour assurer la viabilité de la dette, éviter l’accumulation de nouveaux arriérés et améliorer l’efficacité des dépenses publiques. Il sera essentiel d’achever la réorganisation du bureau de gestion de la dette, d’améliorer le partage de l’information et la coordination sur les questions liées au service de la dette, et d’accroître la transparence sur la dette publique.
« La diversification économique, indispensable pour le pays et reposant sur l’investissement privé, dépendra de l’approfondissement des réformes structurelles et de gouvernance. Dans ce contexte, l’amélioration de la transparence des finances publiques et du secteur pétrolier et le renforcement de la capacité opérationnelle de l’architecture de lutte contre la corruption, y compris l’amélioration du cadre de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, seront essentiels. L’amélioration de l’inclusion financière, la mise en œuvre résolue des réformes des entreprises publiques et l’adaptation aux risques émanant du changement climatique contribueront également à une croissance inclusive et résiliente. »
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Dep. Com. FMI
Créé le 2023-12-23 11:14:28
L’opération lancée le 29 octobre dernier, se passe très bien et a amélioré le chiffre d'affaires de certains commerçants. « Nous déplorons, cependant, le manque d'engagement des administrateurs maires qui devraient s’impliquer davantage », a regretté le ministre délégué en charge de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, au cours d'une conférence de presse jeudi à Brazzaville.
« Je pense que c’est une bonne opération qui doit être accompagnée par les mairies, la police, la population et la presse. Nous allons continuer à faire la pédagogie. Il ne faut pas qu’il y ait une récupération politique, c’est une démarche citoyenne. Le commerce se fait dans les marchés partout dans le monde, le Congo ne fait pas exception », a déclaré le ministre délégué en charge de la Décentralisation et du Développement local.
Pour Juste Désiré Mondelé, cette opération ne concerne pas seulement Brazzaville et ne devrait pas être considérée comme une affaire du gouvernement.
« Il est inadmissible que ce qui n’est pas toléré ailleurs soit autorisé chez nous ici. Dans les marchés, il y a des rayons mais des gens préfèrent vendre dans les rues. Je pense qu’il faut que cela change, c’est un problème d’hygiène et de santé publique », a-t-il poursuivi, précisant qu’à ce jour seule la commune de Sibiti, dans le département de la Lékoumou, a lancé cette opération.
Insistant sur le caractère pérenne de cette opération, il a attiré l’attention des récidivistes qui réoccupent petit à petit l’espace public puisqu’ils rencontreront la force publique et les services municipaux.
« Il ne faut pas prendre prétexte des fêtes de fin d’année pour revenir dans la rue », a-t-il averti.
L’évaluation à mi-parcours de l’opération fait également état de la saleté dans les marchés. C’est ainsi que le ministre délégué a interpellé les responsables des comités des marchés.
Il a, par ailleurs, mis en garde les tenants des marchés parallèles qui perçoivent illégalement des mini-taxes au détriment des services habilités ainsi que tous ceux qui détiennent des kiosques comprenant des effigies.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-22 12:24:30
Les déchets en bordure de route dans plusieurs quartiers de Brazzaville constituent un danger pour la sécurité et nuisent à l’environnement. Mégots, cannettes de sodas, bouteilles en plastique au contenu souvent peu ragoûtant, emballages de restauration rapide mais aussi déchets ménagers voire carcasses d’animaux domestiques sans compter les vieux frigos ou laves linges prolifèrent sur le bord des routes. Plus que jamais, cette forme de pollution est l’affaire de tous, et on peut tous faire un geste.
Au quartier Moutabala à Mfilou, dans le 7e arrondissement de la capitale congolaise, talus et fossés routiers, bords de routes regorgent de déchets qui n’ont strictement rien à y faire. Ils ne sont pas arrivés là tout seul.
Plusieurs tonnes de déchets sont ramassées chaque année aux abords des routes de Brazzaville par les agents d’Averda. Autant dire que le phénomène est d’ampleur et loin d’être marginal mais pourrait parfaitement disparaître avec une toute petite dose de civisme de la part de tous.
Une source de pollution insidieuse
Mais cela a aussi un coût environnemental non négligeable. Avant d’être détruits par l’eau et l’air, un mégot sera présent dans la nature jusqu’à 5 ans, une canette 200 ans, un sac en plastique 450 ans et une bouteille en verre 5 000 ans.
Et si les agents d’Averda ne ménagent pas leurs efforts pour assurer le ramassage des détritus sur le bord des routes, une partie forcément y échappe. Ils peuvent s’infiltrer dans les nappes d’eau ou encore être ingéré par la faune sauvage et ainsi accroître encore la pollution.
Les déchets qui entraînent en premier lieu une dégradation des paysages peuvent aussi avoir une implication pour la santé publique : les zones infestées sont parfois responsables de la propagation d’épidémies.
En l’état actuel des choses, les congolais ont intérêt à s’imprégner et à aborder la question de la santé et du cadre de vie de l’homme en plaçant ce dernier au centre de l’action.
Cette démarche consistera à adopter une approche Écosanté, c’est-à-dire qu’il devra remettre l’humain au centre des préoccupations environnementales en reconnaissant son influence ainsi que l’impact de son action sur l’environnement.
La somme des actions humaines est si considérable dans nos sociétés modernes qu’elle nécessite une prise de conscience en termes de comportement. Il va falloir que les gens intègrent ce nouveau réflexe à Brazzaville : on ne doit rien jeter par terre et sur la route.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-22 11:36:57
Au delà d’un événement gastronomique d’exception, la vocation de cette soirée de samedi dernier était avant tout caritative : les fonds, les produits alimentaires, les produits de soins, les produits d’hygiène, les vêtements et les fournitures scolaires récoltés lors de la soirée sont entièrement reversés à des enfants démunis du Congo-Brazzaville, en cette période des fêtes de fin d’année.
Un joli moment convivial, plaisir de faire ensemble, de partager, joie et sourires : tout était réuni pour clôturer cette belle semaine d’activités.
Ce rendez-vous unique avait tout pour séduire : une soirée décontractée dans un hôtel prestigieux, l’hôtel Le Ruisseau, au quartier M'Pita aéroport, dans le premier arrondissement de la ville océane, le tout autour d’un repas concocté par des Grands Chefs de renom !

Le secret de cette soirée caritative fructueuse, c’était aussi pour les organisateurs, de réussir à attirer l’attention et accrocher l’œil des visiteurs sur la situation des enfants démunis du Congo-Brazzaville, de continuer à renforcer leur mission, de présenter leurs projets et à se faire connaître auprès d'un public plus large.

Et pour cela, rien de mieux qu’une belle prestation des enfants bénéficiaires de l’association Kiminou « Icole pour tous » : chants, poésie, danse…

Le public a été également ébloui et transporté par le talent de l’abbé Clotaire Maniongui avec sa voix aérienne qui trouve nappe la musique soyeuse, joyeuse et fascinante.

« Merci beaucoup aux membres de Kiminou pour le travail incommensurablement précieux que vous avez fait pour notre association humanitaire. Nous ne vous avons pas assez remercié et tenons à vous faire savoir que votre dévouement est essentiel à l'action que nous menons. Nous ne pouvons pas l’accomplir sans vous. Nous ne voudrions pas la faire sans vous. Vous apportez des idées et une énergie positive. Chaque goutte de votre sueur servira à construire les fondations de la vie d’un enfant orphelin ou démuni de ce pays. Merci aussi aux donateurs pour vos actions au quotidien. Ensemble, nous allons réaliser les rêves de l’association. Merci de nous redonner de l’espoir. Il faut beaucoup de courage pour intervenir et commencer à changer la situation des enfants démunis de notre pays. Merci de le faire avec audace et passion grâce à votre générosité. Merci également au responsable de l’hôtel Le Ruisseau qui nous a permis d’être là ce soir pour défendre la cause des enfants défavorisés, et qui ont besoin de retrouver le sourire pendant ces fêtes de fin d’année. A tous les participants à ce dîner caritatif, vous venez d'offrir les cadeaux le plus chers et le plus inestimables que quelqu'un ait jamais pu offrir- la gentillesse, votre temps précieux et votre amour inconditionnel. Merci beaucoup. », a déclaré Mme Berthe Blanche Laval Mouandza, présidente de cette jeune association humanitaire qui a pignon sur rue en France et au Congo-Brazzaville.

Une soirée magique qui a marqué les invités présents à ce dîner caritatif destiné aux enfants défavorisés du pays.

Ce dîner caritatif a été un très bon moyen de faire appel à la générosité et amener à se mobiliser pour la bonne cause : tirer les enfants démunis du Congo-Brazzaville du bourbier du désespoir.

Créée en mars 2020 à Franconville en France avec une antenne très efficace et dynamique à Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi, Impfondo, Kinkala, Sibiti..., l’association Kiminou «Icole pour tous » a pour but, d'aider, accompagner et soutenir les enfants et les jeunes de 3 à 15 ans issus de familles vulnérables, dans leur éducation et leur scolarité au Congo-Brazzaville.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-21 11:15:10
Les scrutins électoraux organisés en République démocratique du Congo (RDC) pour le mercredi 20 décembre n’ont pu se tenir partout, au point qu’une rallonge des opérations a été décidée, en dépit de tout texte réglementaire, ce que dénoncent certains candidats. Mercredi, les réseaux sociaux ont été saturés d’images et de vidéos montrant les nombreux dysfonctionnements qui ont émaillé la journée électorale.
Un bureau de vote sur trois n’aurait pas ouvert
Pour commencer, il y a eu un certain retard à l’allumage. Selon la mission d’observation électorale des églises catholiques et protestantes (CENCO-ECC), qui avait déployé 25.000 personnes aux quatre coins du pays, un peu plus de 30% des bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir mercredi.

Les observateurs notent également que des 45% des centres de vote ont connu des dysfonctionnements du dispositif électronique de vote. Mais ce n’est pas tout, 7% des bureaux ont enregistré des violences et 5% ont été tout simplement saccagés, comme cela a été le cas à Bunia.
Enfin, les nombreuses cartes d’électeurs rendues illisibles par la mauvaise qualité de l’impression, ont empêché certains Congolais de voter. Leur nombre n’est pas encore connu.
Le vote prolongé pour le jeudi 21 décembre
Depuis plusieurs mois, l’opposition et les observateurs internationaux tiraient la sonnette d’alarme, accusant la CENI de ne pas être prête pour organiser le scrutin dans de bonnes conditions.

Le chaos logistique prévisible de ce mercredi ne fait que confirmer que la centrale électorale a organisé le vote en catastrophe et à marche forcée, alors que le déploiement du matériel de vote avait pris d’importants retards.
Face au chaos, la CENI a décidé de prolonger le vote jusqu’à tard dans la nuit pour les bureaux de vote qui avaient ouvert avec retard et jusqu’à jeudi, pour ceux qui étaient restés fermés mercredi.
À 20h00 à Goma, on assistait à une situation ubuesque où certains bureaux continuaient de fonctionner, alors que d’autres commençait le dépouillement.
Et déjà, la contestation s’organise
Dans la confusion du scrutin, la journée de vote à tout de même apporté un début de réponse sur le taux de participation des Congolais à ces élections générales.
Certains observateurs prédisaient une lassitude des électeurs. Si aucun chiffre n’est encore connu, les informations qui remontent des provinces, notamment dans les grandes villes, ont montré une forte mobilisation des Congolais pour aller voter.
Mais la confusion, le désordre, et la prolongation du vote dans certains bureaux, affectent fortement la crédibilité du scrutin et portent les germes d’une future contestation des résultats.
Le président de la CENI a assuré qu’aucun électeur ne serait en mesure de voter deux fois. Mais les opposants Martin Fayulu, Denis Mukwege et Floribert Anzuluni ont, dans une déclaration, déjà appelé les Congolais, la Communauté des pays d’Afrique australe (SADC), l’Union africaine (UA) et la Communauté internationale « à exiger la réorganisation des élections par une autre Commission électorale ».
Ce que l’on redoute dans l’opposition, c’est l’annonce au forceps « d’une victoire frauduleuse » de Félix Tshisekedi, qui ouvrirait la voie à une nouvelle crise politique au Congo.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-21 08:44:04
Mardi 19 décembre 2023 à Kabala, le ministre congolais de l’Intérieur de la Décentralisation et du Développement Local, Raymond Zéphirin Mboulou a signé avec son homologue gabonais, Hermann Immongault, un accord pour la construction d’une route transfrontalière en terre reliant Ekata dans le département de la Zadié (Ogooué-Ivindo) à Bekongo dans le district de Mbomo, zone Olloba département de la Cuvette-Ouest (Congo).

La route devrait particulièrement permettre à «GMD de mener des opérations d’exploration et d’exploitation minières sur le territoire gabonais» et plus globalement, un meilleur accès à l’exploration et l’exploitation des richesses minières sur le territoire gabonais dans cette région.
Cette route constituera également un axe stratégique pour le développement économique, social et culturel des deux pays. Ce, en facilitant les échanges commerciaux, les flux migratoires, le tourisme, la coopération scientifique et la préservation de l’environnement.
La cérémonie de signature a réuni des délégations importantes des deux pays, comprenant les autorités frontalières telles que les Gouverneurs des provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Ivindo, les Préfets de la Zadié et des Plateaux, le Secrétaire Permanent de la Commission Nationale des Frontières pour le Gabon, le Préfet du département de la Cuvette-Ouest au Congo, le Sous-préfet du district de Mbomo, ainsi que les Directeurs Généraux de l’Aménagement du Territoire et de l’Intégration Régionale pour le Congo.
La construction de cette route transfrontalière dont la matérialisation a été confiée à la société de droit gabonais Global Mine Development témoigne d’une volonté commune de renforcer la coopération bilatérale et de créer des opportunités économiques significatives pour les deux nations.
Elle ouvre la voie à une nouvelle ère de partenariat et de progrès pour le Gabon et le Congo.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-20 20:45:18
Air France risque de perdre encore du terrain au Congo-Brazzaville. Déjà malmenée par la montée en puissance de ses concurrents, Turkish Airlines, Royal Air Maroc, la compagnie aérienne franco-néerlandaise pourrait perdre le monopole qu'elle détient jusqu'à présent sur la desserte entre Paris-Brazzaville et Pointe-Noire. En difficultés financières depuis des années, Corsair à la recherche de 30 millions d’euros pour renflouer sa trésorerie a réuni un tour de table des investisseurs parmi lesquels le gouvernement congolais. Ce dernier a décidé de rentrer dans le capital de la compagnie française Corsair spécialiste des Antilles, en y injectant 15 millions d’euros soit 1 milliard de FCFA, pour desservir Brazzaville, selon le journal du soir Le Monde.
« Oui, c’est clair, net et précis, nous avons réussi à trouver le financement qui permettra à Corsair de poursuivre son activité » a indiqué son PDG Pascal de Izaguirre au quotidien national, lundi 18 décembre 2023.
L’opération devrait se dérouler en deux phases. Corsair va dans un premier temps renflouer ses fonds propres. La moitié des 30 millions d’euros nécessaires est accordée par ses investisseurs antillais qui détiennent déjà 10% du capital. L’autre moitié, selon Le Monde, d’un investisseur africain.
« La République du Congo pourrait ainsi débourser 15 millions d’euros pour détenir la moitié du capital », indique le média.
«Nous travaillons pour la desserte du Congo par la société Corsair. Question se multiplier les compagnies de lignes sur le Congo et booster le tourisme car Corsair pourrait réduire le coût du billet d’avion vers notre pays », selon une source proche du Premier Ministre congolais, Anatole Collinet Makosso.
La situation actuelle n'est pas acceptable. Quelles que soient les qualités de la compagnie qui dessert aujourd'hui le Congo-Brazzaville, Air France, force est de constater qu'elle est en position monopolistique.
Les passagers sont victimes de cette situation. Ce monopole dure depuis trop longtemps, ce qui a des conséquences sur les tarifs.
Après la fin des activités de la société nationale Ecair, ce qui a renforcé le monopôle d’Air France, assurer une réelle concurrence sur cette ligne Paris-Brazzaville, est un investissement indispensable et légitime pour l'Etat.
Corsair, anciennement Corsairfly, est une compagnie aérienne française spécialisée dans le transport long courrier.
Fondée en 1981, elle est basée à l'aéroport de Paris-Orly et dessert principalement les départements d'outre-mer.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-20 11:15:22
Le grand centre commercial, situé dans la zone des ex-casernes militaires détruites pendant les explosions du 4 mars 2012, sera mis en service, ce mercredi 20 décembre 2023 à partir de 16 heures. La cérémonie y afférente est placée, sous la très haute autorité du Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso.
Sur un espace de 48 000m2 et comportant, entre autres, cent cinquante magasins, des restaurants, des boutiques et supermarchés, l'ouverture du grand centre commercial de Mpila à Brazzaville, c’est pour ce mercredi après-midi.

Le grand centre commercial de Mpila va non seulement attirer des investisseurs et changer l'image de la ville capitale, mais aussi, créer des emplois pour le bonheur des jeunes congolais étranglés par le chômage.
Ce grand espace symbolise l'ambition du Congo à favoriser le développement de son commerce.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-20 10:25:38