Jeudi dernier, les Diables rouges du Congo-Brazzaville ont livré une séance d’entraînement sur les installations du stade de Saint-Denis-du-Val, dans l’agglomération orléanaise en France, sous la houlette du sélectionneur intérimaire Isaac Ngata et de son staff, malgré l’absence de coordination entre les instances ministérielles et fédérales. Une lutte d'influence que les joueurs peinent à comprendre.
Après ce match amical face au Gabon se dressent les 2e et 3e journées des éliminatoires Mondial 2026 face au Niger et au Maroc.
Osons croire que, dans cette optique, tous les acteurs joueront leur partition pour que la sélection soit enfin (re)mise dans les bonnes conditions structurelles pour défendre vaillamment le drapeau national.
On rappelle que le Congo a disparu de toutes les tablettes et seuls ses arbitres appelés de ci de là, sur les terrains du continent, renvoient l’image que le football s’y pratique encore.
À propos justement des éliminations congolaises, ce qui choque c’est surtout la manière. Même lors des rencontres livrées à domicile, les équipes congolaises ne payent pas de mine, sans réel « fighting spirit », même quand il s’agit de défendre le drapeau national.
Dire que seuls les supporters y croient vraiment, des supporters hélas désabusés.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville