La ville sucrière dans le département de la Bouenza (sud) est actuellement envahie par les taxis-moto, communément appelés « wewa ». Ils sont partout, que ça soit dans les voies impraticables pour les camions ou les voitures, entre les bouchons, voire même dans les heures tardives, ils sont prêts pour rendre service, moyennant 150 FCFA sinon un peu plus selon les itinéraires.
Au début, les taxis-moto étaient boudés par les populations. Beaucoup ne voulaient pas prendre le risque de s’exposer ainsi.
A ce jour, la réalité est toute autre. Il y’a des amoureux des taxis-moto qui même pour une distance de 5 mètres ne peuvent s’en passer.
En mai 2023, il y a eu grogne du côté des chauffeurs des taxis à cause des « wewas » qui détournent leurs clients. Le problème avait trouvé un compromis entre le syndicat des taxis et celui des « wewas ».
Aujourd'hui, quelques autres villes congolaises développent le transport au moyen des « wewas ». Il s'agit de Sibiti dans la Lékoumou et de Dolisie dans le Niari.
Ce corps de métiers apportent du sang neuf dans le monde du transport, une vraie valeur ajoutée. Cette réponse est la bienvenue aux problèmes de transport dans les villes congolaises.
Un business qui soulage plusieurs jeunes congolais étranglés par le chômage.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville