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Élisabeth Borne a présenté sa démission au Président français, Emmanuel Marcon, qui l’a acceptée, ce lundi 8 janvier 2024.
«Elle assure, avec les membres du gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement », précise l’Élysée dans un communiqué.
On ne connaît pas encore le nom de sa ou de son successeur. Un remaniement est également à attendre.
La nomination du nouveau Premier ministre aura lieu ce mardi, annonce l'Elysée.
Élisabeth Borne avait été nommée Première ministre le 16 mai 2022, un poste qu’elle aura occupé vingt mois à Matignon.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-08 19:22:05
Franz Beckenbauer, champion du monde de football comme joueur et sélectionneur, est décédé dimanche à l'âge de 78 ans.
La légende du foot allemand Franz Beckenbauer est décédée dimanche à l'âge de 78 ans, a annoncé la fédération allemande de football, lundi 8 janvier.
Champion d'Europe en 1972, champion du monde comme joueur en 1974 avec l’Allemagne fédérale RFA, puis comme sélectionneur en 1990, avec l’Allemagne réunifiée.

Le "Kaiser" s'était retiré de la vie publique ces dernières années en raison de problèmes de santé. Il avait perdu l'usage d'un œil après un infarctus et plusieurs opérations du cœur.
Ancien capitaine de la sélection ouest-allemande dans les années 1970, double ballon d'or en 1972 puis en 1976, prouesse de génie pour un défenseur, Franz Beckenbauer avait remporté la Coupe des clubs champions trois années de suite avec le Bayern Munich (1974, 1975 et 1976).
Il était devenu sélectionneur de la Mannschaft, la sélection allemande, de 1984 à 1990. Franz Beckenbauer avait aussi entraîné Marseille en 1990 et 1991 puis le Bayern Munich entre 1993 et 1996.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-08 19:04:21
Le 14 Janvier 1996 s’éteignait à Brazzaville Yvon MBEMBA BINGUI dit PAMELO MOUNK’A. L’un des artistes le plus talentueux de sa génération rangeait définitivement son micro. Et à l’occasion du 28e anniversaire de sa mort, Denis Malanda, l’un des plus grands chroniqueurs de la musique congolaise, membre de l’Association International des Critiques d’Art (AICA), le congolais de la diaspora de l’année 2020, diffusera ce samedi 13 janvier 2024, sur sa chaîne Youtube Trois 5 et sa page Facebook, les images inédites des obsèques de celui qui continue de nous jouer de la bonne musique à travers les supports qui garnissent nos discothèques.
Denis Malanda diffusera également le poème de Jean de Monarga sur Pamelo MOUNK’A et lu par Christian Colbe sans oublier l’oraison funèbre du gouvernement congolais à l’artiste lue par lui-même.
Les dernières prestations de Pamelo MOUNK’A avec les « Bantous Monuments » avant que la maladie l’emporte sonnaient le clap de fin d’une vie d’artiste bien remplie. Un talent immense. Un rayonnement international. Soudain, la beauté de son œuvre musicale s’est imposée à tous comme une référence que le temps ne pourra corroder.
Chaque génération a eu ses chansons cultes, expression d’un rendu sociologique dans lequel chacun s’est retrouvé ou senti interpellé. Une œuvre immense qui embrasse tous les contours de la vie, de la naissance à la mort.
Du paradis de la chanson, il peut se satisfaire et se dire dans un souffle : « mission accomplie sur la terre des hommes » et « grand merci à Denis Malanda pour ce vibrant hommage ».
«Les obsèques de Pamelo MOUNK'A », un rendez-vous exceptionnel sur les réseaux sociaux à ne rater sous aucun prétexte !
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-08 18:39:33
Le Sous-préfet de Moungoundou-Nord dans le département du Niari, Adrien Mavoungou, refuse de gérer sa ville bien connue pour sa douceur et son art de vivre, en se pinçant le nez. Samedi dernier, il a décidé, avec le soutien de toute la population, de prendre les choses en main.

«Si chacun y met du sien la ville de Moungoundou-Nord n’en sera que plus agréable », nous confié celui qui veille tous les jours au grain avec des campagnes d’appel au civisme.
Résolument engagés à lutter contre l’insalubrité, c’est pelles et divers outils en mains que chacun s’est activé.

Déployées en divers endroits, les équipes conduites par Adrien Mavoungou ont procédé au désherbage et à l’assainissement de la voie publique.

Cette action citoyenne visait également, pour l’ensemble des volontaires, à faire briller l’hôtel de la Sous-Préfecture en ces temps de fortes pluies.

Pour le Sous-préfet de Moungoundou-Nord, il s’agit d’un engagement que même la pluie ne peut arrêter : «Comme prescrit par le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, le nettoyage permanent des villes est l’une des actions essentielles contribuant à l’amélioration du cadre de vie des Congolais. Il a souhaité que les populations s’impliquent dans la préservation de leur environnement, et qu’elles tiennent bien sain leur espace de vie, en plus de participer au rayonnement de la cité. Il s’agit de la propreté de nos villes, de nos institutions et de nos maisons. C’est ce que nous faisons, et la pluie n’est pas du tout un obstacle », a-t-il déclaré.

« Merci à tous ces jeunes, aux notables et aux femmes de Moungoundou-nord pour leur mobilisation », a conclu le Sous-préfet, Adrien Mavoungou.

On rappelle que c’est par circulaire datée du 06 octobre 2018 du Premier Ministre, feu Clément Mouamba, qu’a été instaurée l’opération de salubrité publique qui sera organisée le premier samedi de chaque mois.
Cette opération, qui a été lancée le 03 novembre 2018, est arrivée à point nommé pour mettre tous les acteurs des administrations publiques et privées, devant leurs responsabilités en matière de préservation de l’environnement.

Cette opération est devenue aussi un rendez-vous populaire et festif à Moungoundou-Nord sous le regard admirateur d’Adrien Mavoungou.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-08 17:40:54
La patrouille de l'État du Nebraska a identifié la jeune femme décédée vendredi soir à la suite d'un violent accident sur l'autoroute 77. Séverine Bouckongou (La Seva), 44 ans, originaire du Congo-Brazzaville, est décédée après avoir été heurtée par un véhicule alors qu'elle fuyait l'accident.
Plusieurs agences sont intervenues sur les lieux vers 19 heures près de l'autoroute 77 et du boulevard des Pionniers.
La patrouille d’État a déclaré que la voiture de Séverine Bouckongou, une Chevrolet Cruze, était en panne sur l’autoroute 77 en direction sud.
Le véhicule avait ses feux de détresse allumés, selon un policier de l'État présent sur les lieux.
Séverine Bouckongou, originaire de Mossendjo dans le département du Niari (sud), se tenait devant son véhicule lorsqu'une Honda Civic circulant vers le sud a percuté la Cruze, déclenchant l'incendie.
La patrouille a déclaré que Séverine Bouckongou s'est enfui de la collision, mais a été heurté par un véhicule circulant vers le nord sur l'autoroute 77.
Un militaire est intervenu sur les lieux et à son arrivée, plusieurs personnes tentaient de sauver la vie de la jeune femme.
Elle a été transportée au centre médical Bryan West où elle a été déclarée morte.
Deux occupants de la Civic ont également été transportés avec des blessures qui ne mettaient pas leur vie en danger.
La patrouille nationale poursuit son enquête sur l'accident.
Toutes nos condoléances à la famille !
Jean-Jacques Jarele SIKA / Source : Nebraska News
Créé le 2024-01-08 16:12:55
Salomon Pangou, ancien journaliste sportif de Télé Congo à la retraite est décédé le Dimanche 7 Janvier 2023 à Brazzaville.
Il avait rangé son micro il y a quelques années déjà, faisant valoir ses droits à la retraite. Salomon Pangou n'aura hélas pas eu le temps de se reconvertir pleinement dans sa passion, le Sport pour lequel il a œuvré sa vie durant. Après un accident vasculaire cérébral en 2012, épreuve qui affectera lourdement son quotidien et dont il ne se remettra pas, Ya Panish ainsi que l’appelaient les intimes, s'est éteint dimanche 7 janvier 2023 au CHU de Brazzaville.
Salomon Pangou était l’un des ténors du service des Sports de la Télévision congolaise, entre les années 1985 et 2000, un temps où le service des Sports de la télévision congolaise s'étoffe en hommes de métier aussi talentueux que complémentaires, les uns les autres.
On y trouve entre autres journalistes, Joseph Gabio, Jean Gilbert Mfoutou, Salomon Pangou, Lucien Parfait Léonard Nzoungou, Stalgard Diahomba, Ibayi-Bahis, Innocent Mavoungou, Louis Ngami ou encore Roger Ntoto Lacombe et la liste n'est pas exhaustive.
C’est le temps où les programmes de Sport drainent un audimat tel que, les émissions de sport sont à la fois un cadre d’information et de formation.
Les rencontres sont non seulement retransmises, mais aussi décortiquées et analysées, pour susciter le mélioratif chez l’auditeur sportif, mais aussi au sein des clubs, dont les dirigeants en toutes disciplines, voient les journalistes comme des connaisseurs à même de leur fournir un jugement sans complaisance.
En homme de terrain, reporter aguerri, Salomon Pangou marquera les esprits avec la justesse des ses analyses et la finesse de ses points de vue.
De sa voix rocailleuse, qui distille des connaissances qui sont l’évidence même, dans ce domaine du journalisme sportif, Salomon Pangou s’impose comme une valeur sûre, en relais de valeurs, à la suite des indéboulonnables monuments que sont Gislain Joseph Gabio et Jean Gilbert Foutou.
Au plan international, Salomon Pangou assurait quelques fois des piges pour RFI, lorsque Joseph Gabio, le correspondant attitré était en vacances.
Ses capacités managériales et ses qualités de meneurs d’hommes qui avaient pour leitmotiv de « jouer en équipe », feront d’ailleurs de lui le nouveau chef du Service des Sports de Télé-Congo, lorsque Joseph Gabio fera valoir ses droits à la retraite.
Tous garderont de Salomon Pangou, le souvenir d'un ami courtois, au verbe direct et sans fioritures.
Adieu cher confrère.
Adieu ya Panish
La veillée mortuaire se tient au numéro 2104, rue Makoumbou Mâ Mpombo, à Bifouiti vers le rond-point Bifouiti. (Quartier Sita dia Tsiolo)
Benoît BIKINDOU/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-07 21:11:56
Au Congo-Brazzaville, le gouvernement a appelé tous les conducteurs de bus et taxis à se faire enregistrer en vue de leur accorder une aide suite à l'augmentation de 25% du prix du carburant, selon leur syndicat.
La mesure prise par les autorités gouvernementales de suspendre la taxe de roulage, suite à l'augmentation du prix du carburant, profite seulement aux employeurs du secteur des transports, mais pas aux employés.
Pour équilibrer la situation, ceux-ci sont invités à se faire enrôler, ce qui permettra de constituer un fichier pour qu'ils puissent bénéficier d'une assistance de l'État.
« L'État nous a demandé de produire un fichier qui doit avoir la liste exhaustive de tous ceux qui exercent au Congo comme chauffeurs de bus, chauffeurs de taxis et autres moyens de transports en commun. Dans notre pays, il n'existe nulle part le fichier des transporteurs qui exercent dans le secteur », a déclaré Cyrille Ndzoundou, le président du syndicat des transporteurs et activités connexes du Congo, lors d’une réunion à la chambre de commerce de Brazzaville avec plusieurs conducteurs de bus et taxis de la capitale congolaise.
Pour cette opération qui commence dès cette semaine, les concernés doivent fournir quelques pièces.
« L'enrôlement est basé sur des preuves. Tu dois prouver exactement que tu es chauffeur. Un chauffeur taxi doit produire son permis et la carte grise du véhicule qu'il conduit », a expliqué M. Ndzoundou.
L'opération sera menée par l'Agence congolaise pour l'emploi (ACPE) sur l'ensemble du territoire congolais.
Le montant d’aide du gouvernement aux conducteurs de bus et taxis n’a pas été fixé.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-07 15:02:41
Le Collège intersyndical de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville a lancé le 4 janvier 2023, un mouvement de grève. Dans les facultés, les instituts et les écoles de cette structure universitaire publique, les activités académiques ont été suspendues pour non-paiement des heures de vacation et des heures diverses dues, avant le 1er janvier 2024, le remboursement sur le salaire du mois de novembre 2023 au profit des mutuelles et syndicats.
Jadis considérée comme le fleuron de l’enseignement supérieur de la sous-région d’Afrique centrale, l’université Marien Ngouabi est impitoyablement écrasée par un amoncellement de maux à l’état endémique et se meurt à petit feu.
La seule et unique université publique de la République du Congo connaît depuis quelques mois des difficultés quant à son fonctionnement.
Une situation d’autant plus perplexe et complexe qui ne cesse de donner matière à réflexion au gouvernement très ouvert au dialogue.
En théorie, 15% du budget de l’Etat devrait être consacré à l’enseignement supérieur au Congo. Dans les faits, moins de 5% lui reviennent annuellement.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-07 14:25:00
Chers lecteurs, que cette année 2024 vous comble, comme vous le méritez, de tous les petits bonheurs que la vie peut nous offrir. Nous vous souhaitons également l'amour, la réussite et la santé la meilleure possible.
Et évidemment, on espère passer encore beaucoup de moments de joie avec vous.
Excellente année 2024 à tous.
La Rédaction
Créé le 2024-01-03 00:25:56
Au Congo-Brazzaville, les heureuses et festives soirées de Noël et de la Saint Sylvestre sont terminées. La vie reprend son cours. Mais dans la plupart des cas, reprendre le chemin du bureau et retrouver la routine professionnelle s’avèrent compliqués après les fêtes. C’est si énervant d’entendre ce réveil matinal qui hérisse le poil à la première journée de reprise de travail, surtout si vous avez pris un congé assez long avant les fêtes de fin d’année ou si vous avez passé des fêtes mouvementées la veille. C’est normal, ce coup de blues touche beaucoup de personnes après ces quelques jours voués au plaisir et au repos. Les directives gouvernementales étaient bien claires. Le 2 janvier n’était nullement déclaré férié, comme on avait fini par en adopter le principe. Ainsi, tous les travailleurs devaient vaguer à leurs occupations. Et c’est le cas pour les agents de la Direction Générale des Finances et de l’Equipement de la Police (D.G.F.E). Le Directeur Général de la D.G.F.E, le Commissaire-Colonel Michel Innocent Peya et ses collaborateurs ont repris le chemin du travail ce mardi matin pour être en phase avec les propos du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso sur « la valorisation du travail dans tous les secteurs de la vie nationale afin d’en récolter les fruits et bâtir un avenir prospère. Seul notre engagement inlassable et sans faille dans le travail acharné créateur de richesse procurera à notre pays les bases solides de sa modernisation et de son développement ».
Ces propos devront résonner en chacun et en tous afin que quiconque s’implique véritablement à la tâche et donne le meilleur de lui-même.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-03 00:13:38
L’Organisation des Nations-Unies pour l’Enfance (Unicef) a procédé le 29 décembre 2023, à la présentation du Rapport de l’étude sur les violences basées sur le genre, au cours d’une conférence de presse en présence de quelques membres de la presse nationale et internationale. Cette conférence de presse a eu pour modératrice, Mariusca Moukengué, slameuse (championne Unicef) avec pour panélistes : Mme Cinthia Acka Douabélé, cheffe Education, Protection et Développement des adolescents, Unicef ; Mme Nuptia Mbemba, du Ministère de la Promotion de la Femme et M. Roméo Mbengou, Juriste.
Plantant le décor, Mariusca Moukengué, la modératrice a révélé l’intérêt de la conférence et de la thématique choisie, pour sensibiliser et parler sans tabous de la situation des enfants victimes des basées sur le genre en République du Congo. C’est évidemment le rapport d’analyse de 2022.
Mme Cinthia Acka Douabélé, cheffe Education, Protection et Développement des adolescents, Unicef, s’est focalisée sur la note d’orientation, afin de prévenir et mettre fin aux violences basées sur le genre à l’encontre des enfants et des adolescents.
« La violence envers les enfants ne connaît pas de frontières. Elle se manifeste dans tous les pays, et dans les lieux où les enfants devraient être le plus en sécurité : à la maison, à l’école et en ligne. Qu’ils soient de nature émotionnelle, physique ou sexuelle, ces actes de violences sont le plus souvent perpétrés par des personnes de confiance. Pour les filles, en particulier, la violence basée sur le genre devient une menace omniprésente », a-t-elle expliqué.

Par ailleurs, au Congo, les violences basées sur le genre (VBG) à l’encontre des enfants se sont banalisées et sont de plus en plus récurrentes dans toutes les sphères de la société. Néanmoins, elles sont quelquefois acceptées de façon tacite en raison du lien de parenté entre ses auteurs et la victime, ou voir ses conséquences minimisées. Par conséquent, le souvenir ou le signalement de la VBG peut être enfoui à cause de la honte ou de la peur des représailles. L’impunité des auteurs et l’exposition prolongée peuvent pousser les victimes à considérer que la VBG est normale. Ainsi, la violence avance masquée, ce qui rend difficile à prévenir et éradiquer.
Par contre, Mme Nuptia Mbemba a évoqué l’application de la loi Mouébara, protégeant la femme ou la fille au Congo. Il y a également la loi Potignon, qui protège l’enfant au Congo. Selon elle, les lois doivent être suivies ou accompagnées par des textes d’application, pour lutter avec efficience aux violences contre les femmes.
« cette étude nous montre la situation comme elle est effectivement. Pour nous, qui sommes en contact avec des victimes mais aussi des auteurs, nous voyons bien que ce sont les problèmes auxquels nous sommes confrontés quotidiennement. C’est une étude qui a relevé les faiblesses budgétaires, et la faiblesse en termes de spécification des prestataires, des hommes qui doivent travailler à ce que ce phénomène puisse reculer ou être simplement éradiquer dans notre pays », a fait remarquer la Juriste.
De son côté, M. Roméo Mbengou a évoqué quelques mesures ou instruments juridiques qui pourront permettre de lutter contre les violences basées sur le genre.
« Dans la plupart des cas, les victimes observent le silence. Après avoir été victime de violences, de viol, d’agressions, très souvent les victimes gardent le silence. Silence, parce que, ils disent, la question de viol est une question de honte pour la famille. Parce que la prise en charge exige des moyens. Etant donné que le certificat médical par exemple coûte trente mille (30.000) francs CFA. Le certificat médical qui est du reste devra être une pièce nécessaire devant une juridiction », a-t-il relevé.
1.338 cas de violences basées sur le genre ont été recensés dont 312 dans les commissariats de police et 1026 dans les centres de santé. Parmi ces cas de VBG, on dénombre 248 cas de viols dans les commissariats de police dont 85% perpétrés dans les deux grandes agglomérations du pays (Brazzaville et Pointe-Noire), et 841 cas de viols dans les formations sanitaires.
Les violences sexuelles représentent 90,38% des violences constatées par les services de la police judiciaire, suivies par les violences physiques (5,45%) et autres (4,17%).
Dans la majorité des cas, les VBG sont commises par les membres de l’entourage de la victime (parents, frères, cousins, voisins, etc.) ; cependant, les filles sont plus exposées que les garçons. Les filles représentent 97,1% des victimes contre 2,9% chez les garçons.
L’âge moyen des victimes est de 12 ans. Moins de 25% des enfants victimes de VBG sont pris en charge tant sur le plan médical, psychologique, juridique et judiciaire.
Ainsi, parmi les cas de viols recensés dans les commissariats de police, seuls 2% des cas ont été présentés devant les tribunaux contre 21% des cas qui ont bénéficié d’un règlement à l’amiable. 77% des cas de viols dans les commissariats de police n’ont pas eu de suite.
En définitive, parmi les mesures à prendre à court terme, pour prévenir et mettre fin aux VBG à l’encontre des enfants et des adolescents : la création d’un environnement favorable ; le changement des normes sociales et des pratiques néfastes qui favorisent les inégalités de genre et la violence basée sur le genre et l’amélioration de la prestation des services en matière de prévention et de prise en charge de VBG.
Valda SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-02 22:52:33
Le charme de Noël et Nouvel-An… Entre le sapin de Noël gracieusement décoré, le champagne, la bière et le bon vin qui coulent à flots et la montagne de cadeaux qui n’attendent qu’à être déballés, il y a une forme de magie dans les fêtes de fin d’année. Que reste-t-il au lendemain de ces festivités ? Des montagnes de déchets. Le papier, le verre et les ordures ménagères sont le trio gagnant de cette période: entre les repas, les bouteilles et les cadeaux, la quantité jetée est impressionnante.
Chaque année les éboueurs le constatent. Une réalité qui vient rappeler que les ponténégrins ont encore des progrès à réaliser dans le domaine, et pas seulement lors du réveillon.
Alors que les vacances battent leur plein, que les cadeaux s'accumulent et que les mets se succèdent à table, les déchets, eux, s'entassent. On le sait, les fêtes de fin d'années sont génératrices de beaucoup de déchets.

Le défi est de taille pour ceux qui passent après. D'autant que les petits gestes écolos sont souvent négligés à cette période.
C’est l'apocalypse, c'est une vraie catastrophe! Les poubelles débordent donc il y a de nombreux déchets à côté des bacs, les cartons sont énormes, des morceaux de plastique et des bouts de papier tombent par terre.
La production abondante des déchets s’ajoute à la difficulté d’écoulement des eaux dans les caniveaux, confondus en poubelle.
On étouffe, c’est à ce demandé comment les ponténégrins qui y passent toute la journée arrivent à respirer.
L’enfer des poubelles à Pointe-Noire ne date pas d’hier et ne se règlera pas demain.
Vivement que ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans ce domaine trouve des solutions idoines pour régler le problème. La santé des ponténégrins en dépend.
Enfin, la prise de conscience écologique collective passe avant tout par la sensibilisation. La meilleure solution, c'est évidemment l'éducation.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-02 21:36:43
Le président de la République, chef suprême des Armées, Denis Sassou N’Guesso, a prescrit, au cours du réveillon d’arme, le 31 décembre 2023 à Brazzaville, une seule orientation à la force publique pour l’année 2024 : la prise en main des hommes en respectant les fondamentaux dans les centres d’instruction.

Selon le chef de l’État, les événements malheureux survenus au stade d’Ornano, dans la nuit du 20 au 21 novembre 2023, ont mis en évidence des défaillances liées à la discipline générale, au manque de rigueur dans l’exécution des directives données et au non-respect de la hiérarchie.

« Tous les éléments de la force publique savent que la discipline est la force principale des armées. Il a été aussi observé certains comportements déviants de la force publique dans le cadre de l’accomplissement des missions de contrôle sur les routes et même à travers les rues et avenues dans les grandes villes. Ces comportements déviants sont mêmes décriés par le peuple. La force publique ne peut pas établir une relation de confiance avec le peuple si les comportements déviants de certains agents ne sont pas définitivement éradiqués », a martelé Denis Sassou N’Guesso, insistant sur l’ordre, la rigueur et la discipline.
Le Président de la République a également rappelé que l’incorporation dans la force publique est volontaire. À la gendarmerie et à la police, les jeunes passent un concours. De même, le recrutement devrait se faire dans l’extrême rigueur au niveau des Forces armées congolaises.
C’est ainsi qu’il a demandé la reprise en main de l’ensemble de la Force publique afin de créer une ambiance dans les unités, surtout pour les nouvelles recrues.
« Ne vous laissez pas prendre par tous les comportements de la société à travers les passe-droits. Il n’y a pas de passe-droit. En 2024, nous allons nous appuyer sur les jeunes qui auront été déclarés admis au concours à la gendarmerie et à la police et sur l’organisation de leur formation dans les règles de l’art, en respectant les fondamentaux dans les centres d’instruction. Nous sommes dans la force publique tous des volontaires, ce n’est pas un diner de gala que de servir la patrie dans un corps qui doit vous emmener jusqu’au sacrifice suprême lorsqu’il faut », a-t-il prescrit.
Pour Denis Sassou N’Guesso, un jeune qui entre dans un centre d’instruction doit sentir la césure qui existe entre la vie qu’il menait en société et celle qu’il s’engage désormais à mener. Ainsi, le jeune doit savoir dès le départ que la discipline est la force principale des armées.
« Le subordonné doit obéir sans hésitation ni murmure, c’est écrit. Il doit le recevoir dans son cerveau. Il est même dit que la réclamation n’est permise au subordonné que lorsqu’il a obéi », a rappelé le chef suprême des armées.
S’agissant des missions permanentes, le président de la République a demandé à la Force publique de les accomplir comme toujours avec efficacité.
Concernant les missions spécifiques, le Président Denis Sassou N’Guesso s’est dit heureux de constater que les casernes nouvellement construites par le gouvernement ont été occupées par les unités de l’Armée.
« Je sais qu’il y demeure certaines difficultés logistiques. Elles ont été identifiées par le gouvernement à l’occasion des missions effectuées sur les sites. En 2024, le gouvernement s’emploiera à réaliser le reste des travaux d’infrastructures qui devraient permettre aux troupes installées dans ces bases ainsi que leurs familles de mener une existence normale et digne. L’Etat a déjà identifié ces problèmes et trouvera la solution », a-t-il assuré.
Quant à la lutte contre la délinquance dans les villes du pays, cette mission prescrite à la Force publique lors du réveillon d’armes de décembre 2022, le chef suprême des Armées estime qu’elle demeure entière. D’où son appel à la Force publique de continuer à être vigilante et à faire en sorte que les jeunes délinquants soient identifiés pour que leur rééducation s’accomplisse dans les centres de réinsertion en construction et en réhabilitation dans les départements de la Bouenza et de la Cuvette.
« Ces missions, la Force publique devrait continuer à les accomplir avec fermeté », a-t-il conclu.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2024-01-01 22:20:28
Le président sortant de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a été déclaré vainqueur de la présidentielle, selon les résultats provisoires publiés le 31 décembre 2023 par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
“ Est élu à titre provisoire, le candidat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo “, a déclaré Denis Kadima, le président de la commission électorale, lors d’une cérémonie de publication des résultats provisoires de la présidentielle congolaise du 20 décembre dernier.
Fatshi, comme l’appellent ses partisans a obtenu 73,34% des voix, selon Denis Kadima, dans un scrutin qui a enregistré 43,23% de taux de participation.

Félix Tshisekedi est suivi de Moïse Katumbi qui arrive deuxième avec 18,08% de voix et de Martin Fayulu, 3ème, avec 5,33 % de voix.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-01 08:36:42
MESSAGE DE VŒUX À LA NATION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR DENIS SASSOU N’GUESSO, PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CONGO, CHEF DE L’ÉTAT, À L’OCCASION DU NOUVEL AN 2024
Brazzaville, le dimanche 31 décembre 2023
« Mes chers compatriotes ;
Au seuil de l’année nouvelle, Je voudrais saluer la mémoire et rendre un hommage mérité à tous ceux qui nous ont quittés en 2023 en rappelant, au bon souvenir de la Nation, leur contribution à la modernisation de notre pays, engagé dans sa marche vers le développement.
Mes chers compatriotes ;
Le 28 novembre dernier, devant le Parlement réuni en Congrès, J’ai dressé, dans mon message sur l’état de la Nation, un bilan rigoureux mais objectif de l’action gouvernementale courant 2023.
Nonobstant les incertitudes induites par un contexte mondial difficile, notre pays connait une embellie perceptible de son économie, annonçant des perspectives de croissance durable et, ce, à la grande satisfaction de nos partenaires au développement.
En renouant avec la croissance, le Congo amorce son retour aux équilibres macro-économiques. Nous sommes donc sur la bonne voie.
Pour consolider ces acquis, nous devons accélérer, en 2024, les réformes structurelles de notre économie.
Ces efforts sont le résultat d’une œuvre collective qui a engagé l’ensemble de notre Peuple, toujours résilient malgré les conséquences de l’inflation des prix des produits de grande consommation consécutive à de nombreux facteurs, notamment la guerre russo-ukrainienne, les retombées de la pandémie de Covid-19.
J’ai toujours été à votre écoute et Je suis conscient de vos attentes.
C’est pour cela que les gains de la croissance de notre économie ainsi que les réformes sociales majeures à venir doivent être résolument tournés vers, d’une part, la lutte contre le chômage, en l’occurrence le chômage des jeunes et, d’autre part, la réduction de la pauvreté.
Nous devons amplifier et consolider les avancées déjà réalisées dans ces domaines afin que les couches les plus vulnérables de notre société se sentent protégées et soutenues par l’Etat.
Mes chers compatriotes ;
Les incertitudes multiformes et persistantes relevées au niveau mondial continueront d’influer sur notre marche vers le développement.
L’instabilité observée dans plusieurs régions du monde et les effets néfastes des changements climatiques sont susceptibles de fragiliser les progrès accomplis par notre pays.
L’année 2024 nous exhorte à une plus grande mobilisation et une vigilance accrue afin de rendre irréversibles nos performances économiques et sociales.
Ainsi, J’ai mené, en 2023, différentes initiatives de médiation en vue de restaurer la Paix et la Sécurité dans certains foyers de tensions et autres zones de conflits à travers le monde, tout en prenant une part active au renforcement de la stabilité de notre sous-région.
Je continuerai à faire entendre la voix du Congo partout où elle pourrait accompagner et permettre à des Peuples frères ou amis de recouvrer la Paix.
Dans la même veine, notre pays s’est porté, depuis plusieurs décennies, à l’avant-garde de la lutte contre les changements climatiques.
Il nous faut maintenir le cap et sauvegarder les forêts du Bassin du Congo pour préserver nos populations des effets dévastateurs de cette menace.
A ce propos, notre action se poursuivra avec détermination pour un monde plus fiable car, plus que jamais, ici se joue la survie de l’espèce humaine.
Mes chers compatriotes ;
S’agissant des défis auxquels se trouve confronté notre pays au moment d’aborder la nouvelle année, il sied de souligner l’urgence de répondre aux attentes des jeunes.
C’est pourquoi, pour une meilleure prise en charge de leurs aspirations, Je décrète 2024, Année de la Jeunesse.
Il s’agit d’intensifier nos efforts pour des réponses davantage pertinentes qui impliquent la participation des jeunes et leur assurent une lisibilité plus nette et des dispositions effectives en matière d’éducation, de formation et d’emploi.
Enfin, Je réitère mon appel à la consolidation de la Paix au Congo et dans le reste du monde.
La communauté internationale, pour sa part, doit s’aviser de la nécessité de mettre fin aux conflits meurtriers qui secouent certaines parties de la planète.
Aucun progrès n’est possible sans la Paix, d’où l’exigence renouvelée de mobilisation et de vigilance, pour notre pays, afin de parer à toute velléité ou tentative de déstabilisation de nos institutions.
2024 est une nouvelle page de notre mieux vivre ensemble qui s’ouvre. L’optimisme reste toujours de mise.
BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2024 A TOUS !
Vive la République !
Vive le Congo !
Je vous remercie. »
Créé le 2024-01-01 08:03:48
Dans son message de vœux du nouvel an délivré le 31 décembre 2023, le Président Denis Sassou N’Guesso a pris date avec les congolais, dans la résorption du chômage des jeunes, en décrétant 2024, année de la jeunesse.
Le chômage des jeunes devient un véritable défi auquel se trouve confronté le Congo. Cette situation n’échappe pas au Président Denis Sassou N’Guesso qui en perçoit l’urgence d’y répondre par des solutions idoines.
À ce propos, l’engagement pris par le Président de la République dans son message de vœux aux congolais, est porteur d’espoirs et va résonner avec la saveur d’une bonne année 2024, pour la jeunesse congolaise.

« S’agissant des défis auxquels se trouve confronté notre pays, au moment d’aborder la nouvelle année, il sied de souligner l’urgence de répondre aux attentes des jeunes. C’est pourquoi, pour une meilleure prise en charge de leurs aspirations, je décrète 2024, année de la Jeunesse.
Il s’agit d’intensifier nos efforts pour des réponses davantage pertinentes, qui impliquent la participation des jeunes et leur assure une lisibilité plus nette et des dispositions effectives en matière d’éducation, de formation et d’emploi. »
Dire que le Gouvernement présentera dans les prochains jours les différents mécanismes de la mise en chantier de ce vaste plan qui outre qu’il nécessite l’engagement des jeunes, appellera à davantage d’ingéniosité dans l’innovation, de la part des décideurs dans de nombreux secteurs pourvoyeurs d’emplois.
L’embellie qui se dessine à travers les différents indicateurs macroéconomiques est un gage de légitimes assurances.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-31 20:47:56
André Mouélé, ancien président de l'Assemblée nationale a été inhumé samedi 30 décembre 2023 au Mausolée Marien Ngouabi. La mise en terre de ce magistrat et homme politique engagé, a été précédée de la cérémonie d'hommage de la République en son honneur, organisée au Palais des congrès en présence du chef de l’État, Denis Sassou N'Guesso.
La Nation reconnaissante a rendu hommage samedi 30 décembre à L’ancien président de l'Assemblée nationale André Mouelé, décédé le 10 décembre dernier à Paris, à l’âge de 82 ans.

La cérémonie officielle s’est déroulée en présence du Président Denis Sassou N’Guesso, profondément ému par la disparition de ce grand serviteur de la Nation ayant consacré sa vie au bien collectif.

À cet hommage officiel, l’éloge funèbre a été lu par le président de l’Assemblée Nationale Isidore Mvouba qui n’a pas manqué de relever qu’André Mouelé a été un magistrat et un homme politique engagé, doué d’un sens élevé de l’honneur.
Après s’être incliné devant la dépouille mortelle de l’illustre disparu, le Président Denis Sassou N’Guesso a consigné dans le livre de condoléances des mots dont le sens traduit de l’immensité même de la douleur ressentie.

« Présent à mes côtés pendant les dix années de la traversée du désert, plus précisément à Oyo, le camarade André Mouelé a démontré que la fidélité n’est pas une valeur parmi d’autres, une vertu parmi d’autres. Elle est ce par quoi, ce pourquoi il y a valeurs et vertus. », a écrit Denis Sassou N’Guesso.
Une exposition photos retraçant certains moments de la vie d’André Mouelé a été organisée à l’occasion. Le Président Denis Sassou N’Guesso l’a visitée, ainsi que d’autres compatriotes.

André Mouelé a été porté en terre au Mausolée Marien NGouabi, en présence du Président Denis Sassou N’Guesso qui l’a accompagné jusqu’à sa dernière demeure.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzavile
Créé le 2023-12-30 19:13:37
Le plan de riposte mis en place par le gouvernement résulte de la réunion d’urgence dirigée par le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso. Il vise à apporter l’aide humanitaire requise aux populations sinistrées et à trouver des solutions sur le long terme, pour les départements frappés par ce drame.

La déclaration lue par le porte-parole du gouvernement, expose l’ampleur du drame et ses dégâts dans plusieurs départements.

Il en ressort un état des lieux alarmant et un plan de riposte proportionnel à l’ampleur de la catastrophe. Il est rapporté l’inondation de 361 villages et 36 quartiers dans la Likouala, la Sangha, la Cuvette, les Plateaux, le Niari, Pointe-Noire et Brazzaville. 320.891 personnes sont directement affectées. Un nombre qui dépasse largement celui des années passées.

Le bilan humain se chiffre à 17 décès dans les départements de la Likouala, les Plateaux, Brazzaville et Pointe-Noire. 6 personnes sont portées disparues dans la Likouala et la Cuvette. Plus de 2292 hectares de terres cultivées sont inondées, des maisons d'habitations ont été détruites ainsi que des administrations.

Des sources d'approvisionnement en eau potable ont été polluées.
Face à ce tableau des plus sombres jamais connu par le pays depuis près de 60 ans, le gouvernement a décidé de la déclaration de l'urgence humanitaire dans la Likouala, de la Sangha, la Cuvette, les Plateaux, Pointe-Noire et Brazzaville.

Du déblocage immédiat de 2 milliards 419 millions de FCFA, pour assister les sinistrés. De la mise en place, par un acte réglementaire du premier ministre, d'un Fonds d'urgence qui sera abondé et alimenté pour faire face aux actions à mener pour juguler la catastrophe.
De la mise en place d'une plate-forme de collaboration entre les parties présentes à la réunion du 29 décembre.
Du déploiement rapide d'équipes humanitaires pour assister les sinistrés, délégations auxquelles les représentants du système des Nations-Unies au Congo se sont engagées à prendre part.
Il est cependant à noter que les prévisions mises à la disposition du gouvernement par les spécialistes ne sont pas reluisantes. Elles projettent que les phénomènes de crues ne reflueront pas dans l'immédiat et, « il est donc à craindre que les inondations se poursuivent durant toute la saison pluvieuse ».

Le gouvernement indique que le niveau des crues du fleuve Congo est évalué à 5,94 m, soit à plus de 30 cm du niveau record enregistrée lors des crues exceptionnelles de l'année 1961.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzavile
Créé le 2023-12-30 13:17:18
Le rapport tant attendu de la Mission d'observation électorale (MOE) conjointe Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et Église du Christ au Congo (ECC) a finalement livré ses secrets, le vendredi 29 décembre. Ce rapport qui se veut neutre et bien documenté, confirme le triomphe électoral qui se dessine pour le candidat Félix Tshisekedi.
Selon la mission qui s'est gardée de citer le président de la République sortant, il "s’est largement démarqué des autres candidats avec plus de la moitié de suffrages à lui seul".
Le rapport note que ce détail découle du dispositif de comptage parallèle des voix que la MOE Cenco-ECC a mis en place.
Cosigné par le révérend Eric Nsenga et Mgr Donatien Nshole, respectivement pour l'ECC et la Cenco, ce qui dénote d’un consensus, le document salue, par ailleurs, les efforts fournis par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et le gouvernement ainsi que toutes les autres parties prenantes au processus électoral pour la tenue des scrutins combinés du 20 décembre dernier.
Toutefois, le texte fait état "de nombreux cas d’irrégularités susceptibles d’affecter l’intégrité des résultats de différents scrutins, à certains endroits".
La MOE met, de ce fait, à la disposition de toutes les parties prenantes un document annexe reprenant les irrégularités documentées.
Quant à la validité des résultats, elle préfère placer la Céni, la Cour constitutionnelle ainsi que les cours et tribunaux concernés devant leurs responsabilités. La MOE les invite à tirer toutes les conséquences qui s’imposent, en fonction de l’incidence sur la base des calculs des résultats pour le scrutin concerné, avant de proclamer respectivement les résultats provisoires et définitifs.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzavile
Créé le 2023-12-30 12:14:18
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des Relations avec le Parlement, Pierre Mabiala a soumis à l’examen du Conseil des ministres qui s’est réuni mercredi 27 décembre 2023 au Palais du peuple, sous la très haute autorité du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, un projet de décret portant autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’Etat par la société Agri-GAM SARL, située au lieu-dit village Yé, district d’Ignié, département du Pool, dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet agricole consistant en la culture du maïs, du manioc, de la tomate et de l’aubergine, pour lequel elle entend investir 180 millions de frs CFA et créer une centaine d’emplois directs et indirects au profit des populations rurales environnantes et a l’intention d’aider les petits producteurs locaux.
Le fonds de terre d’un seul tenant, dont l’occupation est sollicitée est notamment constitué d’un terrain rural, d’une réserve foncière de l’Etat jouxtant l’emprise de la route nationale n°1, a une superficie de soixante-dix hectares quatre-vingt-six ares huit centiares (70ha 86a 06ca).
Il s’agit, pour la mise en œuvre de ce projet, d’accorder à la société demanderesse l’occupation de la dépendance domaniale concernée à des fins productives, pour une durée de vingt ans.
Le Conseil des ministres, après discussion, a adopté le projet de décret portant autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’Etat par la société Agri-GAM SARL, située au lieu-dit village Yé, district d’Ignié, département du Pool.
Malgré les atouts dont regorge le Congo, il reste fortement dépendant des importations alimentaires car il importe chaque année plus de 700 milliards C.F.A de produits alimentaires.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-12-29 16:20:03