Il y a peu, l’écrivain chercheur congolais, le Docteur Michel Innocent Peya, Ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l’Environnement, prévenait qu’aucun pays au monde, même parmi les plus nantis, n’était à l’abri des affres du climat, pour lequel tous doivent conjuguer les efforts, pour sa préservation. L’inondation de la ville de Pointe-Noire ce matin, conforte la justesse de ces propos contenus dans son ouvrage intitulé « Ultimatum de la nature : Enjeux et perspectives du retour en urgence des États-Unis dans la bataille climatique ». Ainsi dit, le centre-ville, les administrations décentralisées, les banques, les écoles et les lieux de commerce de Pointe-Noire ont été victimes des inondations. En effet, dans la nuit du 21 au 22 novembre 2024, aux environs de 3 heures du matin, une pluie avec des fortes précipitations s’est abattue sur la capitale économique du Congo.
Au bout de 2 heures la ville océane s’est retrouvée envahie d’eau de ruissellement.
Une situation qui a causé la colère des victimes qui estiment ne pas voir les actions de l’équipe municipale, visant à lutter efficacement contre la problématique des inondations récurrentes dans la deuxième ville du pays.
Au bout de plusieurs heures de pluie intense, les dégâts matériels se sont multipliés en millier ; table banc, tabouret, ustensiles de cuisine, réfrigérateur, congélateur, téléviseur écran plasma, vêtements, cosmétiques rien n’a été épargné par cette catastrophe naturelle, la première du genre depuis le retour des vacances.
À près de 20 centimètres de hauteur, les microbes et autres bactéries ont cohabité avec les populations des quartiers. C’est tous les Ponténégrins qui avaient les pieds trempés dans l’eau.
Une situation qui remet au goût du jour l’urgence d’aménager la presqu’île Ponton la belle où vivent 1.420.612 habitants, selon le recensement 2023.
Désormais à Pointe-Noire, on ne regarde plus sur terre, mais dans le ciel, dont on perçoit « l’ultimatum » dirait le Docteur Michel Innocent Peya, le véritable porte étendard de la vision écologique du Président congolais, Denis Sassou-N'Guesso, le leader écolo-visionnaire.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville