Toujours dans la lancée de la 13e journée africaine de la sécurité routière, après la sensibilisation des chauffeurs de véhicules et d’engins, le 21 novembre dernier, avec comme tâche, la sensibilisation de proximité sur le port de la ceinture de sécurité et le port du casque pour les conducteurs de motocycles, la distribution des flyers et documents pouvant permettre aux populations et/ou, les usagers de la route de saisir l’intérêt de l’insécurité de nos routes. Ceci, par une centaine d’agents et personnes déployés à travers la ville capitale, des équipes de la DGTT (Direction Générale des Transports Terrestres) guidées par son Directeur Général. Le DG Patou Atali Mopaya, a organisé une rencontre avec le collectif des conducteurs des taxis-motos de Brazzaville, le 21 novembre 2024 dans la salle de conférence de l’hôtel de la Préfecture, en présence du président du collectif des taxi motos, pour leur donner les mesures et les lois prises par le gouvernement de la République sur l’organisation et le fonctionnement du métier de conducteur de taxis-motos, en vue de leur encadrement et de la professionnalisation de ce secteur de transport public.
C’est dans une salle de conférence de l’hôtel de la Préfecture que le Directeur Général des Transports Terrestres, Patou Atali Mopaya a rencontré les conducteurs de motos de la ville, en présence du président de leur collectif,
Au cours de la rencontre, le Directeur des Transports Urbains et Routiers, Monsieur Mouandza, a présenté puis expliqué les règles autour de l’utilisation des motos dans le pays. Dans un langage pédagogique et instructeur, mesures du décret visant à améliorer la sécurité des usagers. Le gouvernement de la République, par décret N° 2024-324 du 9 juillet 2024, a mis en place une réglementation stricte pour encadrer l’activité de transport public de personnes par motocycle.
« Désormais, tous les motocycles utilisés dans le transport public devront être immatriculés, assurés et passer un contrôle technique périodique. Ils devront également être équipés de deux casques, d’un désinfectant pour les casques et d’une trousse des soins pour les premiers secours », a-t-il mentionné.
Parmi les conditions exigées pour l’exercice et la pratique de la profession des conducteurs de taxi motos, ceux-ci doivent remplir les exigences suivantes : être âgés de 18 ans ou plus ; détenir un permis de conduire de catégorie A ou A1 ; avoir un certificat de capacité pour le transport public ; fournir un certificat médical valide et porter un gilet fluorescent numéroté.
Pour des raisons de sécurité, il leur est strictement interdit de transporter plus d’un passager ou rouler à plus de 50 km/h. La position ’’amazone”, où la cliente s’assoit de travers.
« Le décret réserve l’exercice de l’activité de taxi motos aux citoyens congolais, hommes et femmes, et exige que les conducteurs soient affiliés à des groupements professionnels ou entreprises agréés par l’Etat. Les collectivités locales, quant à elles, sont chargées d’adapter ces règles aux besoins spécifiques de leurs territoires.
Toute infraction aux dispositions du décret expose les contrevenants à des amendes ou à une suspension temporaire ou définitive de leur activité, conformément à la réglementation en vigueur », a renchéri Monsieur Mouandza.
Ensuite, M. Ossa, le directeur de la stratégie et des politiques interdépartemental à la DGTT, a présenté de son côté, les documents d’identité pour les utilisateurs des deux roues. Ii a aussi défini les documents nécessaires et leur utilisation pour la pratique de cette nouvelle profession.
Enfin, dans son propos explicatif et conclusif, le DGTT Patou Atali Mopaya s’est exprimé clairement devant l’auguste auditoire, venu nombre l’écouter. Atali Mopaya, comme un bon père à ses enfants, a donné la quintessence de cette réunion, qui avait valeur de leçon de formation, pour l’exercice et la pratique dans ce secteur qui devient dorénavant une profession bien encadrée et bien règlementée par l’Etat congolais.
Il les a exhortés à plus de responsabilité afin d’adhérer à cet encadrement et à la professionnalisation de ce secteur qui tant soit peu soulage les populations de nos cités et grandes agglomérations, qui connaissent au problème crucial de transport public, notamment dans les périphéries et les milieux ruraux.
Les conducteurs des taxi-motos et leur président du collectif étaient très satisfait au sortir de cette rencontre d’échanges avec Monsieur le Directeur Général des Transports Terrestres et, ont pris l'engagement de se mettre en règle et ont aussi promis de s’exécuter à cette nouvelle réglementation, qui finalement protège et rassure dans ce secteur de transport public.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville