Le traumatisme est grand. La pluie qui s’est abattue récemment à Londéla-Kayes, dans le département du Niari (sud), a été sans pitié pour l’établissement phare de cette localité. En effet, toute une bonne partie de la toiture des salles de classe a été arrachée. Les parents d’élèves font part de leur désarroi, et de leurs craintes pour les élèves et demandent des moyens supplémentaires pour faire face.
Risque accru de décrochage
En conséquence, les élèves doivent suivre leurs cours dans des conditions difficiles, avec, selon plusieurs parents d’élèves, un risque accru de décrochage.
Il faut donc envisager des solutions pérennes qui permettront de sortir au plus vite de cette situation qui est très loin d’être satisfaisante.
Par ailleurs, il est judicieux de préciser que cet établissement scolaire public est un amas de bâtiments vétustes.
Usés par le temps, il est donc tout logique qu’une simple pluie puisse fortement impacter ce collège d’enseignement général (CEG) qui a formé plusieurs cadres de la République. Ce qui démontre donc l’urgence de repenser les conditions d’apprentissage de nos futures élites. Et cela passe par la construction de nouvelles infrastructures adaptées et solides.
Au vu de la situation, on ne peut qu’appeler à ce qu’une politique ambitieuse de rénovation, et dans ce cas, de reconstruction du bâti scolaire soit menée.
Et ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans ce domaine sont dès lors attendus par les élèves pénalisés.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville