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Madrid, capitale du football européen

Deux clubs madrilènes, le Réal et l'Atletico seront en finale de la champions league le 28 mai prochain. Les deux équipes ont respectivement éliminé Manchester City et le Bayern de Munich.

Le Real Madrid s'est qualifié pour sa 14e finale de Ligue des champions, la première de l'entraîneur Zinédine Zidane, après sa victoire 1-0 contre Manchester City, mercredi soir, au Santiago Bernabeu.

Tenus en échec au match aller (0-0) en Angleterre, les Madrilènes ont fait la décision grâce à un but contre son camp de Fernando à la suite d'un tir tendu de Bale (20e).

Quatre mois après sa prise de fonction sur le banc de l'équipe première du Real Madrid, «Zizou» réussit l'exploit de mener son club à la 14e finale de son histoire, pour sa première saison à la tête d'une équipe professionnelle.

L'ancien No 10 des Bleus entre dans le cercle très fermé des entraîneurs français à atteindre ce stade de la compétition, après Arsène Wenger en 2006 avec Arsenal et Didier Deschamps en 2004 avec Monaco, notamment.

En finale, le 28 mai à Milan, le Real retrouvera, comme en 2014, l'Atletico Madrid, qui a éliminé mardi le Bayern Munich (1-0, 1-2).

Benoît BIKINDOU

Créé le 2016-05-05 08:57:59

Épidémie de fièvre jaune en Angola. L’OMS demande aux voyageurs se rendant dans le pays de se faire vacciner

Depuis le mois de décembre de l’année dernière une épidémie de fièvre jaune a été déclarée en Angola. Depuis lors, des stratégies sont mises en place pour la contenir. 

La seule stratégie efficace contre cette maladie demeure la vaccination. C’est dans le souci de protéger tout voyageur en direction d’Angola que l’OMS préconise une campagne de vaccination  contre la fièvre jaune.

Pour l'organisation onusienne, tous les voyageurs à destination d’Angola doivent se faire vacciner contre la fièvre jaune et présenter un certificat de vaccination valable pour prouver qu’ils sont protégés contre cette maladie et ainsi éviter toute propagation ultérieure. 

«Des cas de fièvre jaune associés à cette flambée ont été détectés dans d’autres pays d’Afrique et en Asie. Nous nous inquiétons particulièrement du fait que de grandes zones urbaines sont exposées au risque et nous prions instamment tous les voyageurs à destination de l’Angola de veiller à se faire vacciner contre la fièvre jaune et à se munir d’un certificat de vaccination valable», a déclaré le Dr Margaret Chan, directeur général de l’OMS.

Selon l’OMS, depuis le début de  cette épidémie en Angola en décembre 2015, 1975 cas suspects de fièvre jaune  dont 618 confirmés en laboratoire et 258 décès ont été notifiés. La majorité de ces cas se sont produits dans la capitale, Luanda, et dans deux autres provinces.

La fièvre jaune, propagée par des moustiques infectés, notamment du genre Aedes, est une maladie virale hémorragique aiguë pour laquelle il n’existe actuellement aucun traitement spécifique.

Dans une petite proportion des cas, les patients contractant l’infection développent des symptômes sévères et la moitié d’entre eux meurent en dix ou quatorze jours. Néanmoins, une seule dose vaccinale confère une protection à vie qui s’instaure dix jours après l’administration du vaccin, cette vaccination est sûre et abordable.

Benoît BIKINDOU  

Créé le 2016-05-05 08:38:57

Compte rendu du conseil des ministres du 4 mai 2016

Première réunion du conseil des ministres du gouvernement ''Mouamba''. Voici le texte intégral du compte-rendu lu par le ministre de la Communication et des médias, Thierry Moungalla.

"Le Conseil des Ministres s’est réuni Mercredi 04 Mai 2016 au Palais du Peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’État.

Un seul point était inscrit à l’ordre du jour, à savoir une Communication du Président de la République à l’intention des Membres du Gouvernement.    

Prenant la parole, Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, a d’emblée tenu à rappeler que la présente réunion du Conseil des Ministres était la première depuis la formation de la nouvelle équipe gouvernementale.

Il a également souligné que nous vivions assurément là un moment hautement symbolique et historique, puisqu’il s’agissait surtout de la première réunion du genre dans le cadre de la Nouvelle République voulue par le peuple en octobre 2015, volonté consacrée par l’élection du Président de la République par la Nation rassemblée le 20 Mars dernier.   

S’adressant au Membres du Gouvernement, le Chef de l’État leur a rappelé l’importance que le peuple accorde à l’esprit de responsabilité qui doit caractériser l’action des dirigeants investis de la confiance de l’élu de la Nation qu’est le Président de la République. 

Haut lieu de prise de décision de l’État, le Gouvernement doit donc incarner l’autorité, mais également l’exemplarité. Ainsi, le Président de la République a invité chaque Ministre à intérioriser ces valeurs, et à ne jamais perdre de vue que siéger au Gouvernement est un honneur, mais également une lourde responsabilité.

Le Président de la République a relevé le fait que l’installation du Gouvernement marquait le démarrage effectif de la mise en œuvre du projet de société approuvé le 20 Mars par les Congolaises et Congolais, à savoir La Marche vers le Développement. Il a rappelé aux Membres du Gouvernement que leur mission consistait en la transformation dudit projet de société sanctifié par le peuple en programme d’action du Gouvernement.    

Il a également souligné que son Discours d’investiture prononcé le 16 avril dernier valait feuille de route, en ce qu’il contenait les principes sur la base desquels il entendait que l’action gouvernementale soit menée, et ce sans faiblesse aucune, au cours du quinquennat qui commence, engagements dont il sera le seul comptable devant le peuple.  

Jetant un regard rétrospectif sur l’action des Gouvernements qui ont conduit la mise en œuvre de la Nouvelle Espérance et du Chemin d’Avenir, il leur a rendu un hommage mérité pour avoir, malgré les faiblesses et les insuffisances inhérentes à toute œuvre humaine, redressé une situation catastrophique héritée de la « décennie perdue », à savoir celle des années 1990, qui avait laissé le Congo exsangue.      

Le Chef de l’Etat a notamment relevé quelques acquis fondamentaux :    Le rétablissement effectif de la paix et de la sécurité, qui a permis aux Congolaises et Congolais de reprendre espoir dans leur avenir commun ; La construction des infrastructures de base sans lesquelles l’émergence de notre pays ne serait qu’un rêve inaccessible ou un slogan creux.   

Prenant quelques exemples significatifs des acquis, le Président de la République a souligné qu’entre 2002 et 2016, la production d’électricité a été multipliée par six (6). Tout en relevant les efforts à poursuivre en la matière, le Chef de l’Etat a précisé que la prochaine étape consistera au transport de l’électricité de Pointe-Noire à Ouesso, et ce dans le cadre du Boulevard énergétique.    

Il a rappelé en outre que l’action menée avait permis de relier par la route Brazzaville à tous les chefs-lieux de département de notre pays ; soulignant l’importance  du désenclavement de notre pays, il a indiqué que les Congolais devaient se réjouir de la mise en place d’une dorsale routière fondamentale qui relie Pointe-Noire à Ouesso et Sembé, via Brazzaville, ainsi que de la construction d’aéroports modernes dans chaque département.      

Poursuivant son propos, le Président de la République s’est réjoui du fait que ces acquis donnaient une base solide à l’action à mener pour la mise en œuvre de La Marche vers le Développement, son projet de société.    

Réitérant sa volonté de voir concrétisés l’ensemble des engagements pris devant le peuple, le Chef de l’État a cependant souligné que la rupture souhaitée par le peuple ne pouvait se limiter au seul renouvellement des cadres dirigeants qui vient d’avoir lieu avec la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale.     

Il a souligné avec force l’urgente nécessité pour les pouvoirs publics de réaffirmer des valeurs cardinales comme l’effort, le travail et la lutte contre la corruption et la concussion. C’est à ce seul prix que notre pays, comme cela a pu se faire pour d’autres peuples,  pourra atteindre les rives du  développement. 

La bataille pour le développement passant par le changement des mentalités, le Président de la République a donc invité les Membres du Gouvernement à user pleinement des moyens institutionnels prévus par la loi, notamment en matière disciplinaire. À titre d’illustration, le Chef de l’État a demandé aux Membres du Gouvernement de mettre leurs administrations au service du peuple, afin de donner toutes leurs chances à des mesures aussi salutaires que, par exemple, la gratuité de certaines prestations de services public pourtant adoptées en Conseil des Ministres. 

Pour conclure sa Communication, le Président de la République a fixé les orientations et urgences qui devront rythmer l’action du Gouvernement dans les prochaines semaines, à savoir :  L’élaboration d’un collectif budgétaire, pour tenir notamment compte des impératifs liés à la mise en place des institutions de la Nouvelle République ; La réussite attendue des festivités du 56ème anniversaire de l’accession du Congo à l’indépendance, qui auront lieu cette année à Madingou (département de la BOUENZA) ;   

Pour ce qui concerne les événements survenus dans le département du Pool, le Président de la République a demandé au Gouvernement de tout mettre en œuvre pour libérer les populations, par ailleurs traumatisées depuis des années, de l’action néfaste de M. Frédéric BINTSAMOU, alias Pasteur NTUMI et de ses adeptes.     

À cet effet, le Chef de l’État a invité les Membres du Gouvernement concernés à prendre toutes les mesures légales et réglementaires afin de mettre hors-la-loi M. BINTSAMOU, ses adeptes, et tous complices soutenant leur action.

Prenant à son tour la parole, M. Clément MOUAMBA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a tenu à remercier le Président de la République pour les orientations fortes et pertinentes qu’il avait bien voulu délivrer à l’ensemble des Membres du Gouvernement.

Soulignant le fait que la nouvelle équipe gouvernementale était une symbiose générationnelle entre l’expérience éprouvée des uns et le dynamisme des plus jeunes, le Premier Ministre a réaffirmé la loyauté de tous à l’action du Président de la République.

Il l’a également assuré de la volonté commune de renforcer l’autorité de l’État et de placer l’éthique au centre de l’action du Gouvernement.    

L’ordre du jour étant épuisé, le Président de la République a alors levé la séance. 

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 11h15.    

Arielle KAMBISSY       

Créé le 2016-05-05 08:01:03

Burundi: L'ancien président Jean-Baptiste Bagaza est mort

La nouvelle est tombée ce mercredi. L'ancien président burundais Jean-Baptiste Bagaza est décédé en Belgique où il était hospitalisé.

Arrivé au pouvoir en 1976 à la faveur d'un coup d’État militaire, Jean-Baptiste Bagaza avait été président de 1976 à 1987, date à laquelle il a été lui-même renversé par un coup d’État militaire. Son mandat est considéré comme une l'une des rares périodes d'accalmie que connut le Burundi.  

Le colonel Jean-Baptise Bagaza s’empare du pouvoir en 1976 dans un véritable coup d’État de palais. Chef d’état-major adjoint de l’armée, cet officier tutsi est pratiquement de la même colline que le président de l’époque Michel Micombero.

Le Burundi est alors au fond du gouffre après les événements dits de 72. Une révolte hutue pendant laquelle des milliers de Tutsis sont horriblement tués, suivie d’un massacre de pratiquement toutes l'élite hutue que certains n’hésitent pas à qualifier de génocide.

Le colonel Jean-Baptiste Bagaza va alors remettre le Burundi au travail. Pendant dix ans, il va moderniser ce pays, une œuvre reconnue par la plupart des Burundais, malgré leur division.

Mais petit à petit, Bagaza va instaurer un régime autoritaire – policier, diront ses détracteurs – qui s’en prend à l’église catholique et passe sous silence le conflit ethnique hutu-tutsi latent.

Jean-Baptiste Bagaza est à bout de souffle lorsqu’il est renversé en 1987 par le major Pierre Buyoya, un tutsi lui aussi originaire de la même colline, dans la province de Burugi dans le sud du pays.

À 69 ans, Jean-Baptiste Bagaza, sénateur à vie, n’avait jamais renoncé à la politique, malgré sa santé chancelante au cours de ces dernières années.

Malgré l’État policier, beaucoup se souviennent avec nostalgie de ses années de pouvoir comme l’une des rares périodes d’accalmie dans les violences qui ont endeuillé ce pays depuis son indépendance en 1962.

Ces derniers temps, la nouvelle de la mort de Jean-Baptiste Bagaza était régulièrement annoncée puis démentie par ses proches. L'inévitable a fini par se produire.

Arrielle KAMBISSY

Créé le 2016-05-04 11:04:59

Gabon : l'opposition à Ali Bongo s’enrichit du Rassemblement héritage et modernité.

Plus de doute, le divorce est consommé, la rupture est désormais officialisée. Moins de deux mois après avoir été exclus avec fracas du Parti démocratique gabonais, les frondeurs du parti d'Ali Bongo Ondimba ont constitué, dimanche à Libreville, leur propre formation politique, le Rassemblement héritage et modernité.

Face à un parterre d’opposants au chef de l’État gabonais, Alexandre Barro Chambrier, exclu le 9 mars du PDG avec Michel Menga M’Essone et Jonathan Ignoumba, a officialisé dimanche 1er mai la création du Rassemblement héritage et modernité dont il a été désigné président.

L’ancien député, fer de lance de la fronde, est revenu sur les raisons qui ont poussé les transfuges du PDG à quitter le parti quelques mois avant l’élection présidentielle.

« En 2009, nous avions cru faire le choix de porter notre pays vers de hautes valeurs. Mais la pratique du pouvoir, mue par des logiques irrationnelles, s’est écartée petit à petit de cet idéal de rupture, de changement véritable », a justifié Alexandre Barro Chambrier.

Arrielle KAMBISSY

Créé le 2016-05-04 09:32:13

Jeune pour jeunes, Destinée Ermela Doukaga pilotera la Jeunesse et l’instruction civique

De par son allure frêle, on lui donnerait moins que son âge. Destinée Ermela Doukaga est bien la benjamine du gouvernement. Célibataire, la nouvelle ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique est âgée de 33 ans.

Destinée Ermela Doukaga est pilote de formation et a fait ses classes en Belgique, après l’obtention de son diplôme en génie mécanique à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville.

La nouvelle ministre de la Jeunesse et de l’instruction civique promet inscrire son action dans la ligne tracée par le président de la République Denis Sassou N’Guesso qui a pris l’engagement solennel de lutter contre les anti-valeurs, à savoir la fraude, la corruption, la concussion, le trafic d’influence, le népotisme…

Destinée Doukaga compte débuter ses activités à la tête du ministère de la Jeunesse et de l'instruction civique par la mise en chantier du programme de gouvernement sur la base duquel le chef de l’État a été élu. Il en a proposé déjà des ébauches idoines de solutions aux questions de la jeunesse.

Destinée Doukaga est écrivaine. Elle a à son actif,  trois ouvrages sur le marché du livre congolais.

Depuis 2008, la nouvelle ministre de la jeunesse et de l’instruction civique est membre du Forum des éducatrices africaines. C’est ainsi qu’elle s’est réjoui du fait que le président de la République, Denis Sassou N’Guesso  ait pris l’engagement, dans son  discours d’investiture, de réinscrire l’enseignement de l’instruction civique dans les écoles publiques et privées, dès la rentrée scolaire 2016-2017.

Destinée Doukaga est présidente du parti politique dénommé « le Front patriotique » affilié à la majorité présidentielle.

Destinée Doukaga remercie le chef de l’État pour l’avoir nommée ministre de la jeunesse et de l’instruction civique. Par ce geste a t-elle dit, le chef de l’État a traduit en acte son engagement de placer la jeunesse au cœur de son quinquennat.    

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2016-05-04 08:47:52

La femme congolaise actrice du développement avec Ines Nefer Bertille Ingani

Redonner à la femme congolaise la capacité à  atteindre la pleine participation à la vie économique, sociale, politique et démocratique, tels sont entre autres, les défis qu'attendent Ines Nefer Bertille Ingani. La nouvelle ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement dispose de plus d'un atout pour mener à bien la tâche.

Nommée ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement Ines Nefer Bertille Ingani est âgée de 43 ans.

Ses proches affirment qu’elle dispose d’un grand esprit managérial et est dotée d’une grande capacité d’initiative.

Ines Nefer Bertille Ingani se dit prête à relever les défis qu’impose la promotion de la femme et l’intégration de la femme au développement.

Formatrice aux métiers de surface depuis 2010, Ines Nefer Bertille Ingani est détentrice d’une licence professionnelle en gestion des ressources humaines et management.

Elle compte à son actif, l’organisation des  formations qualifiantes diplômantes   à quatre mille femmes techniciennes de surface. Ines Ingani  a su révolutionner les métiers de surface.

Forte de son diplôme européen d’études supérieures en banques, assurances et gestion du patrimoine, la nouvelle ministre de la Promotion de la femme  a également subi une formation en anglais chez Wall Street Institute à Paris sanctionnée par l’obtention de waystage.

Dans les domaines associatif et politique, la nouvelle ministre de la Promotion de la femme est secrétaire nationale de l’Organisation des femmes du Congo chargée de la culture, des arts, des  sports et loisirs.

Présidente de la cellule du Parti congolais du travail de Moungali, Ines Ingani a représenté cette formation politique en Chine sur invitation du Parti communiste chinois, pour y  délivrer un exposé  sur l’évolution de la condition de la femme au Congo.  

Ines Nefer Bertille Ingani est mère de trois enfants.

Arrielle KAMBISSY

Créé le 2016-05-04 08:10:30

Léon Juste Ibombo nouveau ministre des Postes et télécommunications

Léon Juste Ibombo fait partie de ces jeunes cadres hissés au sommet de l’État par la nouvelle République. Il hérite d’un département ministériel complexe et dont la transversalité ouvre parfois à des débats passionnés. Il promet relever le défi. 

La quarantaine révolue, Léon Juste Ibombo est le nouveau patron d’un secteur dont on attend des reformes nécessaires.

Dans le cadre de la diversification de l’économie congolaise, suppute t-il, ce secteur aura gros à faire.

Pour y arriver, le nouveau ministre déclare mettre la rigueur au travail au cœur des principes afin de parvenir à la modernisation des Postes et des télécommunications au Congo.

Le ministre Léon Juste Ibombo mettra l’accent à la formation des jeunes afin que ceux-ci jouissent des opportunités qu’offre un secteur en perpétuel mouvement, où la création d’emploi dans le numérique est plus qu’indispensable.

« Nous ne travaillerons pas en dehors de la vision du chef de l’État, qui est déjà tracée à travers "La marche vers le développement", son projet de société », soutient-il.

Autrefois chargé de la communication du Mouvement pour la nouvelle République (M2NR), association politique proche de la majorité présidentielle, Léon Juste Ibombo a fait des études de sciences politiques à Paris en France. Actif lors des débats ayant conduit à la nouvelle République, il se considère comme « jeune » et « patriote ».

Léon Juste Ibombo est parfois appelé « pasteur » pour son attachement a Dieu et les citations bibliques récurrentes. « je suis plutôt un évangéliste », corrige t-il.

Léon Juste Ibombo  est marié et père de plusieurs enfants.  

Arrielle KAMBISSY

Créé le 2016-05-04 07:32:39

Les morts d'Itatolo privés de repos éternel

Le phénomène d'érosion qui affecte les congolais n'épargne pas leurs morts. Au cimetière d'Itatolo le ravinement charrie les tombes. Dire que l'on y ''meurt deux fois''.

Dans le cimetière d'Itatolo, deux ravins de plus de dix mètres de profondeur chacun, provoqués par des pluies diluviennes, ont occasionné l'affaissement de plusieurs tombes.

Situés en des endroits différents, ces deux ravins, ont mis à découvert, les ossements des personnes inhumées, il y a un peu plus de dix ans.  

La découverte de l’état grandissant de ces deux érosions a été faite par des familles qui inhumaient clandestinement leurs parents au cimetière Itatolo, pourtant fermé depuis 2006.

À l'étape actuelle, il est difficile de faire un état des lieux exhaustif de la situation ni de dénombrer toutes les tombes démolies.  En certains endroits, la terre a été arrachée et tout a disparu, laissant des trous béants.

Devant cette situation désastreuse, le secrétaire général de la mairie de Brazzaville, Abraham Ibéla a effectué une visite de travail au cimetière public d’Itatolo pour constater les énormes dégâts provoqués par le ravinement du sol. Il a indiqué : « Que les familles repèrent leurs tombes et constituent leurs dossiers administratifs avec l’apport de la direction des pompes funèbres ainsi que du ministère de la Justice afin d'exhumer et inhumer ailleurs leurs parents ».

Le cimetière d’Itatolo est fermé au public mais les inhumations discrètes persistent.

Le périmètre des deux ravins risque de s’élargir à la prochaine saison de grandes pluies et envahir tout le cimetière si les précautions urgentes ne sont pas prises. 

La mairie de Brazzaville dispose de deux autres cimetières publics, notamment ceux de Mayitoukou et de Matari. Ce dernier, récemment créé, n'est cependant pas disponible par manque de voie d'accès. 

Benoît BIKINDOU

Créé le 2016-05-04 07:03:50

Coup dur pour Clément Mouamba ! Moody's abaisse la note souveraine du Congo

Une mauvaise nouvelle qui sonne comme une claque de bienvenue pour le premier ministre Clément Mouamba. L'agence de notation américaine Moody's a abaissé d'un cran, fin avril, la note souveraine de la République du Congo passée à "B2".

C'est la deuxième dégradation de la note du Congo-Brazzaville en à peine deux mois. L'agence de notation met en cause la détérioration des comptes publics et une pression sur la liquidité de l'État.

L'alarme avait été tirée avec la mise sous revue la note souveraine du Congo, début mars. La menace est désormais actée. L’agence de notation Moody’s vient de dégrader la note de long terme du Congo-Brazzaville.

Moody’s note une dégradation marquée des comptes publics, qui pourraient du reste « se détériorer substantiellement pour l'exercice 2015-2016 dans un contexte de baisse des prix pétroliers et en raison des capacités limitées à réaliser un ajustement fiscal à la mesure du choc », écrit l’agence dans son rapport publié le 29 avril.

De fait, la baisse de la note du Congo-Brazzaville actée vendredi dernier est la deuxième dégradation de la signature du pays en deux mois. 

Début mars, Moody’s avait déjà baissé la note du Congo de « Ba3 » à « B1 ».

Dégradée à « B2 », cette note est désormais deux crans à peine au-dessus de la catégorie « C », qui rassemble les obligations comportant des « risques substantiels ».

Parmi les signes inquiétants révélés par Moody’s figurent : la chute des revenus publics, qui ont reculé de -48 % en 2015, et la hausse des besoins de financements du gouvernement, qui ont grimpé à 23 % du PIB, en dépit des coupes drastiques dans les dépenses en capital (-52 %).

Cette difficulté à limiter les besoins de financements s’est traduite par une hausse du déficit public qui, en termes de cash, a atteint 16 % du PIB en 2016. 

La dette du Congo a explosé. De 21 % du PIB en 2013, elle est attendue à 54 % en 2016. L’endettement public, net des réserves fiscales, a atteint 41 % du PIB en 2016, contre une position excédentaire de +17 % du PIB en 2013.

Plus inquiétant, note Moody’s, le gouvernement a dû puiser dans ses réserves pour financer ses activités. L’agence de notation prédit, qu’à ce rythme, les réserves fiscales du Congo-Brazzaville risquent d’être épuisées à la fin 2017.

L’agence de notation estime toutefois qu’une amélioration des indicateurs fiscaux et la disponibilité des sources de financement externes pourraient l’amener à hausser ces perspectives.

C'est à cela que Clément Mouamba et son ministre des finances devront s'employer. Redonner des couleurs aux perspectives de l'économie congolaise, notamment dans les secteurs hors pétrole et contrôler les dépenses d'investissement. En cela, l'État devra se serrer la ceinture de par son train de vie en évitant surtout de dépenser l'argent qu'il n'a pas.

Signalons que dans la sous région, outre le Congo, le Gabon aussi a vu sa note souveraine abaissée par Moody's.

Rappelons que Les notations financières externes sont devenues un élément tellement essentiel des marchés financiers que l’annonce par une agence de la baisse d’une notation a un impact immédiat sur le coût de financement de l’État. Cela peut se résumer à deux mots : « solvable » ou « insolvable ».

Le dicton est alors clair. ''On ne prête qu'aux riches''.

Benoît BIKINDOU

Créé le 2016-05-04 06:08:40

L'école reprend son cours dans la zone sud de Brazzaville

Anatole Collinet Makosso à Kinkala, le ministre de l'enseignement primaire et secondaire tient à évaluer de lui même la situation de l'école dans la région du Pool. Lundi déjà, il était au sud de Brazzaville.

Paralysée depuis les attaques armées du 4 avril dernier, l’école a repris son cours dans la zone sud de Brazzaville. Dans la quasi totalité des établissements de cette partie de la ville où sont passés le ministre Makosso et sa délégation , le constat a été le même. Élèves et enseignants fréquentent à nouveau les salles de classe. Le ministre en a dressé un satisfecit.

« Vous avez fait la tournée avec moi, vous vous êtes bien rendu compte que le taux de fréquentation scolaire est très élevé : nous avons un taux de reprise de cours qui varie entre 75 et 95%. Les 20 et 25%, ce sont les absentéismes de tous les temps », a expliqué le ministre, tout en soulignant que les enfants, qui ont renoué avec l'école, ont vaincu la peur.

Préoccupé par la situation des enfants inscrits en classe d’examen, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation s’est assuré si les programmes de la terminale et de la troisième sont avancés et se déroulent normalement.

Cette descente est selon le ministre une occasion de faire passer le message du gouvernement à l’ensemble du peuple y compris ceux de la diaspora qui continuent à penser que la vie n’a pas repris et que les cours sont perturbés. 

« C’est une façon pour nous d’assurer l’ensemble de nos compatriotes que les cours ne sont pas perturbés. Les élèves nous ont rassurés qu’à leur niveau ils ont tout fait avec leurs enseignants pour rattraper le retard et s’il y a encore quelques leçons à voir, ils vont le faire pendant le mois qui reste », a poursuivi Anatole Collinet Makosso.

Déplorant la timidité au niveau du préscolaire, il a invité les parents à envoyer leurs enfants à l’école, car un jour de perdu, dit-il, est une année scolaire de ratée. « Nous en appelons encore aux parents pour qu’ils comprennent que l’école a totalement repris sur toute l’étendue du territoire, une semaine après les évènements du 4 avril », a assuré le ministre.

Le ministre et les cadres de son département se sont fait une idée de la situation réelle des établissements scolaires qu’ils ont visités dans la partie sud de Brazzaville. A l’école primaire de Loua par exemple, Anatole Collinet Makosso s’est rendu compte que certains élèves prennent les cours à même le sol et qu’il y a des salles qui contiennent entre 160 et 180 apprenants. Même chose à Kombé où au CMI, il y a une salle de 300 élèves.

« Au niveau du lycée, nous avons pris des dispositions pour que les effectifs soient raisonnables de façon à mieux faire passer désormais les enseignements. Maintenant nous poursuivons ces mêmes efforts. C’est plutôt au collège et à l’école primaire  qu'il y a encore quelques difficultés. Les classes sont pléthoriques, mais je crois que c’est un problème que nous allons résoudre au fur et à mesure », a-t-il fait savoir.

Rappelons que la visite du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation fait suite à celle effectuée la semaine dernière dans certaines écoles de la partie ouest et nord de Brazzaville.

Anatole Collinet Makosso s'est rendu ce 3 mai à Kinkala, dans le département du Pool pour sa tournée d'inspection.

Pourtant, quoi que fasse le ministre, la situation des élèves en classe d'examen de Vindza, Kindamba, Mayama ou Goma Tsé-Tsé reste préoccupante.

La dernière réunion de concertation en vue de l'action humanitaire à mener dans lesdites localités relevait que de nombreuses personnes ont quitté leur habitations pour la route de l'exode, d'autres sont dans les forêts. Parmi elles, il y a des nombreux élèves dont la scolarité de l'année en cours est de facto compromise.

Sans doute la scolarité de ces élèves passe t-elle par pertes et profits. Dommage collatéral. Benoît BIKINDOU

Créé le 2016-05-03 12:00:31

Sport: Cristiano Ronaldo et Alexis Sanchez au PSG

Alors que le Real Madrid compte se séparer de sa superstar portugaise cet été comme en témoigne son prix bradée à 60M€, l’International lusitanien ne manque pas de propositions dont celle du PSG. Ce dernier serait d’ailleurs d’accord pour rejoindre le club de la capitale française, mais à une seule condition.

En effet, d’après les dernières informations du site espagnol Don Ballon, Cristiano Ronaldo aurait discuté de la possibilité de signer avec le Paris Saint Germain avec son agent Jorge Mendes.

Les deux hommes seraient tombés d’accord pour que le triple Ballon d’or s’engage avec le club francilien, mais uniquement si les dirigeants du PSG parviennent à recruter Alexis Sanchez.

Apparemment Ronaldo apprécierait particulièrement le profil du joueur chilien d’Arsenal pour l’avoir affronté à de nombreuses reprises lorsque ce dernier évoluait au Barça.

Le fait que Jorge Mendes soit également l’agent de Sanchez devrait faciliter les choses.

Reste maintenant à savoir si Arsène Wenger acceptera de lâcher sa pépite.

Alors Cristiano Ronaldo et Alexis Sanchez seront-ils réunis sous les couleurs du PSG la saison prochaine ? Cela voudrait donc dire que Paris doit renoncer à Neymar.

Arrielle KAMBISSY

Créé le 2016-05-03 11:07:50

Gabon: Mark Zuckerberg et Cristiano Ronaldo chez Ali Bongo

Le président gabonais Ali Bongo ne fait pas dans la dentelle pour donner à la jeunesse gabonaise des exemples de réussite devant l'inciter à se surpasser. Mark Zuckerberg et Cristiano Ronaldo présents à Libreville .

Le fondateur du réseau social Facebook et la star portugaise du ballon rond ont répondu favorablement à l'invitation d'Ali Bongo.

Les deux personnalités sont à Libreville du 04 au 06 mai, dans le cadre du 5ème sommet panafricain des jeunes leaders des Nations-Unies.

Ce sommet est placé cette année sous le Thème: "Engagement et leadership des jeunes contre le VIH/SIDA pour l'atteinte des Objectifs de développement durable (ODD)".

Mark Zuckerberg avait déjà été approché à plusieurs reprises dans le passé par l'entourage du chef de l’État gabonais. Il précédera dans la capitale gabonaise Cristiano Ronaldo qui lui n'arrivera que le 6 mai, au lendemain de la rencontre de ''champions league'' avec Manchester City.

Admirateur absolu de ces deux hommes, Ali Bongo souhaite que de par leur présence au Gabon, l'exemplarité de l'américain et du portugais donnent de bonnes idées aux jeunes gabonais sur le terrain de l'entrepreneuriat.

Arrielle KAMBISSY

Créé le 2016-05-03 10:39:28

RDC: Joseph Kabila a élevé papa Wemba à la dignité de « Grand Officier »

C’est au regard de bons et loyaux services qu’il a rendus à la Nation congolaise, à l’Afrique et au monde dans le domaine culturel que la super star a été élevée au grade de « Grand officier » sur proposition du chancelier des ordres nationaux.

La reconnaissance des mérites de Shungu Wembadio Jules, alias Papa Wemba, comme chanteur et auteur-compositeur, lui a valu cette décoration spéciale du chef de l’État le 2 mai en fin de matinée.

À l’illustre disparu ne pouvait être rendu meilleur hommage de la part de la Nation que celui de « Grand officier », à savoir qu’il s’agit-là du titre le plus élevé de l’Ordre national des Héros nationaux Kabila et Lumumba.

La décoration à titre posthume réalisée par le président de la République, Joseph Kabila, était le point d’orgue de la première cérémonie funéraire organisée en RDC en mémoire du « Maître d’école ». Elle est survenue peu après l’accueil de la dépouille mortelle au Palais du peuple.

Les hommages officiels ont été ponctués par les trois oraisons funèbres dits respectivement par Kady, fille aînée de Papa Wemba, Jossart Nyoka Longo, en qualité de représentant des musiciens, et le ministre de la Culture, Baudouin Banza Mukalay.

Aînée d’une fratrie de six enfants, elle s’est dès lors employée, a-t-elle dit, à « révéler le cœur de la star ». Kady d’affirmer alors face à la nombreuse assistance : « Papa était un père aimant, affectueux, très généreux et d’une hospitalité légendaire ». Et elle a ajouté à ce propos  : « Je vous révélerai même qu’il a eu à adopter des enfants de la rue avec lesquels nous avons grandi et que nous considérons comme nos frères et sœurs. Nous avons vécu avec un père dont le témoignage, la générosité attestée par plusieurs ne pouvait que nous rendre fiers de lui. Parmi tant de valeurs qu’il nous a enseignées, le sens de la responsabilité en fait partie. J’en sais quelque chose, moi qui vous parle ».

Après l’évocation des traits de caractère d’Ekumani, Kady s’est appesantie sur une de ses qualités, celle qui l’a mené à être tenu pour l’ambassadeur de la culture de sa terre natale, le Congo. « Mon père avait su allier la tradition à la modernité. Malgré toute l’influence de l’Occident sur sa personnalité artistique, il était resté fortement attaché aux valeurs coutumières, ancestrales et traditionnelles de cette Afrique et de cette RDC dont il était si fortement imprégné », a-t-elle dit.

Il lui est également paru opportun de relever, en sus, que Bakala dia kuba était « profondément respectueux des valeurs de la vie. Il savait être infiniment sévère, généreux et exigeant. Il n’avait pas pour coutume d’engager les conversations. Il fallait l’y entraîner. En fait, l’homme public était extrêmement privé, très introverti. Son regard néanmoins et son sourire lui servaient pour traduire l’amour, l’affection et l’attachement qu’il avait pour nous. Ce regard porté sur nous ses filles, telles des princesses, a eu pour répondant la place de choix que nous lui réservons depuis toujours dans nos cœurs. Le roi que nous voulions honorer a tout prix. Papa avait promis à ma fille aînée Ambre, bachelière cette année, de l’emmener à l’autel le jour de son mariage. C’est vrai, c’était un chef de clan, un patriarche ».

Et ce n’est non sans émotion que Kady a tenu à lever le voile sur les supputations soulevées autour de la condition physique de son géniteur bien-aimé : « Au nom de toute la famille, j’aimerai cependant porter quelques précisions. Devant témoins, ma mère et moi-même, le médecin de mon père lui avait confirmé après des examens approfondis qu’il était en bonne santé. Si nous avions eu le moindre doute sur son état, ma mère et moi, nous n’aurions jamais accepté qu’il puisse faire un concert en Côte d’Ivoire. Nous confirmons donc qu’il était en bonne santé ».

De conclure son oraison funèbre avec une recommandation particulière à l’intention de tous  : « Enfin, nous vous serions donc gré de ne pas spéculer sur quelques négligences des organisateurs du festival et de son manager Cornélie Malongi.

En Afrique, le deuil est symbole d’unité, de pardon, de partage et de solidarité totale et de renforcement des liens. Nous souhaitons que le deuil de Papa Wemba s’inscrive dans cette logique. Si la mort de mon père en Côte d’Ivoire rallume la flamme de la Nation congolaise pour la culture et sur la scène internationale, le débat du dépassement des frontières culturelles et la transcendance de la mort d’un artiste par la survie de son œuvre et de ses idéaux, sa philosophie, dans le cas de mon père, il y aura internationalisation de son art. Et nous pourrions alors dire Bravo Papa ! Bravo l’artiste. Même par ta mort, tu auras réussi un double. Relier à jamais l’histoire culturelle de deux nations : la Côte d’Ivoire et la RDC. Et par la même occasion transcender l’histoire des nations et des peuples. Il y a eu un Papa Wemba en RDC, le seul et l’unique. Je vous demande à tous de multiplier et de repartir avec une part de Papa Wemba chez vous. Je suis Papa Wemba ».

Arrielle KAMBISSY

Créé le 2016-05-03 06:22:10

Gabon : les grandes manœuvres électorales en chantier

À quelques mois de l'élection présidentielle, le Gabon compte un nouveau parti politique : "Démocratie Nouvelle". Une formation destinée à soutenir Jean Ping qui a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle le 13 février dernier à Libreville.

Lancée les 27 et 28 avril à Libreville, la nouvelle formation politique dirigée par l’ancien ministre René Ndemezo’o Obiang est née sous l’impulsion de Jean Ping, de l’ancien Premier ministre Jean Eyeghe Ndong mais aussi du maire d’Oyem, Vincent Essono Mengue.

« Le but est de regrouper l’opposition trop dispersée », avance René Ndemezo’o Obiang, qui a quitté le Parti démocratique gabonais PDG, parti au pouvoir, en février 2015.

« Nous avons décidé d’apporter notre soutien à Jean Ping. Démocratie Nouvelle ambitionne de devenir un grand parti pour jouer un rôle moteur dans sa candidature, sans absorber ses autres soutiens qui ne souhaiteraient pas nous rejoindre », poursuit encore l’ancien député de Bitam dans le Nord.

Pour autant, Jean Ping ne briguera pas l’élection présidentielle sous l’étiquette Démocratie Nouvelle. « Je ne serai pas le candidat d’une seule formation mais celui d’un groupe de partis légalement reconnus », expliquait à la presse l’ancien président de la Commission de l’Union africaine, soucieux de ménager ses soutiens hétéroclites.

Arrielle KAMBISSY

Créé le 2016-05-02 15:23:47

Afrique du Sud : la justice ne lâche pas Jacob Zuma

Jacob Zuma pourrait de nouveau faire face à des accusations de corruption après une décision prise vendredi par la justice sud africaine.

La Haute cour de Pretoria a estimé vendredi que l'abandon, en avril 2009, des poursuites pour 783 cas de corruption présumée visant le président Jacob Zuma était une décision irrationnelle qui devait être réexaminée.

"La décision d'abandonner les charges contre M. Zuma est irrationnelle et doit être revue » a indiqué vendredi le juge de la Haute Cour de Pretoria, Aubrey Ledwaba.

Le chef de l’ État sud africain avait été inculpé de corruption, fraude fiscale et racket pour la signature d'un contrat d'armement de 4,8 milliards de dollars conclu en 1999 alors qu'il était chef du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC) pour finalement être relaxé par le parquet.

En mars, la cour constitutionnelle l'a reconnu coupable pour n'avoir pas remboursé une partie des 20 millions d'euros d'argent public engagés pour la rénovation de sa résidence privé de Nkandla.

Refusant toutefois de démissionner après cette série de scandales, le Président Zuma a présenté ses excuses dans une adresse à la nation, promettant même de rembourser l'argent public.

Arrielle KAMBISSY

 

Créé le 2016-05-02 11:42:20

RDC: Moïse Katumbi consacré pour succéder à Joseph Kabila

Un regroupement de seize partis politiques, des organisations de la société civile et des personnalités de premier plan, demande à l'ex-gouverneur de l'ancienne province du Katanga d'être son candidat à la présidentielle de novembre 2016.

Les choses s’accélèrent en RDC. Après le G7, l’Alternance pour la République (AR), une plate-forme qui regroupe 16 partis politiques, des organisations de la société civile, des personnalités publiques de premier plan, réunis à la Fikin dimanche, ont demandé à Moïse katumbi, ex- gouverneur de l'ancienne province du Katanga, d’être leur candidat à la prochaine élection présidentielle.

Delly Sessanga, du parti Envol,cité par la presse congolaise, a expliqué le choix porté sur Moïse katumbi, pour la présidentielle de 2016.

«Après mille réflexions, et considérant l’expérience, la capacité à faire gagner le peuple, la popularité, nous avons décidé, en conférence des présidents, de présenter pour le scrutin, à convoquer le 20 septembre 2016 la candidature de Moïse Katumbi.» 

Avant l’AR, le G7, constitué de sept partis exclus de la majorité présidentielle en septembre 2015 et le collectif des nationalistes, ont demandé, à Moïse Katumbi Rechercher Katumbi de se présenter à la prochaine élection présidentielle en RDC.

L’ex- gouverneur de l’ancienne province du Katanga, n’a pas encore donné une suite à tous ces appels.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2016-05-02 11:02:34

Abidjan jase : après papa Wemba, A'Salfo a ''bouffé'' son batteur Pépito

Triste nouvelle que celle qui frappe le Groupe Magic System. Didier Bonaventure Deigna dit Pépito le batteur, est décédé par noyade ce dimanche à Jacqueville. Pour la rue ivoirienne, ce décès serait l’œuvre mystique d'A'Salfo.

Comme une traînée de poudre, la nouvelle s'est répandue et les ragots vont bon train, le coupable étant tout trouvé.

« A'Salfo est fort dèh. Il a gouasé tous le monde. Il  bouffe papa Wemba ça suffit pas oh. Il bouffe encore dessert Pépito son batteur. Il est fort dèh. »

Âgé de 46 ans Pépito est décédé par noyade sur la petite ville balnéaire de Jacqueville.

Également Chef d'Orchestre du mythique groupe Magic System, Pépito profitait d'un petit repos suite aux préparatifs des festivités du Femua9, organisé du 19 au 24 Avril dernier à Marcory Anoumabo  avant la reprise de la tournée française des Magiciens annoncée pour le 05 Mai 2016 au festival "Rolling Saône"- Halle Sauzay Gray dans la Saône. 

Le commissaire général du FEMUA Traoré Salif dit A'Salfo et son adjoint Fanny Adama, dit Manadja quant à eux sont à Kinshasa en compagnie du ministre Ivoirien de la culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman depuis ce dimanche soir. Ils prennent part aux obsèques du chanteur Congolais Papa Wemba, décédé le dimanche 24 Avril dernier à Abidjan. 

Didier Bonaventure Deigna alias "Pepito" est choriste, batteur et chef d'orchestre depuis 16 ans avec le groupe Magic System. Il est chargé de veiller à la bonne tenue de l'orchestration musicale du groupe et donne la bonne symphonie durant le déroulé des nombreux concerts des Magiciens dans le monde entier.

Bonaventure Deigna est décédé par noyade mais cette troublante coïncidence avec la période du décès de Papa Wemba sur la scène du FEMUA pousse la rue ivoirienne a radoter qu'A'Salfo aurait déployé son « système magique » pour raviver sa puissance et son aura.

« Tu comprends pas quoi ! Magic System là c'est magie oh. C'est sacrifice humain vrai. Lui là, A'Salfo, il a sacrifié deux gros poissons. C'est pas petit jeu dèh... »

Benoît BIKINDOU

Créé le 2016-05-02 10:17:41

Les antennes relais sont-elles dangereuses pour la santé ?

La téléphonie mobile est désormais entrée dans le quotidien des populations que s'en passer serait une réelle catastrophe. Pour le déploiement de ladite téléphonie, des antennes relais inondent le territoire d'ondes électromagnétiques. L'implantation des antennes serait-elle sans conséquence sur la santé des populations ?

Au Congo, dans les quartiers, les toits d'immeubles résidentiels, les cours d'écoles, voire les hôpitaux, des villes et villages, les antennes relais poussent à vue d’œil.

Cet investissent des sociétés de téléphonie s'accompagne de la prouesse technologique d'une couverture nationale quasi exhaustive en matière de téléphonie.

Aujourd'hui, les avis de l'OMS insistent sur le niveau de protection sanitaire des populations, surtout les plus vulnérables afin de limiter les intensités d'émission et encadrer le déploiement de la téléphonie mobile.

Au Congo, aucune instance gouvernementale n'a entériné ce consensus scientifique. 

Il y a quelques mois, suite au principe de précaution, les décideurs de l'école congolaise avaient pris solennellement la résolution de débarrasser les écoles des antennes de téléphonies qui y sont érigées. Depuis, cette décision est restée un vœu pieux, sans réelle force juridique devant l'accompagner.

Ces antennes sont la plupart du temps montées après des « contrats », ou des arrangements de particulier à particulier entre la société de téléphonie et le propriétaire du lopin de terre où est implantée l'antenne. Ce vide juridique permet à l'industrie de ne subir aucune contrainte.  Pire, ce sont les gouvernants et des pseudo agences des régulation qui favorisent l'industrie de la téléphonie mobile en définissant des limites somme toute hasardeuses d'émissions.

À ce jour, aucune réglementation conséquente applicable en la matière n'est de nature à conforter les congolais. Personne non plus ne leur dit rien du tout sur les éventuelles conséquences que peuvent générer ces expositions électromagnétiques à outrance sur les organismes. « Circulez, il n'y a rien à voir. »

Faut-il craindre les antennes relais sur les toits et quelle est la réglementation applicable en la matière ?

Dans le domaine, chacun défend son ''bifteck''. Ce danger n’est pas prouvé scientifiquement, arguent les opérateurs. L’hypothèse d’un risque pour la santé des personnes vivant à proximité des antennes relais ne peut donc être retenue.

D'autres vont jusqu’à affirmer qu'en tout état de cause, le risque serait insignifiant comparé à celui pouvant résulter de l’utilisation du téléphone portable lui-même.

Des interrogations demeurent toutefois sur le long terme et les études se poursuivent, d’autant que certaines personnes vivant à proximité d’antennes relais se plaignent de troubles, tels que migraines, acouphènes, cette sensation d'entendre un bruit qui n'existe pas,  fatigue, anxiété ou nausées.

CHU de Brazzaille, des antennes sur le toit au mépris du principe de précaution

Utiliser son téléphone portable est aujourd’hui une évidence, pour téléphoner mais aussi pour consulter ses mails ou Internet. Personne, ou presque ne remet en cause cette technologie. Or, ces petits objets ne fonctionnent que grâce aux antennes relais de téléphonie mobile et là est le problème.

Dans certains pays, le législateur a fixé de façon drastique des seuils d’exposition aux ondes électromagnétiques, au-dessous desquels on considère qu’il n’y a pas des risques pour la santé.

En France par exemple, l'association des maires de France, la mairie de Nantes, de Paris, et bien d'autres encore, ont négocié avec les opérateurs, une charte relative à l'implantation des antennes relais, à leur intégration dans le paysage et à leur puissance. Au niveau national, les seuils sont issus d’un décret de 2002. Les niveaux de champs se mesurent en volts par mètre et les seuils varient entre 41 et 61 volts par mètre. Les associations militant contre les antennes relais dénoncent ces seuils encore trop élevés par rapport aux pays voisins.

Qu'en est-il alors pour le Congo ?

Les antennes poussent partout où il est possible de les implanter. Sur les toits des immeubles bâtis en hauteur, qu'ils soient d’habitation ou pas. Dans des parcelles d'habitation ou dans les cours d'écoles, voire des églises.

La location de l'espace se monnaye à prix d'or et l’appât du gain est tentant pour les propriétaires de terrains.

L'exposition aux ondes électromagnétiques est peut-être une menace sournoise qui nous ronge. Le principe de précaution s'impose par delà la rente financière, afin de ne pas sacrifier notre avenir sanitaire au présent de notre confort technologique. C'est à l'État d'y veiller, sans attendre.

Benoît BIKINDOU

Créé le 2016-05-02 08:43:58

Le gouvernement ''Mouamba'' enfin publié ! Les compagnons de toujours de Sassou Nguesso en sont absents

Une semaine après la nomination du premier ministre Clément Mouamba, l'équipe gouvernementale a été publiée ce samedi 30 avril, à l'issue du décret pris par le président Denis Sassou Nguesso et lu par son ministre directeur de cabinet, Firmin Ayessa.

Conformément à la constitution, sur proposition du premier ministre chef du gouvernement, le président de la république a pris ce jour le décret numéro 2016-168 du 30 avril 2016 portant nomination des membres du gouvernement. Ainsi, sont nommés :

Ministre d'État, ministre de l'Agriculture de l'élevage et de la pêche : Henri Ndjombo

Ministre d'État, ministre de l'Économie, du développement industriel et de la promotion du secteur privé : Gilbert Ondongo

Ministre d'État, ministre de la Construction, de l'urbanisme de la ville et du cadre de vie : Alphonse Claude Silou

Ministre d'État, ministre de l'Intérieur de la décentralisation et du développement local : Raymond Zéphyrin Mboulou

Ministre des Mines et de la géologie : Pierre Oba

Ministre de l'Aménagement du territoire et des grands travaux : Jean Jacques Bouya

Ministre des Hydrocarbures : Jean Marc Thystère Tchicaya

Ministre des Affaires étrangères de la coopération et des congolais de l'étranger : Jean Claude Gakosso

Ministre de la Défense nationale : Charles Richard Mondjo

Ministre du Commerce extérieur et de la consommation : Euloge Landry Kolélas

Ministre du Travail et de la sécurité sociale : Émile Ouosso

Ministre des Finances, du budget et du portefeuille public : Calixte Ganongo

Ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement : Thierry Moungalla

Ministre des Transports, de l'aviation civile et de la marine marchande : Gilbert Moukoki

Ministre de l'Enseignement supérieur : Bruno Jean Richard Itoua

Ministre de la Recherche scientifique et de l'innovation technologique : Hellot Matson Mampouya

Ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones : Pierre Mabiala

Ministre des Petites et moyennes entreprises de l'artisanat et du secteur informel : Yvonne Adélaïde Mougâni

Ministre de l'Énergie et de l’hydraulique : Serge Blaise Zoniaba

Ministre des Sport et de l'éducation physique : Léon Alfred Opimba

Ministre de l'Enseignement primaire et secondaire chargé de l'alphabétisation : Anatole Collinet Makosso

Ministre des Affaires foncières et du domaine public : Aimé Parfait Coussoud Mavoungou

Ministre de l'Équipement et de l'entretien routier : Josué Rodrigue Ngonimba

Ministre des Zones économiques spéciales Alain Akouala Atipault

Ministres de l'Enseignement technique et professionnel de la formation qualifiante et de l'emploi : Nicéphore Antoine Filla Saint Eude

Ministre de l'Économie forestière, du développement durable et de l'environnement : Rosalie Matondo

Ministre de la fonction publique et de la réforme de l'État : Ange Aimé Bininga

Ministre de la Santé et de la population : Jacqueline Lydia Mikolo

Ministre des Postes et des télécommunications : Léon Juste Ibombo

Ministre du Plan, de la statistique et de l'intégration régionale : Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babakas

Ministre du Tourisme et des loisirs : Arlette Soudan Nonault

Ministre de la Culture et des arts : Léodas Carèle Motom Mamoni

Ministre des Affaires sociales de l'action humanitaire et de la solidarité : Antoinette Dinga Djondo

Ministre de la Promotion de la femme et de l'intégration de la femme au développement : Ines Bertille Nefer Ingani

Ministre de la Jeunesse et de l'éducation civique : Destinée Arméla Doukaga

Ministre délégué auprès du premier ministre chargé des relations avec le parlement : Digne Elvis Tsalissan Okombi

Ministre délégué auprès du premier ministre chargé de l'Économie numérique et  de la prospective : Benoît Baty

Ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, de la décentralisation et du développement local  chargé de la décentralisation et du développement local : Charles Nganfouomo

Cette équipe de 38 ministres ne reflète hélas pas la parité tant clamée. 8 femmes, cela représente à peine 19 % des effectifs du gouvernements.

Le scoop qui semble faire ombrage à la publication de l'équipe gouvernementale, c'est la ''retraite'' des ''compagnons de lutte'' de Denis Sassou Nguesso. Ces ''gardiens du temple''.

Les sorties de Isidore Mvouba, Aimé Emmanuel Yoka, Florent Ntsiba, Rodolphe Adada, François Ibovi ou Emilienne Raoul sonnent comme un divorce impromptu. Ces sorties ferment le banc sur un parcours fait de hauts et de bas aux cotés de Denis Sassou Nguesso. Il faut bien une fin à tout. Après de bons et loyaux services rendus à la République.

D'autres comme Rigobert Maboundou, Catherine Embondza Lipiti, Georges Moyen, Bernard Tchibambéléla, Léon Raphael Mokoko ou encore Henri Ossebi ont aussi été remerciés.

Benoît BIKINDOU

Créé le 2016-04-30 22:38:58

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