Total : 11262 résultats trouvés.
Page 522 sur 564
Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas décidée à impulser une cadence plus soutenue à son département ministériel. Elle a pris cet engagement, le 7 mai, lors de sa prise de fonctions.
Et déjà, il faut se mettre à l’ouvrage et les dossiers ne manquent pas. Il s’agit, entre autres, des données statistiques sur le recensement de la population et de l’habitat de 2017 ; des entreprises du Congo ; ainsi que des enquêtes sur la santé et l’impact de la téléphonie mobile sur les conditions de vie des ménages.
Le ministère du Plan et de l’intégration, avec les nouveaux engagements africains insérés dans la nouvelle République, a intégré la statistique et l’intégration régionale. Ce département est le fer de lance du développement harmonieux au Congo, rappelle la ministre Ingrid Ebouka-Babackas.
« Cela indique clairement que le développement harmonieux du Congo repose sur une statistique fiable. C’est pourquoi, nous allons faire un effort particulier dans ce sens », a-t-elle déclaré au cours d’une cérémonie de passation de témoin avec le ministre sortant, Léon Raphaël Mokoko.
Après avoir suivi la présentation du contenu dense des différents projets en cours de réalisation ou d’élaboration, Ingrid Ebouka-Babackas a rassuré ses nouveaux collaborateurs de son engagement à poursuivre ces chantiers. «J’espère trouver ici des collaborateurs pétris de culture économique, fiers de prendre part à mes côtés à la marche vers le développement », a déclaré Ebouka-Babackas.
Les chantiers qui attendent la nouvelle ministre sont vastes. Outre les projets liés à la statistique, elle devra suivre de près les projets d’aménagement de la route Ketta-Djoum et de facilitation du transport sur le corridor Yaoundé-Brazzaville ; de même, la route Ndendé-Dolisie pour faciliter les échanges entre Libreville et Brazzaville, l’étude sur le partenariat État-privé dans le cadre de la relance des projets étatiques abandonnés.
Face à la situation de morosité économique créée par la chute du prix du baril de pétrole, le ministre sortant Léon Raphaël Mokoko a exhorté sa remplaçante à « se jeter à l’eau».
« Le ministre du Plan est le ministre du développement. Comme tel, sa responsabilité première est de s’assurer les conditions de stabilisation macroéconomique et du budget », a conseillé Raphaël Mokoko, nouveau ministre des Transports.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-05-08 06:34:01
La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a appelé les pays de la sous-région à «préserver la stabilité du système financier», face aux risques et vulnérabilités potentielles liées à la baisse continue des prix du pétrole sur le marché.
Dans un communiqué publié par son Comité de stabilité financière, à l’issue de sa session ordinaire tenue le 28 avril dernier dans la capitale camerounaise, Yaoundé, l’Institut d’émission constate que la crise pétrolière internationale continue de peser sur la croissance économique de la zone.
Il fonde son appel à «une vigilance accrue» en rapport avec l’impact du ralentissement économique sur les contreparties du système financier, et compte tenu des risques inhérents au développement de certaines activités.
Selon la BEAC, le système financier demeure toutefois résilient au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) en dépit de ce contexte défavorable, les risques demeurant globalement maîtrisés.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-08 06:24:53
Le débat sur le référendum constitutionnel annoncé avant la fin 2016 est désormais lancé sur la scène politique ivoirienne. L’ancien président du Conseil Constitutionnel, Francis Vangah Wodié intervenant lors d'une tribune organisée par un média public, s’est interrogé sur son élaboration.
Selon le professeur Francis Vangah Wodié la révision de la constitution votée à 83% en juillet 2000, sort du cadre juridique pour devenir politique. Et de se demander, comment le président va s’y prendre pour cette initiative.
«Les questions liées à la révision de la Constitution sont prévues et réglées par la Constitution à réviser. Les questions s’attachant à l’élaboration d’une Constitution ne sont pas prévues par la Constitution en vigueur. Puisque la Constitution à élaborer va se substituer à la Constitution en vigueur qui cesse d’exister. De sorte que l’initiative de l’élaboration de la Constitution n’est pas prévue. On est en face d’un problème politique », a fait remarquer l’ex président du Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT), avant d’interroger. « Mais comment va-t-il engager cette initiative, tout seul, sollicitant l’avis de l’Assemblée nationale, réunissant un collectif de partis politiques, les membres de la société civile … ?
La question reste ouverte. Le point de savoir s’il faut procéder à la révision de la Constitution ou s’il faut adopter une nouvelle constitution pourrait faire l’objet d’un référendum. »
Le professeur Martin Bleou qui était également présent à ce cadre d’échange avec la presse, a déclaré qu’il ne trouvait plus la nécessité de modifier l’article 35, après le dernier arrêté du président du Conseil Constitutionnel, Mamadou Koné avant la présidentielle de 2015.
« Il suit de ce qui précède qu’apparemment l’article 35 de la Constitution ne pose plus problème, le juge constitutionnel l’ayant purgé du venin que l’on y avait décelé. C’est dire qu’il est aujourd’hui difficile d’admettre que les exigences de la réconciliation nationale imposent la révision de l’article 35 de la Constitution », a indiqué l’ancien président de la Ligue Ivoirienne des Droits de l’Homme (LIDHO).
Des interrogations demeurent sur le continu du projet de la reforme constitutionnelle, annoncé avant fin 2016 par le chef de l’État Alassane Ouattara.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-08 06:07:42
Ils sont Baka, pygmées ou ''peuples autochtones'', ce n'est pas tant leur appellation qui de nos jours pose problème. Ces peuples de la forêt se sont reconvertis en gestionnaires rationnels de la forêt et en régulateurs du climat. Ils utilisent un GPS pour positionner sur une carte leurs zones de chasse et leurs lieux sacrés dans les forêts du nord de la République du Congo.
Qui n’a pas entendu parler des Kayapo d’Amazonie dont le chef Raoni plaide pour les droits de son peuple partout à travers le monde ?
Qui ne sait pas que derrière les pots de Nutella, ce ne sont pas seulement les orangs-outans mais d’autres peuples des forêts qui ont été chassés de leurs terres pour faire de la place aux plantations d’huile de palme ?
Le sort des populations des forêts denses du bassin du Congo ne reçoit pas la même publicité. Est-ce parce que des décennies de conflits et de sous-investissement ont jusqu’à présent tenu cette région plus à l’écart des investissements à grande échelle dans les secteurs de l’exploitation forestière ou de l’agrobusiness ?
Pourtant, le rôle des populations autochtones dans la préservation des forêts tropicales est partout d’égale importance. « Si nous voulons protéger les forêts, nous devons protéger les droits des peuples indigènes et des communautés forestières qui gèrent ces espaces depuis des générations » a rappelé l’administratrice du programme des Nations unies pour le développement, Helen Clark, vendredi 22 avril, lors d’une rencontre sur « la protection des gardiens des forêts » organisée par la Ford Foundation en marge de la signature officielle de l’accord de Paris sur le climat aux Nations unies, à New York.
« On ne peut pas ignorer le deuxième massif tropical du monde, il est la prochaine frontière à défendre si nous ne voulons pas que se reproduise ici l’histoire du Brésil, de l’Indonésie et de la Malaisie », prévient Frances Seymour, chercheuse au Center for Global development (CGD) et ancienne directrice du CIFOR (Centre de recherches international sur la forêt) « pour cela, il faut reconnaître les droits fonciers de ceux qui protègent la forêt. »
« Dans le bassin du Congo, les peuples autochtones et les communautés locales ne possèdent aucun titre légal sur leurs terres » Or dans ce domaine, l’Afrique centrale est en retard.
Selon une étude publiée en octobre 2015 par l’ONG, Rights and Ressources Initiative (RRI), moins de 3 % des terres gérées par des peuples autochtones ou des communautés locales sont assorties de titres de propriétés en Afrique contre 10 % à l’échelle mondiale.
RRI tient une base de données recensant les droits accordés aux peuples indigènes et aux communautés locales dans 64 pays couvrant 82 % de la superficie terrestre. Si en Ouganda, ce pourcentage atteint 67 %, au Liberia près de 32 % et au Mozambique 24 %, il est égal à zéro dans tous les pays du bassin du Congo.
Le Cameroun et dans une moindre mesure le Congo ont toutefois démarqué une partie des terres au bénéfice de ces populations. La RDC vient de franchir un pas important en donnant, par un arrêté publié en février dernier, la possibilité à des communautés locales de devenir propriétaires de concessions forestières à perpétuité pouvant s’étendre sur 50 000 hectares.
Cette idée avait été introduite dans le code forestier en 2002 sans que suite soit donnée. En revanche, la situation des Pygmées - dont le nombre très approximatif est évalué à 700 000 personnes - reste inchangée. Un chiffre suffit à comprendre pourquoi les écologistes convergent avec les militants des droits humains dans la défense des peuples autochtones : les espaces occupés par ces populations stockent environ 20 % du carbone forestier de toute la ceinture tropicale, selon une évaluation du Woods Hole Research Center, publiée en décembre 2015.
Pour la RDC, ce chiffre dépasse 30 % et représente sept fois les émissions annuelles du pays. « Il sera impossible de contenir le réchauffement planétaire en dessous de 2 °C sans mettre un terme à la déforestation », a rappelé à New York, Philip Duffy, le président de ce centre de recherches scientifiques. « Une action très volontariste pour préserver les forêts actuelles et reboiser massivement peut permettre de gagner plus d’une décennie dans le sevrage des énergies fossiles auquel le monde doit parvenir ».
Dans cette course contre la montre, les peuples autochtones et les communautés locales sont aux yeux des climatologues de précieux alliés.
Reste à convaincre les gouvernements. Dans les contributions nationales déposées dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat par chaque pays signataire, seul le Cameroun parmi les pays d’Afrique centrale aurait jusqu’à présent prévu, selon RRI, de faire une place aux Pygmées dans sa stratégie de lutte contre le changement climatique.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-05-08 05:56:19
Patrick Ekeng, le milieu de terrain camerounais du Dinamo Bucarest, est mort vendredi soir après un malaise lors d'un match de championnat de Roumanie. L'ex-Manceau a été victime d'une crise cardiaque.
Arrivé en janvier dernier en Roumanie, Patrick Claude Ekeng Ekeng, est mort après un malaise lors d'un match contre le FC Viitorul Constanta (3-3).
Âgé de vingt-six ans, l'ancien Manceau - qui est aussi passé par Lausanne ou encore par Cordoue - était entré sur le terrain depuis sept minutes avant de chuter soudainement sans aucun contact avec un autre joueur.
« Des tentatives de réanimation ont été faites durant une heure et demie sans réussite », a expliqué Liviu Batineanu, le médecin de la formation entraînée par Mircea Rednic.
« Je n'arrive pas à y croire, a déclaré, de son côté, Ionel Danciulescu, le directeur général du club. C'est un cauchemar. Pour moi, pour l'équipe et pour tous les supporteurs de Dinamo. C'est trop. C'est comme si on était maudit. »
En octobre 2010, Catalin Haldan, un autre joueur du club, avait déjà été victime d'une tragédie similaire.
Au Cameroun où Patrick Ekeng était attendu pour s’aligner avec les ''Lions indomptables'', beaucoup évoquent des sacrifices rituels qui auraient cours dans les rangs des ''Lions'' surtout pour les joueurs à '' l'esprit fragile ou vulnérable''.
Pat, un patron pour l'entre-jeu des Lions indomptables
On se souvient qu'un autre camerounais, non des moindres, Marc Vivien Foé s'était écroulé sur le terrain, sans contact aucun. Il n'avait pu être réanimé. Il mourut le maillot du Cameroun sur le corps.
Depuis, fausses ou avérées, des révélations ont été faites sur le secret de son talent et de sa mort par un footballeur camerounais. Son nom est Benjamin Diboué. Il est devenu homme d’affaires pour dit-il, dénoncer les pratiques magico-sataniques dans le football.
Selon Benjamin Diboué parti jouer au Congo en 2002, l’ancien international camerounais, Marc Vivien Foé mystérieusement décédé en 2003 tenait son talent de ses pouvoirs magiques.
Marc-Vivien Foé, mort en mission commandée du Cameroun
Confiant qu’ils avaient été initiés par le même maître, Benjamin Diboué semble lier la mort de Marc Vivien Foé à ces pratiques.
« Puisque je connaissais déjà une partie de la vérité, mon maître spirituel me déclara que, de son vivant ; Marc-Vivien Foé ; était aussi sous son contrôle. Et, avait le même totem. Sans tarder, j’ai demandé si j’allais aussi mourir comme Marc-Vivien Foé. Mon maître spirituel me répondit par la négative. Tout en me précisant que, Marco avait demandé plus de pouvoir et avait fini par ne pas respecter la condition : sacrifier sa mère.»
Pourtant, Marc-Vivien Foé serait décédé d’une arythmie cardiaque imputée à une somme d’efforts qui s’inscrit dans la durée. Une déclaration pour le moins mystérieuse qui laissait on ne peut plus perplexe.
Le Dr camerounais Armand Nghemkap, spécialiste en médecine et biologie du sport, livrait sa version du drame. L’autopsie a révélé que Marc-Vivien Foé souffrait d’une hypertrophie cardiaque congénitale du ventricule gauche et d’une hypertrophie du ventricule droit associée a une insuffisance de développement de la pointe du cœur.
Cela ajoutait du mystère au mystère, pour ce joueur ayant presté dans de grands clubs, avec des conditions sanitaires de recrutement drastiques.
Comme pour son illustre aîné mort dans des conditions similaires, le décès de Patrick Ekeng se couvrira de son aspect mystique. C'est aussi cela l'Afrique où le rationnel côtoie l'irrationnel.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-05-07 08:23:27
L'ancien ministre centrafricain Abdoul Karim Meckassoua, député du quartier musulman du PK5 de Bangui, a été élu vendredi président de l'Assemblée nationale.
Sur les sept candidats qui se présentaient au vote de 127 députés présents, Karim Meckassoua a obtenu 65 voix. Le deuxième, Anicet George Dologuélé en a obtenu 24 et Martin Ziguélé 14.
Ces trois députés avaient été candidats au premier tour de la présidentielle du 30 décembre 2015. Arrivé deuxième, Anicet Georges Dologuélé avait été ensuite battu au second tour du 14 février par Faustin Archange Touadéra.
Abdoul Karim Meckassoua, âgé de 62 ans, a été ministre lorsque le président élu Touadéra était Premier ministre de François Bozizé. Après le premier tour du 30 décembre, il avait appelé à voter pour Faustin Archange Touadéra.
Ergonome consultant de profession et de confession musulmane, il a été plusieurs fois ministre de François Bozizé. Il jouit d'une bonne réputation dans les milieux intellectuels qui mettent en avant sa compétence, sa rigueur et son efficacité. Il est très apprécié au sein de la communauté musulmane dont il est issu et a beaucoup d'affinités dans les milieux chrétiens.
Après la fin récente des violences inter-communautaires qui ont ensanglanté pendant trois ans le pays, son élection à l'Assemblée nationale donne une nouvelle représentativité à la communauté musulmane du pays, qui a beaucoup souffert des attaques des miliciens anti-balaka, chrétiens et animistes.
Depuis l'élection à la présidence du chrétien Faustin Archange Touadéra, la Centrafrique, l'un des pays les plus pauvres au monde, connait une accalmie dans les violences.
Le processus de la présidentielle et des législatives, qui a connu nombre de reports, s'est malgré tout déroulé dans le calme. Il reste encore à organiser, à une date non précisée pour l'instant, des législatives partielles pour 12 sièges de députés sur les 140 que doit compter l'Assemblé nationale.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-05-07 07:13:12
Le ministre des affaires foncières et du domaine publique Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou qui a pris ses fonctions. Il a mis en garde les délinquants domaniaux sur la stricte application de la loi en la matière.
Le ministre des affaires foncières et du domaine publique Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou qui a pris ses fonctions. Il a mis en garde les délinquants domaniaux sur la stricte application de la loi en la matière.
Affaires foncières et domaine public, le ministre a précisé que «tous ceux qui tourneront autour des affaires foncières et du domaine public doivent respecter la loi. Parce que si la loi n’est pas respectée, on doit la subir dans toute sa rigueur».
S’adressant aux collaborateurs, il a indiqué : «nous sommes tous au service de la nouvelle République où il y a la rupture. Les comportements des uns et des autres doivent effectivement changer. On parle des propriétaires fonciers, mais il y a aussi des agents de l’État qui participent à ce bradage de la signature de l’État».
Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou a, par ailleurs, prévenu que les propriétaires fonciers qui vendraient un terrain en complicité avec des agents de l’État à plusieurs acquéreurs, seraient traduits en justice avec leurs complices.
Il succède à Pierre Mabiala qui dirige désormais le ministère en charge de la justice au terme du remaniement gouvernemental survenu le 30 avril dernier. Les deux hommes appartenaient en 2004 à la commission affaires juridiques et administratives de l’assemblée nationale ayant élaboré les textes régissant le secteur des affaires foncières.
Pour sa part, Pierre Mabiala a exhorté son successeur à la vigilance et sévérité envers les propriétaires terriens. Selon lui, le combat de la préservation des biens fonciers de l’État est permanent ; les terrains destinés à la vente devraient être connus d’avance et l’aménagement devrait précéder l’occupation.
Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou a hérité de plusieurs dossiers parmi lesquels celui relatif aux expropriations d’une partie de la zone de Kintélé au nord de Brazzaville, de la zone d’extension du port autonome de Pointe-Noire et de la bande littorale à Matombi.
Reste que de nombreux congolais disent avec humour que Pierre Mabiala aura omis de transmettre à son successeur un élément important de son action sur le terrain, la blouse de couleur orange surnommée ''coupe-coupe''. Quand il l'enfilait, le ministre Mabiala ne reculait devant rien, notamment en matière de démolition des maisons érigées sur le domaine public.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-07 06:50:14
Des rebelles ont fait exploser une installation offshore du groupe pétrolier américain Chevron dans le sud du Nigeria. L'annonce a été faite par la marine vendredi, laissant craindre une nouvelle flambée de violence qui pourrait affecter la production de brut.
"L'installation Chevron près d'Escravos a été attaquée mercredi soir. L'incident s'est produit à environ quatre miles nautiques d'Escravos, près de Warri, dans l'Etat de Delta" a déclaré le porte-parole de la marine Chris Ezekobe.
"Des rebelles ont utilisé des explosifs pour faire sauter la plate-forme Okan, une installation qui sert à la collecte du pétrole et du gaz destinés au terminal Escravos", a-t-il ajouté, sans donner de détails sur l'ampleur du déversement dû à cette attaque.
La marine est à la recherche des coupables, avec les autres forces de sécurité, a-t-il assuré.
"Un groupe jusqu'ici inconnu, prénommé Les vengeurs du delta du Niger, a revendiqué" cette attaque, a poursuivi Chris Ezekobe. "Nous ne pouvons cependant pas exclure l'implication d'anciens chefs rebelles du delta du Niger, dont Tompolo, actuellement recherché et poursuivi pour fraude", a-t-il toutefois nuancé.
Les attaques contre les installations pétrolières sont en hausse au Nigeria depuis que les autorités ont ordonné, en janvier, l'arrestation de Tompolo -- Government Ekpemupolo de son vrai nom, un des dirigeants les plus connus du Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (MEND), poursuivi pour corruption.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-07 06:32:24
Le procès-verbal de passation de consignes entre le nouveau ministre du Travail et de la sécurité sociale, Émile Ouosso, et le sortant, Florent Ntsiba, indique que les lignes budgétaires ouvertes depuis 2012, au titre des budgets successifs de l’État pour la mise en place effective des nouveaux régimes de la sécurité sociale n’ont pas connu de décaissement.
Trois points essentiels ont constitué ce rapport : le personnel, le patrimoine ainsi que les dossiers. Abordant le point sur les dossiers, le rapport présenté par le directeur des études et de la planification, Florent Bwassi, en présence du personnel de ce ministère et d'autres représentants, souligne qu’aucun décaissement n’a été effectué. Le montant d’arriérages et arriérés de pensions s’élèvent à 123, 007 milliards FCFA, pour la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et 151,121 milliards FCFA pour la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF).
À cet effet, le gouvernement avait décidé de confier le paiement des arriérages des pensions de la CRF à la Caisse congolaise d’amortissement (CCA). Quant à la CNSS, le règlement de la dette sociale amorcé par l’État n’a pas été poursuivi après le paiement de deux trimestres de pensions sur un total de dix-sept trimestres.
Au niveau des entreprises d’État vis-à-vis de la CNSS, les dettes et créances de la CNSS s’élèvent respectivement à 124, 199 milliards FCFA et 351, 286 milliards de FCFA.
Outre ces ressources, le rapport a rappelé la transmission du cahier de charges de la Coordination nationale des associations des fonctionnaires et assimilés retraités affiliés à la CRF au gouvernement.
Après la lecture de ce procès-verbal, les deux hommes ont paraphé les documents avant de prononcer chacun son mot de circonstance. Le ministre Florent Ntsiba a rappelé ces différentes sorties du gouvernement avant de souhaiter bon vent à son homologue. « Je suis de ceux-là qui pensent que le hasard n’existe pas. Ce jour symbolise mon repos. Je suis sorti du gouvernement pour la première fois en 1983 quand j’étais ministre de l’Information, des postes et télécommunications et de celui-ci, le 30 avril 2016».
Le ministre Ouosso a, pour sa part, assuré le personnel de la continuité de l’administration avant de souligner qu’il remerciera tous ceux qui brilleront par l’indiscipline et des actes d’antivaleurs.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-07 06:24:40
Après des examens d'État catastrophiques en 2015, on s'attendait à de meilleures conditions pour 2016. Pourtant, d'une année à une autre, les élèves congolais semblent jouer de malchance alors que les décideurs de l'école qui se passent les tabliers arguent que tout va bien. Mais, est-ce vrai ?
L'année 2015-2016 aura pour les élèves congolais, surtout ceux des grandes villes, un arrière goût d’inachevé, à défaut de l'impréparation.
Le calendrier politique ainsi que les différentes manifestations qui s'y sont greffées ont causé de nombreux désagréments dans le calendrier scolaire et de surcroît dans la maîtrise des connaissances par les apprenants.
Bien courageux, celui qui parmi les différents ministres qui se passent les consignent à l'éducation nationale, émettra des réserves sur le niveau de préparation des élèves et étudiants dans leurs capacités à affronter les examens de fin d'année et d'en différer la tenue.
Du préscolaire à l'université, l'année scolaire et académique aura été hachée, menée en dent de scie avec des conséquences évidentes tant sur l'acquisition réelle des connaissances que sur l'effectivité du niveau acquis ou certifié.
Les arrêts de travail du personnel enseignant liés aux différentes revendications administratives n'ont vraisemblablement pas eu d'impact sur les cours réellement dispensées. Pourtant...
Que dire des étudiants de l'université Marien Ngouabi où les enseignants vacataires avaient mis au ''point mort les facultés et instituts'' pendant près de deux mois. À cela s'ajoutent les périodes de ''cas de force majeure'' des troubles sociopolitiques d'octobre 2015 ou d'avril 2016.
À l'école primaire, au collège ou au lycée, la situation est sensiblement la même.
Pourtant, si pour les classes intermédiaires, les examens seront basées sur un programme réellement abordé en classe, les examens d'État dessineront à coup sûr des disparités d'assimilation de connaissances chez les élèves d'un coin à un autre du pays.
Les dates des examens sont arrêtées de nombreux mois à l'avance, avec le souhait que les choses se fassent comme prévu. En cas d'incident de parcours comme c'est le cas pour l'année en cours, aucun correctif n'est hélas apporté et les responsables à tous les niveaux semblent se complaire à se mentir à eux même en affirmant que tout va bien.
Faut-il relever que c'est aussi une antivaleurs, que de manquer de franchise administrative ?
Certes, le calendrier scolaire congolais s'incruste dans celui de l’international afin d'harmoniser les saisons ou les périodes d'examens. Mais faire des ajustements en fonction de certains aléas conjoncturels n'est pas non plus un aveux d'échec.
Le président de la république accorde une place prépondérante à la redéfinition qualitative de l'école congolaise. Depuis plus de deux ans, des moyens colossaux lui sont consacrés. Il importe alors que les décideurs de l'école œuvrent dans ce secteur non comme des courtisants vis à vis du chef de l'État mais comme des techniciens ayant entre leurs mains la gestion du destin des générations futures.
Toutes erreurs d'appréciation, quelles qu'elles soient, impactent l'avenir et le devenir de la nation. C'est, comme aurait dit Denis Sassou Nguesso il y a quelques années, « sacrifier l'avenir au présent » mais, lequel ? Assurément pas la posture de quelque responsable que ce soit.
Souvenons-nous en, la ''GAR'', gestion axée sur les résultats, c'est de la base au sommet. Et les résultats de l'école sont en soi une évaluation pour ceux qui la gèrent.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-05-07 05:50:13
Après avoir rencontré les dirigeants du FC Barcelone dimanche, Hatem Ben Arfa, en fin de contrat au mois de juin prochain, va très probablement quitter Nice pour rallier le club blaugrana en juillet, révèle L’Équipe ce vendredi.
Il y a un an, Hatem Ben Arfa travaillait sa condition physique en faisant du foot en salle à Aubervilliers pendant sa période de chômage. Une saison et 17 buts en Ligue 1 plus tard, le voici convoité par les plus grands clubs d’Europe.
Il faut dire qu’en plus d’avoir retrouvé un niveau digne de son talent hors normes sous le maillot de l’OGC Nice, l’attaquant arrive en fin de contrat, et peut donc être recruté gratuitement dès le mois de juin.
Une occasion sur laquelle a sauté le FC Barcelone : selon l’Équipe de ce vendredi, un rendez-vous entre le joueur et les dirigeants du club blaugrana a eu lieu dimanche en Catalogne. Et plus rien, désormais, ne devrait entraver la signature d’un contrat entre les deux parties en juillet.
Évidemment, Hatem Ben Arfa n’ignore pas qu’il ne serait rien de plus qu’une doublure de luxe du trio Messi-Suarez-Neymar. Mais à son âge (29 ans), et après toutes les déconvenues qui ont cabossé sa carrière, l’ex-Lyonnais voit là une opportunité inespérée de réaliser un rêve d’enfant, mais aussi de progresser aux côtés des montres sacrés susmentionnés.
Surtout que, toutes proportions gardées, l’attaquant a retrouvé ses sensations dans un cadre proche, ou du moins inspiré du style de jeu barcelonais, l’OGC Nice ayant développé cette saison un jeu de possession en passes courtes très "Cruyffien".
Et puis, le bonhomme a bien quelques arguments techniques à faire valoir.
Karim Benzema disait à son sujet, en octobre 2015 dans le JDD : "Si on l’avait aidé, il serait dans des clubs comme le Real ou le Barça." Depuis, Claude Puel l’a aidé.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-05-06 07:35:26
Au Zimbabwe, c'est par voie publicitaire que le gouvernement propose aux personnes qui le peuvent d'acheter des animaux sauvages vivants dans les parcs nationaux. L'initiative a été prise en réponse à la sécheresse qui frappe le pays en ce moment.
Ce sont les zèbres, les buffles et surtout les éléphants qui sont menacés, explique le président de l'association qui regroupe les tours opérateurs spécialistes des safaris, Emmanuel Fundira : « Cette année, les précipitations ont été faibles.
Dans certaines régions, les animaux manquent d'eau et ils ont à peine de quoi brouter. Il y a très peu de végétation. »
Alors avant l'arrivée de la saison sèche, le gouvernement a décidé de réagir. Il a invité les fermiers et les propriétaires de grands terrains vivant dans des zones moins touchées par la sécheresse à accueillir, voire acheter, ces animaux.
Emmanuel Fundira est persuadé qu'il y aura des intéressés. Car économiquement, dit-il, cela vaut le coup. « Les fermiers, surtout ceux des régions arides, devraient choisir d'héberger des animaux sauvages comme les éléphants sur leurs parcelles, parce qu'en fait, sur le marché, ces animaux-là ont plus de valeur que du bétail », souligne-t-il.
Mais le déplacement, le transport de tous ces animaux a un coût.
Le Zimbabwe espère obtenir de l'aide de la communauté internationale pour protéger sa faune.
Pourvu que certains de ces animaux ne finissent pas dans la casserole ou sur les circuits de contrebande. Robert Mungabé y veillera personnellement.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-05-06 07:10:41
S'il n'était pas connu pour les excès de langage qui bien souvent le caractérisent, son prédécesseur l'aurait trouvé discourtois. Égal à lui-même, avec le verbatim qui est le sien, le nouveau ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Pierre Mabiala, a promis mettre de l’ordre dans la "Maison" comme si Aimé Emmanuel Yoka n'y avait laissé que du désordre.
À l'issue de la cérémonie de passation de consignes avec son prédécesseur le 04 mai, Pierre Mabiala a dit : « Je ne vous décevrai pas parce que j’ai le devoir de vous honorer. J'ai aussi l’obligation des résultats vis-à-vis du chef de l’État ».
Connu pour son franc parlé avec parfois un demi mot de plus presque dérangeant, le nouveau ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des Peuples Autochtones n’est pas allé par quatre chemins pour déballer sa feuille de route qui sera du reste marquée par la rigueur. Il entend débarrasser ce ministère de tous les défauts notamment la corruption stigmatisée par le ministre sortant, Aimé Emmanuel Yoka dans son mot de circonstance.
« La corruption, c’est ce que le chef de l’État appelle des ''antivaleurs'' qui sont ni plus ni moins des violations, des transgressions à la loi et qui doivent être sanctionnées selon les dispositions prévues par les lois elles-mêmes. Et comme nous sommes dans un État de droit, c’est donc la justice qui fonde notre État. À ce moment-là, il nous faut une justice non seulement équitable, mais forte », a ajouté Pierre Mabiala.
Pour le ministre, une justice n’est forte que lorsqu’elle est débarrassée des ''antivaleurs'' et lorsqu’elle est distribuée par des acteurs honnêtes qui ne peuvent céder à la corruption. « La justice ne peut être à la fois un foyer d’antivaleurs et de réparations des préjudices qui sont commis ici et là. Il faut imprimer sinon imposer l’ordre dans la "Maison". Et pour ce faire, il suffit que tous nous respections les règles de la loi. Nous avons besoin des amis qui travaillent à observer la loi de la manière la plus stricte, avoir une justice qui protège les droits humains » a-t-il poursuivi.
Pierre Mabiala est aussi revenu sur certaines mesures prises par le chef de l’État en faveur des Congolais concernant la gratuité des pièces d’état civil tels les casiers judiciaires, les certificats de nationalité et autres et qui sont aujourd’hui l’objet de plusieurs tracasseries. « Cet état de choses ne va pas survivre longtemps. Nous allons emboîter votre pas à la quatrième vitesse », a-t-il conclu.
Après cette adresse, les deux ministres ont suivi la lecture de la signature du procès-verbal de passation de service transférant les éléments de compétence au ministre entrant.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-05-06 06:28:34
C'est un cadre de la ''maison'' qui a été nommé en qualité de ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, chargé de la décentralisation et du développement local.
Agé de 56 ans, Charles Nganfouomo est au poste ministériel qu'il occupe désormais, comme chez lui. L'homme a accumulé une grande expérience dans les domaines de la décentralisation et du développement local.
Ce poste convient donc à cet administrateur des SAF de quatrième échelon, diplômé en Administration générale de l’École nationale de l’administration et de la magistrature(ENAM) de l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville.
Jusqu’à sa nomination comme ministre délégué, Charles Nganfouomo était préfet, inspecteur général de l’administration du territoire.
Avant cette dernière fonction, Charles Nganfouomo a en homme de terrain, servi dans les entités déconcentrées et décentralisées depuis 1986. Il a été tour à tour chef de service à la préfecture de la Cuvette ; secrétaire général de la région du Niari ; sous-préfet du district de Mossaka ; secrétaire général de la région de la Cuvette ; inspecteur divisionnaire de l’administration du territoire par intérim ; directeur des collectivités locales par intérim.
Charles Nganfouomo est expert national des questions de frontières. Il assure depuis 2014 la présidence par intérim de la Commission nationale des frontières.
Le nouveau ministre délégué en charge de la décentralisation et du développement local est également expert national des questions de gouvernance et de lutte contre la pauvreté.
C'est à ce double titre qu'il a dirigé plusieurs travaux, à savoir : coordonnateur du groupe thématique : sécurité, gouvernance et paix lors de la rédaction du document de stratégie de réduction de la pauvreté (2008-2010) ; coordonnateur du groupe thématique : gouvernance politique, administrative et judiciaire lors de l’élaboration du plan national de développement(2012-2016) ; président de la Commission mixte des experts en matière des frontières avec le Gabon et l’Angola et chargé de cours de rédaction administrative et de droit des collectivités locales à l’ENAM.
Charles Nganfouomo a fait plusieurs communications sur la décentralisation et la gestion des frontières au cours de divers colloques et séminaires tant au niveau national qu’international.
Charles Nganfouomo est marié et père de sept enfants.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-05-06 06:14:04
Dans une ambiance conviviale, passation de service entre le ministre sortant du Développement industriel et de la promotion du secteur privé, Isidore Mvouba et l’entrant Gilbert Ondongo le 4 mai.
Cérémonie de prestation de service au ministère du Développement industriel et de la promotion du secteur privé. Le cérémonial veut bien que l'impétrant et le sortant prennent la parole même si parfois, le cœur n'y est pas.
« Le ministre apporte à ce département son échelon manquant, l’économie. Car, c’est l’une des conditions de réussite du développement de l’industrie dans notre pays », a indiqué Isidore Mvouba.
Remerciant le chef de l’État de l'avoir reconduit en lui confiant la gestion de ce département, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances a pour sa part renchérit :« C’est un honneur de succéder à un aîné pour lequel j’ai beaucoup d’admiration ». « Merci de me souhaiter bonne chance ! », a-t-il dit à Isidore Mvouba.
Rappelons que le ministère du Développement industriel et de la promotion du secteur privé a accompagné plusieurs promoteurs de projets d’investissement qui contribuent à la diversification de l’économie congolaise.
Maintenant que le département a été doté du levier de l’économie, de nombreuses facilités devraient être accordées en urgence aux investisseurs. Il s’agit entre autres des conditions préférentielles et avantages fiscaux. Le triptyque économie, développement industriel et promotion du secteur privé faisant désormais un seul corps, devrait également accroître la part de l’industrie dans le PIB.
Le nouveau patron de ce ministère a de ce fait le devoir de poursuivre avec l’application des textes pris dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires. S’agissant de la promotion du secteur privé national, local comptant, le conseil des ministres devrait examiner dans les meilleurs délais la loi y relative. Son approbation confortera la diversification de l’économie.
La nouvelle équipe a, de même, la mission de poursuivre la coopération bilatérale et multilatérale avec des pays qui ont des dossiers en cours avec le Congo.
Les projets tels que la cimenterie Dangoté dans la Bouenza, l’usine de médicaments génériques à Ollombo, la zone industrielle et commerciale de Maloukou Tréchot puis l’implantation d’une minoterie et des usines de production de pâtes alimentaires et de savons, déjà en cours, devront être poursuivis.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-06 06:00:22
Déclaré ''hors-la-loi'' à l'issue du conseil des ministres du 4 mai, Frédéric Bintsamou dit Pasteur Ntumi, est plus que jamais dans le viseur des autorités congolaises. Elles lui imputent les attaques du 4 avril dernier des quartiers sud de Brazzaville pour lesquelles lui et ses hommes devraient répondre.
Au nombre des orientations données aux membres du gouvernement, lors de la première réunion du Conseil des ministres, le 4 mai, figurait en bonne place la mise hors d’état de nuire de l’ancien chef-rebelle, Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntumi.
« Pour ce qui concerne les événements survenus dans le département du Pool, le président de la République a demandé au gouvernement de tout mettre en œuvre pour libérer les populations, par ailleurs traumatisées depuis des années, de l’action néfaste de M. Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi et de ses complices », souligne en effet le compte-rendu publié à l’issue du Conseil des ministres.
Le président de la République a par conséquent instruit « les ministres concernés » - allusion faite à ceux en charge de la Défense, de la Sécurité et de la Justice - de poursuivre la traque de l’ancien délégué général à la promotion des valeurs de paix et la réparation des séquelles de guerre, désormais considéré par les autorités comme un « hors-la-loi ».

Rappelons que Frédéric Bintsamou dit Ntumi, tout comme deux de ses complices, Sylvain Richard Bintsamou, alias Gozardio et Élie Malanda, alias Pasteur Élie, sont visés par trois mandats d’arrêt émis, le 22 avril, par le procureur de la République, André Oko Gakala.
Ils sont poursuivis pour « détention illégale des armes et munitions de guerre, vol, incendie volontaire d’édifices publics, incendie volontaire des biens meubles, assassinat, tentative d’assassinat et atteinte à la sûreté intérieure de l’État ».
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-06 05:40:59
L’évêché de Kinkala a publié à travers son évêque Monseigneur Louis Portella Mbuyu un appel à la solidarité ainsi libellé.
« Appel à la solidarité pour les populations du Pool
''Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? MT,27,46.
Cette parole prononcée par Jésus sur la croix montre que dans la souffrance, nous sommes portés à nous sentir seuls et sans espérance.
Les enfants du Pool, actuellement en détresse ne doivent pas se sentir abandonnés ; c'est le sens et la profondeur de ce nouvel appel.
Récemment, dans mon appel à l'espérance, j'invitais à la prière, à la réflexion et à l'action en se tournant résolument vers l'avenir.
L'évaluation des besoins humanitaires réalisée par Caritas et les témoignages des populations des districts de Mayama, Kindamba, Vindza, Goma Tsétsé et Kinkala indiquent que les conditions de vulnérabilité sont hélas une fois de plus réunies !
La prière et la réflexion doivent en ce moment, être accompagnées d'une action de solidarité ciblant prioritairement la santé, la nutrition et la prise en charge psychologique.
À toutes et à tous, je lance un appel pressant pour l'assistance humanitaire aux populations en détresse !
Je vous invite à envoyer votre aide sous quelques formes que ce soit à Caritas Congo, à l’évêché de Kinkala et dans les paroisses catholiques, évangéliques et salutistes !
Les virements et dépôts peuvent être effectués dans les comptes de Caritas Congo et de l'évêché, ci dessous :
Caritas Congo : La Congolaise des Banques BP 2889-Brazzaville. Code établissement:30012. Code guichet : 00101. Compte n° 18380101101. Clé RIB : 50 Adresse BIC Swift : CRAGCGCGXXX.
Diocèse de Kinkala : Ecobank BP 2485-Brazzaville. Code Banque:30014. Code Guichet : 00001. Compte n°01011664335. Clé RIB : 53. Code Swift : ECOC CGCG.
Que le Seigneur guide votre action et que cet élan de solidarité que je souhaite amplifié soit le point de départ d'un véritable sursaut pour ce Pool qui a tant souffert.
À toutes et à tous, j'adresse ma profonde gratitude.
Fait à Brazzaville, le 30 avril 2016
Monseigneur Louis Portella Mbuyu
Évêque de Kinkala »
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-06 05:28:25
Joseph Kabila a décidé d'en découdre avec Moïse Katumbi. Sur ordre des autorités de Kinshasa, la résidence de Moise katumbi a été prise d’assaut ce jeudi, par les éléments de l’Agence nationale de renseignements (ANR).
« Ma maison, est encerclée depuis ce matin par la police. Pour m’arrêter. C’est la réponse de Kabila à ma candidature à la présidentielle », a écrit l’ex gouverneur de l’ancienne province du Katanga, dans un tweet ce jeudi après midi.
Faux, rétorque de son côté le porte-parole du gouvernement, Lambert Mendé Omalanga, qui précise que si Moïse Katumbi fait bien l'objet d'une enquête, celle-ci n'en est qu'à ses débuts : « Je m'étonne parce que nous avons vérifié cette information, elle s'avère complètement infondée, il n'y a aucune raison pour que des gens de l'ANR ou de la police aillent rôder autour de la maison de monsieur Katumbi.
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a demandé au parquet d'entendre une série de personnalités qui ont été citées dans l'affaire d'anciens militaires qui se sont retrouvés au Congo en violation de la législation sur le séjour. Monsieur Katumbi est parmi ces personnes, il y a des pasteurs, il y a des diplomates, il y a des commerçants, beaucoup de gens, mais à ma connaissance il n'y a même pas encore une invitation à monsieur Katumbi par le parquet.
Donc je ne vois pas pourquoi des agents des services de sécurité iraient rôder, ou de la police, c'est assez étonnant ».
De son côté, la Monusco dit s'être rendue à la résidence de Moïse Katumbi avant de repartir.
Mercredi déjà, le gouvernement accusait Moïse Katumbi, de recrutement des mercenaires à Lubumbashi pour faire tomber les institutions.
Ce jeudi, Moïse Katumbi a rejeté les accusations portées contre lui par le gouvernement.
Alexis Thambwe Mwamba, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a néanmoins demandé au procureur général de la RDC, d’ouvrir un dossier judiciaire à charge, contre Moïse Katumbi soupçonné de ''recrutement de mercenaires" étrangers, dont des Américains, liés selon lui à l'opposant Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle.
"J'ai donné injonction au PGR (Procureur général de la République) d'ouvrir un dossier judiciaire dans l'ex-province du Katanga. Nous avons la preuve documentée que plusieurs anciens militaires américains qui se trouvent actuellement au Katanga sont au service de M. Katumbi", a déclaré à Kinshasa le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba.
"Il existe un réseau avec une société basée en Virginie aux États-Unis" qui assure "le recrutement des mercenaires" spécialisés dans "la formation, le maniement des armes, comme agent de sécurité, ou garde du corps", a poursuivi Alexis Thambwe Mwamba.
Le 24 avril, quatre proches de Moïse Katumbi, dont un Américain, avaient été arrêtés à Lubumbashi et transférés dans la capitale Kinshasa.

L'opposant congolais Moïse Katumbi a confirmé mercredi sa candidature à la présidentielle prévue d'ici la fin de l'année, et a tancé le pouvoir à Kinshasa. "Trois mouvements de l’opposition congolaise m’ont fait l’honneur de me choisir comme leur candidat à la prochaine élection présidentielle" en République démocratique du Congo, indiquait-il dans un communiqué.
"Manifestement, par rapport aux échéances électorales à venir, il y a probablement une démarche qui se prépare", a affirmé le ministre de la Justice, égrenant les noms et les spécialités de sept autres ex-militaires américains et d'au moins deux ex-militaires sud-africains ayant séjourné à Lubumbashi dans des résidences appartenant à Moïse Katumbi, et précisant que "658" Américains étaient entrés récemment au Katanga.
Moïse Katumbi avait déjà accusé vendredi le "pouvoir" congolais de chercher à lui "nuire", dénonçant des "allégations mensongères", faisant état de "supposés recrutements de mercenaires étrangers dans l'ex-province du Katanga" et de l'"existence de camps d'entraînements" relayées en boucle jeudi par Télé 50, un média proche du pouvoir.
Passé dans l'opposition en septembre après avoir démissionné de ses fonctions de gouverneur et quitté le parti présidentiel, Moïse Katumbi, 51 ans, est l'une des grandes figures de la politique au Katanga.
Depuis des mois, le climat politique est très tendu en RDC en raison de l'incertitude liée au très probable report de la présidentielle censée avoir lieu fin novembre.
L'opposition accuse le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 et à qui la Constitution interdit de se représenter, de manœuvrer pour se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son mandat en décembre.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-05-05 20:25:14
Le nouveau ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Nicéphore Fylla, âgé de 60 ans, est titulaire d'un doctorat ès Sciences économiques et politiques, obtenu à Grenoble en France. C’est un grand routier de l’administration et de la politique.
En 1991, Nick Fylla crée le Parti Républicain et libéral, une formation politique dont les principes fondateurs sont entre autres l’unité et l’indépendance nationales ; la laïcité de la nation républicaine ; la démocratie, la citoyenneté et le respect des libertés ; l’économie libérale maîtrisée, la protection de l’environnement et le développement durable, ainsi que la réduction des inégalités et la promotion de la solidarité.
Entre 1991 et 2009, Nick Fylla, comme l’appellent ses intimes, a été tour à tour vice-président de la Commission Economie et Finances de la conférence nationale souveraine ; membre du Conseil supérieur de la République ; membre du Conseil économique et social ; conseiller municipal de Brazzaville ; député à l’Assemblée nationale et candidat à l’élection présidentielle de juillet 2009.
Jusqu’à sa nomination au gouvernement le 30 avril 2016, il était sénateur de l’opposition et président de la Commission Économie et Finances de la chambre haute du parlement.
Nick Fylla jouit d’une très grande expérience professionnelle. Il est expert-comptable agréé de la Cemac. Il dispose d’une compétence multi-sectorielle dans les domaines de l’audit, de l’expertise comptable, des analyses stratégiques de la Finance.
De 2003 à 2009, il fut président directeur général de la Saris-Congo (Société agricole de raffinage industriel du sucre) installée à Nkayi, dans le département de la Bouenza.
Cumulativement à ses fonctions de président directeur général, Nick fylla était associé et administrateur général du cabinet d’expertise comptable, d’audit et de conseil, dénommé Rainbow Finance SA.
Il a été également directeur résidant au Congo du cabinet juridique et comptable Ernst & Young. Il a passé près de vingt ans dans cette firme et assuré la gestion de l’ensemble des clients du cabinet installé au Congo et dans les pays des Grands Lacs (RD Congo, Rwanda, Burundi et Ouganda).
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-05-05 09:31:03
Digne Elvis Tsalissan Okombi a été nommé ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement.
À 37 ans révolus, Digne Elvis Tsalissan Okombi est administrateur des SAF, expert en management des organisations publiques et privées. Il est président directeur général du Groupe Tsalissan Investissement.
Digne Elvis Okombi Tsalissan a fait ses premiers pas en politique à l’université Marien- Ngouabi de Brazzaville avec l’association ''Génération Pierre Oba'' dans laquelle il assumait les fonctions de secrétaire général.
Quelques années après, il crée, avec des proches amis, une association de jeunesse dénommée « Jeunesse de la mouvance présidentielle » qui va se muer, en 2009, en parti politique dénommée « Union pour un mouvement populaire ». Cette formation politique est membre de la Coalition des partis du centre.
Jusqu’à sa nomination au gouvernement, Digne Elvis Tsalissan Okombi occupait la fonction de troisième vice-président de la Commission nationale électorale indépendante(Cnei). Il est également coordonnateur général de la dynamique citoyenne Po na Ekolo, Samu na Bwala.
Sur le plan sportif, Digne Elvis Tsalissan Okombi fait partie de la classe des grands champions de karaté. Il est ceinture noire, premier dan. Champion de Brazzaville, du Congo et de l’Afrique centrale.
Marié, il est père de famille.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-05-05 09:12:45