Magazine

  • Qui sommes-nous ?
  • Contact

Menus

  • Accueil
  • 1xbet Afcon
  • economie
  • Politique
  • Monde
  • Culture
  • Environnement
  • Sport
  • Société
  • Faits divers
  • Contact
Les Echos du Congo Brazzaville Les Echos du Congo Brazzaville Les Echos du Congo Brazzaville
  • Accueil
  • 1xbet Afcon
  • economie
  • Politique
  • Monde
  • Culture
  • Environnement
  • Sport
  • Société
  • Faits divers
  • Contact
  • Jeunesse congolaise : Entre inconscience et insouciance, l’urgence d’un réveil collectif (Par Jean-Jacques Jarele Sika)

    - -
  • L'Ambassade des États-Unis pour le soutien des initiatives éducatives, linguistiques et professionnelles destinées à la jeunesse congolaise

    - -
  • Congo – Economie-forestière : Le safoutier a réalisé le taux le plus élevé des ventes de la 9e édition de la Foire aux plants

    - -
  • Congo - La Quinzaine du Gouvernement : Anatole Collinet Makosso a été face à la presse nationale et internationale pour décortiquer l’ouvrage « En toute transparence : 2021-2026, le bilan du quinquenn ...

    - -
  • Congo : une baleinière prend feu au port de Yoro à Brazzaville

  • Congo : Un véhicule de la SNPC percute et casse l’aile droite d’un avion de Canair

Rechercher :

Total : 11271 résultats trouvés.

Page 288 sur 564

Mayoko : Un accident fait des dégâts matériels importants

Un accident de la circulation s’est produit ce mercredi matin entre la ville de Mayoko et le village Migananga dans le Niari (sud). Le choc impliquait un véhicule poids lourd de type man, immatriculé 439 N 5, appartenant à Guy Kissoubou, 49 ans, de nationalité congolaise, et un véhicule Toyota-Hilux de la société minière SAPRO, immatriculé IT 112G9. Bilan : dégâts matériels importants.

Créé le 2019-03-27 16:20:47

Congo – Échanges intracommunautaires au Pool : Mayama a répondu à l’appel du « mbongui »

Après Vindza, la sous-préfecture de Mayama, une autre place forte des troubles sociopolitiques qui ont secoué le département du Pool a tenu ses assises intracommunautaires. Le ministre haut commissaire à la Réinsertion des ex combattants Euloge Landry Kolelas a rehaussé de sa présence lesdits travaux aux cotés des représentants des agences du système des Nations unies.

« Il y a un temps pour tout. Il faut désormais bâtir l’avenir en s’appuyant sur les vertus du pardon, du dialogue de la réconciliation et surtout de l’amour du prochain ». Les mots de l’abbé Barthélémy Bassoumba qui a conduit les travaux du dialogue intracommunautaire et qui assurera la présidence du comité mis en place à Mayama, ont résonné tel un prêche, une prière adressée à Dieu, aux ancêtres et surtout aux hommes, décidés à écrire d’autres pages plus radieuses, que celles qui caractérisent la légende de « Mayama, lieu de douleur et d’angoisse ».

Ainsi, Mayama, premier district du Congo et du Pool a vibré mardi 26 mars, au rythme des échanges intracommunautaires. Dans cette localité où la vie reprend son cours avec le retour des populations et surtout la relance des activités agropastorales, tous, populations, ex-combattants, société civile notamment les autorités religieuses et administration, près de 200 personnes s’étaient donnés rendez-vous au siège de leur district pour dire non à la violence et tourner définitivement le dos à celle-ci.

« La violence a fait reculer notre localité. Nous voulons scolariser nos enfants, nous voulons penser évolution et développement. Nous avons marre de cette violence. Nous avons pris 20 ans de retard », ont déclaré des ex-combattants au bord des larmes.

À l’endroit des fils et filles de Mayama, le ministre haut commissaire à la Réinsertion des ex combattants Euloge Landry Kolelas a demandé de prôner l’amour et l’unité.

Euloge Landry Kolelas les a rassuré que le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso ne ménage aucun effort pour que le Pool tout comme les autres départements du Congo, vivent dans la paix et la concorde.

Le bureau mis en place comprend quatre membres. Il est placé sous la direction de l’abbé Barthélémy Bassoumba, secondé par Jean de Dieu Malanda. Antoine Nganga a été désigné secrétaire alors que le poste de trésorière a été confié à Anastasie Bikoyi.

À son arrivée dans cette localité de Mayama, qui fut un lieu de bagne pour André Grénard Matsoua pendant la colonisation, le ministre haut commissaire à la Réinsertion des ex combattants Euloge Landry Kolelas est allé, en compagnie de sa délégation et du sous préfet de Mayama, Bernard Ndoulou, s’incliner sur la tombe des résistants André Matsoua, Mbiémo et Milongo et y a déposé une gerbe de fleurs.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-03-27 14:40:52

Congo – Maroc : Les nouvelles règles d’entrée au Maroc sont désormais d’application

Outre l’«autorisation de voyage électronique» exigée depuis novembre 2018 et qu’ils doivent acquérir en ligne quatre jours avant leur départ, les congolais désireux d’entrer au Maroc devront également présenter leur billet de retour et/ou des preuves de possession de moyens de subsistance dans le royaume.

Les autorités marocaines ont réactivé les dispositions de la loi 02-03, relatives à l’entrée et au séjour des étrangers au Maroc.

Ainsi, les ressortissants étrangers aussi bien ceux provenant de pays soumis à la formalité de visa pour accéder au territoire marocain, que ceux qui en sont dispensés, sont désormais invités à présenter aux autorités marocaines compétentes au niveau des aéroports du royaume les billets de leur retour, ainsi que des preuves de possession de moyens de subsistance suffisant durant leur séjour au Maroc.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-03-27 11:32:55

Congo – Douanes : Administration et syndicats harmonisent leur partenariat

Le Directeur général des douanes et des droits indirects, Guénolé Mbongo Koumou, a reçu, mardi 26 mars 2019 à Brazzaville, la nouvelle équipe dirigeante du Bureau exécutif de la section syndicale de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo- Fédération nationale des travailleurs des régies financières (C.S.T.C-FE.NA.TREF), conduite par Elaut Bellot-Bellard, Secrétaire général de la CSTC-FE.NA.TREF. Guenolé Mbongo Koumou a exhorté la nouvelle équipe syndicale à travailler en partenariat avec l’administration des Douanes.

Ce bureau exécutif est composé de 13 membres est issu de l’Assemblée générale extraordinaire du 27 décembre 2018. Il est dirigé par Paul Moudienguélé, Secrétaire général, chargé de l’orientation, de la coordination et du contrôle.

Au cours de cette réception qui a connu la participation des Directeurs centraux et des Chefs de service de la DGDDI, le Directeur général des douanes et des droits indirects, a rassuré les syndicalistes, au nom de l’Administration, de compter sur son appui, pour créer de bonnes conditions de travail et de trouver ensemble les solutions qui s’imposent.

« Nous devons consolider tout ce qui a été acquis ces dernières années. Le climat d’apaisement s’impose. L’avenir de cette Administration dépend d’un travail d’ensemble. Consolidons dès lors nos forces ! », a-t-il exhorté.

Les syndicalistes se sont dits disposés à tourner la page d’une relation quasi conflictuelle avec l’administration des Douanes, décriée par le passé.

« Je saisis cette occasion pour remercier sincèrement Monsieur le Directeur général des Douanes et des droits indirects de son implication personnelle dans la réussite de cette réception. Qu’il trouve en notre structure un partenaire sûr. Je rassure tous les travailleurs des Douanes de ma disponibilité et de celle de toute mon équipe à défendre les intérêts des travailleurs et à protéger l’outil de travail », a promis Paul Moudienguélé.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Presse MFB

Créé le 2019-03-27 09:51:56

Congo – Médias : Le ministre de la communication interpellé sur la rupture prolongée des émissions de Radio Pointe-Noire

Interpellé le 22 mars par la chambre haute du parlement à l’occasion des questions orales avec débat, le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, s’est expliqué sur la situation de l'antenne départementale de la chaîne nationale de Pointe-Noire, en arrêt de travail depuis août 2018.

Absence de matériel adéquat, réduction, sinon absence de crédit de fonctionnement, en dépit de la bonne volonté de la tutelle, l’antenne régionale de la chaîne nationale de radiotélévision a cessé d’émettre depuis plus de six mois déjà.

La situation en était quasiment au rafistolage depuis 2014, notamment à Radio Pointe-Noire où le matériel de plus en plus obsolète ne permettait plus des émissions de qualité.

Dans ce réduit que les professionnels de la maison appellent ‘’poulailler’’, il devenait de plus en plus difficile d’y loger tout le personnel et de travailler.

En dépit du problème d’espace, il y a aussi celui du matériel, toujours posé et presque jamais résolu dans la durée. Matériel technique et matériel de locomotion pour assurer les reportages et les productions.

Face aux sénateurs, le ministre Thierry Moungalla qui a auparavant, regretté le vide informationnel découlant de l’absence et des tracasseries au niveau des services compétents, a justifié ce manquement par des raisons évidentes liées à la conjoncture.

Quarante-cinq millions de francs CFA, a-t-il indiqué, sont nécessaires pour pallier ce déficit.

Le ministre se rendra personnellement à Pointe-Noire dans les tous prochains jours afin d’œuvrer avec les services habilités au rétablissement de ces deux médias dont l’absence de signal et donc des émissions, fait cruellement défaut aux habitants de Pointe-Noire et des environs.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-03-26 10:07:15

CAN 2019 : Voici les 24 qualifiés

Il aura fallu 144 matches et 24 mois d’attente pour connaître les équipes qui vont disputer la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football, la toute première avec 24 pays.

Créé le 2019-03-25 16:50:11

Congo – Police nationale : L’Assemblée nationale reprécise les missions de la DGST

La chambre basse du parlement a adopté, le 21 mars, le projet de loi portant les missions, l’organisation et le fonctionnement de la police nationale. L’adoption de ce texte a suscité un débat passionnant entre l’opposition et la majorité présidentielle, sur les attributions de la direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

Le texte soumis en plénière par la Commission défense et sécurité que dirige le député Félix Ibara-Ndéli prévoit une réforme profonde de l’ensemble de la police nationale, avec des missions plus élargies et renforcées. Il y a, par exemple, la mutation de la direction générale de la police en commandement des forces de la police nationale qui devra déboucher sur la création des unités spécialisées.

Cette loi dispose que la police nationale est une composante de la force publique subordonnée par l’autorité civile et soumise aux lois et règlements de la République. Instituée dans l’intérêt général, elle est apolitique et nul ne doit l’utiliser à des fins personnelles.

Abordant la question des missions dévolues aux directions rattachées, parmi lesquelles la DGST, le chef de l’opposition congolaise, par ailleurs député de Loudima, Pascal Tsaty Mabiala, a estimé que cette structure stratégique serait désorientée de ses missions cardinales dont la plus essentielle reposait sur le renseignement.

Pour l’opposant, la DGST est reléguée en simple organe de répression et d’incarcération des opposants politiques, estimant que ses attributions doivent être recadrées afin de lui donner une nouvelle ligne directive.

« Lorsque quelqu’un est accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, les services judiciaires ont la mission de diligenter une enquête contre l’intéressé, tel que prévoit le code pénal. Mais que vient faire la DGST là-dedans, et pourquoi est-elle devenue un centre carcéral ? Vous l’avez rendue en simple organe de répression et prison des opposants politiques », a lâché Pascal Tsaty Mabiala.

Une critique mal appréciée par la majorité présidentielle qui, par le biais du président de son groupe parlementaire, Jean Jaures Ondélé, a vigoureusement contrattaqué, jugeant que la position du chef de l’opposition discrédite une institution importante et stratégique dans le maintien de l’ordre public et de la paix nationale.

Soutenant le projet de loi, le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, a coupé court.

« La DGST n’est pas un organe institué pour traquer les opposants. Si quelqu’un perturbe, trouble l’ordre public ou la sécurité intérieure, que voulez-vous qu’on fasse de lui ? Nous n’accepterons pas que des gens organisent le désordre dans notre pays », a réagi le ministre de l’Intérieur.

En sa qualité de juriste et ancien ministre de la justice, Pierre Mabiala a apporté les plus amples éclairages à ce sujet. Il a souligné que la DGST fait partie des corps auxiliaires de la justice et que les cadres qui y évoluent sont des auxiliaires de police judiciaire. A ce titre, elle peut ouvrir des enquêtes et a la possibilité de mettre en garde à vue les inculpés conformément à la loi. En dépit de cette contradiction, la loi a été entérinée sans la voix de Pascal Tsaty Mabiala.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac

Créé le 2019-03-25 11:21:09

La RDC a arraché le ticket à la CAN 2019 en battant le Libéria (1-0)

Les Léopards de la RDCongo ont arraché, ce dimanche 24 mars 2019 à Kinshasa, le ticket à la CAN 2019 en battant les Leones Stars du Libéria sur la note d’un but à zéro.

Créé le 2019-03-24 20:18:04

Le tirage au sort de la CAN 2019 aura lieu aux pyramides de Gizeh le 12 avril prochain

Le tirage au sort de la CAN 2019, prévue du 21 juin au 19 juillet en Egypte, s'annonce grandiose. Et pour cause : la cérémonie aura lieu le 12 avril prochain dans le cadre impressionnant des pyramides de Gizeh.

Créé le 2019-03-24 19:29:26

Mouyondzi : Il vole des casiers de bière dans un bar

Vendredi matin, un garçon âgé de 20 ans, a été placé en garde à vue à Mouyondzi dans le département de la Bouenza (sud). Il est suspecté d’avoir brisé un grillage pour pénétrer dans l’enceinte d’un bar, et d’y avoir dérobé des casiers de bière.

Créé le 2019-03-24 19:04:50

Alain Akouala Atipault encourage l’engagement des jeunes congolais dans la débrouillardise

L’ex ministre congolais des Zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault, très impressionné par le dévouement de ses compatriotes dans le secteur informel à Brazzaville, a manifesté son soutien indéfectible aux jeunes congolais engagés dans la débrouillardise, notamment les « khadafi ». Leur raison sociale ? Vendre dans les rues de la capitale les carburants et autres produits sur les étagères en bois ou à même le sol : essence, mazout ou gazole, la graisse, du pétrole et l’huile pour moteurs dans des bidons en plastiques de 25L, 10L, 5L, 1L.

Créé le 2019-03-24 18:31:07

Brazzaville : Plusieurs stations-service à sec

A Brazzaville, la capitale du Congo, la pénurie de carburant s’accentue. Conséquence, dans plusieurs stations-services où le précieux liquide est encore disponible, se dressent de longs files de voitures qui attendent d’être ravitaillées.

Créé le 2019-03-24 17:32:32

CAN 2019 : Le Congo éliminé par le Zimbabwe

L’équipe nationale congolaise de football « les Diables Rouges » a été éliminé ce dimanche à Harare par les Warriors du Zimbabwe au terme du match comptant pour la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, Égypte 2019.

Créé le 2019-03-24 17:10:51

Denis Sassou N’Guesso participe au sommet de la CEMAC à Ndjamena

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso prend part, ce dimanche 24 mars 2019, au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEMAC, à Ndjamena au Tchad.

Créé le 2019-03-24 16:40:04

Un cimetière de bus de la STUP suscite de graves interrogations à Brazzaville

Plus d'une centaine de bus de la société de transport urbain (STUP) sont immobilisés depuis plus de six mois, non loin du pont du Djoué, au sud de Brazzaville, conséquence d'une gestion scabreuse d'une société qui était pourtant vouée à un bel avenir.

Créé le 2019-03-23 17:56:04

Congo – Dépravation des mœurs : La dernière beuverie du défunt

De plus en plus, les obsèques de jeunes gens donnent lieu à des rituels qui heurtent la conscience collective, de par les pratiques aussi avilissantes qu’immorales, qu’exhibent les amis du défunt. Un jeune macchabée a été livré à une beuverie en règle par ses amis vendredi à Talangaï, sous le regard impuissant des parents qui ont laissé faire, par peur de représailles.

« Je suis choqué ! Hier, à 13h03 minutes sur l’avenue Marien Ngouabi, j’ai été très choqué de voir des jeunes âgés de 15 à 30 ans s’emparer du cercueil contenant le corps sans vie de leur ami, avant de le déposer sur des tabourets dans un troquet. Certains d’entre-eux passent au comptoir et achètent des casiers de bières. Sous les regards impuissants des parents biologiques du défunt, ils aspergent le cercueil d’alcool, au motif qu’il était un grand consommateur d’alcool. La scène se passe juste en face du commissariat de police du Lycée de la liberté. Mon Dieu, je suis choqué ! Quelle perte de valeurs? Que font les ministères de l’intérieur et de la justice face à ces flagrants délits ? Je pense que lorsqu’on n’a plus du respect pour les morts, on supprime la vie d’autrui sans remord. Je suis simplement choqué. »

Ces propos sont d’Adrien Wayi, un des témoins de la scène qui a dû se convaincre par son assurance cognitive, qu’il ne rêvait pas.

Non il ne rêvait pas, car jamais, même dans les rêves les plus loufoques, on aurait imaginé pareille scènes, dans un pays où les mœurs se veulent policées et où surtout les morts sont entourés d’une certaine sacralité.

Pourtant, la scène de vendredi à Talangaï n’est pas un cas isolé. La pratique a désormais cours dans de nombreux quartiers de Brazzaville et même à Pointe-Noire, auprès de certains jeunes souvent en rupture sociale. Le décès d’un des leurs est l’occasion de tous les excès, l’exhibition de leur comportement asocial, comme pour une ultime inconvenance du défunt qui « part comme il a vécu ».

Le ton est donné depuis les veillées funèbres, rythmées par des chansons et des danses obscènes, où toute nudité est dévoilée, avec des postures aussi suggestives qu’incitatives, allant parfois jusqu’à la consommation de l’acte au point que parents et voisins sont obligés que se recroqueviller dans la maison familiale et faire abstraction de tout ce spectacle qui sur le fait, avili la famille du défunt.

Ceux qui tentent de s’interposer sont pris à partie et cela peut même dégénérer en une bagarre.

D’autres parents sont obligés de prendre leur mal en patience et même de précipiter la date de l’enterrement, quand on leur fait comprendre que leur défunt fils ou neveu n’en faisait pas moins que cela, chez les autres.

D’autres encore, d'un âge assez avancé et aux cheveux grisonnants, imbus des principes des traditions, car souvent venus du village, risquent le lynchage de la part de ces excités, car taxés de « choro », les sorciers ayant causé la mort de leur ami.

À ces veillées, dans le café qui est servi pour maintenir en éveil les veilleurs, les jeunes glissent toutes sortes de mixtures connues d’eux et pour lesquels les non-adeptes risquent une overdose, si encore le café ne devient pas simplement un aphrodisiaque incommodant ceux qui le consomment.

Les rituels diffèrent selon les pratiques et fréquentations du vivant du défunt. Si celui-ci baignait dans le chanvre, ses comparses vont enfumer la veillée de joints à n’en plus finir, voire même à fumer autour du cercueil le jour de l’enterrement, quand ce ne sont pas sur les lèvres du cadavre qu’ils inséreront un ‘’taf’’, s'ils en ont l'occasion, à défaut, une ‘’botte’’ de chanvre est glissée sous le linceul, dans un coin du cercueil. Parfois, le cercueil est pris en otage et la famille est obligée de négocier pour se recueillir. Le recours à la police ne fait que compliquer les choses.

Si le mort versait dans l’alcool, les ‘’mastas’’ l’accompagnent dans un flot d’alcool qui déjà inondera les veillés, avec tous les débordements qu’il suscite, la cuvée finale étant réservée au jour de l’enterrement. Le cercueil est alors quasiment arrosé d’alcool et on en offre aussi à qui veut, tel qu’il en a été le cas vendredi à Talangaï. « Masta a djé well ». L’ami s’en est allé bien soûl.

Et si d’aventure, la défunte est une jeune fille qui ''longeait le trottoir'', le rituel de ses congénères collera aux habitudes ‘’professionnelles’’ de celle-ci, exhibées sans honte. « To ko bina mutakala ». Nous danserons toutes nues.

Face à ces dérives comportementales, surtout en milieu juvénile, de nombreux citoyens choqués se demandent bien : « où va le monde ? » Sans doute inéluctablement vers l’abime.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-03-23 13:17:00

Pointe-Noire : Des mineures se livrent à la prostitution pour pouvoir nourrir leurs familles et s’entretenir elles-mêmes

Au bar dancing « village privé » à Patra à Pointe-Noire, des mineures de 13 à 16 ans se livrent à la prostitution pour pouvoir nourrir leurs familles et s’entretenir elles-mêmes. Sans pudeur, le propriétaire des lieux se décline de toute responsabilité et culpabilise l’État, incapable selon lui, d’assurer le minimum aux congolais.

Créé le 2019-03-23 13:12:21

Denis Sassou N’Guesso à Luanda

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville ce samedi 23 mars 2019 pour Luanda en Angola.

Créé le 2019-03-23 12:20:23

Congo – Réinsertion des ex combattants : Mise en place de la plateforme de dialogue intra communautaire du district de Vindza

Le processus de mise en place de plateformes de dialogue intra communautaires dans les localités du Pool naguère touchées par les troubles sociopolitiques se poursuit. Le ministre haut commissaire à la Réinsertion des ex combattants Euloge Landry Kolelas a effectué le déplacement de Vindza pour marquer de son empreinte ces échanges. Il a profité de l’occasion pour rassurer les ex combattants sur le processus du DDR.

Libations au vin de palme, suppliques aux Dieux et aux ancêtres, la localité de Vindza a connu jeudi une ambiance des grands jours, tant la joie se lisait sur tous les visages, comme le signe d’une page sombre qui se tourne définitivement. Et pour cause, Vindza l’une des place-fortes des troubles qui ont embrasé la région Pool a à son tour tenu son ‘’dialogue’’, un appel au ‘’mbongui’’, dans la pure tradition de Kongo-Dia-Moukouba.

Sans faux-semblants et dans un réel élan de cœur, les ‘’ ninjas’’ devenus ex combattants ont marqué leur volonté et surtout leur engagement à s’impliquer dans le développement de leur localité et à tourner le dos à l'oisiveté. Cet engagement s’est traduit par leur présence massive à ces assises qui tracent un nouveau départ pour leur bien commun, le district de Vindza.

« Comment vous traduire la sincérité de notre engagement, monsieur le ministre, que par notre présence ici, ce qui est en elle-même un engagement sur l’honneur et qui tourne le dos à toutes les souffrances que nous avons endurées, afin d’entrevoir un avenir plus radieux pour nos enfants mais aussi pour nous-mêmes, pour les quelques jours que Dieu nous ajoute. Nos cœurs sont ouverts et nous sommes disposés à travailler avec vous, ainsi que vous le définirez, ce dans l’intérêt de tous ».

Cet engagement a été reçu par le ministre Euloge Landry Kolelas qui a rassuré l’assistance et indiqué les axes prioritaires du projet consolidation de la paix et démarrage du processus DDR dans le département du pool.

Comme pour certifier de l’irréversibilité de ce processus, le ministre a signé le livre d’or de la localité.

Un comité local de dialogue et de réconciliation composé de quatre membres a été mis en place.

Le tout s’est achevé dans les pures traditions du terroir, entre vin de palme et colas que l’on s’est partagé sans protocole, dans une ambiance bon-enfant. Naturellement, sous  quelques pas de danses traditionnelles.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-03-23 08:28:32

Likouala : Des latrines pour les élèves de l’école ORA

L'école ORA du village de Mongova dans le département de la Likouala (nord) bénéficie de latrines séparées pour préserver la dignité de chacun et toutes neuves. C'est un don de l’Unicef qui œuvre sans faille à l'édification d'un monde meilleur en faveur notamment des enfants.

Créé le 2019-03-22 16:40:23

  • Début
  • Précédent
  • 283
  • 284
  • 285
  • 286
  • 287
  • 288
  • 289
  • 290
  • 291
  • 292
  • Suivant
  • Fin
Copyright © 2025 Les Echos du Congo Brazzaville - Tous droits réservés .