Congo – France : Denis Sassou N’Guesso prendra part au sommet France-Afrique de Paris

Le président Denis Sassou N’Guesso est attendu la semaine prochaine dans la capitale française. À Paris, le président congolais dont la présence est très souhaitée, de sources diplomatiques, prendra part au sommet France-Afrique qui s’ouvre le 2 juillet dans la capitale française. L’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, en a fait l’annonce le 24 juin à Brazzaville, à l’issue d’un entretien avec le président Denis Sassou N’Guesso.

Le président Denis Sassou N’Guesso prendra part au sommet de Paris qui se veut une ‘’réunion France-Afrique’’, sur des questions d’intérêts communs. En sa qualité de président du comité de haut niveau de l’UA sur la crise Libyenne, la voix de Denis Sassou N’Guesso, sera d’une expertise attendue par la France qui ne cache pas ses intentions sur le dossier, eu-égard au pilotage de la feuille de route de l’UA, conduite par le président congolais, en vue du dénouement de la crise dans ce pays.

D’ailleurs, le diplomate français, reçu par le président congolais n’a pas manqué d’égrener quelques sujets à l’ordre du jour. Il s'agira a-t’il dit, « de faire un tour d’horizon de tous les sujets d’intérêt commun, qu’il s’agisse des sujets d’actualité, de politique internationale, de la sécurité sur le continent africain et dans la sous-région, mais aussi de parler d’un certain nombre de dossiers importants de coopération bilatérale autour des trois feuilles de route de coopération renforcée » signées au printemps dernier.

L’une de ces feuilles de route porte sur l’enseignement supérieur, la recherche et l’éducation, alors que les deux autres concernent respectivement l’environnement et la santé.

« Ce sont trois sujets d’importance. Dans le secteur de l’environnement, j’ai bien insisté auprès du président sur l’importance du dossier des tourbières qui constitue aujourd’hui une carte maîtresse, un atout essentiel pour le Congo dans le cadre du Fonds bleu et plus largement par rapport à tous les défis environnementaux », a indiqué Bertrand Cochery.

L'ambassadeur français, a estimé, en outre, que l’Afrique et l’Europe étaient appelées à travailler davantage en vue de disposer des partenariats plus actifs.

Au plan économique, certains sherpas évoquent la question de la sortie des États de la cédéao de la zone CFA, une initiative de plus en plus actée par lesdits pays et qui ne manquera pas d’être abordée à Paris.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville