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Le Congo devra vacciner plus de 2 millions 200 mille enfants âgés de 9 mois à 14 ans contre la rougeole et la rubéole. La campagne nationale de vaccination de cinq jours, lancée le 05 mars 2019 par le président de Denis Sassou N’Guesso vise cet objectif. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de la directrice régionale de l’OMS-Afrique, le Dr Moeti Matshidiso et de la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques de Sousa, dans l’enceinte de l’hôpital spécialisé Mère-enfant Blanche Gomes, à Brazzaville.
Les Congolais sont appelés à faire vacciner leurs enfants dans les centres de santé les plus proches de leurs lieux d’habitation, en vue de les protéger contre la rougeole et la rubéole.
La campagne nationale de vaccination contre ces deux maladies invalidantes, lancée, vise à réduire la mortalité et la morbidité dues à la rougeole chez les enfants et à éliminer les risques de malformation et de mort du fœtus et de fausses couches du fait de la rubéole.
Selon la directrice exécutive adjointe de l’alliance du vaccin (Gavi), le Congo a fait un grand pas. Elle a salué « le leadership » du gouvernement et du président de la République, Denis Sassou-N’Guesso. Gavi est aux côtés des autorités congolaises pour protéger tous les enfants de ce pays des maladies mortelles et évitables par la vaccination, a-t-elle rassuré.
Cette campagne de vaccination combine les interventions à haut-impact, à savoir la vaccination, le complément nutritionnel en vitamine A et le déparasitage. Ce qui a fait dire à la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques de Sousa, que cette combinaison constitue une possibilité pour le Congo « d’éliminer la rougeole et la rubéole grâce à la vaccination ». Elle a également assuré le gouvernement congolais du soutien continu de son institution dans son effort.
Intervenant à son tour, la directrice régionale de l’OMS-Afrique a appelé à un engagement en faveur de l’enfant qui, a-t-elle dit, est « l’assurance du futur ». Le Dr Moeti Matshidiso a noté avec satisfaction qu’« avec ce nouveau vaccin, les enfants du Congo, nos enfants, seront désormais protégés, non seulement, contre la rougeole, mais aussi contre 12 maladies mortelles ».
Pendant cinq jours, plus de 2000 équipes de vaccination en stratégies fixe, avancée et mobile, soit près de 8000 acteurs seront mobilisées. Le gouvernement congolais, par l’entremise de la ministre de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo a appelé ces équipes à plus d’abnégation au travail pour atteindre l’objectif de 100% d’enfants vaccinés, assigné à cette campagne. Elle a sollicité l’implication directe des pouvoirs publiques et des confessions religieuses, avant d’encourager les parents, surtout les mères d’enfants « à adhérer massivement aux activités qui seront déployées », en se rendant dans les centres de santé les plus proches.
Lydia Mikolo a fait observer que sur le plan épidémiologique, le Congo, à l’instar des autres pays en Afrique subsaharienne, fait face à une recrudescence de la rougeole, avec des couvertures vaccinales qui restent inférieures à 90%. Pour faire face à cette situation, le Congo a élaboré en 2014 un plan stratégique d’élimination de la rougeole. Ce plan intègre l’introduction de la deuxième dose sous forme de vaccin combiné rougeole-rubéole autrement RR. Les bénéficiaires, par le truchement d’un enfant, ont vivement remercié le président de la République pour son engagement en faveur de la santé des enfants.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-03-05 21:52:30
La journée de mardi a donné lieu à des vives tensions entre les éléments de la garde républicaine (GR) et des riverains des deux camps dudit bataillon à Lifoula. La construction d'un mur de clôture serait au cœur du problème.
Créé le 2019-03-05 19:05:42
La société Chinoise des cimenteries (Sonocc), a ouvert un entrepôt à Mbinda pour mieux ravitailler le département du Niari et la partie sud du Gabon en ciment.
Créé le 2019-03-05 12:49:04
Ce lundi 4 mars 2019 marque le septième anniversaire des explosions d’un dépôt d’armes et de munitions de l’armée congolaise à Mpila, un quartier Est de Brazzaville. Le drame avait fait officiellement au moins 282 morts, plus de 2 300 blessés et plus de 17 000 sans-abri qui vivent toujours dans des conditions difficiles et demandent aux autorités de reconstruire leurs maisons.
Créé le 2019-03-04 22:15:41
Au mois de février dernier, Denis Christel Sassou Nguesso, député de la ville d’Oyo (nord) et président de la Fondation Perspectives d’Avenir, a offert une véritable cure de jouvence au lycée Chaminade de Brazzaville. Au-delà du simple lycée qui fût appelé Drapeau rouge, le retour au nom Chaminade remet à flot une identité perçue comme un moule qui a forgé en autant d’hommes et de femmes passés par cet établissement scolaire créé en 1946. L’esprit chaminadien, un ensemble de valeurs éthiques et de goût prononcé pour le travail bien fait, Ouabari Mariotti, ancien ministre congolais, un des anciens élèves de ce lycée en fait l’évocation sur les Echos du Congo Brazzaville.
Créé le 2019-03-04 14:17:48
« … Jeunes donnez vos mains, ne remettez pas à demain. Nous n’avons qu’un seul chemin, celui de notre avenir. Pionniers nous servirons, pionniers veillerons, pionniers nous bâtirons notre cher beau pays. »
Ainsi chantait depuis 1963, et ce jusqu’en 1992, l’adolescent congolais dont le processus d’édification de la personnalité se faisait au travers d’un moule politique, à travers un code éthique dit loi du pionnier, qui définissait le cadre de vie et en régulait le quotidien.
Entre la famille, l’école, et les activités sociopolitiques, culturelles ou sportives, jusqu’aux loisirs, les jeunes et adolescents bénéficiaient d’un encadrement rigoureux qui finissait par s’enraciner dans les mœurs et s’imposer en norme sociale, la règle pour tous.
C’était le temps où l’action politique plaçait la formation multiforme de l’homme au centre des programmes du Parti unique, insistant sur le militantisme, le civisme, le patriotisme, la citoyenneté, l’ardeur au travail.
Quoique présenté comme « un militant conscient et efficace de la jeunesse », le pionnier jouissait d’une éducation qui se définissait à travers le triptyque École – Religion et Famille.
Outre ce civisme teinté de militantisme, la formation de l’adolescent bénéficiait également d’un apport religieux, même si le pays se voulait marxiste et révolutionnaire.
Toutes les confessions religieuses dispensaient quasiment un catéchisme aux adolescents et veillaient à leur encadrement et un accompagnement à la vie. Ainsi aux cotés des lois du pays dispensées à travers les articles du pionnier, se complétaient celles de l’Église qui assurait un équilibre spirituel à travers les commandements de Dieu. Un programme là aussi, réduit depuis au stricte nécessaire.
Des deux programmes précités, la Famille assurait la mise en commun harmonieuse en veillant à ce que les enfants soient assidus et performant autant à l’école qu’au catéchisme, le tout se vivant dans une émulation tant familiale que sociale, un sain prestige en somme et cela faisait la fierté des parents. Toute la société en était quittes et les faits d’incivilité étaient marginaux et parfois bien ciblés au point que les services compétents y intervenaient et œuvraient sans trop de difficultés à les éradiquer. La croissance démographique a certes décuplé le phénomène, mais la démission collective a favorisé son expansion.
Conscient du fléau qui gangrène la jeunesse dans presque toute son entièreté, le Congo a institué une journée nationale du civisme, célébrée le 11 janvier. L’objectif visé est de vulgariser la politique nationale en matière d’éducation civique, de promouvoir les activités socio-éducatives, culturelles et sportives en vue d’éveiller et d’affermir la conscience civique ainsi que la stimulation de l’esprit patriotique, la conception et la mise en œuvre des actions de formation pour le développement de la conscience civique. Mais peut-on réduire ce vaste chantier à une journée ?
De nombreux jeunes ne respecteraient plus l'ensemble des règles de vie en communauté telles que le respect d'autrui, la politesse ou la courtoisie. Ils sont simplement inciviques, et cella semble devenir « une marque de fabrique » qui épouse les contours d'une société, d'un « monde qui s'effondre ». En ces jeunes, beaucoup d'adultes ne retrouvent plus les valeurs essentielles qui fondaient l'Homme ou la Femme et forgeaient en eux des qualités d'une citoyenneté convenable, dans le « commerce social », tel qu'il en fut dans leur jeunesse.
Il est vrai, « autres temps, autres mœurs ». Mais, les mœurs sur lesquelles reposent les bases éthiques et morales d'une société se transmettent de génération en génération et deviennent l'essence même d'un peuple.
La formation de la personnalité humaine est l’œuvre de plusieurs influences. Dans les pratiques juvéniles désormais décriées au Congo, il va s'en dire que tous, parents, acteurs politiques, pouvoirs publics et société civile ont des responsabilités partagées.
Avec la « révolution » d’août 1963, les mouvements de jeunesse des scouts ou autres « louveteaux » qui contribuaient à l'encadrement moral et multiforme des jeunes furent remplacés par d'autres, dits révolutionnaires, le Mouvement National des Pionniers, sous la conduite de l'UGEC puis de l'UJSC.
À la Conférence nationale, tout cet édifice de formation morale et civique de l'individu, quoique sur fond de considérations politiques, fut détruit, sans solutions de remplacement. Depuis le gouffre s'est creusé. Peut-être est-il temps de repartir à la croisée des chemins, tout en adaptant les contours de la question à la donne actuelle et à l'ère du temps.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-03-04 10:13:58
Les exploitants illégaux de bois ne semblent pas trop effrayés, encore moins prêts à renoncer à leurs activités illicites, malgré les interpellations enregistrées ici et là. Pour ce faire, les militants de la société civile ont brisé le silence lors d’une conférence-débat, mercredi dernier à Brazzaville, animée par des acteurs de la société civile congolaise dont la fondation Niosi.
Créé le 2019-03-03 21:47:12
Le président du parti Unis pour le Congo (UPC/opposition), Paulin Makaya a demandé la libération du général Jean-Marie Michel Mokoko, André Okombi Salissa mais aussi des autres congolais incarcérés dans les prisons de Brazzaville et de Pointe-Noire.
Créé le 2019-03-03 21:02:34
Les prix du péage autoroutier doivent être revus à la baisse. C'est la demande formulée par l’Association congolaise des droits des consommateurs convaincue que les tarifs de franchissement des postes de péage sont déjà revus à la hausse pour les automobilistes.
Créé le 2019-03-03 20:23:45
Dans le cadre de l’adoption du Plan d’Action Consensuel de Déploiement des Infrastructures de Communications Électroniques de l’Afrique Centrale (PACDICE-AC) et du cadre institutionnel de sa mise en œuvre, les ministres de cette sous-région d’Afrique, réunis à Brazzaville, le vendredi 1er mars 2019, ont fait une déclaration qui place l’ensemble des États dans les dispositions de ne pas rater la « Révolution numérique », mettant, ainsi l’action sur la construction d’infrastructures large bande pouvant participer à l’intégration et à la réalisation des objectifs du développement durable. Voici l’intégralité de la déclaration de Kintélé.
DES MINISTRES
DÉCLARATION DE KINTÉLÉ SUR L’ADOPTION DU Plan d’Action Consensuel de Déploiement des Infrastructures de Communications Électroniques de l’Afrique Centrale (PACDICE-AC)
Brazzaville, le 01 mars 2019
PRÉAMBULE
NOUS, Ministres en charge des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication des États membres de la CEEAC, réunis à Kintélé (République du Congo), le 01 mars 2019, dans le cadre de l’adoption du Plan d’Action Consensuel de Déploiement des Infrastructures de Communications Electroniques de l’Afrique Centrale (PACDICE-AC) et du cadre institutionnel de sa mise en œuvre ;
GUIDÉS par le Traité instituant la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC);
CONSIDÉRANT la Déclaration des Chefs d’États et de Gouvernement de la CEEAC du 16 janvier 2012, exprimée à N’Djamena (République du Tchad) sur l’édification de véritables société et économie de l’information en Afrique Centrale ;
CONSIDÉRANT de plus la Décision N°07/CEEAC/CCEG/XV/12 du 16 janvier 2012 portant adoption de la politique régionale de l’édification de véritables société et économie de l’information en Afrique Centrale à l’horizon 2025, du cadre de référence pour l’harmonisation des politiques et des réglementations nationales en Afrique Centrale, de la stratégie régionale de développement des infrastructures et des réseaux Large Bande de communications électroniques (stratégie régionale large bande) en Afrique Centrale, et du programme de développement des infrastructures filaires large bande de transport de communications électroniques en Afrique Centrale (PDILB-AC);
RÉAFFIRMANT les engagements pris à travers la Déclaration de Brazzaville des ministres en charge des Télécommunications/TIC de la CEEAC du 24 novembre 2016 sur les technologies de l’information et de la communication ;
NOUS REFÉRANT à la Décision N°03/CCEG/CEEAC/XI du 27 janvier 2004 portant adoption du Plan Directeur Consensuel de Transport en Afrique Centrale (PDCT-AC) ;
NOUS REFÉRANT également à la Déclaration Assembly/AU/Decl.2(XVIII) sur le Programme pour le Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA) adoptée par la Dix-huitième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine, tenue à Addis-Abeba (Ethiopie), les 29 et 30 janvier 2012 ;
NOUS REFÉRANT en outre à la Déclaration africaine sur la gouvernance de l’Internet et le développement de l’économie numérique en Afrique adoptée par les Chef d’État et de Gouvernement des pays africains à Addis-Abeba (Éthiopie), le 29 janvier 2018 ;
NOUS FÉLICITANT des projets intégrateurs en Afrique Centrale dans le domaine des télécommunications/TIC initiés par certains États membres, soutenus par les partenaires de développement dont la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque mondiale (Bm), notamment le projet Central African Backbone (CAB), et d’autres projets similaires ;
CONVAINCUS que le développement des infrastructures Large Bande nationales et communautaires dans l’espace CEEAC est essentiel pour la réduction de la fracture numérique et la réalisation d’une part, des Aspirations et Objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et d’autre part, des Objectifs pour le Développement Durable de l’Agenda 2030 des Nations Unies ;
CONVAINCUS de plus de la nécessité de renforcer les capacités des États membres de la Communauté dans l’identification, la formulation et la mise en œuvre des projets ;
RELEVANT par ailleurs l’inexistence d’un cadre institutionnel pour la mise en œuvre de la politique régionale de l’édification de véritables société et économie de l’information en Afrique Centrale ;
PRENANT EN COMPTE les recommandations de la réunion des experts en Télécommunications/TIC réunis à Kintélé (République du Congo) les 26 et 27 février 2019 ;
RÉAFFIRMONS LA NÉCESSITE de :
* Participer pleinement à la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et, en particulier, l’Aspiration 2 dont le but est de stimuler l’avènement d’un continent intégré, politiquement uni et fondé sur les idéaux du panafricanisme et la vision de la renaissance africaine à travers, l’atteinte de l’objectif 10 dont le programme prioritaire est la connectivité des réseaux de communication et de l’infrastructure ;
* Participer également à la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies (ONU) et, en particulier, son objectif de développement durable (ODD) 9, à savoir : « Mettre en place une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable et encourager l’innovation » ;
* Contribuer à la mise en place de la Zone de Libre Échange de la CEEAC par le biais des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en développant les infrastructures transfrontalières Large Bande et des réseaux régionaux, indispensables pour la pérennité et la réussite d’un marché commun des TIC ;
* Renforcer les capacités de nos États dans l’identification, la formulation, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des programmes et/ou projets communautaires et nationaux;
* Mettre en place une gouvernance cohérente dans la réalisation des infrastructures numériques communautaires de qualité qui rendent plus efficients les accès et les services, renforcent la sécurité, la fiabilité et la résilience, et enfin améliorent la performance environnementale ;
* Mettre en place les infrastructures vitales sous tendant l’économie numérique ;
* Diversifier les sources et/ou les modes de financement dans la réalisation des infrastructures numériques.
INVITONS INSTAMMENT le Secrétariat général de la CEEAC en coopération et coordination avec la Commission de l’Union Africaine (CUA), l’Agence de Coordination et Planification du NEPAD (ACPN), la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque mondiale (Bm), l’Union Européenne (UE) , l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), l’Union Postale Universelle (UPU), la Commission Economique de l’Afrique (CEA), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et, les autres partenaires internationaux de :
* Veiller à l’inclusion des projets majeurs d’infrastructures numériques communautaires du PACDICE-AC dans le Plan d’Action Prioritaire du PIDA (PAP-PIDA) pour la période 2020-2030 ;
* Prendre en compte les chainons manquants d’infrastructures d’interconnexion large bande traversant l’Afrique centrale, contenus dans la transafricaine numérique du PIDA et de les associer avec des plans et des budgets de développement à l’échelle sous-régionale ;
* Déterminer et développer les compétences requises pour l’identification, la formulation, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des projets du PACDICE-AC, en tirant profit des capacités actuelles dans la sous-région ;
* Veiller, dans l’approche intégrée du développement des infrastructures, à l’inclusion du développement des infrastructures large bande de communications électroniques, tant au niveau national que régional, dans la mise en œuvre du Plan Directeur Consensuel de Transport de l’Afrique Centrale (PDCT-AC) ;
* Mettre en place un environnement favorable à l’établissement d’interconnexions transfrontalières large bande notamment par l’adoption des instruments juridiques sous-régionaux suivants : (i) un modèle de protocole d’entente sous-régional d’interconnexion et des conventions de mutualisation des tronçons transfrontaliers des infrastructures large bande, (ii) un catalogue de définition des tarifs d’interconnexion, et (iii) un cadre réglementaire d’exploitation des tronçons transfrontaliers.
ENCOURAGEONS les États membres à :
* Prendre des mesures pragmatiques afin de créer un climat d’investissement transparent, stable et prévisible à l’appui à la mise en œuvre du PACDICE-AC, par exemple, en faisant appel à de multiples parties prenantes, en diversifiant les sources de financement, en ayant recours à des fonds nationaux et en augmentant la participation du secteur privé, notamment par des investissement privés, des initiatives de financement privé, des partenariats public-privés et divers programmes indicatifs ;
* Mettre en place et/ou renforcer au niveau de chaque État membre des infrastructures qui sous-tendent l’économie numérique à savoir les infrastructures à clé publique (PKI), des points d’échange Internet (IXP), des data center et des centres d’urgence d’alerte et de réponse aux incidents cybernétiques (CIRT) ;
* Présenter et promouvoir les avantages socio-économiques de la réalisation des infrastructures numériques large bande par des campagnes de sensibilisation du public et des programmes d’éducation afin d’accroitre la confiance des utilisateurs ;
* Prendre en compte les chainons manquants d’infrastructures d’interconnexion large bande traversant l’Afrique centrale, contenus dans la transafricaine numérique du PIDA et de les associer avec des plans et des budgets de développement à l’échelle nationale ;
* Contribuer à l’évaluation en cours de la première phase du Plan d’Action Prioritaire du PIDA (PAP-PIDA) ;
* Participer et contribuer à la mise en œuvre du projet de « L’Initiative sur la politique et la réglementation de l’Afrique numérique (PRIDA) » visant à (i) renforcer les capacités des États membres en matière de gouvernance Internet, (ii) assurer une utilisation efficiente et harmonisée du spectre des fréquences, (iii) améliorer le niveau d’harmonisation des cadres politiques, juridiques et réglementaires des TIC en Afrique et, (iv) renforcer la coordination entre les Autorités de régulation nationale et les associations des régulateurs.
* Développer des stratégies numériques nationales à portée sous-régionale qui intègrent le secteur postal en tant que véhicule permettant d’atteindre les zones rurales.
INVITONS le Secrétariat général de la CEEAC, la CUA, l’APCN, la BAD, la Banque mondiale, l’UE, l’UIT, la CEA, le PNUD et, les autres partenaires internationaux, conformément à leurs mandats, à :
* Apporter leur appui à la mise en place du cadre institutionnel de mise en œuvre du PACDICE-AC afin d’assurer d’une part, une meilleure coordination tant au niveau régional que national de l’implémentation des projets d’infrastructures transnationales et d’autre part, une mutualisation optimale des ressources mobilisées dans la réalisation des infrastructures communautaires ;
* Apporter leur appui au développement des expertises techniques nationales, et à la mobilisation des ressources nécessaires à une réalisation effective des projets bien préparés ;
* Apporter leur appui à l’établissement, par des analyses appropriées des écarts, des besoins des Etats membres de la CEEAC en matière d’infrastructures numériques nécessaires à la mise en place d’un marché commun des TIC ;
SALUONS le rôle des Institutions Africaines, des Agences des Nations Unies, des partenaires au développement pour leurs appuis multiformes aux efforts consentis par le Secrétariat général de la CEEAC dans le cadre du développement du secteur des Télécommunications/TIC dans la sous-région ;
EXPRIMONS notre gratitude à Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République du Congo, Chef de l’Etat et au peuple congolais pour l’organisation parfaite et l’accueil chaleureux de la réunion des Ministres en charge des Télécommunications/TIC de la CEEAC.
Fait à Kintélé, le 01 mars 2019.
Pour la République du Congo Son Excellence Monsieur Léon Juste IBOMBO, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique
Pour la République Démocratique du Congo Son Excellence Monsieur Émery OKUNDJI NDJOVU Ministre des Postes, des Télécommunications et des NTIC
Pour la République Gabonaise Monsieur Hervé NGOUA MEDENG Directeur de Cabinet du Ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste
Pour la République Centrafricaine Son Excellence Madame Marie-Charlotte FAYANGA, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Centrafricaine près la République du Congo
Pour la République d’Angola Son Excellence Monsieur Vicente MUANDA Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d’Angola près la République du Congo
Pour la République du Cameroun Son Excellence Monsieur Komidor NJIMOLUH HAMIDOU, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Cameroun près la République du Congo
Pour la République du TCHAD Son Excellence Monsieur MBODOU SEID Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Tchad près la République du Congo
Pour la République du Rwanda Son Excellence Docteur Jean Baptiste HABYALIMANA, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Rwanda près la République du Congo
Pour la République de la Guinée Équatoriale Monsieur Raphael MBA ESANGUI NCHAMA, Conseiller à l’Ambassade de la République de la Guinée Equatoriale près la République du Congo
Transcription : Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-03-02 11:33:11
Le constat est dur. Un taux d’activité faible, un « surchômage » persistant, la situation des jeunes sur le marché du travail s’est globalement dégradée et leur insertion professionnelle est plus compliquée à Owando, la ville préfecture du département de la Cuvette (nord).
Créé le 2019-03-02 10:37:31
La très bonne nouvelle est tombée au cours d’un déjeuner de presse organisé le 27 février dernier par l’ambassadeur chinois en poste à Brazzaville. Ma Fulin a rassuré la détermination de son gouvernement de voir le Congo conclure, dans le cadre d’un programme économique et financier, l’accord formel avec le FMI.
Créé le 2019-03-02 10:00:45
Les débats ont été bloqués lors de l’audience du vendredi 1er mars au sujet des écoutes téléphoniques du candidat malheureux à la présidentielle de 2016, André Okombi Salissa, accusé principalement d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État.
Créé le 2019-03-02 09:25:22
La mise en concession de la route nationale n°1 (RN1) a été officiellement lancée par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le 1er mars 2019, à partir du poste de péage de Lifoula, à une trentaine de kilomètres au Nord de Brazzaville. À travers un acte aussi symbolique que rituel, le président de la république s'est acquité de son droit de circulation, au point péage. Il s’agit, pour le gouvernement congolais, de capitaliser les investissements consentis dans ce secteur, en confiant la gestion de cette route à une société privée, La Congolaise des Routes (LCR).

La mise en concession de la RN1 découle du contrat de délégation de services publics, signé entre La Congolaise des Routes (LCR) et l’Etat congolais en décembre 2018.
La fiche technique présentant cette entreprise révèle que LCR est une société concessionnaire et titulaire du marché de la concession. Elle est en partenariat avec plusieurs sociétés internationales, à l’instar de China State Construction Overseas et Egis Road Operation.
Le premier partenaire (China State Construction Overseas) est un sous-traitant dédié à la maintenance, alors que le second (Egis Road Operation) est dédié à l’exploitation.

Le ministre de l’Aménagement du territoire et des grands travaux, Jean-Jacques Bouya a précisé que la mise en concession concerne toute la dorsale RN1 et RN2, en relevant que pour la RN2, « il faudrait d’abord la réhabiliter, car on ne peut pas concéder sans réhabiliter ».
Inaugurée par le président de la République en février 2016, la route nationale n°1 Brazzaville-Pointe-Noire, longue de 535 kilomètres a couté plus de sept cent milliards de Francs CFA à l’Etat congolais. « Il fallait absolument aller vers une mise en concession des tronçons déjà construits entre Pointe-Noire et Brazzaville. C’est l’objet du financement d’aujourd’hui », s’est satisfait Jean-Jacques Bouya qui a ajouté que « la bataille a été longue et l’objectif atteint ».
Le temps mis avant cette mise en concession est justifié par la nécessité pour le gouvernement de trouver des partenaires fiables, selon le ministre de l’Aménagement du territoire et des grands travaux : « Nous avons fait presque deux ans pour rechercher effectivement de bons partenaires, parce que l’objectif est de pérenniser la route à jamais », a-t-il relevé devant la presse.
Au sujet des tarifs jugés assez excessif, Jean-Jacques Bouya a lancé un appel aux usagers afin qu’ils souscrivent aux abonnements, comme cela se passe dans tous les pays du monde, afin que « tout cela ne puisse pas lourdement peser sur cette population ». Ces tarifs tels qu’homologués, varient de 1 500 F CFA à 40 000 F CFA, selon le type de véhicule.
À noter que le contrat de concession ente LCR et l’État congolais prendra effet à la date de la promulgation du décret présidentiel, en cours de visas et contreseings.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-03-01 18:11:50
Nouveau désastre sur les routes du Niari (sud). Le tronçon routier Dolisie-Ngongo est coupé en deux entre les villages Loubetsi et Bangondo à cause des bourbiers provoqués par des pluies torrentielles.
Créé le 2019-03-01 14:10:04
Au marché de Mfilou dans le 7ème arrondissement de Brazzaville, c’est l’insalubrité indescriptible qui frappe le premier visiteur. Des tas d’immondices jonchent partout et dégagent une odeur nauséabonde.
Créé le 2019-03-01 11:51:39
Le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, et le Président directeur général de la société chinoise West-african group, Hui Kouyin, ont signé, jeudi 28 février 2019 à Brazzaville, les actes constitutifs du Fonds national de développement du Congo (FNDC), dans le cadre du Partenariat stratégique global conclu, depuis 2016, entre la République du Congo et la République populaire de Chine.
Créé le 2019-03-01 11:14:59
La propreté des villes et villages du Congo ! Un long roman, une série sans fin. Lancée dans l’urgence et en grande pompe en novembre 2018 pour assainir les lieux publics, l’initiative prise par le Premier ministre, Clément Mouamba, n’est pas suivie par bon nombre de citoyens congolais. Si les grands axes sont nettoyés, les routes secondaires et les quartiers sont toujours sales.
Créé le 2019-03-01 10:26:15
Le président du parti Unis pour le Congo (UPC/opposition), Paulin Makaya va à la rencontre de la population de Bacongo, dans le 2ème arrondissement de Brazzaville, ce samedi 2 mars 2019, à 14h, à l'Espace Zao, sur la rue Bergère, non loin du marché Commission.
Créé le 2019-03-01 09:32:46
Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso procédera ce vendredi 1er mars 2019, dans le district d’Ignie, au lancement officiel de la concession de la route nationale n°1 Brazzaville-Pointe-Noire.
Jack de MAïSSA / Les Echos du Congo Brazzaville
Créé le 2019-02-28 16:59:55