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Retour sur la vie d’Edith Lucie Bongo Ondimba, c’est ainsi que l’on pouvait qualifier ce film documentaire d’une heure dix minutes, projeté dans la soirée du dimanche 10 mars 2019. Dans les jardins de l’hôpital général Edith Lucie Bongo Ondimba à Oyo (nord) et en présence du président Denis Sassou-N’Guesso, la projection a fait comprendre aux spectateurs que l’ex première dame du Gabon avait donné une orientation à sa vie.
Créé le 2019-03-11 20:25:11
La police nationale a toujours fait d’énormes sacrifices pour la sécurité des congolais même si certaines pratiques sont aux antipodes des valeurs et missions de cette force de l’ordre, notamment le racket qui est devenu monnaie-courante dans presque tous les carrefours de Brazzaville. Des policiers chargés de réguler la circulation routière s’y donnent parfois à cœur-joie.
Créé le 2019-03-11 19:33:27
Pendant deux semaines (du 7 au 20 mars 2019 de 10h à 17h), un petit bout de la culture des Mbosi s'installe dans la grande salle de la gare routière près du marché moderne d’Oyo dans le département de la Cuvette (nord). Grâce à l'aide de la Mairie d’Oyo, le grand maître Keim Oboura et Daniel Isaac Itoua ont apporté dans leurs valises une sélection inédite des objets d’art des Mbosi de l’Alima. De nombreux objets, travaillés avec un soin d'orfèvre, sont liés au quotidien raffiné d'un peuple qui a toujours préféré la qualité à la quantité.
Créé le 2019-03-11 18:07:28
Des témoignages récurrents sur des faits de plus en plus fréquents renseignent sur le nombre croissant de divorces, ainsi que celui d’AVC en nette progression chez les hommes, dans les communautés congolaises (les deux Congo). Presque tous ces hommes ont un jour choisi d’aller prendre femme au pays.
Des nombreux juges chargés des affaires familiales de France, de Belgique, voire du Royaume Uni, s’étonnent du taux croissant de divorces dans les communautés congolaises. Alors que d’autres ont cru y déceler des « mariages blancs », ils se sont avisés qu’il n’en était rien au départ. Simplement, par naïveté ou par amour, l’homme s’est fait floué par une épouse dont le but était celui de sortir du pays pour faire sa vie ailleurs, pas forcément avec l’homme qui l’en a fait sortir.
« Voir Paris et divorcer », cela est devenue la devise de nombreuses femmes congolaises, qui profitant de l’opportunité qu’elles ont d’arriver sur le bord de Seine par le biais du mariage, cachent leurs desseins sordides vis-à-vis du « naïf » époux qui pensant épouser une femme pétrie des qualités du terroir auquel il demeure attaché, s’en va chercher femme au pays.
La désillusion est grande, quand une fois arrivée en France et régularisée sans qu’il ne lui en coûte le moindre effort, l’épouse ‘’modèle’’ baigne dans l’imposture, arguant « étangama que na ko ya poto » (il était écrit que je viendrai en France), à l’époux qui lui rappelle d’où elle vient, et les sacrifices endurés pour la faire venir. Parfois les églises dites de réveil auxquelles elles adhèrent contribuent à envenimer la situation, présentant l’homme comme animé par de mauvais esprits.
Profitant des lois et des avantages sociaux qu’offre la France notamment aux mères seules, la femme fait subir à l’homme la pire des misères, afin de parvenir au divorce, aux dépends de celui-ci.
De plus en plus de juges ont commencé à comprendre le stratagème et font remonter les informations qui à l’évidence ne manqueront pas de durcir davantage les conditions d’entrée des étrangers en France, surtout par le biais du mariage.
De nombreux congolais qui avaient raillé Siatula qui dans un cimetière de la région parisienne, implorait les ''sœurs'' à entendre raison en présentant ces congolais décédés de suite d’un AVC, lié aux situations conjugales devenues de plus en plus difficiles pour eux, lui donnent désormais raison.
Dans des pays où la voix de la femme est mieux entendue et où celle-ci passe pour avoir forcément raison devant l’homme, quelles que soient les circonstances, de nombreuses femmes congolaises ont trouvé le filon pour s’affranchir de leur époux et profiter d’un système généreux à souhait.
Des hommes qui ont tenté d’imposer la discipline aux filles de leur épouse, nées d’un premier mariage et qu’ils ont contribué à faire venir, se sont vus accuser à tort de violences sexuelles. Depuis, leur vie est dévastée et ils demandent au bon Dieu, ce qu’ils ont fait pour subir cela.
Même si l’époux devenu sans valeur ne représente plus rien à leurs yeux, nombre de ces femmes qui pensent ainsi ‘’faire leur vie’’, ne se préoccupent même pas des enfants dont le déficit en autorité paternelle conduit souvent à la perdition, en dépit des potentialités qu’ils ont pour réussir. Beaucoup versent dans le trafic de drogue, la délinquance de quartier où même dans le grand banditisme. Même placés, beaucoup d’enfants finissent en situation d’échec.
Dans de nombreux cas, l’homme qui parfois continue de payer les mensualités d’un crédit ayant servi à l’arrivée de l’épouse, n’a plus que ces yeux pour pleurer. Certains en sont tombés irréversiblement malades. D’autres, au nombre de ceux présentés par Siatula, en ont trouvés le repos éternel au cimetière. D’autres encore, dépouillés de tout, par une femme qui n’y a presque pas investi, mais qui est servie gracieusement par les lois, ont perdu la raison. Les plus radicaux sont en prison, après avoir imposé ou tenté d’imposer leur propre justice…
En ce mois de la Femme où les combats tout aussi nobles ont notre soutien, il nous parait nécessaire d’évoquer ce sujet, sur l’arnaque conjugale par des femmes à l’évidence sans ‘’cœur’’.
Gardons-nous tout de même, pour conforter les droits de la femme, de dépouiller l’homme de ses droits. Auprès de nombreux hommes congolais de la diaspora, ce droit n’est plus hélas qu’une illusion perdue. Certains noient leur chagrin au fond d’un verre, quand ce chagrin ne les a pas emporté.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-03-11 09:55:14
L'écrivain ivoirien Bernard Dadié, est décédé samedi à l'âge de 103 ans. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dans lesquels il a abordé divers genres littéraires.
Dictée : ‘’Climbié’’ ! Les élèves congolais du primaire ou collège dans les décennies 60,70, voire 80, se souviennent encore de ces dictées dont les accords se révélaient être des pièges susceptibles de conduire aux fautes grammaticales.
Entre accord du participe passé se rapportant au sujet réel ou sujet apparent, le complément d’objet direct ou indirect et bien d’autres, Bernard B. Dadié apparaissait comme un auteur ‘’difficile’’ pour les candidats devant passer une épreuve de dictée.
L’homme maniait la langue française avec une aisance subliminale qui a accompagné des générations d’élèves et placé l’auteur dans le livre des souvenirs scolaires douloureux, pour ceux qui redoutaient l’épreuve de dictée, surtout quand ‘’ le nombre de fautes équivalait du nombre de coups’’, notamment pour les ‘’dictées préparées’’. C’est bien loin tout cela et depuis, la rigueur dans l’écriture n’est plus qu’un lointain souvenir, tant pour les élèves que même pour bien d’enseignants. Mais cela est un autre débat…
Bernard Binlin Dadié ou Bernard Abou Koffi Binlin Dadié à l'état-civil, est né en 1916 à Assinie (sud-est de la Côte d'Ivoire), il se fait connaitre dès 1934 avec une pièce de théâtre satirique, "Les Villes".
En 1950, il publie un recueil de poèmes engagés, "Afrique debout !" qui dénonce les relations de domination entre Blancs et Noirs dans l'Afrique coloniale. Son autobiographie romancée, "Climbié", parue en 1952, est sans doute son œuvre la plus célèbre, également très critique vis-à-vis du colonialisme.
En 1980, son roman "Les jambes du fils de Dieu" remporte aussi un franc succès. Bernard Dadié a reçu deux fois le grand prix littéraire d'Afrique noire avec "Patron de New York" (1965) et "La ville où nul ne meurt" (1968).
Militant pour l'indépendance, il a été le ministre de la Culture de 1977 à 1986 du premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny.
''Bernard Dadié est l'écrivain le plus fécond de la littérature néo-africaine (...) et avec Léopold Sédar Senghor, le plus traduit", selon Nicole Vincileoni, universitaire et auteure d'un ouvrage d'analyse de référence sur son œuvre.
Bernard Dadié a abordé presque tous les genres littéraires, poésie, roman, chroniques, contes traditionnels et théâtre.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-03-11 07:50:26
Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a remis la clé de nouvelle chapelle de l’Eglise notre dame de l’Assomption d’Oyo (nord) ce dimanche 10 mars 2019 à l'Evêque d'Owando, Victor Abagna Mossa, bénéficiaire de ce geste de générosité du chef de l'État en direction de l'Eglise catholique.
Créé le 2019-03-10 19:04:39
Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso est arrivé à Oyo dans le département de la Cuvette (nord), vendredi 8 mars 2019 dans la matinée, pour un séjour de travail.
Créé le 2019-03-09 11:38:13
Le jeudi 7 mars 2019 n’a pas du tout été calme pour Kokolo, commandant de Police de la ville de Dolisie (sud). Les « bébés noirs », les visages découverts, équipés d’armes blanches, ont cassé tous les pare-brises des taxis appartenant au commandant de Police devant le Night-club « Ndolo », en face de la Banque LCB, au centre-ville de la capitale départementale du Niari.
Créé le 2019-03-08 12:00:45
La grande pluie qui s’est abattue sur Pointe-Noire dans la nuit de jeudi à vendredi a été à l’origine de graves inondations dans plusieurs quartiers de la capitale économique du Congo, occasionnant d’importants dégâts matériels.
Créé le 2019-03-08 11:14:17
Chaque année, la journée du 8 mars donne l'occasion aux rédactions d'aborder un sujet relatif aux droits des femmes. Au Congo-Brazzaville, on a beau avoir de magnifiques lois qui instaurent de belles égalités, sur le terrain les choses ne se passent pas de façon idyllique.
Créé le 2019-03-08 10:09:07
A Bétou dans le département de la Likouala (nord), les «Femmes Lumières» organisent régulièrement des séances de démonstrations culinaires sur fond de causerie communautaire éducative pour prévenir les cas de malnutrition et améliorer l’alimentation des enfants.
Créé le 2019-03-08 09:14:06
Après une injection au niveau du pénis, le riche diamantaire israélo-belge de 65 ans a succombé à un arrêt cardio-respiratoire samedi dernier à Paris en France.
Créé le 2019-03-07 09:31:12
Le génie des ancêtres de l’Alima et leur environnement feront l’objet d’une exposition dont le vernissage aura lieu, le 7 mars 2019, à Oyo (Cuvette). Placée sous le thème « la vie au village », cette exposition apparaît, selon ses initiateurs, comme un retour objectif aux origines.
Des maquettes sur l’architecture vernaculaire de Mbochis et des collections des instruments de musique traditionnelle, c'est le patrimoine artistique que Keim Oboura et Daniel Isaac ont réuni pour restaurer la place de l’Alima dans l’histoire moderne du Congo dans ses limites actuelles.
Les organisateurs de l’exposition espèrent surtout restituer l’architecture vernaculaire des Mbôchis, avec pour but d’emmener les architectes, du pays actuel de l’Alima en développement, à respecter l’architecture ancestrale en la mariant avec la modernité.
Keim Oboura et Daniel Isaac justifie le choix de la ville d’Oyo par le fait qu’elle est aujourd’hui motrice du développement de sa contrée, où il est observé une architecture moderne à l’occidentale qui monte au galop et anéantit, selon eux, l’architecture vernaculaire.
À noter que, cette exposition s’ouvre le 07 mars et ferme ses portes le 20 mars 2019. Elle est organisée, en partenariat avec la Mairie d’Oyo et sera animée par Daniel Isaac, écrivain, traditionaliste, chercheur, directeur de publication du cahier Mbôchi d’anthropologie et d’histoire.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-03-07 09:17:25
Les enfants de l’école ORA du village Lobi dans le département de la Likouala (nord) ont enfin, et grâce à l’UNICEF, des latrines et de l’eau propre pour se laver les mains avant de manger, et en sortant des latrines.
Créé le 2019-03-07 08:40:53
Les étudiants congolais sont à plus de vingt (20) mois d’arriérés de bourses dans plusieurs pays étrangers. Ce sont désormais les parents qui se battent, malgré la crise financière qui phagocyte le pays, pour leur envoyer de l’argent.
Créé le 2019-03-07 08:17:37
Fini le suspens, la Cour criminelle de Brazzaville a requis 20 ans des travaux forcés ce mercredi contre l’ancien ministre et député de Lékana, dans le département des Plateaux, André Okombi Salissa.
Créé le 2019-03-06 19:30:56
Une pluie diluvienne accompagnée d’un vent violent s’est abattue sur la ville de Divenié dans le département du Niari (sud), faisant de nombreux sans-abris.
Créé le 2019-03-06 11:25:49
L'Église Catholique et le Congo entretiennent d'excellentes relations. Les fréquences et échanges réguliers témoignent bien de la vivacité et du dynamisme desdites relations.
L'Église Catholique et le Congo entretiennent d'excellentes relations. Les fréquences et échanges réguliers témoignent bien de la vivacité et du dynamisme desdites relations. Un exemple patent de témoignage d’excellentes relations entre l’État et l’Église, la première visite pastorale effectuée le 5 mai 1980, par le Pape Jean-Paul II à Brazzaville. En terre congolaise, le souverain pontife avait été accueilli par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso et les évêques du Congo, dont Monseigneur Barthélemy Batantou, archevêque de Brazzaville. À son tour, le président Denis Sassou N’Guesso a était reçu par le Pape Benoît XVI, le lundi 24 mai 2010 au Vatican.
Le registre des faits caractéristiques de cette coopération Congo-Vatican est bien fourni. On peut entre autres, évoquer la visite de travail du Cardinal Pietro Parolin, en février 2017, à Brazzaville. Cette visite ponctuée par une audience avec le président Denis Sassou N’Guesso, avait débouché sur série d’accords signés entre les deux parties.
Plusieurs actions à l’endroit de l’Église Catholique témoignent de l’excellence de ces relations, parmi lesquelles l’érection du clocher et la réhabilitation de la toiture de la Basilique Sainte-Anne du Congo, la construction du siège de l’ACERAC (Association de la conférence épiscopale de la région d’Afrique Centrale), la finalisation des travaux de la paroisse de Madibou et bien d’’autres.
Le clocher et la toiture de la Basilique Sainte-Anne du Congo

Endommagé pendant le conflit armé de 1997, cet édifice historique a été rouvert, le 25 mars 2011, au terme d’intenses travaux de réhabilitation estimés à plus de 3 milliards de francs CFA, financés par l’État congolais. Une réhabilitation qui marquait, aussi, la fin réelle des travaux de cette basilique qui, datant de 1943, recevait régulièrement les croyants sans son clocher. C’est, donc, le Chef de l’État Denis Sassou N’Guesso qui a coupé le ruban symbolique, consacrant la fin de la réhabilitation, dotant au passage ce somptueux temple catholique du maillon manquant depuis 1943, le clocher.
La construction du siège de l’ACERAC (Association de la conférence épiscopale de la région d’Afrique Centrale)
Situé derrière la place Mariale de la cathédrale Sacré Cœur de Brazzaville, le siège de l’ACERAC a été inauguré le 14 juillet 2015 par le Président Denis Sassou N’Guesso, en présence du cardinal Laurent Mosengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa (RDC) et du Nonce Apostolique, Monseigneur Juan Romeo Palowsky.
Les travaux de construction de cette imposante œuvre architecturale, réalisés par la société chinoise BRCC, ont été financés par le budget de l’Etat congolais, à hauteur de 9 milliards 606 millions 862 mille 301 francs CFA.
Finalisation des travaux de la Paroisse de Madibou

Les travaux de cette Église avaient commencé en 1990, avec le maigre apport des paroissiens, dont la volonté et les moyens n’avaient pas suffi pour les avancer au rythme qu’ils voulaient. En 2012, alors que le Président Denis Sassou N’Guesso atterrissait dans la cour de la paroisse pour les obsèques de l’ancien président de la Cour Constitutionnelle, Gérard Bitsindou, constata que les travaux de cet « immense et désespérant chantier » n’avançaient plus depuis longtemps.
Sensible à cet état de choses, il résolut de mettre un terme à la détresse des paroissiens de Madibou et prit l’engagement de contribuer à l’achèvement de ces travaux.
Quatre ans après, l’édifice religieux, tout à fait moderne, a pu recevoir sa première célébration eucharistique. Le 30 janvier 2016, une messe d’actions de grâce et de bénédiction du temple fut officiée. « Construire une église est une grâce, une bénédiction, parce que, par elle et avec elle, on peut changer l’homme et son milieu », releva l’évêque de Brazzaville au cours de son homélie.
La nouvelle Paroisse d’Oyo, un autre acte de générosité de Denis Sassou N’Guesso
L’appel à la générosité résonne bien dans la Bible : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». Le président congolais, s’inscrivant dans l’optique de cette parole éternelle, a fait construire à Oyo, dans le département de la Cuvette, une Église moderne de grande capacité. Les fidèles de l’Église catholique attendaient ce geste. D’ailleurs, pour eux, cet édifice constitue un grand cadeau du président de la République pour cette année 2019.
Dire que les fidèles et leurs pasteurs attendent dans la joie et l’allégresse, la remise officielle de ce joyau aux autorités de l’Église catholique dans les tous prochains jours.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-03-06 10:33:17
Incapable de faire face aux frais hospitaliers à l'hôpital Adolphe-Sicé de Pointe-Noire où il a été admis pendant plusieurs jours, le célébrissime artiste musicien congolais, Sambadio lance un SOS pour espérer une aide financière.
Créé le 2019-03-06 10:21:20
Le général Jean-Marie Michel Mokoko est décédé lundi à l’hôpital central des Armées Pierre Mobengo où il avait été admis quelques heures auparavant. La nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux mardi, surtout dans les milieux de la diaspora congolaise d’Europe. Une fois encore, les docteurs es fake-news sont passés par là.
« Le général Jean-Marie Michel Mokoko est décédé hier soir à l’hôpital militaire de Brazzaville. Actuellement, c’est encore top secret ». Tel est le faire part relayé aux quatre coins de la planète pour annoncer le décès du général Mokoko.
Dire que le style sibyllin du message, entouré du sceau du secret, pourtant dévoilé, répondait déjà aux caractéristiques de ces rumeurs infondées que les congolais se susurrent à l’oreille avec l’assurance de les tenir de « sources sûres », en se faisant le serment qui tient en cette phrase de confiance partagée : « je ne l’ai dit qu’à toi ». Sauf que de toi à toi, la rumeur se propage comme une trainée de poudre.
Pourtant, vérifications faites, et de sources concordantes, le général Jean-Marie Michel Mokoko se trouve toujours en détention à la Maison d’arrêt de Brazzaville et il est bien portant. De là à se demander, pourquoi ceux qui ont créé cette nouvelle ont-ils ciblé la personne de Jean-Marie Michel Mokoko ?
Des observateurs en géostratégie qui ont planché sur la question et que nous avons contacté, n’ont pas mis longtemps à comprendre qu’au moment où des tensions règnent à Kellé, en créer d’autres en allumant un foyer du coté de Makoua sur fond de décès du général Mokoko serait une façon pour les auteurs de ces fake-news, de propager et de générer la colère des populations. Un appel au soulèvement qui créerait une instabilité, voire dégénérerait en conflit ouvert, suite aux altercations avec la Force publique, chargée de rétablir l’ordre le cas échéant.
C’est sans doute ici, le lieu de rappeler qu’à l’heure des réseaux sociaux où la désinformation devient une arme de dé-crédibilisation et de déstabilisation par excellence, le gouvernement de la République se doit désormais, à travers ses circuits de communication, de dénoncer ces rumeurs par des communiqués produits en temps et en heure, pour rétablir la vérité, chaque fois que celle-ci est mise à mal, notamment dans des sujets hautement sensibles.
Même si le « mensonge peut faire le tour du monde, le temps que la vérité mette ses souliers » et le rattrape, jamais « un démenti ne peut effacer tout le tort que peut causer une nouvelle erronée ». La réactivité est donc de mise, pour éviter que le « faux », aux effets qui peuvent bien être dévastateurs, ne s’installe dans la durée.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-03-06 07:42:41