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Congo – Majorité présidentielle : Une volonté pressante de se remettre en ordre de marche

Une rencontre de la majorité présidentielle, élargie aux militants s’est tenue vendredi au Palais des congrès de Brazzaville, sous l’autorité de Pierre Ngolo, président par intérim. Les questions essentiellement économiques et politiques se rapportant à la vie nationale ont été au centre des débats.

Une mobilisation quasi effective pour une rencontre qui sonnait le réajustement, les militants des différentes composantes venus en grand nombre avaient soif de se voir définir le cap au moment où une lassitude perceptible gagne quelques uns.

Il est un fait avéré, que la majorité présidentielle tarde à asseoir une ligne directrice en conformité avec la voie tracée par le président de la république sur les antivaleurs et que sa principale frange, notamment le PCT semble secouée par des querelles de clocher, d’où l’absence remarquée de certains de ses ténors à ladite rencontre.

Face à ces errements à l’évidence déstabilisants, reprendre la main et fixer un cap conséquent apparaissait impérieux pour le directoire de cette plateforme politique.

L’ordre du jour élaboré pour la circonstance s’est inscrit dans le pragmatisme, n’occultant aucun aspect susceptible de créer le doute auprès des militants. Des militants qui ont davantage jeté leur dévolu sur les questions sociales, notamment les salaires, les bourses et les pensions des retraités pour lesquelles la salle s’est montrée enthousiaste.

Quoi qu’il en soit, l’accord conclu entre le Congo et le FMI, la découverte et l’exploitation pétrolière dans le delta de la Cuvette, la récente visite de travail du président Denis Sassou N’Guesso en France, le 5ème forum ‘’Investir en Afrique’’, autant des sujets qui s’inscrivent dans l’air du temps, mais aussi diversement interprétés, au point de déstabiliser les militants, ont été abordés.

Même s’il n’a pas été fait état du remaniement de l’équipe gouvernementale, évoqué en sourdine par nombre de militants, beaucoup ont tout de même fait remarquer que le pays semble à l’arrêt. C’est comme si chaque ministre, vivant dans l’incertitude d’être maintenu à son poste, attendait le moment fatidique, sans véritablement avoir le cœur à l’ouvrage.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-09-28 08:09:45

Mort de Chirac : Denis Sassou N’Guesso adresse ses condoléances à Macron

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a adressé jeudi un message de condoléances à son homologue français, Emmanuel Macron à la suite du décès  de l'ancien président français, Jacques Chirac, disparu à l'âge de 86 ans.

Créé le 2019-09-27 21:18:52

Congo – Décès du président Chirac : Le président Denis Sassou N’Guesso assistera aux obsèques de son ami

Le décès du président Jacques Chirac a bouleversé nombre de personnalités qui l’ont connu, parmi lesquelles, le président Denis Sassou N’Guesso.

« Je suis vraiment bouleversé par la nouvelle et je dois aussi dire que Jacques Chirac, c’était un ami personnel, un ami du Congo et de l’Afrique. Je garderai le souvenir de lui de ma visite d’Etat à Paris en pleine cohabitation Mitterrand-Chirac. Et j’ai pu voir à cette occasion-là que c’était une forte personnalité », a dit le président congolais, à nos confrères de RFI.

Sitôt la nouvelle du décès du président Jacques Chirac connue, le Denis Sassou N’Guesso a adressé un message de condoléance à son homologue français, Emmanuel Macron.

Si les dispositions protocolaires le permettent, Denis Sassou N’Guesso prendra part, aux cotés d’autres hommes d’État du continent africain, qui l’on également signifié, aux obsèques du président Chirac qui se dérouleront le lundi 30 septembre à Paris.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-09-27 08:28:36

France – Décès du président Chirac : L’émouvant hommage d’Emmanuel Macron

L’ancien président français, Jacques Chirac est décédé le jeudi 26 septembre à Paris. Dans une allocution radio télévisée, le président Emmanuel Macron lui a rendu un hommage unanimement salué et qui fera date. Un texte d’anthologie que nous reprenons dans nos colonnes.

"Mes chers compatriotes, C’est avec beaucoup de tristesse et d’émotion que je m’adresse à vous ce soir.

Le Président Jacques Chirac nous a quittés ce matin. Nous, Français, perdons un homme d’Etat que nous aimions autant qu’il nous aimait.

Plus de quarante années de vie politique avaient fait de Jacques Chirac un visage familier. Et que nous partagions ou non ses idées, ses combats, nous nous reconnaissions tous en cet homme qui nous ressemblait et nous rassemblait.

En ce petit fils d’instituteur qui, haut fonctionnaire, parlementaire, ministre, Président de Conseil général de Corrèze, Premier ministre, maire de Paris et Président de la République, occupa les plus hautes fonctions dans notre pays sans jamais oublier ses racines. En ce chef, qui sut représenter la Nation dans sa diversité et sa complexité. En cet enfant de Corrèze qui était heureux en France, à Paris comme en province, dans l’hexagone comme dans les Outre-Mer. Le Président Chirac incarna une certaine idée de la France.

Une France dont il a constamment veillé à l’unité, à la cohésion et qu’il a protégé courageusement contre les extrêmes et la haine.

Une France qui regarde son Histoire en face et dont il sut reconnaître, lors du discours du Vel d’Hiv, les responsabilités dans les heures les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale. Comme il sut élever douze ans plus tard les Justes en exemple.

Une France indépendante et fière, capable de s’élever contre une intervention militaire injustifiée lorsqu’il refusa en 2003 l’invasion de l’Irak sans mandat des Nations Unies, lorsqu’il s’engagea pour mettre un terme aux guerres dans l’ex Yougoslavie, ou en lorsqu’il œuvra pour rétablir la paix et la sécurité au Liban.

Une France qui assume son rôle historique de conscience universelle.

Le Président Chirac incarna une certaine idée du monde. En s’engageant pour une Europe des hommes plutôt qu’une Europe du marché, une Europe plus forte et plus protectrice, assise sur une amitié franco-allemande indéfectible.

En s’engageant pour le climat tôt. Car Jacques Chirac était habité par la conscience du temps long, cette conscience qui enseigne l’infinie fragilité de la vie. "Notre maison brûle" : ce cri d’alerte qu’il poussa pour inviter les dirigeants à agir pour la protection de l’environnement et contre le réchauffement climatique, ne fut pas seulement celui d’un chef d’Etat se hissant à la hauteur de l’Histoire. Mais celui d’un homme parmi les hommes, refusant de tout son être que soit menacée la pérennité de notre planète.

Le combat de sa vie, fut celui du respect des différences et du dialogue des cultures. A ses yeux, nul art supérieur aux autres. Mais des arts, des expressions sensibles de l’homme et de l’âme, qu’il faut également considérer, également promouvoir. C’est ce qu’il fit en initiant la création du musée qui porte aujourd’hui son nom, où des trésors des civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques dialoguent par-delà les siècles. Oui, une certaine idée de la France, une certaine idée du monde, des échanges, des coopérations.

Ce soir, le Président Chirac n’est pas seulement pleuré en France. Il l’est à travers l’Europe, je le sais aussi dans le beau continent d’Afrique qu’il aimait tant et dans le reste du monde.

Jacques Chirac était un grand Français. Libre, épris de notre terre, pétri de notre histoire et amoureux taiseux de notre culture. Lui qui attirait la sympathie de l’agriculteur et du capitaine d’industrie, lui qui prenait le temps d’échanger longuement avec l’ouvrier d’usine comme avec les plus grands artistes, aimait profondément les gens, dans toute leur diversité, quelques soient leurs convictions, leurs professions, leurs conditions. Il aimait les Français pour les saluer, leur parler, leur sourire…les embrasser.

Les plus humbles, les plus fragiles, les plus faibles furent sa grande cause. Il ne cessa d’agir pour ceux qui, frappés par le Sida, malades du cancer, touchés par le handicap, avaient été bousculés par la vie. Pour Jacques Chirac, nulle hiérarchie entre les parcours, entre les histoires. Simplement des femmes et des hommes, des vies qui toutes méritent une attention égale, une affection égale.

Jacques Chirac était un destin français. S’engageant sur les terres familiales de Corrèze, porté par une ambition qui le conduisit à conquérir Paris, il a durant plusieurs décennies tout connu de la vie politique de notre pays. Ce furent des années de conquêtes, d’énergie, d’appétit et d’enthousiasme. Ce furent des succès et quelques échecs. Des fidélités et des déceptions. Si longtemps, nous n’avons osé l’aimer pour finalement concevoir pour lui un attachement affectueux, quasi filial.

Jacques Chirac eut aussi des drames intimes que sa pudeur toujours entoura de silence. Ce silence, dans lequel ces derniers mois il s’était réfugié. Aussi parce qu’il est des blessures dont un homme ne peut se remettre. Son regard, les traits de son visage disaient encore un peu de lui à la famille et aux amis qui le visitaient. Mais, toujours, et je veux ici vous en porter témoignage de manière très personnelle, il portait en lui l’amour de la France et des Français.

Il y a près d’un quart de siècle, par votre choix, vous avez inscrit le destin de Jacques Chirac dans la lignée de ceux qui ont dirigé notre Pays. Il mit ses pas dans ceux du Général de Gaulle et du Président Pompidou qu’il aimait tant ; dans le respect de chacun de ses prédécesseurs ; le Président Valéry Giscard d’Estaing et le Président François Mitterrand pour lequel il sut trouver des mots lumineux lors de sa disparition.

Notre pays est fait de ces transmissions qui portent leur mystère et nous dépassent. Nous avons pour Jacques Chirac ce soir de la reconnaissance. Il fit tant pour notre Nation, nos valeurs, la fraternité et la tolérance. Il eut notre République chevillée au corps tout au long de sa vie. Nous nous souvenons avec émotion et affection de sa liberté et de sa personnalité, de ce talent qu’il eut de réconcilier simplicité et grandeur, proximité et dignité, amour de la patrie et ouverture à l’universel.

Je veux en votre nom dire à Madame Chirac, notre amitié et notre respect, dire nos condoléances à sa fille, son petit-fils, sa famille et à tous ses amis et ses proches. Ils ont accompagné tant de ses combats et l’ont tant protégé.

Dès ce soir, l’Elysée restera ouvert afin que chacun puisse venir y écrire ses condoléances et témoigner son respect. Lundi 30 septembre sera jour de deuil national et une cérémonie en l’honneur du Président Jacques Chirac se tiendra à midi.

Mes chers compatriotes, Portons en nous désormais cette part de notre histoire qui l’accompagne, conscients de notre dette à son égard, forts de ce qu’il nous a légué. Il entre dans l’Histoire et manquera à chacun d’entre nous désormais. Merci."

Transcription : Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-09-27 07:37:32

France : Jacques Chirac est mort !

« Un grand français s’est éteint ». L’ancien président Jacques Chirac est mort jeudi 26 septembre à Paris.

Les réseaux sociaux l’avaient donné pour mort deux jours auparavant, finalement, Jacques Chirac « s’est éteint paisiblement au milieu des siens. » jeudi.

Ami de l’Afrique, acteur majeur de la politique française, maire de Paris, l’homme qui avait été premier ministre de François Mitterrand avait été le cinquième président de la cinquième république.

On le savait malade. À 86 ans, Jacques Chirac qui s’est éteint jeudi, s’était depuis quelques années déjà, retiré de la vie publique.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-09-26 10:23:04

Congo – Univers carcéral : ‘’Mort clinique du général Dabira’’!

Quel est l’état de santé réel du général Norbert Dabira. La question alimente désormais les rumeurs les plus fallacieuses sur une éventuelle mort clinique du patient hospitalisé à l’hôpital central des Armées Pierre Mobengo. Entretemps, ses avocats demandent l’évacuation sanitaire de leur client hors du Congo.

Depuis quelques jours, des rumeurs déversées sur les réseaux sociaux font état d’une mort clinique du général Dabira. Ce qui signifie qu’il serait dans un état de mort apparente, avec une absence d’activité musculaire spontanée, de respiration et de réflexe et ne serait maintenu dans un semblant de vie qu’à travers les techniques de réanimation. Mais, est ce réellement le cas.

Alors, Norbert Dabira serait-il malade ou en état de mort clinique? Ses avocats y apportent quasiment la réponse, en demandant son évacuation, ce que l’on ne ferait pas pour un malade cliniquement mort.

Le général Norbert Dabira bénéficiera t-il également des largesses que la justice congolaise a accordées à Jean Didier Elongo, afin qu’il aille se faire soigner hors du Congo ? Cette question jurisprudentielle est désormais celle des avocats du général Norbert Dabira dont l’état de santé se serait sérieusement dégradé, à en croire lesdits avocats.

Selon notre confrère ‘’Le Troubadour’’ qui consacre au sujet, un dossier bien documenté dans sa publication du jeudi 26 septembre, ‘’le général Dabira ne serait pas à l’article de la mort’’.

Admis à l’hôpital militaire depuis le 12 septembre 2019, à 70 ans sonnés, le général Dabira y est traité pour une crise d’asthme qui serait consécutive à l’étouffement du fait de son maintient dans une cellule insuffisamment ventilée.

Si les pathologies que présente le général ne font aucun doute et la prise en charge à l’hôpital militaire bien effective, c’est, s’interroge notre confrère, la demande d’évacuation sanitaire de ses avocats qui apparait incongrue. Ce processus, souligne notre confrère, est du seul ressort du collège des médecins qui en jugent de l’opportunité si d’aventure, les soins dont nécessite le patient, ne sont pas administrables sur place. Cela est conforté par le dossier médical dont les avocats ne disposent hélas pas. Et ‘’Le Troubadour ‘’ de se demander si dans la forme, cette ‘’démarche a des chances d’aboutir’’.

Entretemps, la rumeur enfle sur une prétendue ‘’mort clinique’’ du général Dabira et que le secret serait bien gardé. Mais, par qui et pourquoi, et jusqu’à quand le gardera-t-on ?

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-09-26 08:15:44

Des décharges à ciel ouvert à Pointe-Noire

Les décharges à ciel ouvert sont nombreuses à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Négligence, mauvaise gestion, dépôts sauvages, ces zones s’étendant sur plusieurs hectares sont un cadeau empoisonné laissé aux populations de la ville océane et pourquoi pas aux générations futures.

Créé le 2019-09-25 19:11:17

Brazzaville : Les prix des produits de première nécessité repartent à la hausse

Les congolais ne sont pas égaux face au regain d'inflation qui sévit sur toute l’étendue du territoire national. La flambée des prix du ciment et la valse des étiquettes sur les produits alimentaires pénalisent d'abord les plus pauvres. Alors que le président de la République s'est posé en défenseur du pouvoir d'achat, cette réalité commence à poser un problème politique à l'exécutif.

Créé le 2019-09-24 15:30:17

Congo – Religion : Sous prétexte de l’exorciser des ‘’maris de nuit’’, un pasteur viole une fidèle de son église

Un pasteur de l’église de réveil dite ‘’Mont Sinaï’’ se trouve désormais dans les mains de la police, à Pointe-Noire. L’homme est accusé de viol sur une de ses fidèles. Depuis, la liste de « sœurs-en-Christ » violées s’est allongée.

Son lieu de prière est désormais fermé et son mon une attraction sur toutes les lèvres. Et pour cause, le pasteur Philémon Bayitoukou a violé une fidèle de son église.

Alors qu’elle avait été appelée par le pasteur qui disait avoir reçu pour elle un programme qui nécessitait une délivrance, la jeune fille s’était naïvement rendue à la consultation que le pasteur avait programmée en toute confidence, afin disait-il, ‘’de ne pas éveiller la méfiance du malin’’.

La jeune demoiselle a appris avec force-détail de son pasteur, qu'elle était possédée par des esprits dits ‘’maris de nuits’’.

Pertes blanches, rêves érotiques, tout était sorti de la bouche du pasteur pour convaincre la jeune fille qu’elle était véritablement sous l’emprise d’une entité mystique, un puissant homme d’esprit qui abusait régulièrement d’elle et auquel elle était attachée pour la vie dans le monde des ténèbres, ce qui compromettait pour elle, toute chance de se marier et surtout de fonder un jour un foyer. Mais rassurait-il ‘’pour moi, oint de Dieu, cela est un petit problème. Ma sœur, tu seras délivrée’’.

La délivrance passait naturellement par des séances d’exorcisme, ce rituel religieux destiné à expulser une entité spirituelle maléfique qui se serait emparée d'un corps.

Le pasteur ne s’est pas embarrassé pour expliquer à la jeune fille que la menace dont elle était l’objet étant d’ordre sexuel, c’est également sur ce terrain qu’il fallait la combattre, à travers une pratique sexuelle. « Tu verras, ma sœur quand mon corps oint va déposer ma semence ointe en toi, l’esprit saint prendra possession de ton corps, et l’esprit du malin ne pourra plus venir hanter ta vie. »

Après une première ''séance de délivrance'' au cour de laquelle le pasteur a plutôt consommé un acte charnel que procédé à un rituel, s’extasiant bien au contraire de ce corps offert dont il a autant apprécié la beauté et les prouesses dans la manière de ''faire ça'', la jeune fille a compris que le pasteur avait abusé d’elle, se souvenant même de certains commérages qui alimentaient les discussions de certaines « sœurs en Christ » qui dénonçaient sans les nommer, les pratiques désobligeantes du pasteur.

L’homme qui a été accusé de viol est entendu par la police, et depuis, d’autres ‘’sœurs-en-Christ’’ ont vu leurs langues se délier, craignant pour leur vie, surtout que les relations n’étaient pas protégées.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-09-23 11:19:07

Congo – Religion : La paroisse Saint-Esprit de Moungali naviguerait-elle entre ‘’Dieu et Mammon’’ ?

Les parcelles bordant les grandes artères de la capitale Brazzaville ont une valeur attractive, au point que leurs devantures convoitées, abritent des commerces ou autres lieux où se brasse l’argent au quotidien. Bénéficiant d’un peu plus de 200 mètres de devanture donnant sur l’avenue des 3 Martyrs, la Paroisse Saint-Esprit de Moungali n’a pas échappé à l’appât du gain, en exploitant à des fins commerciales ce large espace. On est loin, bien loin du temps où Jésus chassa les marchands du temple.

« Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce.» Jean 2: 13-25. Ces propos de Jésus-Christ contenus dans les évangiles interpellent l’opinion, au regard de ce que la devanture de la paroisse Saint-Esprit de Moungali est désormais couverte d’établissements commerciaux, banque et autre salle de jeux.

Si ces établissements paraissent presque anonymes le jour, c’est le soir venu, quand leurs enseignes brillent des milles feux alors que la chapelle est dans le noir, que s’exhibe l’emprise que ces commerces ont désormais sur ce lieu emblématique de prière, qui a formé et façonné des générations de croyants.

De passage à la paroisse Saint-Esprit, le fidèle avisé qui fréquentait naguère ce lieu de prière est surpris de ce que certaines salles qui abritaient des cours de catéchisme ont été transformées en boutiques. C’est à se demander, si le catéchisme, processus de formation spirituelle et morale du jeune chrétien, s’y professe encore.

Parlant de formation et d’encadrement de la jeunesse, comment ne pas s’étonner, de ce que ce haut lieu de prière, abrite entre autres structures, une salle de jeux de hasard. Un loto sportif où de nombreux jeunes s’entassent du matin au soir , 7 jours sur 7, s’adonnant au jeu avec une addiction quasi maladive, sans parler des autres vices qui en résultent. N’allez pas rappeler : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Qu’importe pour les autorités paroissiales, la structure qui procure le loyer, ce qui compte, c’est l’argent. « On appellera ma maison une maison de prière, mais vous, vous en faites un repaire de brigands". » Matthieu 21, 12-13. C’est presque une évidence !

Serait-ce la rareté des dons des fidèles et donc l’amenuisement des recettes de la paroisse qui a en outre de nombreuses charges, qui aurait conduit les autorités paroissiales à entrouvrir la porte de « Mammon » ?

En chassant les marchands du Temple, Jésus ne s'en prenait-il pas aussi directement à l'autorité des grands prêtres en condamnant leur opération mercantile ?

Il est vrai que le champ de notre conscience s’élargi sans cesse. Les faits anciens s’éclairent chaque jour de lumières nouvelles et leur aspect se modifie. Mais ne dit-on pas que la parole de Dieu, jamais ne passera ?

Que diraient le père Durand, créateur de la paroisse, le père Gevaudan, le père Aimé Poret, le père Didace Malanda, le père Jean, le père Ernest Nkombo, devenu Monseigneur Nkombo, l'abbé Louis Badila, ou encore l'abbé Isidore Malonga, qui, curés  en leur temps, se sont conformés aux respect des Écritures, en dépit des tensions de trésorerie, ne cédant pas à l'appel de Mammon?

« Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement». Hébreux 13 :8. Sans doute l'Esprit Saint a t-il quitté la paroisse Saint-Esprit de Moungali où désormais, l'évangile se lit selon "Saint Mammon".

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-09-23 09:18:31

Congo – Hommage : L’adieu de la Nation à Placide Lenga

Décédé le 5 septembre 2019 en Afrique du Sud, Placide Lenga sera inhumé samedi dans son village de Yalavounga, dans le district de Kinkala. Vendredi 20 septembre, la Nation, conduite par son chef, le président Denis Sassou N’Guesso, lui a fait ses adieux. Un hommage émouvant qui a eu pour cadre, le Palais des Congrès de Brazzaville.

Personnalités politiques, de la société civile, corps constitués, parents, amis et autres anonymes s’étaient rassemblés vendredi autour de Denis Sassou N’Guesso, pour l’adieux à Placide Lenga, ancien premier président de la Cour suprême.

Placide Lenga qui s’est endormi pour l’éternité le 5 septembre, à l’âge de 80 ans était un magistrat rompu à la tâche, ardent serviteur de l’État. L’homme n’a sauté aucune marche pour parvenir à la sommité de sa profession. Une profession qui lui a également rendu un hommage, au Palais de justice de Brazzaville, là où l’homme avait forgé le sens de sa vie à travers l’action judiciaire qu’il assurait dans toute sa rectitude.

Magistrats, avocats, greffiers, huissiers de justice et autres notaires, ont témoigné de ce qu’en Placide Lenga, ‘’les valeurs de travail et de probité étaient au centre de ses préoccupations’’, valeurs qu’il a su transmettre à ses jeunes confrères qui voient en la disparition de ce maître des prétoires, ‘’l’incendie d’un de nos éminents patrimoines judiciaires’’.

Après les différentes cérémonies protocolaires, l’absoute a eu lieu en la cathédrale du Sacré-Cœur de Brazzaville.

C'est à Yalavounga que Placide Lenga sera inhumé au milieu des siens, dans le caveau familial.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-09-21 07:40:06

Congo – Limogeage de la ministre ‘’Ingani’’ : L’UPADS dit son satisfécit dans un communiqué

Dans un communiqué de son secrétariat national rendu public le 18 septembre à Brazzaville, l’UPADS dit prendre acte de la mesure présidentielle, mettant fin aux fonctions de la ministre Ingani. En voici le fac-similé.

 

Pour de nombreux observateurs de la vie politique congolaise, l’exultation de l’UPADS par voie de presse tient de ce que le parti entend ainsi démontrer à l’opinion son poids politique, susceptible d’influer sur les grandes décisions nationales, en l’occurence, le limogeage d’un ministre.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-09-20 06:37:39

Congo – Gouvernement : Passation de service entre Inès Nefer Bertille Ingani et Jacqueline Lydia Mikolo

Depuis le 17 septembre, il avait été mis fin, par décret présidentiel, aux fonctions de la ministre Ines Nefer Bertille Ingani qui voyait ses attributions désormais assurées par la ministre Jacqueline Lydia Mikolo. La passation de service entre les deux dames a eu lieu jeudi 19septembre, dans une ambiance cordiale.

Le changement dans la continuité, c’est ainsi que la nouvelle ministre de la promotion de la Femme, Jacqueline Lydia Mikolo a voulu inscrire son arrivée à la tête de ce département, rendant ainsi un hommage sincère à son ancienne collègue dont elle a reconnu le mérite, pour le travail accompli.

Échanges d’amabilités tout aussi appuyés pour Inès Nefer Bertille Ingani qui s’est réjouit de ce que la personne qui lui succède est pétrie de talents et pleinement engagée dans les combats de la Femme. Aussi, Inès Nefer Bertille Ingani a-t-elle demandé à l’ensemble des femmes congolaises d’accompagner la ministre Mikolo dans ses actions.

Inès Nefer Bertille Ingani a en définitive, remercié le président Denis Sassou N’Guesso pour la confiance qui fut placée en elle, en la nommant à la tête de ce département.

Il est à relever qu’à la tête du ministère qu’elle occupait, Inès Nefer Bertille Ingani n'a nullement démérité, elle s’est investie en véritable ‘’maman’’, à travers des actions multiformes en faveur de la femme, portant de nombreux projets et apportant une réelle visibilité aux problèmes de la femme. De nombreuses femmes en difficultés ont trouvé auprès d’elle, écoute, soutien et assistance.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-09-19 20:51:18

Le Congo déterminé à sortir du tout-pétrole, l’agriculture pourrait être la meilleure solution

Au Congo-Brazzaville, la rente pétrolière a tendance à baisser. Dans ce contexte, les autorités congolaises entendent faire passer le message de la diversification de l’économie pour sortir du tout-pétrole. L’agriculture pourrait être une solution, mais ce secteur a été délaissé pendant des années et le pays importe plus de la moitié de l’alimentation de ses habitants.

Créé le 2019-09-19 19:57:17

Congo : Construction d’une ligne de chemin de fer destinée au transport du minerai de fer de Mayoko

Le Conseil des ministres qui s’est réuni, mercredi 18 septembre 2019 au Palais du peuple, sous la très haute autorité du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, s’est réjoui de la signature d’un accord de construction d’une ligne de chemin de fer dédiée au transport du minerai de fer de Mayoko, et ce entre la société Sapro et la China state construction engineering, entreprise de construction publique chinoise connue pour avoir construit le centre national de natation de Pékin et le Shun Hing Square, ainsi que le Stade des Martyrs à Kinshasa.

Créé le 2019-09-19 19:14:59

Tunisie : Le président Ben Ali est mort

Le président tunisien déchu Zine El-Abidine Ben Ali est décédé jeudi 19 septembre en Arabie Saoudite, où il vivait en exil depuis la révolution de 2011.

L’annonce de la mort de l’ex président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali a été faite par son avocat depuis Djeddah en Arabie Saoudite ou l’ex raïs vivait depuis son éviction.

« Nous avons eu la confirmation de sa mort » a ainsi réagit le gouvernement tunisien, sans plus de détails.

Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, 26 ans, s’immolait par le feu devant le siège du gouvernorat de Sidi Bouzid, petite ville dans le centre du pays. La police venait de lui confisquer les fruits et légumes qu’il vendait pour faire vivre les siens, au motif qu’il n’avait pas de permis.

En se supprimant, ce jeune étudiant au chômage entendait protester contre la hogra, ce mépris dont les jeunes se plaignaient d’un bout à l’autre du Maghreb. Mohamed Bouazizi ne savait pas que son acte désespéré allait entraîner le soulèvement de ses compatriotes et aboutir à la chute de Ben Ali.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-09-19 16:06:23

Congo : La colère des populations de Mayoko

Dans le département du Niari (sud), depuis plusieurs semaines, la colère sociale monte dans la ville de Mayoko. Explication : le ras-le-bol des populations face au chômage, le manque d’enseignants, la dégradation des routes, le recrutement discriminatoire dans la société minière Sapro, le manque de structures de santé ou de personnels qualifiés… Bref, les raisons sont nombreuses, les manifestations aussi.

Créé le 2019-09-18 17:46:50

Congo - FMI : Alex Segura-Ubierg a observé « les premiers signaux de l'amélioration de l’économie congolaise »

Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) vient d’achever dans la capitale congolaise un séjour de travail, du 10 au 16 septembre 2019. Cette visite s’inscrivait dans le cadre de la préparation de la revue semestrielle du FMI au Congo. Selon le chef de cette délégation, Alex Segura-Ubiergo, « après 3 ans de récession, les premiers signaux d’amélioration de l’économie congolaise s’observent ».

Selon les services de communication du ministère congolais des finances, la délégation du FMI est venue au Congo pour évaluer la mise en œuvre du programme économique du pays, approuvé par le FMI, il y a deux mois, le 11 juillet 2019. Cette délégation conduite par Alex Segura-Ubiergo a eu des entretiens avec quelques autorités congolaises, à l’instar du ministre des finances et du budget, Calixte Nganongo,

Alex Segura-Ubiergo a fait savoir que son échange avec le financier congolais a porté sur « les prévisions de croissance et sur le budget de l’Etat ». « Nous avons regardé ensemble, a-t-il précisé, la possibilité de renforcer le système de recouvrement des recettes hors pétrole, surtout pour pouvoir générer les ressources budgétaires, afin de soutenir les dépenses prioritaires de l’Etat ». Il a qualifié cette mission de « courte », en ajoutant qu’elle a servi à préparer « la mission de revue du programme qui aura lieu vers octobre-novembre » 2019.

Le fonctionnaire du FMI a estimé qu’il est trop tôt pour lui, après cette première visite, de faire une évaluation de l’ensemble des indicateurs financiers de l’économie congolaise, parce qu’, a-t-il expliqué, « il faudra faire une analyse plus approfondie ». Il a, cependant, relevé que « … la situation économique demeure difficile, mais elle commence à se stabiliser ». Certes, le secteur hors pétrole reste assez faible, tandis que le secteur privé a besoin de renforcer son dynamisme, a souligné Alex Segura-Ubiergo.

Toutefois, pouvait-il déclarer, « après 3 ans de récession, les premiers signaux d’amélioration et de récupération s’observent ». Il a estimé qu’avec la mise en œuvre du programme économique du gouvernement congolais, y compris le plan d’apurement d’arriérés intérieurs, et au fur et à mesure que le gouvernement commence à augmenter les dépenses sociales, la situation économique devrait s’améliorer, selon le fonctionnaire du FMI.

Rappelons que le Programme triennal conclu le 11 juillet dernier avec le Fonds monétaire international prévoit des revues semestrielles qui sont précédées tous les 3 ou 4 mois des visites du FMI, question de faire une évaluation. Au cours de sa mission du mois de novembre 2019, la délégation du FMI fera une évaluation avec le ministère des finances et du budget. Si tout se passe bien, un nouveau décaissement, au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) de ce programme pourra se faire.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-09-18 08:27:12

Congo – Gouvernement : Inès Nefer Bertille Ingani virée du gouvernement par décret présidentiel

Le malaise était palpable, depuis la publication sur les réseaux sociaux d’un audio impliquant la ministre Ingani et qui éclaboussait tant des personnalités de la majorité que de l’opposition. Le président Denis Sassou N’Guesso vient de sévir, en mettant fin aux fonctions de la ministre qui se voit ainsi ses attributions désormais assurées par la ministre Lydia Mikolo. Alors que les congolais attendent la publication d’un nouveau gouvernement, cette fermeté du président de la république augure bien de ce que le prochain remaniement aura des airs de purge. Voici le fac-similé du décret présidentiel.

Dire que Inès Nefer Bertille Ingani est débarquée avant terme, à la veille d’un conseil des ministres. D’autres qui comme elle, traineraient les mêmes casseroles ont plus qu’un signal pour commencer à faire leurs cartons.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-09-17 17:26:01

Kimongo : Interpellé après avoir volé les moutons au village Mboukou-moukongo

C'est un fait divers que l'on imagine davantage dans la commune urbaine de Kimongo dans le département du Niari (sud). C'est pourtant bien là, au village Mboukou-moukongo, à un jet de pierre de Kimongo, qu'une patrouille de la police a interpellé, durant la nuit de dimanche à lundi, un voleur de bétail, Daniel Moutou, 37 ans, de nationalité congolaise, encore en possession de son butin : deux moutons capturés quelques minutes plus tôt.

Créé le 2019-09-17 13:38:18

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