Le président Denis Sassou a quitté Brazzaville samedi pour Madrid, ou il prendra part au coté de ses pairs à la COP, qui s’ouvrira le 2 décembre dans la capitale espagnole. De plus en plus, l’action du Congo et de son président en matière d’écologie apparait d’un apport salvateur pour la planète.
Il y a 30 ans, le président Denis Sassou N’Guesso tirait la sonnette d’alarme sur les conséquences climatiques désastreuses qui risquent de détruire notre planète ou désarticuler les rapports mondiaux en général et en Afrique en particulier si l’on ne prend pas garde.
Passant de la parole aux actes, il instituait dans son pays une journée nationale de l’arbre pour le 6 mars de chaque année. Afin de conformer ladite journée à l’apport des pluies pour permettre aux plants de mieux lever, la date du 6 novembre fut choisie par la suite. Depuis, l’action suit son cours et se révèle chaque jour impérieuse, au regard justement des conséquences climatiques de plus en plus catastrophiques, induites par un déséquilibre écologique.
À Madrid, le président congolais sera une fois de plus dans un élément dont il porte non seulement la vision, mais aussi l’action. Quoi de plus normal, que de convier à la mutualisation des efforts, pour une cause qui se veut commune, en annonçant l’opérationnalisation du Fonds bleu, destiné à préserver le Bassin du Congo, deuxième réservoir de carbone du monde.
À l’évidence l’action de Denis Sassou N’Guesso est loin d’être une opération de charme. Elle s’inscrit simplement dans ce que, depuis le sommet de la Terre de Rio en 1992, le Congo a toujours œuvré pour la préservation du triptyque eau-forêt-biodiversité, entendu que le bassin du Congo est l’un des poumons de la planète. La préservation de ce grand massif repose sur un besoin urgent de financements responsables et durables. Un plaidoyer auquel Denis Sassou N’Guesso va se livrer en toute modestie, pour le bien de tous.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville