Nous sommes dans le cinquième arrondissement de Brazzaville. Mardi, Ouenzé était calme avec le début du confinement lié à la crise sanitaire. Mais, cette tranquillité a cédé la place au brouhaha de la foule. Les gens qui étaient confinés dans les maisons ne savaient au juste ce qui venait de se passer dans leur quartier lorsqu’une nouvelle a commencé à se répandre : «Il y a un cadavre dans la maison !».
Rapidement, les éléments de la police judiciaire se sont dépêchés sur les lieux. Ils ont, d’abord, dispersé les curieux qui se sont rassemblés devant la maison, avant d’entamer leur premier constat de la scène de crime : le cadavre d’une femme maculées de sang.
Au niveau du thorax, du cou et de la joue gauche, plusieurs coups faits par un objet tranchant sont visibles.
Qui est la victime ? Il s’agit de Mme X, la cinquantaine révolue. Qui l’a tué ? Ces deux propres neveux pour une somme de 50.000FCFA.
Une opération de ratissage a été effectuée aussitôt avec succès. Les enquêteurs ont réussi à interpeller les deux présumés criminels qui n’ont pas hésité à asséner des coups de couteau à leur tante.
«Oui, on a tué notre tante pour 50.000 FCFA !», ont-ils lâché enfin après un long interrogatoire.
Ils ont été placés en garde à vue pour des raisons d’enquête.
Alors, toi qui mûris un projet similaire, retiens une leçon de ce cas. Car, l’argent ne fait pas forcément le bonheur.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville
