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Coronavirus : Voici le bilan épidémiologique du Covid-19 au Congo-Brazzaville

Le sujet est inflammable partout dans le monde. Au Congo-Brazzaville, il est à la démesure du pays. Retenez votre souffle : la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo a fait le bilan épidémiologique du Covid-19 en République du Congo.

Créé le 2020-04-01 09:50:10

Congo : Plusieurs personnes meurent électrocutées à Kintélé

Une ligne de haute tension aurait pris feu à Kintélé au nord de Brazzaville et incendiée quelques maisons. On compte quelques dizaines de morts.

Créé le 2020-04-01 09:28:02

Covid-19 : L'Etat prendra en charge pour les mois d'avril, mai et juin, les factures d'électricité et d'eau pour tous les congolais

Au Niger, le président de la République Mahamadou Issoufou a annoncé une série de mesures sociales prises par le gouvernement face à la pandémie du Coronavirus (COVID-19). L'Etat prendra en charge pour les mois d'avril et mai, les factures d'électricité et d'eau pour les tranches sociales. Le chef de l'Etat a également annoncé le renforcement du plan de soutien annuel pour soutenir les personnes vulnérables (distribution gratuite, vente à prix modéré, etc). Par ailleurs, une remise gracieuse de peines est accordée en faveur de 1540 détenus pour des raisons humanitaires et pour désengorger les maisons d'arrêt. En RDC voisine, Durant deux mois, la fourniture d’eau et d’électricité sera gratuite pour les ménages, les hôpitaux et les petites et moyennes entreprises (PME) frappées par les mesures prises pour lutter contre le covid-19.

Créé le 2020-03-31 22:09:10

France : L'ancien président de l'OM Pape Diouf est décédé des suites du Coronavirus à Dakar

L'un des plus grands présidents de l'OM s'en va. Âgé de 68 ans, Pape Diouf avait été placé sous assistance respiratoire dans un établissement hospitalier de Dakar, au Sénégal.

Créé le 2020-03-31 21:04:38

Recherche – Tribune libre : Et si la destruction de l’environnement par l’homme était la cause de l’apparition de certaines épidémies ? (Par le Dr. Michel Innocent Peya, Chercheur Congolais)

Pour comprendre les phénomènes d’un monde en mouvement, les chercheurs ont de tout temps été à l’avant-garde de l’interprétation desdites manifestations. Ces phénomènes souvent atypiques, une fois dépouillés du mystère qui les entoure, révèlent en de nombreux cas, l’interaction de l’homme à la base de leur apparition. De quoi déduire qu’une interaction dysharmonique entre l’homme et la nature est susceptible de créer des mutations conduisant à des phénomènes tant incontrôlés, que lourds de conséquences. Le chercheur Congolais, le docteur Michel Innocent Peya conduit une réflexion qui responsabilise l’humain dans sa relation avec la nature. Voici l’intégralité de son texte.

''Depuis de nombreuses années, les scientifiques, les chercheurs, les ONG et les politiques alertent sur l’apparition de nouvelles maladies liées à la déforestation et à l’industrialisation sauvage : Paludisme, Ebola, SRAS, grippe aviaire, ZIKA, Covid-19…. l’agression humaine sur la biodiversité finirait par mettre en péril des vies humaines.

L’apparition d’étonnants agents pathogènes nouveaux, comme le coronavirus responsable du Covid-19, n’est à n’en point douter, rien d’autre que le résultat de l’anéantissement des écosystèmes, dont souffrent en particulier les zones tropicales, où ils sont détruits pour faire place à des cultures intensives industrielles. Le développement de ces maladies découle aussi de la manipulation et du trafic de la faune et de la flore, souvent menacées d’extinction.

La disparition de la biodiversité menace l’humanité

Depuis une dizaine d’années, les scientifiques étudient les liens entre l’explosion des maladies virales et la déforestation. Ce n’est pas quand une machine écrase tout sur son passage sur une montagne grouillante de vie que le phénomène est visible : c’est quand apparaissent chez les individus des symptômes étranges et des maux jusque-là inconnus.

De nouveaux foyers d’épidémies dus à la disparition et la destruction des forêts tropicales

Le constat est établi dans de nombreux pays, de l’Asie en passant par l’Afrique subsaharienne jusqu’à l’Amérique latine, avec des spécificités, des difficultés et des dynamiques propres à chacun. Cependant, il s’agit au fond partout de la même chose : d’une conception ‘’extractiviste’’ du monde vivant, qui conduit l’humanité à mettre en péril sa propre existence. Et contre cela, aucune solution même hydro alcoolique et de lavage des mains ne peut rien.

Les maladies transmissibles de l’animal à l’homme appelées scientifiquement zoonoses, ont toujours existé dans le monde, sans toutefois prendre une ampleur pandémique. Elles sont généralement contenues, ou ne trouvent pas les conditions nécessaires pour se propager.

Ainsi en juin de l’année 1999, un foyer épidémique avait été identifié en Bolivie, causé par le virus Chapare, du nom d’une province de la région de Cochabamba, au cœur du pays. Ce dernier avait été identifié pour la première fois en 2003 dans la région de Cochabamba, une zone déboisée au profit de rizières où la récolte se fait, en règle générale, manuellement – les paysans qui en vivent habitent donc à proximité des plantations. Or voilà que, quelques années plus tard, est arrivé dans des services d’urgence de la région de La Paz, un homme présentant des symptômes que les médecins n’ont pas identifiés immédiatement. Nul ne savait comment le virus qu’il avait contracté a voyagé depuis les rizières tropicales jusqu’aux altitudes andines.

En Afrique, en particulier au Liberia, en RDC et en Sierra Leone, la virulence de l’épidémie d’Ebola a surpris tout le monde. Dans ces pays aussi, c’est la déforestation massive de la forêt tropicale qui fut la première cause de la maladie : le déboisement sauvage a en effet poussé plusieurs espèces de chauves-souris à se rassembler, en groupes serrés, sur les rares arbres encore sur pied. Ce rassemblement d’espèces différentes, qui dans l’environnement habituel n’interagissent pas, a fait office de mélange de culture. Ces chauves-souris sont soupçonnées d’être l’un des réservoirs du virus Ebola.

Le Chercheur Carlos Zambrana-Torrelio explique que « Tout commence par la déforestation. La fragmentation du couvert forestier est en train de provoquer une recrudescence du paludisme. L’explication ? Dans des espaces ouverts, il y a de plus grands trous dans lesquels s’accumule l’eau où se reproduisent les moustiques. Ceux-ci vont transmettre le parasite, donnant la malaria aux hommes qui, à proximité, exploitent les palmiers à huile ».

Si les maladies transmissibles de l’animal à l’homme ne sont donc pas nouvelles, elles sont cependant en augmentation. David Quammen en étudie les raisons dans son ouvrage Spillover : Animal Infections and the NextHumanPandemic “Tache d’huile : les infections chez l’animal et la pandémie humaine à venir”.

Le scénario de la vengeance

Une humanité surpeuplée, cohabitant avec une kyrielle d’espèces animales parfois en voie d’extinction, ajoutée à la destruction des habitats naturels et à une biodiversité en déliquescence : selon lui, tous les ingrédients sont réunis pour un scénario façon vengeance de dame Nature. Dans un reportage de la National Public Radio, aux États-Unis, Quammen précise que nous, les êtres humains, sommes le point commun à toutes les épidémies : « Nous avons tellement proliféré et nous perturbons tant la planète… Nous rasons les forêts tropicales. Nous dévorons la vie forestière. Quand on entre dans une forêt, il suffit de secouer un arbre pour que tombent les virus – au sens propre comme au sens figuré ».

La nature écologique est une cohabitation, dont nous comprenons partiellement les relations évolutives grâce à de patientes observations scientifiques. Leur destruction au nom du progrès ou simplement de l’ignorance a des côtés obscurs que nous finissons par subir de plein fouet.

Des virus en évolution

Quand, par exemple, Jair Bolsonaro (Président du Brésil) se vante de la souveraineté brésilienne sur les incendies en Amazonie, il n’y a plus qu’à attendre que la maladie s’abatte sur cette forêt transformée en zone d’agriculture et d’élevage, en témoigne une étude publiée en 2010 dans la revue scientifique Emerging Infectious Diseases : la destruction de 4 % de la forêt a entraîné une hausse de 50 % des cas de paludisme.

Les espèces sauvages ne sont pas malades des virus dont elles sont porteuses, car elles ont évolué avec eux pendant des milliers d’années. Tout animal peut être porteur d’une cinquantaine de virus différents. Ça fait partie de la dynamique du système. S’il n’y avait pas d’êtres humains, il n’y aurait pas de transmission. Fidel Baschetto, vétérinaire et professeur en Argentine, ajoute : « Les virus qui sont nouveaux pour nous ne le sont pas pour la nature. Il s’agit donc de déterminer si on parle d’une maladie émergente, ou d’une maladie émergente pour l’homme. De nombreux virus ont co-évolué avec certaines espèces et ces dernières ne souffrent pas de la maladie. L’agent pathogène sait que quand il pénètre dans un nouvel organisme, il ne doit pas le rendre malade ou du moins il ne doit pas le faire succomber. Car la mort de l’hôte – celui que nous appelons patient – entraîne aussi la mort de l’agent pathogène. Aucun micro-organisme n’a pour objectif la mort de son hôte. Mais avant que ce micro-organisme n’évolue, ce qui peut prendre des milliers d’années, la cohabitation produit la maladie », ajoute le scientifique argentin.

La destruction de la nature par l’homme

Il ne faut pas en vouloir aux chauves-souris, moustiques, souris ou pangolins. Non, ces animaux n’y sont pour rien. Le problème vient du préjudice que l’homme cause à leur environnement, il est lié au fait que nous les regroupons et les manipulons dans des milieux artificiels. Telle est la véritable recette du coronavirus, qui sera probablement à l’origine d’une crise multidimensionnelle, une récession mondiale. Autrement dit, détruire les écosystèmes a un prix malheureusement.

La transmission à l’humain du coronavirus s’est produite à Wuhan au centre de la Chine sur un marché public, où sont vendues des espèces sauvages braconnées. Le commerce illégal de ces animaux emprunte les mêmes routes que le trafic de drogues et des armes, il est très rentable puis qu’il pèse des milliards d’euros. Les consommateurs de cette viande vivaient autrefois dans les campagnes et ont migré en ville : aujourd’hui, au lieu de chasser, ils se fournissent sur les marchés pour tenter de retrouver le goût de leur enfance.

Protégeons l’environnement, il y va de notre existence sur terre

Dans le cas du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère), qui a aussi franchi la barrière des espèces dans l’un de ces marchés de produits frais, les excréments des chauves-souris ont notamment permis au virus de faire son chemin au point de devenir une épidémie, qui a touché 8 000 personnes en 2003 (Chiffre avancé par l’OMS). Ne pensons pas que ce type de phénomène n’a lieu qu’en Chine ou ailleurs, où les autorités ont interdit le commerce de ces produits, déplaçant probablement leur vente vers le marché noir.

En Afrique centrale par exemple, nombreux sont ceux qui consomment des espèces sauvages (poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères) sans savoir si cette habitude risque d’entraîner la transmission de parasites ou d’autres maladies, (aléatoires, des foyers d’infection peuvent donc aussi apparaître de cette façon.

La protection de la biodiversité ne relève pas seulement d’une intention écologique, elle concerne notre survie. Si la Terre est malade, alors nous le sommes aussi. « Nous devons arrêter de penser que nous, les êtres humains, sommes un élément indépendant du système, résume Carlos Zambrana-Torrelio. Car nous en déduisons, à tort, que nous pouvons transformer, détruire et modifier l’environnement à notre convenance. Tout changement que nous imposons à la planète aura une répercussion sur notre santé ».

« Nous sommes tous dans le même bateau. Notre destinée est commune, il est capital de préserver notre écosystème » prédisait à juste titre, le Président de la République du Congo, Monsieur Denis Sassou N’Guesso dans un de ses différents messages sur la préservation du bassin du Congo.

« Notre maison brûle et nous faisons semblant de regarder ailleurs », rappelait en son temps, le président Jacques Chirac.

Paris, le 29 mars 2020

Michel Innocent PEYA''

Créé le 2020-03-31 18:02:29

France : Djuna Djanana le père de Gims et Dadju est mort du Covid-19 !

« Djuna Djanana est mort du Covid-19 !» La nouvelle a parcouru le net et fait chauffer les téléphones mardi, au point que beaucoup se la sont relayée via whatsApp, affirmant mordicus la détenir de source sûre. Pourtant, un « fake news ».

Créé le 2020-03-31 17:53:10

Congo : Du rififi à la DGCMP, le prisonnier en liberté conditionnelle Jean Didier Elongo s’installe de force dans son ancien bureau en qualité de DG

Le siège de la direction générale du contrôle des marchés publics (DGCMP) a basculé lundi dans une violence aux accents latino-américains. Jean Didier Elongo, prisonnier en liberté conditionnelle, ancien DG du contrôle des marchés publics, non officiellemnt suspendu à la suite des poursuites judiciaires contre lui en lien avec ses fonctions, a fait irruption au siège de cette administration en compagnie des éléments armés et a détruit les portes de son ancien bureau et des bureaux d'autres fonctionnaires en service pour s’y installer de force en qualité de DG. Il a été arrêté à la DGST à la demande du procureur de la République, André Oko Gakala.

Créé le 2020-03-31 16:05:34

Mort de Jacques Joachim Yombi Opango : vos témoignages sont attendus sur Les Echos du Congo Brazzaville

De nombreux lecteurs de notre site d’information Les Echos du Congo Brazzaville cherchent a commenté la mort de l'ancien président de la République, Jacques Joachim Yombi Opango, emporté lundi par le Coronavirus, à l’âge de 81 ans, en France. Merci de nous envoyer vos réactions à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou sur la page Facebook des Echos du Congo Brazzaville.

Créé le 2020-03-31 13:40:26

COVID-19 : Les contacts utiles au Congo-Brazzaville

Si vous avez des symptômes (toux, fièvre, essoufflements, maux de tête…) qui vous font penser au Covid-19 : restez à domicile et téléphonez les médecins suivants :

Créé le 2020-03-31 13:03:32

Le Coronavirus est-il sexuellement transmissible ?

Le président congolais, Denis Sassou N'Guesso a annoncé samedi soir à Brazzaville dans un message radiotélévisé une série de nouvelles mesures de lutte contre la pandémie du nouveau Coronavirus, dont le confinement à domicile de l'ensemble de la population pour les 30 jours à venir, à compter de mardi prochain. Avec un mois de confinement et 19 cas confirmés par le gouvernement, la question est clairement à mettre sur le tapis. En effet, les couples qui souhaitent avoir des rapports sexuels courent-ils un risque en pleine épidémie de coronavirus ? Répondre "oui" ou "non" est compliqué, et c'est sans doute en partie inhérent aux diversités des actes sexuels.

Créé le 2020-03-30 20:34:37

Congo : Jacques Joachim Yombi Opango, la mort d’un conquérant

Jacques Joachim Yombi Opango, l'ancien président de la République populaire du Congo et du Comité Militaire du Parti (CMP) au lendemain de la mort du président Marien Ngouabi, et président fondateur du Rassemblement pour la Démocratie et le Développement (RDD), au parcours politique hors norme, s’est éteint le lundi 30 mars en France,  à la suite de maladie (Covid19), a- t-on appris auprès de la famille.

Créé le 2020-03-30 17:11:29

Coronavirus : Pendant que Denis Sassou N’Guesso parle du confinement, les populations désertent les grandes agglomérations

Face aux craintes générées par l’épidémie et la progression inexorable de la pandémie du Coronavirus, fermetures, restrictions de déplacements et annulations d’événements continuent d’être annoncées en cascade. Le Congo qui a annoncé 19 cas recensés à ce jour, cherche à se protéger en s’isolant toujours plus, mettant à mal le principe de libre circulation dans l'espoir de barrer la route du virus. Mais les habitants des grandes villes congolaises ont diversement interprété les mesures édictées samedi 28 mars par le président Denis Sassou N’Guesso en vue de freiner la propagation du COVID-19. Des mesures qui vont de l’état d’urgence sanitaire à l’instauration d’un couvre-feu, en passant par un confinement à domicile de l’ensemble de la population du 31 mars au 30 avril 2020. Dimanche, on a noté un afflux des populations en provenance des grandes agglomérations à Divénié dans le Niari (sud), suite à la psychose occasionnée par la pandémie du Covid-19, selon une source policière.

Créé le 2020-03-30 17:02:30

Coronavirus : beaucoup de brazzavillois quittent la capitale pour l'arrière-pays

Incroyable mais vrai ! Depuis 5h du matin, beaucoup de brazzavillois quittent la capitale pour l'arrière-pays. Ce mouvement est très visible et palpable à la gare routière du Pont du Centenaire, en face du marché des Plateaux des 15 ans.

Créé le 2020-03-30 10:52:11

Congo – Vols dérogatoires Air France : Marché de dupes ou absence du sens de négociation des congolais ?

Deux vols Air France en provenance de Paris vont exceptionnellement rouvrir l’espace aérien congolais fermé au trafic international, pour rapatrier des citoyens français bloqués à Brazzaville et Pointe-Noire. Les aéronefs partiront à vide de Paris, alors que dans le même temps, un peu plus de 500 congolais rongent leur frein en France, dans l’attente de rentrer au bercail.

L’état congolais se serait-il fait duper, si ce n’est que ceux qui pour son compte ont négocié avec les autorités françaises une dérogation pour permettre à des avions de la compagnie Air France d’atterrir exceptionnellement au Congo, en cette période de fermeture des frontières pour cause de coronavirus, ont manqué de jugeote et d’esprit de négociation en jouant franc-jeu? Le fait suscite incompréhension et surtout amertume auprès de nombreux congolais bloqués en France.

‘’Ces vols commerciaux exceptionnels qui décolleront de Pointe-Noire et Brazzaville le dimanche 29 mars à 9 heures, permettront aux ressortissants français qui le souhaitent, de rentrer en France, peut-on lire dans une note du consulat de France à Pointe-Noire qui reprend un message de l'ambassadeur de France au Congo.

Mais, grande est l’amertume des congolais bloqués en France, de savoir que ces vols, partant de paris samedi 28 mars, voyagent vide de tout passager, alors que de nombreux congolais sont bloqués en France. Hommes politiques, commerçants, fonctionnaires en fin de mission ou autres voyageurs venus rendre visite à de la famille vivant en Europe, commencent à trouver le temps longs dans ce pays étranger et se demandent pourquoi les négociateurs de l’État congolais n’ont-ils pas fait valoir le principe de réciprocité ? C’est à croire que ceux-ci ont simplement avalisé en toute naïveté une démarche qui leur a été imposée, sans qu’ils ne trouvent à y dire, à moins qu’ils ne se préoccupent pas du sort de ces compatriotes, ce qui est le cadet de leurs soucis. C’est ‘’irresponsable’’ crient de nombreux congolais qui se sont rapprochés de notre rédaction.

« Alors que de nombreux gouvernements de par le monde affrètent des avions aux quatre coins du monde pour rapatrier leurs ressortissants, le notre n’est même pas capable d’imposer que des compatriotes bloqués en France rentrent par des avions qui voyagent vides. Cela s’appelle « échange de bons procédés ». Personne n’a jamais dit qu’il allait y monter sans payer. C’est un manque de considération coupable pour ceux qui nous gouvernent. C’est à ce demander si les congolais comptent vraiment pour eux ou qu’ils font semblant de se préoccuper des compatriotes car, ces deux avions étaient une aubaine, notre pays ne pouvant en affréter par ses propres moyens. Certains d’entre-nous ont laissé de la famille au pays. Avec toutes les mesures qui se prennent suite au coronavirus, vous imaginez l’angoisse ? Hélas… », a dit avec colère Adrien P…, un cadre administratif dont la mission en France a pris fin et qui attend de rentrer.

Quoiqu’il en soit, ces congolais bloqués à travers le monde devront attendre, en se demandant, pour beaucoup d’entre eux, de quoi sera fait demain, même si autre ‘’naufragé’’ a conclu son appel téléphonique à notre rédaction avec humour : « pour une fois qu’on peu séjourner longtemps en France, il faut vivre confiné comme dans une cellule de prison. C’est maintenant que je réalise que notre environnement au Congo respire la liberté et le Congo me manque. »

Oui, on est jamais mieux que chez soi. Le ‘’bonheur est chez soi’’.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2020-03-28 18:05:11

Congo – Nécrologie : Décès de l’ancien ministre Jean-Claude Ganga

Le sport congolais est en deuil, il vient de perdre l’un de ces artisans qui se sont investis à en écrire de nobles pages. Jean-Claude Ganga est décédé samedi à son domicile de Mansimou, au sud de Brazzaville.

Dirigeant sportif émérite, ministre puis diplomate, Jean-Claude Ganga séjournait à Brazzaville où il avait accompagné la dépouille mortelle de son épouse décédée en France. Pour cause de fermeture des frontières, l’homme n’a pu repartir de Brazzaville. Il s’y est éteint le samedi 28 mars, à 86 ans.

Il se disposait à être un grand joueur comme de nombreux jeunes de son âge, il en sera plutôt un grand dirigeant. Compté au nombre des artisans de la réussite des premiers jeux africains en 1965, Jean-Claude Ganga découvre sa passion pour le sport en jouant au football dans les rues de Bacongo .

Après ses études, il devient enseignant mais a plutôt une préférence pour les activités sportives. Il devient alors inspecteur puis directeur de la jeunesse et des sports de 1967 à 1968. Par la suite, il occupe le poste de secrétaire général du Conseil Supérieur du Sport en Afrique (CSSA) dont il est l'un des co-fondateurs.

La carrière de dirigeant sportif de Jean-Claude Ganga sera une véritable course d’étape, dans la droite ligne de l’idéal olympique : « Citius, Altius, Fortius » qui signifient « plus vite, plus haut, plus fort ». « Donner davantage le meilleur de soi, trouver sa propre excellence, repousser ses limites. » Sa vie durant tant dans le milieu sportif, politique que diplomatique, Jean-Claude Ganga s’est imposé ces principes avec un esprit chevaleresque. Aussi, en homme de conviction, c’est en toute loyauté que Jean-Claude Ganga organise le boycott des pays africains aux jeux olympiques d'été de 1976 à Montréal pour protester contre la politique d'apartheid de l'Afrique du Sud. Une fronde qui lui vaut de quitter ses fonctions.

En 1979, Jean-Claude Ganga devient ambassadeur du Congo en Chine de 1982 à 1985. En 1989, il est nommé ministre des sports dans le gouvernement d'Alphonse Souchlaty-Poaty. À sa sortie du gouvernement, Il est coopté au comité international olympique et préside en même temps l'association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA).

Sa bibliographie comprend deux ouvrages de bonne facture : « Combats pour un sport africain » (1979) et « Il était une fois les jeux africains »(2015). Ce dernier livre sonne comme une transmission de témoin de son savoir faire aux jeunes générations.

Jean-Claude Ganga est né le 28 février 1934 à Brazzaville. Et c’est là, à Brazzaville, dans ce berceau des premiers jeux africains qu’il est revenu fermer le ban d’une vie dont l’éclat fera date dans l’histoire du Congo.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2020-03-28 14:18:02

Mort d’Aurlus Mabélé : des obsèques intimes, l'hommage attendra

Aurlus Mabélé, ce grand défenseur de la musique congolaise des années 90, en Europe, aux Antilles et en Afrique de l'Ouest, qui s’est éteint jeudi 19 mars à l'hôpital Simone Veil d'Eaubonne a été inhumé dans la stricte intimité en région parisienne, contexte de pandémie de coronavirus oblige.

Créé le 2020-03-28 08:07:23

Congo – Diaspora : Joseph Makaya foudroyé par un arrêt cardiaque

L’épidémie de coronavirus qui sévit actuellement n’est nullement à l’origine du décès de Joseph Makaya. Sa veuve que nous avons joint reprécise la cause médicale de la mort de son époux : « Un arrêt cardiaque foudroyant.»

C’est une veuve éplorée, qui par delà la douleur, a tenu à repréciser les choses et démêler le vrai de cette méprise, induite par la conjoncture sanitaire actuelle, marquée par la pandémie du coronavirus.

Virginie S… s’est voulue sans équivoque. « Mon époux est décédé d’un fulgurant arrêt cardiaque et non du coronavirus, ce après deux jours de fièvres intenses. Tout est allé très vite au point que les secours qui sont désormais astreints à un protocole spécifique, pour cause de coronavirus justement, sont arrivés au moment où la situation était critique. Hélas, l’irréparable s’est produit. »

Né en 1963 à Pointe-Noire où il a fait ses études primaires et secondaires, Joseph Makaya rejoint Brazzaville pour ses études supérieures à l’Université Marien Ngouabi où il obtient une licence en droit, ce qui lui permet de venir poursuivre ses études en France.

Homme libre de toutes opinions politiques, Joseph Makaya se fondait sur le débat d’idées sans parti pris. Il occupait les fonctions de directeur de la chaine de restaurants KFC de Melun en Seine Marne. Un arrêt cardiaque a hélas mis fin à sa riche carrière.

L’inhumation de Joseph Makaya interviendra le mardi 7 avril 2020 au cimetière de Béton-Bazoches.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2020-03-27 21:49:19

France – Musique : Les obsèques de Manu Dibango célébrées dans la plus stricte intimité

"Cher Papa Manu, repose en paix". Quelques mots et une image, voilà ce qu'il restera des obsèques de Manu Dibango, célébrées dans la plus stricte intimité familiale vendredi 27 mars, contexte de pandémie de coronavirus oblige.

Trois jours après la mort du saxophoniste de légende, un cliché de la cérémonie a été posté sur les réseaux sociaux. On y découvre cinq membres de la famille de l'artiste, entourant une photo de Manu Dibango, saxophone aux lèvres. Un cliché émouvant commenté par des centaines de fans adressant leurs condoléances au Papy Groove et à sa famille.

Pour l'heure, c'est le seul hommage qu'ils pourront lui rendre, dans un contexte de pandémie de coronavirus, tout rassemblement étant interdit.

Six jours après l'annonce de son hospitalisation, la famille du musicien avait annoncé la disparition du musicien, des suites du coronavirus. Le saxophoniste, légende de la world music, aurait été contaminé à l'hôpital alors qu'il se faisait soigner pour une autre pathologie.

Âgé de 86 ans, l'auteur de "Soul Makossa", avait été hospitalisé à Melun en Seine et Marne, après avoir été testé positif au Covid-19. Manu Dibango est décédé au petit matin du mercredi 24 mars, dans cet hôpital de la région parisienne.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2020-03-27 18:41:33

Louvakou : Interpellé pour avoir volé un panneau solaire du projet « Eau pour tous »

Faberna Ngoma, 17 ans, de nationalité congolaise et domicilié à Les Bandas, a été interpellé jeudi matin par des éléments de la police pour vol d’un panneau solaire, servant à l’alimentation des forages d’eau de la société « Eau pour tous » au village Moukond-Léproserie, à un jet de pierre de la sous-préfecture de Louvakou dans le Niari (sud).

Créé le 2020-03-27 15:18:21

Denis Sassou N’Guesso, masqué, préside le Conseil des ministres sur le Coronavirus

La situation est inédite, c'est du jamais vu. C'est la première fois qu'on le voit porter un masque depuis le début de l'épidémie: Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso en a enfilé un de type FFP2 en arrivant ce vendredi à 10 heures au Palais du peuple à Brazzaville où il a présidé le Conseil des ministres sur le Coronavirus COVID 19.

Créé le 2020-03-27 13:17:45

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