Reprise des compétitions de football : La FIFA autorise jusqu’à 5 remplaçants par match et par équipe

Dans un communiqué publié vendredi 8 mai 2020, la FIFA annonce que les équipes vont procéder temporairement à cinq changements par rencontre.

Après quelques semaines de négociation avec l'International Football Association Board qui détermine et fait évoluer les règles du football, la FIFA vient d'annoncer les premiers ajustements liés à la pandémie de coronavirus.

Afin de protéger la santé des joueurs, la fédération internationale de football a décidé d'autoriser cinq changements par match au lieu de trois habituellement. Avec la reprise des compétitions et compte tenu du retard accumulé et des saisons sportives à terminer tant soi peu dans les delais, la fréquence des rencontres risque d’être très soutenue et éprouvante pour les organismes.

Cette mesure n'est toutefois que provisoire et ne s'appliquera que pour les compétitions censées s'achever avant le 31 décembre 2020 au plus tard.

La FIFA a également apporté quelques précisions sur cette augmentation du nombre de changements : ils ne peuvent être faits qu'en trois fois maximum afin de limiter les arrêts de jeu. Les changements faits à la mi-temps ni en fin de partie avant une prolongation ne rentrant pas dans ce décompte de trois arrêts de jeu maximum.

Cette modification du règlement reste toutefois à l'appréciation des organisateurs des compétitions et ceux-ci pourraient donc la refuser s'ils le souhaitent. De façon plus discrète, la FIFA a aussi annoncé qu'il était autorisé de suspendre le VAR pour les compétitions qui vont reprendre et l'utilisait avant l'arrêt. Ce sera à l'organisateur de chaque compétition de décider s'il souhaite continuer ou non avec l'arbitrage vidéo pour la fin de saison. Dans le cas où il souhaiterait toujours l'utiliser, le protocole VAR devra être respecté a également précisé la fédération internationale.

La FIFA et l’IFAB (International Football Association Board) ont précisé qu’ils détermineront ultérieurement si cette option peut être prolongée jusqu’à la fin 2021.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville