Congo : Le gouvernement exclut l’hypothèse d’une année blanche, les examens seront organisés

Au Congo-Brazzaville, le gouvernement exclut jusque-là l’hypothèse d’une année blanche. Les examens seront organisés après le confinement dans lequel le pays est plongé depuis le 31 mars dernier.

« Nous avons mis en place un programme de continuité pédagogique et administratif qui permet aux élèves de continuer à apprendre. Nous continuons donc à maintenir les élèves dans les conditions de préparation », a déclaré le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso sur RFI.

Pour préparer ces examens, les candidats sont soumis aux cours à domicile, notamment à la télévision publique, en ligne et dans l’unique quotidien de la place.

Cependant, le Mouvement des élèves et étudiants du Congo (MEEC) dénonce un manque d’égalité de chance entre les candidats. Les supports sur lesquels les cours à domicile sont dispensés ne sont accessibles qu’aux candidats des grandes villes, relève Koncernant Epara, président du MEEC.

« Diffuser les cours à la télévision ne fait pas l’assentiment des élèves. C’est une méthode qui remet en cause les lois régissant le système éducatif congolais. Celui-ci n’est pas numérisé », a-t-il dénoncé.

C’est une inquiétude non justifiée, rétorque le ministre Collinet Makosso qui affirme avoir élaboré des cours polycopiés qui sont distribués sur l’ensemble du pays avec l’appui des élus locaux notamment.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville