Total : 11269 résultats trouvés.
Page 219 sur 564
Dur dur pour les journalistes de Télé Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Crise de confiance, dégradation des conditions de travail... Les journalistes ont le moral dans les chaussettes. Pourtant, ils aiment leur profession et la défendent. La directrice départementale de Télé Pointe-Noire, Irma Nadège Ikama, a dressé, lors de la cérémonie de relance des émissions et programmes de cette chaîne publique, le portrait d’une profession en difficulté croissante qui peine à concilier la passion d’un métier-vocation avec des conditions de travail de plus en plus précaires et une crise de confiance croissante de la part de ses concitoyens.
Créé le 2020-09-17 10:55:00
L'histoire de Zimbo est celle d'un petit éléphant de la brousse congolaise des environs de Brazzaville. Il avait été choisi par la Communauté pour être offert au Président Eisenhower, car il incarnait l'emblème du Parti Républicain auquel appartenait le Président des Etats Unis. L'éléphanteau avait même inauguré la nouvelle ligne cargo Afrique Centrale Paris. A Orly, il était attendu par des membres de la délégation congolaise, des représentants de l'Ambassade des Etats Unis à Paris et par l'abbé Fulbert Youlou.
Créé le 2020-09-15 15:28:44
Quelques semaines seulement après son installation par le Préfet du département du Niari (sud), Baron Fréderic Bouzock, l’administrateur-maire de la communauté urbaine de Mbinda, Davy Patrick Boupassy est déjà au travail. Malgré le manque criard des moyens financiers, et dans le cadre de son "programme des 100 jours", celui qui fait ses premiers pas dans « le costume de maire », a officiellement lancé les travaux de réhabilitation des ponts de Bichida qui relie Mbinda et la ville de Mayoko et celui de Yordane qui fait le lien entre le quartier Mpassia et le reste de la ville frontière Congo-Gabon.
Créé le 2020-09-15 09:22:54
Les populations du village Malolo2 dans le district de Louvakou évoquent des faits se rapportant à une descente militaire conjointe congolo-angolaise en date du 10 septembre 2020. Cette information corroborée par des sources dignes de foi serait en rapport avec un certain Taty Alexandre, un activiste du Front de libération de l’enclave du Cabinda, qui serait en possession d’un imposant arsenal de guerre.
Le village Malolo dans le district de Louvakou abrite depuis les années 1975, de nombreux réfugiés angolais, naguère activistes du Flec. C’est donc ici qu’une délégation de l’Armée angolaise conduite par le général Estevao Komba est descendue, pour rencontrer celle des Forces armées congolaises, conduite par le colonel Alphonse Nzamba, pour officiellement, une ‘’visite de courtoisie.
En fait de ‘’visite de courtoisie’’, les villageois qui ne sont pas nés de la dernière pluie, ont lié cette descente qui à leurs yeux est plutôt une inspection des lieux, à la recherche d’un dénommé Alexandre Taty, un ancien commando guerrier de l’Armée angolaise, devenu activiste du Flec qui se serait fondu dans la nature, avec d’importantes quantités d’armes et de munitions qu’il détiendrait depuis la fin des évènements de 1997 au Congo-Brazzaville.
Face aux deux délégations, les populations de Malolo qui ont refusé les présents et autres vivres à eux apportés, ont dénoncé ‘’l’hypocrisie’’ de l’Armée angolaise qui selon eux, sait où trouver ledit Taty Alexandre et ses hommes, ainsi que les armes qu’ils détiennent.
Pour les populations de Malolo, cette prétendue recherche d’un rebelle angolais qui aurait pour base le territoire congolais serait pour l’Armée angolaise, un prétexte pour mener en ‘’fausse légitimité’’, des incursions en terre congolaise. Des actes régulièrement dénoncés par les populations des districts de Kimongo, du village Ilou-Panga et aussi du district de Louvakou qui en subissent les méfaits.
D’aucuns pensent que cette descente conjointe des délégations des armées angolaises et congolaises à Malolo, lève un coin de voile sur le déploiement militaire noté ces jours derniers, entre Pointe-Noire et Dolisie.
Il y a de quoi dire : affaire à suivre.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-09-15 06:47:21
La farine de manioc appelée foufou ou le manioc produit sous forme de pain emballé dans de feuilles, sont les principales bases de l’alimentation au Congo. Si de coutume, à l’approche de la saison des pluies, la rareté de ces denrées est manifeste du fait du calendrier agricole qui privilégie la préparation des sols et les semis, désormais, il faut compter avec les aléas climatiques, qui retarderaient le rouissage des tubercules.
La production de manioc, tant sous formes de pâte rouie brute à façonner (bikedi), de calottes séchées pour en faire de la farine de manioc (foufou), ou simplement en manioc proprement dit, prêt à la consommation, est une des activités principales du terroir congolais qui ravitaille les grands centres urbains.
Quand viennent les mois de septembre et octobre, la rareté du manioc est constatée d’un peu partout, en raison de la diminution des quantités produites. Les producteurs doivent en cette période, remplir plusieurs obligations à la fois.
Après le défrichage, l’abattage d’arbres et le brulis dans les nouvelles plantations, la fin septembre et le début du mois d’octobre consistent à la préparation des sols afin de profiter des premières pluies, pour les semis. Ces activités très accaparantes réduisent substantiellement celle de la recolte des tubercules à rouir pour la production du manioc, surtout que les plantations sont souvent très distantes les unes des autres.
Pourtant depuis quelques temps, une autre dimension affecte le retard dans cette production du manioc roui. C’est la température de l’eau qui devient quasi incontrôlable. ‘’Ma Batétana’’ explique : « nous ne savons pas ce que devient la nature. Tout est bouleversé. On peut mettre à rouir des tubercules deux semaines durant et les relever comme tel ou encore les retrouver toutes noires, comme si elles avaient été plongées dans de l’eau chaude puis froide. La nature joue vraiment au yoyo. Tantôt la température de nos mares de rouissage est convenable, tantôt elle s’emballe et on fait avec. »
Le rouissage est en fait un procédé chimique indispensable qui, outre qu'il ramoli les tubercules pour le pétrissage, rend le manioc comestible, en le libérant de certains sucs, autrement il serait dangereux pour la santé.
« Pour l’instant, on a pas trouvé un autre procédé pour contourner le rouissage. Je ne pense pas que ce soit possible. Même à Maty où ils ont des problèmes d’eau, ils sont tout de même obligés de rouir dans des fûts. Quand on plonge les tubercules dans l’eau, on les vide de leur acidité qui est un poison. On le fait depuis les ancêtres. »
Les spécialistes assurent que certaines qualités de tubercules destinées à la fabrication du manioc contiennent du cyanure naturel. Le rouissage les en expurge.
Désormais, outre le fait que les actifs agricoles, surtout ceux produisant du manioc sont vieillissants, les spécialistes devront aussi trouver des solutions pour la production d’une qualité de manioc qui s’adapte aux aléas climatiques, voir pour un rouissage de tubercules qui garantisse une fourniture permanente en manioc dans les grands centres.
Il y va d’une réelle détresse sociale, car jouant sur le principe de l’offre et de la demande, la rareté du produit entraîne de facto la hausse des prix. Ce qui est une difficulté supplémentaire pour des familles déjà durement éprouvées.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-09-14 15:52:04
Dans plusieurs départements du Congo-Brazzaville, des milliers de congolais n’ont pas accès à des installations élémentaires pour se laver, que ce soit chez eux, dans les structures de santé ou ailleurs. Par conséquent ils se lavent avec de l’eau souillée, notamment l’eau de puits et de marigot, sources de nombreuses maladies.
Créé le 2020-09-14 09:27:12
A quelques semaines de la célébration du 80e anniversaire de l’Appel du Général de Gaulle prononcé à Radio Brazzaville et le Manifeste de Brazzaville qui créé le Conseil de défense de l’empire, premier organe de gouvernement de la France libre, l’état de la voirie de la capitale congolaise fait peine à voir. Les brazzavillois affirment « vivre un cauchemar ». La plus part des chaussées dans plusieurs arrondissements ne tiennent plus que sur un côté en raison de nids de poules gravement béants, qui compliquent la circulation.
Créé le 2020-09-14 08:58:16
Une plateforme d’ONG de défense des droits et de la démocratie a demandé aux autorités congolaises de reconsidérer, d’assouplir ou de lever simplement ce couvre-feu contre-productif selon l’activiste Joe Washington Ebina : « Il y a des activités qui sèment et qui marchent en principe (seulement) la nuit. C’est le cas des restaurants, des bars et des hôtels. Toutes ces activités créent aujourd’hui un climat de chômage. Nous demandons aujourd’hui que le couvre-feu soit allégé pour que les populations puissent répartir dans leurs activités. Ou il faut l’abolir. Le couvre-feu aujourd’hui n’est plus une solution (dans la lutte contre le Coronavirus) parce que les gens sont traumatisés ; ils sont dans la panique ».
Créé le 2020-09-14 08:24:06
Le mandat d’un maire, c’est aussi un mandat affectif. Pour être donc au plus près des préoccupations des habitants et recueillir en direct leurs attentes, l’administrateur-maire de la Communauté urbaine de Hinda dans le Kouilou, Valentin Ngot, a reçu à bras ouverts les femmes du quartier 1, ce dimanche après-midi à sa résidence.
Créé le 2020-09-13 22:00:18
Les travaux de réparation de la fibre optique sectionnée à 3km de Dolisie dans le Niari (sud) par « des individus inciviques » ont été finalisés pendant la nuit. Les usagers peuvent de nouveau, depuis chez eux, profiter de l'Internet, selon un communiqué de Congo Telecom.
Créé le 2020-09-11 18:40:20
La société publique des télécommunications, Congo Télécom, a annoncé jeudi, dans un communiqué de presse dont une copie nous est parvenue, le sabotage, par « des individus inciviques », de la fibre optique reliant le réseau aérien et terrestre à partir de Dolisie, la ville préfecture du département du Niari (sud).
Créé le 2020-09-10 19:49:35
Les populations de Moungoundou-sud dans le Niari sont toujours en attente de l'électrification de leur ville et de son adduction en eau potable.
Créé le 2020-09-10 19:21:01
Il y a ici une communauté prête à se mobiliser pour la beauté de la ville. Il faut donc quelques bras. A Moungoundou-sud (MGDS) dans le Niari, on est citoyen et on se retrousse les manches. Aux moyens des machettes, pelles, râteaux, pioches et brouettes, les jeunes de la ville se sont mobilisés pour la bonne cause : assainir les lieux publics, notamment la gare ferroviaire même si le train ne siffle qu’une fois dans la semaine.
Créé le 2020-09-10 18:25:21
Disposées à faire respecter les mesures-barrières édictées dans la lutte contre le covid-19, de nombreux éléments ripoux de la Force publique restent attachés à ce que l’opinion nomme désormais par « covid-business ». Pour ces ‘’agents de l’ordre‘’, tout est prétexte pour rançonner les populations, surtout lorsque l’infraction est manifeste.
Au nombre des mesures-barrières édictées par les autorités nationales dans la lutte contre le coronavirus, le non port du masque est de loin l’infraction pour laquelle les congolais ont désormais maille à partir avec la Force publique.
Quel que soit le motif du non port du masque ou qu’il soit mal porté, la répression des agents de la Force publique est telle que l’on se demanderait si le prévenu n’est-il pas un criminel ou un bandit de grand chemin, longtemps recherché par la police et enfin rattrappé, au regard de la violence exercée à son endroit.
Même les personnes attablés, parfois seules, surprises en train de boire ou de se restaurer, sont verbalisées sans ménagement et elles sont sommées de s’acquitter séance tenante et sous la menace, d’une amende dont le règlement est davantage conditionnés par le degré de la violence.
Si les sanctions infligées entretemps par la hiérarchie de la Police nationale à certains agents pris en flagrant délits de racket avaient conduit à l’inflexion de la pratique, celle-ci a depuis repris son cours et l’usage est quasi systématique.
Quant au couvre-feu, celui-ci a fait naitre chez certains agents pervers, une autre pratique, celle du « payement de l’amende en nature », auquel sont astreintes de nombreuses jeunes filles arrêtées au-delà de 20 heures.
Des jeunes filles violées, qui n’osent dénoncer leurs agresseurs, tant elles ont peur des représailles, mais aussi de l’opprobre dont elles vont se couvrir.
Par esprit de corps, les agents disciplinés n’osent rapporter les faits à la hiérarchie, de crainte d’être mis au banc par le reste de la troupe.
Ces pratiques avilissantes sont le fait de quelques agents marginaux. Pourtant leur multiplication jette le discrédit sur tout le corps de métier désormais voué aux gémonies. Il serait temps pour le commandement de la Force publique, de soulager la population de ces agents qui se délectent du « covid-business », par des sanctions exemplaires.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-09-10 18:08:56
Les habitants de l’Île Mbamou ont déploré, lors d’un échange, le week-end dernier, avec le maire de la ville de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, l'occupation illégale et anarchique des terres par des ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC) depuis plusieurs années.
Créé le 2020-09-10 17:44:22
Depuis quelques jours, les engins de travaux publics sont à pied d’œuvre au niveau de l’érosion du quartier Sadelmi, dans le septième arrondissement de Brazzaville, Mfilou-Ngamaba en vue de remblayer le gigantesque ravin, avant la saison des pluies.
Créé le 2020-09-10 17:24:03
Ils pointent à la Société congolaise de chômeurs, SOCOCHOM. Ainsi raille t-on ces diplômés qui rentrés au Congo, grossissent, en dépit de leurs valeureux diplômes, la masse des chômeurs rentrés avant eux. Aussi, les parents des étudiants en fin de formation en médecine à Cuba, sont à leur tour inquiets pour l’avenir de leurs enfants.
Former un millier d’étudiants en médecine et spécialités paramédicales diverses, afin de disposer d’un personnel de qualité pour la prise en charge des malades dans les dix hôpitaux généraux en construction dans les différents départements du pays, il va s’en dire que l’initiative aura tourné court, tant le potentiel humain est déjà disponible, alors que les hôpitaux généraux nantis de toutes les spécialités, tardent à sortir de terre, ou qu’elles le seront à la saint glin-glin.
Leur retour avait été annoncé pour le jeudi 10 septembre, une première vague des étudiants congolais en médecine rentre de Cuba. Si ces jeunes gens ont désormais des capacités à apporter des soins médicaux à des tiers, ces connaissances risquent d’attendre fort longtemps, avant d’être mise en pratique. Une situation qui inquiète de nombreux parents qui vont désormais s’occuper des adultes à charge, car il n’y a pas de doute que beaucoup d’entre eux vont devoir pointer, sans revenu aucun, à SOCOCHOM.
Comme d’autres étudiants avant eux, munis de diplômes divers qui ont trouvé au pays un marché de l’emploi en mal de débouchés, les 260 médecins rentrant de Cuba vont à l’évidence venir grossir la masse déjà importante de chômeurs diplômés qui pour la plupart, faute de s’être reconvertis dans d’autres métiers, ont atteint l’âge de la retraite, avant de n’avoir exercé le métier pour lequel ils avaient été formés.
Si de nombreux parents se montrent inquiets pour ces adultes qui restent tout de même leurs enfants, du coté du gouvernement, personne ne songe, faute d’hôpitaux généraux promis, à une situation de rechange, au moyen d’un montage financier, pour occuper ces personnels de santé dans les structures existantes, surtout que les besoins en personnel sont exprimés de partout. Hélas…
Du coté du gouvernement disions-nous, on semble méconnaitre que le retour sur investissement pour la contribution de l’État congolais dans la formation de ces médecins, c’est leur utilisation pour apporter des soins de qualité auprès des populations qui elles-mêmes sont des forces vives, créatrices de richesse, dans leurs différents secteurs d’activités.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-09-10 15:23:43
Les véhicules ont souvent une charge limite à respecter d’un point de vue de la sécurité, mais cela n’a pas empêché ce conducteur à Moungoundou-nord dans le Niari (sud) de le surcharger imprudemment ou de conduire avec une charge instable et précaire.
Créé le 2020-09-10 08:36:09
Il semble bien que la situation sanitaire se raidisse au Congo-Brazzaville. Le pays est en proie à une recrudescence des contaminations : 4891 cas testés positifs dont 3887 guéris et 83 décès.
Créé le 2020-09-09 20:25:50
Les Diables rouges du Congo (Cyrille Tchicaya et Maloki Daley) ont réalisé un exploit dimanche dernier en remportant le titre de champion du monde de Scrabble classique francophone en renversant la France 3-2 en finale.
Créé le 2020-09-09 19:42:03