Congo : 14 millions de dollars pour développer l’écotourisme dans le parc national de Nouabalé Ndoki

La ministre du Tourisme et l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a signé jeudi à Brazzaville, avec le groupe Congo Concervation Company (CCC), représentée par Elza Gillman, un protocole d’accord d’investissement de développement du tourisme dans le parc national de Nouabalé-Ndoki, une aire protégée de la République du Congo situé dans le nord du pays. Ce projet d’investissement de développement de l’écotourisme s’élève à 14 millions de dollars, obtenus grâce au protocole d’accord signé en octobre 2018, entre l’USAID et le Congo.

La valorisation et la promotion du potentiel touristique du Congo, s’inscrit parmi les défis à relever pour le développement de ce secteur, qui est l’un des piliers de la diversification de l’économie Congolaise.

Cette activité d’ecotourisme similaire à celle que mène CCC dans le Parc d’Odzala Kokoua, augmentera l’offre touristique de la destination Green Congo, conformément aux directives du Président congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Vous avez beau explorer de nombreux sites à travers le monde, mais le parc national de Nouabalé-Ndoki laissera dans vos pensées un souvenir inoubliable. Il représente une mosaïque d’écosystèmes forestiers entièrement vierge et rare dans le monde. Vous y remarquerez une richesse florale et faunistique impressionnante. Les amoureux de la nature et les observateurs des animaux ne donneront de lui que de bonnes appréciations.

Vous découvrirez dans les zones marécageuses les trois espèces de crocodiles du continent africain et des tortues d’eau douce, les céphalophes bleus à front noir et à dos jaune, les éléphants, les potamochères, les gorilles de plaines de l’ouest, les panthères, les buffles, les chimpanzés… Il suffit de lever les yeux vers le ciel pour repérer plus de 300 sortes d’oiseaux.

Ce merveilleux parc, célèbre par son lac, s’étend sur une vaste zone marécageuse au nord du Congo. Cette retenue d’eau favorise les activités comme la pêche, la pharmacopée et l’agriculture. Le site couvre une superficie d’environ 4500 km². À en croire une légende, un dinosaure aurait vécu à cet endroit.

Avec ou sans ce monstre, vous passerez d’agréables moments. Dans tous les cas, vous ne regretterez pas ce voyage.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville