Moungoundou-Nord : le sous-préfet Adrien Mavoungou fait la chasse à l'insalubrité

Le sous-préfet de Moungoundou-nord dans le Niari (sud) a décidé de passer à la vitesse supérieure dans le cadre de la propreté de la ville ou de l’amélioration du cadre de vie. La lutte contre l'insalubrité est considérée comme une « priorité » pour Adrien Mavoungou qui refuse catégoriquement de gérer sa ville en se pinçant le nez.

Le sous-préfet de Moungoundou-Nord vient ce samedi matin, en dépit de la météo moins clémente, de répondre à ce qu’il considère comme sa première préoccupation : garder en état de propreté son environnement.

Les habitants ont pris donc d’assaut les différentes artères de la ville munis de brouettes, pelles, houes, machettes, râteaux…pour rendre la ville un peu plus propre.

Défricher, drainer, balayer, curer les caniveaux, collecter les encombrants, les papiers qui volent au vent, des poubelles qui poussent à tous les coins, cette activité, selon Adrien Mavoungou, a pour but « d'aider les populations de se prémunir contre certains risques liés à l'insalubrité et de s'approprier le mot d'ordre du gouvernement sur la salubrité publique en ce premier samedi du mois de décembre 2020 en application de la circulaire 0012/PM-CAB du 6 octobre 2018».

« Dans les 48h qui suivent, tous les chefs de villages et quartiers ont chacun l'obligation de déposer un rapport circonstancié sur cette activité à la sous-préfecture. Moungoundou-Nord connaît une pluviométrie abondante à l'origine de la poussée fulgurante et envahissante de l'herbe. Durant l'opération qui se déroule sous le contrôle des chefs de quartiers et villages, aidés par les services de police, toutes les activités commerciales sont suspendues », nous a confié le sous-préfet déterminé à encourager les hommes, les femmes et les jeunes de Moungoundou-Nord à s’investir davantage la propreté de la ville.

C’est la circulaire du 6 octobre 2018 du Premier ministre qui a institué les opérations de salubrité publique dans les villes et villages le premier samedi de chaque mois. Une opération qui suit son cours depuis près de deux ans.

Une action républicaine qui mérite encouragements et un élan de suivi.

Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville