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Les experts se sont donnés au total trois mois pour mener les travaux en vue de la refonte du code général des impôts. L'actuel date en partie de l'époque coloniale. Sa modernisation vise à rendre le pays plus attractif pour les investisseurs. A cela s’ajoute la rédaction du livre des procédures fiscales.
Créé le 2020-08-14 20:28:08
C’est bientôt la fin des vacances et donc la rentrée approche. Mais avant cela, il faut passer par la case d’achat des fournitures scolaires. Pour l’occasion, la présidente de l’Association Solidarité Universelle Monde (ASU Monde), Axence Meg Jim Monafi Nguié vient de mettre en place, au nom du droit à l’éducation pour tous les enfants du monde, une collecte des fournitures scolaires pour venir en aide aux enfants démunis du Congo-Brazzaville et de la France. Celle qui est connue sous le nom de « Mère Teresa du 9ème arrondissement de la capitale congolaise, Djiri » rappelle que les fournitures nécessaires recherchées sont principalement : cahiers, stylos, crayons, feutres, ciseaux, gommes, colle, cartables, ordinateurs, d’emblée tout objet lié à l’éducation des enfants de la crèche au lycée.
Créé le 2020-08-13 16:56:17
A l’occasion de l’An 60 de l’indépendance de la République du Congo, le président Denis Sassou N’Guesso a accordé une interview exclusive à Télé Congo.
Créé le 2020-08-12 23:33:37
La 8e réunion de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 s’est tenue le mardi 11 août 2020, de 11h00 à 13h15, par visioconférence et sous la haute autorité du président Denis Sassou N’Guesso. Au nombre des mesures qui en ont résulté, il y a la réouverture des frontières nationales au 24 août 2020 avec obligation de test PCR payant pour tous les voyageurs venant de l’étranger ou encore la reconduction de l’essentiel des mesures arrêtées par la Coordination nationale, lors de sa session du 24 juillet 2020. Voici les différentes recommandations, telles qu’énoncées par le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla.
« La Coordination nationale recommande aux autorités compétentes de reconduire toutes les décisions arrêtées en sa session du 24 juillet 2020, à savoir :
• la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de vingt (20) jours, soit à compter du 19 août 2020 pour la période à venir ;
• la prorogation du couvre-feu à Brazzaville et à Pointe-Noire, de 20 heures à 5 heures du matin ;
• la prorogation du couvre-feu sur le reste du territoire national, de 22 heures à 5 heures du matin ;
• l'interdiction des rassemblements de plus de cinquante (50) personnes dans les lieux publics et privés, à l’exception des marchés domaniaux et de la participation à une activité autorisée dans le cadre du déconfinement ;
• le port obligatoire et conforme du masque de protection individuelle ;
• l’observation, partout et par tous, de toutes les mesures barrières ;
• la non-réouverture des établissements d’enseignement fermés, des résidences universitaires et des internats ;
• la non-réouverture des boîtes de nuit et autres lieux de danse ;
• l'interdiction des rencontres de sport collectif et des spectacles ;
• la célébration, dans l’intimité, de tous les événements familiaux, dans le respect de toutes les mesures de prévention ;
• l’exercice des contrôles sanitaires et de la force publique à l'entrée et à la sortie de toutes les villes du pays. Afin de renforcer la prévention, la Coordination nationale recommande les mesures suivantes :
• rendre payant (pour chaque voyageur) le test PCR obligatoire réalisé à l’aéroport, à l’arrivée des vols internationaux. Le prix recommandé est fixé à 20.000 frs CFA, soit trente euros (30 €) ou quarante dollars (40 $US) par personne testée ;
• interdire la pratique du sport individuel et les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou ;
• interdire l’installation sur la voie et les espaces publics des chapiteaux destinés à accueillir des personnes ; limiter à dix (10) le nombre des membres d’une famille appelés à participer à la levée du corps, à la morgue, d’un parent décédé, en voie d’inhumation ;
• limiter le nombre de corps à inhumer par jour. En vue de contribuer à la redynamisation de l’économie nationale, la Coordination nationale recommande de :
• rouvrir les frontières aériennes à partir du lundi 24 août 2020.

La Coordination nationale assortit cependant cette réouverture à la nécessité que les différents acteurs (Etat, compagnies aériennes notamment) s’assurent que toutes les mesures sanitaires et de sécurité nécessaires soient prises pour éviter d’importer de nouveaux cas dans notre pays, ce qui reviendrait à contrarier nos efforts en vue d’endiguer le virus à l’intérieur de nos frontières. »
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-08-11 18:31:56
Le 28 juillet 1960, réunis au sein de l’Assemblée nationale, les représentants de la République du Congo, se dressèrent unanimement pour ratifier par acclamations les accords de transfert des compétences communes qui nous rendîmes indépendants.
Cette nuit-là, notait André Malraux, « retentit la salve solennelle qui salue l’indépendance des peuples, et qui retentira dans les mémoires de [vos] enfants, comme celles qui saluaient jadis la naissance des rois […]».
Nombreux parmi les pères fondateurs, militants inlassables de l’indépendance, saluèrent ce moment comme celui d’un rendez-vous historique pour le peuple congolais. Oui, « l’histoire de la colonisation s’achevait. Une nouvelle ère nouvelle commençait.
En ce 15 août, qui marque le soixantième anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, je me permets de m’adresser au peuple Congolais, afin de lui préciser l’idée que je me fais de notre indépendance.
C’est donc le 28 juillet 1960, que nos pères fondateurs ratifièrent par acclamations les accords de transfert des compétences communes qui nous rendîmes indépendants.
Dithyrambique, l’Abbé Fulbert Youlou, premier président de la République du Congo, à l’unisson de son futur Vice-président Jacques Opangault, affirmait que « l’accession de notre pays à la souveraineté et à l’indépendance [devrait nous permettre] de tenir notre rang international au sein d’une communauté rénovée des nations amies et unies entre elles par des conceptions, une civilisation et des intérêts communs ».
Alphonse Massamba-Débat, président de l’Assemblée nationale et futur président de la République, pensait que « l’indépendance effective et vraie, [était] celle que le peuple lui-même acquiert par son travail, par son dévouement, son civisme, son patriotisme, son abnégation devant la cause nationale, bref par son sacrifice ».
C’est aussi en termes de sacrifice que plusieurs années plus tard, le président Marien Ngouabi, imaginera le service au pays, en affirmant que : « lorsque ton pays est sale et manque de paix durable, tu ne peux lui rendre sa propreté et son unité qu’en le lavant avec ton sang ».
Mais si le peuple à plusieurs reprises, dans notre jeune histoire, a montré sa volonté de rester libre et indépendant, il n’en demeure pas moins que cette volonté a toujours été étouffée par une élite plus soucieuse de ses propres intérêts.
Le peuple a cru en lui, lorsque le professeur Pascal Lissouba lui avait promis une « petite Suisse ». Il a accepté de « vivre durement le présent pour mieux vivre dans le futur » comme le lui suggérait, le président Jacques Joachim Yombi Opango.
Cependant, la construction d’un État démocratique, libre, indépendant, prospère, uni et solidaire a été un fiasco. La promesse de la véritable indépendance, n’a pas été tenue, au contraire, nous dirons qu’à la place, le peuple congolais n’a eu droit à rien d’autre que « du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ».
En appelant le peuple Congolais à se sauver soi-même, le président de la République Denis Sassou N’Guesso ne croyait pas si bien dire car la situation actuelle de notre pays donne le tournis et ces quelques chiffres l’illustrent parfaitement :
14e dans le classement des pays les plus corrompus au monde selon l'indice de perception de corruption élaboré par l'ONG Transparency International 2019;
121e au classement des pays les plus sûrs en 2019 (insécurité) ;
177e au classement des États du monde par accès à l’électricité ;
180e dans le classement 2017 des États du monde par accès à l’eau potable
166e dans le classement de l'OMS (organisation mondiale de santé) par pays des meilleurs soins de santé dans le monde ;
152e dans le classement mondial des États par taux de scolarisation (niveau secondaire). L’Université Marien Ngouabi est absente du classement World University Rankings 2018 qui recense les 1000 meilleures universités au Monde ;
180e dans le classement Doing Business 2019 des économies les plus performantes en matière de facilitation des affaires dans le monde ;
Avec seulement 9% de personnes connectées, le Congo est dans le bas du tableau des pays connectés en Afrique selon Internet World Stats 2019.
Comme on peut aisément le constater qu’il s’agisse de la corruption, de la sécurité, de la santé, de l’énergie de l’éducation (…) le Congo ne fait que régresser dans les comparaisons mondiales.
Peut-on se satisfaire de cette dégringolade ?
Alors que d’après Molière, dans l’Avare, « soixante ans !...C'est la fleur de l’âge [celle qui vous permet d’] entrer dans la belle saison de l'homme. » Pour le Congo, les 60 ans sont celles du constat de l’échec, de l’abus de confiance d’une élite qui a trahi les espoirs et les espérances du peuple.
Oui, il est hors de question, en 60 ans d’existence, d’incriminer le destin, la malchance ou encore la colonisation : il s’agit au contraire, du résultat des choix de gouvernance cumulés depuis des décennies.
Un personnel politique coupable d’abus de confiance
L’élite politique depuis 60 ans a abusé de la confiance du peuple.
Qui peut prétendre à l’indépendance lorsque la dette extérieure et intérieure du pays annihile toutes nos marges de manœuvres budgétaires ?
Comment se dire indépendant si des partenaires internationaux nous dictent nos objectifs financiers ?
Soixante ans après notre accession à la souveraineté internationale, qu’a reçue le peuple en retour ?
L’école, le bien le plus précieux des pauvres, part aujourd’hui en lambeau ;
La justice, pourtant baromètre de l’égalité républicaine, est prisonnière des appétits politiques de l’élite égoïste ;
La crise de la Covid -19 a révélé de façon éclatante - ce que les Congolais savaient déjà – l’extrême faiblesse de notre système de santé.
Le tribalisme est devenu aujourd’hui une donnée incontournable dans la société congolaise. La classe politique a réussi à faire croire aux Congolais qu’il existait une différence entre les Congolais du nord et ceux du sud. Entre Bakongos, Mbochis et Tékés. Des partis politiques se créent et se forgent sur la seule croyance du fait ethnique, comme s’il suffisait de convaincre les ressortissants de sa région d’origine pour bien gouverner.
Dans cette configuration, le peuple est seul, sans gardien et sans défense. Ceux qui prétendent le défendre et crient partout qu’ils veulent son bien, ont le plus grand mal à convaincre car nombreux d’entre eux ont eu l’occasion d’exercer le pouvoir sans que le quotidien du peuple ne change. Rien de ce qu’ils font ne concourt à redonner l’espoir au peuple.
Deux exemples récents : le FMI entame des négociations avec le Congo, le Gouvernement propose une lettre d’intention, pour signer une facilité élargie au crédit, aucun plan alternatif de la part de l’opposition ; la Covid-19 arrive, le Gouvernement propose un plan de confinement, puis de déconfinement avec de nombreuses incohérences, rien du côté de l’opposition.
En réalité, elle a trouvé son talisman « Sassou doit partir ! », que fera-t-elle de mieux si elle arrivait au pouvoir ? Comment fera-t-elle pour améliorer le sort des Congolais ? Personne ne sait. Pour elle, c’est le « ôtes-toi de là que je m’y mette » qui compte.
L’émergence d’une nouvelle aristocratie
Plus dramatique, alors que l’indépendance, la liberté et la prospérité du peuple se révèlent être une douce raillerie, l’on voit apparaitre une nouvelle catégorie de Congolais, dépositaires de tous les pouvoirs : politique, judiciaire, économique, militaire, social, culturel et même religieux.
L’ethnie et la soumission sont les principaux critères pour faire partie de cette nouvelle caste, qui, domine le pouvoir politique depuis des années, apprivoise la justice pour son impunité, contrôle les forces publiques pour sa survie, affame le peuple pour sa gloire et abrutit les Congolais pour sa tranquillité.
Cette caste enjoint au peuple de faire des sacrifices, au nom du patriotisme, mais ne consent pour elle-même aucun effort. L’on se demande bien souvent au nom de quoi, un préfet, un procureur, un journaliste, un militaire, un homme d’affaires ou même un musicien, se croit tout permis au Congo ? La réponse se trouve dans l’appartenance à cette caste, dont la seule devise est l’enrichissement personnel.
Cette nouvelle élite se fiche de l’appartenance partisane, elle est souvent dans la majorité, tantôt dans l’opposition, quelques fois dans la société dite civile. Mais, quel que soit le côté où elle se retrouve, elle reconnaît ses semblables et se protège. Sa cible demeure le peuple, qui doit être tenu loin de la chose publique. Pour elle, la devise de la République est une douce fiction.
La compétence, ce « gros mot », doit être banni. C’est le réseau qui compte. Les concours sont désormais une affaire de copinage. Les recrutements même dans le secteur privé se font dans le strict respect du réseautage. L’accès aux marchés publics, malgré la loi, est conditionné par des retro commissions inavouées.
Cette nouvelle élite rit, alors que le peuple pleure !
Lorsque ce dernier est dans l’obscurité parce que le fournisseur d’électricité ne fait pas son job, les nouveaux aristocrates Congolais achètent des groupes électrogènes pour éclairer leur domicile Lorsque les Congolais réclament de l’eau potable, nos élitistes autoproclamés font construire des forages pour eux et leurs familles. Que les Congolais demandent l’amélioration du réseau routier, nos nouveaux riches achètent des Prados ou autres 4x4 pour ne pas ressentir les méfaits de l’état piteux des routes. Même lorsque les Congolais revendiquent des écoles, nos amis mettent leurs enfants dans les écoles privées huppées de la place ou mieux encore, les envoient loin des foutoirs scolaires congolais.
Ils disent aimer le peuple, se battre pour lui, alors que matin, midi et soir, ils posent des actes contraires aux intérêts de ce dernier. Un seul mot permet de qualifier cette caste : l’hubris, qui désigne en grec ancien, la démesure ! Oui la démesure de voir un peuple vivant avec moins d’un dollar par jour entourés d’élus se pavanant avec des voitures valant plus de 25 millions de FCFA.

Pourtant, l’espoir est encore permis !
Devant ce tableau sombre, le peuple se cherche, il cherche des solutions, un nouveau leadership, il observe et prie pour que ceux à qui il a confié sa destinée se tournent enfin vers lui. Non, le Congo n’est pas fini ! Oui, comme Malraux, nous pensons que : '' l'espoir des hommes, c'est leur raison de vivre et de mourir.”
Il nous appartient donc de faire vivre cet espoir et particulièrement à travers notre devise républicaine : « Vivons pour notre devise : Unité – Travail- Progrès ! » ce chant qui fredonne dans la tête de centaines de milliers d’enfants Congolais, doit enfin sortir de l’imaginaire pour devenir une réalité.
D’abord, l’Unité, sans quoi rien ne sera possible. Pourtant, elle est aujourd’hui maintenue que par la force, on entend désormais des voix réclamant la division du pays. À force de faire la politique de l’autruche, le tribalisme est devenu un critère politique fondamental aux yeux de l’élite en cause. On participe aux élections, on nomme des ministres, des préfets et quelques fois des doyens de facultés en tenant compte des appartenances ethniques, sans que cela n’émeuve grand monde. L’élite destructrice a réussi à imposer l’idée d’un particularisme ethnique au détriment de l’universalisme républicain mais sans jamais l’avouer ou le revendiquer.
Et pourtant en adoptant la Charte des libertés et de l’unité nationale, la Conférence nationale avait pris en compte le danger de la déflagration ethnique. Malheureusement, les gouvernements qui se sont succédés n’ont mis en œuvre aucune véritable politique pour endiguer définitivement ce fléau.
Il est temps de s’attaquer au tribalisme pour conforter notre unité. Ce combat doit s’engager dans quatre sens.
1. Sur le plan pédagogique
- il consistera à faire de la citoyenneté un cours obligatoire et fondamental dès l’école primaire. On enseignera à nos enfants la primauté de la nation congolaise sur l’ethnie.
- La conception d’un guide pour sensibiliser et traiter les questions relatives au tribalisme et à l’ethnicisme. Cet outil devra être diffusé au grand public et à tous les agents de l’État et du secteur privé qui ont un rôle à jouer dans la prévention et le signalement de phénomènes tribalistes.
- L’organisation des campagnes publicitaires sur le vivre ensemble et les méfaits du tribalisme.
2. Sur le plan préventif
- Construire des logements sociaux dont la finalité sera d’aboutir au brassage des populations.
- Encourager les mariages mixtes en octroyant une bourse spéciale aux enfants issus desdits mariages.
3. Sur le plan répressif
Bien que la Constitution prohibe toute discrimination fondée sur l’origine ethnique, notre arsenal législatif pénal demeure à ce jour orphelin sur la question. Pourtant, chaque acte discriminatoire constitue une atteinte à notre charte fondamentale, mais aussi à notre devise républicaine qui prône l’unité. Le temps est donc venu de faire en sorte que les actes et propos tribalistes soient réprimés par la loi. L’heure de la pénalisation du tribalisme a sonné.
4. Sur le plan politique
- La création d’un Commissariat général contre le tribalisme et l’ethnicisme.
- L’interdiction de l’usage des dialectes dans les lieux officiels et lors des campagnes électorales Débarrassés du tribalisme, nous aurons beaucoup plus de chances de vaincre le chômage endémique qui nous surplombe pour réaliser enfin la seconde promesse des pères fondateurs : le travail.
Ensuite le Travail, qui émancipe, qui libère, qui enrichit, mais qui demeure malheureusement un luxe au Congo. Chaque année des milliers de jeunes Congolais rejoignent le wagon des sans-emplois, diplômés ou non. La situation de l’emploi préoccupante dans les villes, est désastreuse dans la ruralité.
Tenons-nous-le pour dit, la promesse constitutionnelle de l’État assurant l’accès à l’emploi n’a jamais été tenue. Ceci s’explique notamment par le logiciel des gouvernants et d’une grande partie du peuple qui pensent qu’il revient à l’État de trouver du travail à tout le monde.
Pour vaincre enfin la malédiction du chômage et notamment auprès des jeunes, des décisions devront être prises dans trois directions.
1. Investir massivement dans l’entreprenariat
Entreprendre c’est prendre le risque de se lancer seul comme un grand dans le monde professionnel. Alors que le salariat ne permet pas au pays d’endiguer le chômage de masse, l’entrepreneuriat peut nous aider à procurer du travail à une majorité des jeunes Congolais.
La difficulté réside dans le fait que les jeunes dans notre pays, du fait de leur éducation, fruit des années du communisme, rêvent d'être fonctionnaires ou salariés de grands groupes ou encore d’évoluer dans l’informalité. Cette réalité explique le succès mitigé du centre des formalités des entreprises et même du statut de l’artisan qui pourtant offre des réelles opportunités entrepreneuriales.
Par conséquent, notre pays compte un taux relativement modeste de création d’entreprises, alors qu’on aurait pu imaginer que l'apparition du chômage de masse conduise à une multiplication de la création d'entreprises.
Plus dramatique, lorsque les entreprises sont finalement créées, peu, très peu survivent. Il est donc évident, qu’en dehors des blocages institutionnels, il y a culturellement une méfiance congolaise à l’égard de l’entreprise. Il faut donc mettre en place une politique volontariste en faveur de l'entrepreneuriat, ce qui nécessite une analyse préalable des freins à la réforme.
- La diffusion de l'entrepreneuriat : elle consistera à enseigner l’entreprenariat aux élèves dès le collège. L’objectif étant de renverser la tendance à la « fonctionnarisation » de la société congolaise.
- La promotion de l’entreprise : il s’agira, avec l’appui des chefs d’entreprise et des chambres de commerce, de promouvoir l’image de l’entreprise et son rôle dans le développement d’un État.
- Faire de la formation une cause nationale : il n’y a pas d’entreprise, donc pas de création d’emplois sans formation. Il faudra mettre un accent particulier à destination des jeunes pour renforcer le lien entre eux et l’entreprise. Dans ce sens, on pourrait envisager d’attribuer automatiquement à chaque jeune Congolais qui atteint sa majorité une entreprise sur la forme d’établissements avec un capital d’un million de francs CFA. Dans le même sens, pourquoi ne pas envisager une épreuve optionnelle au baccalauréat portant sur un projet d’entreprise ?
Enfin, c’est par l’entremise de l’apprentissage que devra se réaliser le grand dessein du pays d’entrepreneurs. Pour ce faire, il faudra encourager l’apprentissage à tous les niveaux de la société congolaise et à tous les étages de la vie.
Réconcilier les congolais avec l’entreprise pour leur donner des emplois qualifiés, tel est notre objectif. Mais nous devons aussi veiller à ce que notre arsenal législatif et règlementaire soit adapté.
2. Déréglementer pour libérer les énergies
La réglementation congolaise tend souvent à freiner les énergies, en favorisant l’ultra- bureaucratie. Or, l’emploi ne doit pas s’embarrasser de freins administratifs de tous genres. Il convient donc de passer en revue l’ensemble des blocages qui empêchent la création massive d’emplois. Il nous semble qu’il convient de libéraliser les formations susceptibles de conduire à une création massive d’emploi dans le secteur privé.
- De cette manière, l’on pourrait s’étonner de constater qu’alors que la profession d’avocat est une profession libérale, c’est – à –dire une activité exercée par une personne seule et de manière indépendante, sans contrôle d'une hiérarchie. Que le nombre de places ouvertes pour l’école d’avocats soit fixé par la profession. À titre illustratif, en 2019, moins de 15 places étaient ouvertes, alors que les facultés de droit public et privé forment pas moins de 500 personnes en maîtrise chaque année. Cette limitation corporatiste, véritable hérésie se justifie d’autant moins que le nombre d’avocats au Congo demeure somme toute dérisoire eu égard aux nombres de possibles justiciables. Nous proposons donc de rendre illimité pendant au moins quelques années le nombre de places aux concours d’accès à la profession d’avocat.
- Il en est de même pour les instituts et écoles de l’université Marien Ngouabi. C’est un secret pour personne que notre pays manque dangereusement de médecins non seulement dans les villes, mais de façon outrancière dans les zones rurales. Dès lors, comment ferions-nous pour trouver les médecins qui travailleront dans les 12 hôpitaux généraux en construction ?
Le temps est venu de libéraliser l’INSSA afin d’en faire une faculté de médecine avec notes éliminatoires. Le concours d’entrée dans cet institut a été dévoyé depuis fort longtemps. Cette réforme soulagera les parents congolais qui sont obligés d’envoyer leurs enfants faire médecine dans les pays voisins.
- On peut aussi faire la même observation pour l’ISG qui forme les comptables et autres gestionnaires. Dans la perspective d’une promotion de l’entreprenariat, nous encouragerons les comptables, les secrétaires, les commerciaux à se mettre à leur propre compte. Il faudra donc impérativement, ouvrir largement cette école. Il est en effet impossible aujourd’hui avec près d’une dizaine de lycées commerciaux et tertiaires de disposer d’un seul institut dont les promotions dépassent difficilement 40 étudiants.
3. Inventer une administration qui accompagne l’entreprise
Notre administration n’est pas aujourd’hui au service de l’emploi et de l’entreprise. Au contraire, trop souvent, ceux qui ont l’honneur de servir l’administration se servent eux-mêmes privant ainsi les créateurs d’un allié indispensable pour leur développement.
L’impunité dans l’administration explique que des fonctionnaires interprètent souvent le droit dans le seul souci d’extorquer les entrepreneurs. L’entreprise n’est pas vue au niveau de l’administration comme une source de richesse collective, mais bien comme une source d’enrichissement personnel.
Nous ne réussirons donc pas à réconcilier les congolais avec l’entreprise tant que le service public jouera contre cette dernière.
Des réformes dans les trois directions nous permettront, enfin, de donner du travail à une majorité de Congolais. À partir de là, il sera alors possible de réaliser le progrès, troisième maillon de la promesse républicaine.
Enfin Le progrès !
Ambitieux et bardés de bon sens, les pères fondateurs de notre République nous ont promis le progrès. S’il est assez facile de comprendre ce qu’implique l’unité dans un État culturellement diversifié ; il est tout aussi aisé de se rendre compte de l’importance du travail. En revanche, pas simple de saisir le sens de la notion de progrès.
Le progrès désigne une évolution dans le sens d'une amélioration. De cette manière, elle implique une transformation positive progressive. Il s’agit d’une idée assez moderne qui s’oppose au conservatisme : Oui avouons-le, le progressisme est l’avenir du genre humain.
Ainsi posé, on se rend compte, que l’unité et le travail peuvent être rangés dans la catégorie du progrès : le progrès national dans le premier cas et le progrès social dans le second.
Pour les Congolais, la réalisation du progrès s’entendra d’une amélioration de la qualité de notre système de santé, pour les jeunes sans doute, celle des nouvelles technologies de l’information. Oui, le progrès devra être au rendez-vous à tous les niveaux !
En revanche, dans cette tribune, nous mettons en avant la pensée de Gustave Le Bon, pour qui, « Le véritable progrès démocratique n'est pas d'abaisser l'élite au niveau de la foule, mais d'élever la foule vers l'élite. »
Oui, la transformation de la société congolaise permettra au Congolais quel que soit son niveau social, scolaire ou autre, de se sentir utile et aimé dans son propre pays.
C’est à ce prix que nous réussirons à rétablir la confiance, sans quoi, rien ne sera possible, afin que vive le Congo véritablement indépendant, souverain et démocratique !
Vivien Romain MANANGOU
Créé le 2020-08-11 05:55:08
"La Rumba est la musique la plus sexiste qui existe", nous répètent sans cesse les médias grand public et le discours dominant. Ce qu’ils oublient de dire, c’est qu’il existe aussi des musiciens qui parlent des femmes en termes élogieux, leur rendent hommage ou produisent des textes carrément pro-féministes, loin des clichés de gros machos versus femmes-objets. Pour rappeler que la Rumba est plurielle et parfois beaucoup moins sexiste que la variété, le rock ou la pop, voici " Dear Mama", la chanson du groupe légendaire Extra Musica nouvel horizon qui rend un vibrant hommage à la femme congolaise.
Créé le 2020-08-09 10:40:07
L’étoile montante du gospel gabonais, Francelle SIKA confirme son talent avec la sortie de son album « Roi des rois », composé de plusieurs titres, et s’engage, de la plus belle manière, à propager l’évangile, non pas de faire de la musique de consommation, mais plutôt une musique qui suscite à réfléchir et à méditer afin d’amener les âmes à donner leur vie à Jésus Christ.
Créé le 2020-08-09 09:50:49
Un terrible accident de la route s'est produit dans le Mayombe. Trois personnes y ont perdu la vie. Il s’agit d’un véhicule de la compagnie nationale d’électricité E2C Madingou.
Créé le 2020-08-09 00:03:11
Pays d’émigration traditionnelle pour les gabonais depuis plusieurs années, la France a souvent représenté une base d’appui pour les mouvements politiques gabonais. « Casse-toi Ali Bongo ! » est un nouveau mouvement de résistance patriotique et actif au bord de la Seine pour demander impérativement le départ du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, foudroyé par un AVC en octobre 2018. Il a été créé par la gabonaise de 40 ans, Christelle Yvette Valérie Mbindjou.
Créé le 2020-08-08 13:58:10
De gros poissons. Six cadres du chemin de fer Congo-Océan (CFCO) ont été suspendus de leurs fonctions jusqu’à nouvel ordre pour des cas des malversations financières, selon une note de service, signée le 4 août 2020, par la ministre des Transports et de l’Aviation civile, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.
Créé le 2020-08-07 11:05:38
L’Ambassade des USA au Congo vient de féliciter la République du Congo pour la condamnation de six trafiquants d'enfants cette semaine.
Créé le 2020-08-06 11:27:17
Il était l’un des principaux lieutenants du pasteur Ntoumi, qu’il représentait en certaines occasions officielles, Ulrich Yindoula dit « commandant Elta », est décédé mercredi 5 août dans un accident de la circulation, à la périphérie de la localité de Mindouli, au village Missié-Missié.
La communauté des ex ninjas du pasteur Ntoumi est en émoi, après le décès accidentel du « commandant Elta », reconverti « pasteur Yindoula », depuis la cessation des hostilités et la signature des accords de paix entre le gouvernement de la république et les ex combattants ninjas du pasteur Ntoumi.
Alors qu’il roulait sur une moto de type « Djakarta », aux environs de 2 heures du matin, Ulrich Yindoula s’est encastré dans un véhicule de la société Forspak, pendant que celui-ci négociait un virage serré.
En tentant de dépasser le gros véhicule, qui plus est dans l’obscurité et sans trop de visibilité, le cyclomoteur roulant à vive allure s'est retrouvé coincé par ce véhicule de gros tonnage qu'il a heurté de plein fouet. Blessé à la tête, l’homme est mort sur le coup.

Si du coté des ex ninjas, on accuse le coup pour cette disparition soudaine, les populations de Mindouli elles, sont dans l’expectative. Elles souhaitent que force soit à la loi et que les ex ninjas, par delà la perte d’un homme qui comptait beaucoup dans leurs rangs, comprennent bien, qu’il s’agit hélas d’un accident.
Depuis, la nouvelle de l’accident connue et la victime identifiée, les autorités administratives et militaires ont pris les dispositions qui s’imposent, afin de garantir la paix et la quiétude.
Du coté de la société Forspak, l’atmosphère a été pesante dans la matinée de mercredi, les travailleurs redoutant d’éventuelles représailles.
Ulrich Yindoula n’était pas un inconnu dans le milieu des ex combattants ou encore dans le canton de Mindouli. Il n’hésitait pas à mener des actions musclées envers des tiers, pour quelque motif que ce soit.
En dépit de son physique de jeunot, cet ancien élève de troisième au CEG Moundongo de Kinkala, (au centre sur la photo) avait su gagner l’estime du pasteur Ntoumi qui en avait fait un des principaux chefs des opérations, du temps des hostilités de triste mémoire.

Depuis, « démilitarisé » et adoubé par le pasteur Ntoumi, l’homme avait intégré le directoire du suivi des accords de paix et représentait en maints endroits le pasteur Ntoumi.
Sa disparition vient davantage décapiter une structure dont nombre d’anciens thuriféraires ont depuis, fait défection et se sont investis pleinement et à leur compte, dans les activités agropastorales.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-08-05 14:29:52
Une délégation des partis du Centre a été reçue mardi 4 août par Claudine Munari, Présidente de la Fédération de l’opposition congolaise. Les questions se rapportant à la vie nationale ont été au cœur des entretiens.
Conduite par Luc Adamo Mateta, la délégation des partis du Centre n’a pas fait mystère de ses fréquentations, en allant chez Claudine Munari.
Même si aucun communiqué n’a été publié à l’issue des entretiens, il n’en demeure pas moins que ce déplacement était loin d’être une simple visite de courtoisie.
Selon quelques indiscrétions dont les éléments de langage sont bien expressifs, il s’agissait « de passer en revue les questions qui minent la vie nationale ».
Ainsi, les prochaines élections présidentielles, le projet de révision jugé « unilatéral » de la loi électorale initié par le Ministre de l’Intérieur, le Dialogue national dont certains acteurs politiques font un préalable afin de baliser le cadre de la futur présidentielle, la situation des opposants emprisonnés et notamment celle du général Mokoko, la gestion par le gouvernement de la pandémie de covid 19 ou encore la crise économique ainsi que l’insécurité en milieu urbain ont été au menu des entretiens. Un chapelet de dossiers qui laisse présager que ces rencontres auront lieu fréquemment.
Début des grandes manœuvres politiques ou prémices desdites manœuvres, il y a à dire que l’agenda politique sera bien chargé au Congo, au lendemain des festivités du 15 août.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-08-04 20:55:51
Tous les indicateurs de suivi de l’épidémie montrent une accélération de la circulation du virus au Congo-Brazzaville. Le Ministère de la Santé n’y va pas par quatre chemins sur le point de la situation épidémiologique : les chiffres sont mauvais. Cette semaine, les indicateurs de reprise épidémique se sont encore dégradés : 3.546 cas positifs de COVID-19 dont 1.589 guéris, 10 transférés à l’étranger à la demande des missions diplomatiques et 58 décès.
Créé le 2020-08-04 07:36:06
La communauté congolaise du Royaume Uni a perdu un de ses membres, en la personne de Serge Bienvenu Ngouala, âgé de 55 ans. L’hôpital de la banlieue de Londres, dans lequel il est décédé, recherche d’éventuels parents du disparu.
L’information sur le décès de Serge Bienvenu Ngouala a été donnée par le NHS, Enfield Community Mental Health team où il était en soins. Même si la cause du décès de Serge Bienvenu Ngouala n’a pas été précisée, les autorités du NHS aimeraient entrer en contact avec sa famille.
Aussi, il est demandé à tous ceux qui reconnaitraient le disparu, d’en informer sa famille.
Serge Bienvenu Ngouala n’avait pas de famille au Royaume Uni, mais qu’il aurait un frère en France, en région parisienne. Le reste de sa famille vivrait à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville.
Contact du NHS à Enfield : (0044) 02087023292
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-08-04 06:51:27
Les populations se sont servies à volonté quand un camion de la société Bralico transportant des bières et boissons gazeuses s’est renversé sur la RN1.
Créé le 2020-08-03 20:48:09
Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) depuis 2015, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba transmettra le témoin à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, en novembre 2020, lors de la 18e session ordinaire des dirigeants de la Communauté conformément au Traité révisé, adopté en décembre 2019 à Libreville.
Créé le 2020-08-03 20:20:25
Un délai de sept jours ouvrables est accordé au gouvernement congolais à compter du vendredi 31 juillet 2020. Faute de satisfaction de leurs droits avant ce délai, la grève suspendue sera réactivée et reconduite par les agents du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B), selon la déclaration lue par le président de l’intersyndicale, Victor Bienvenu Kouama. Le masque qu'il portait n'a pas suffi à cacher ses traits tirés. De toute façon ses yeux à eux seuls suffisaient à traduire le dégré de sa colère face à la léthargie du gouvernement Clément Mouamba.
Créé le 2020-08-02 20:32:25
La presse congolaise ferait mieux, en parlant d'unité nationale, de la mettre en œuvre, plutôt que d'essayer de diviser les congolais. L’ancien ministre des Zones Économiques Spéciales (ZES), Alain Akouala Atipault s’est insurgé quant à la manière avec laquelle nos confrères de BrazzaNews, ont écrit sur la rencontre entre le président de la République, Denis Sassou N’Guesso et la famille du Général Jean-Marie Michel Mokoko : «Mokoko me doit tout. Son grade, ses promotions. Et il veut me prendre le pouvoir pour donner aux BAKONGOS ? Okombi Salissa qui a un moment dormait devant mon portail a voulu de ma fin, vous vous rendez compte ? ».
Créé le 2020-08-02 17:59:41
Ngoma Etienne, alias Djo Milangi, soliste chevronné du groupe mythique Bawadié-Mélodia du célébrissime chanteur congolais, Bongo Propheta, est mort vendredi soir à l’hôpital militaire de Pointe-Noire à la suite de maladie.
Créé le 2020-08-02 17:41:04