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  • Congo – Médias : Peggy Hossié s’en est allée, une étoile a rejoint le firmament

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Congo : Portrait du général de brigade Léon Mahoungou

Le réveillon d’armes 2021 et prise d’armes couplés au port des insignes de galon de général de brigade à 14 officiers généraux des Forces Armées Congolaises (FAC) a eu lieu le 28 janvier 2022, à l’esplanade du Palais des Congrès de Brazzaville. La cérémonie a été présidée par le Président de la République, chef de l’Etat, chef suprême des Armées, Denis Sassou N’Guesso. Voici le portrait de l’un d’entre eux : le général de brigade Léon Mahoungou.

Créé le 2022-02-05 08:49:51

Critique du film « Presque » avec Bernard Campan et Alexandre Jollien : Peut-on vivre heureux et profiter de la vie en attendant la mort ? (Par Doris Mandouélé)

Bernard Campan encore aujourd’hui nous surprend, mais cette fois pas comme on l’entend ! « Presque » est avant tout un film sur la singularité de chacun, sur le corps, l'amour et l'amitié. Un long métrage tourné entre Lausanne et la France qui a toutefois donné le goût du jeu au philosophe valaisan : « Je rêverais d'incarner le rôle d'un handicapé psychopathe méchant. Cela aurait un côté thérapeutique et montrerait que la souffrance ne fait pas que des saints ».

Créé le 2022-02-03 16:24:35

Congo – Parlement : L’Assemblée nationale a pris ses quartiers dans ses nouvelles installations

À la faveur des questions d’actualités au gouvernement, jeudi 3 février, l’Assemblée nationale a tenue sa plénière dans son nouvel hémicycle. Dire que les députés ont enfin pris leur quartier dans leurs nouvelles installations situées à quelques encablures de la Place de la République, comme pour leur rappeler au quotidien, ce pourquoi ils sont là.

La question d’actualité du député Monia, posée au Gouvernement sur la pénurie de ciment et sur les difficultés des usines concernées a connu les réponses conjointes du Ministre d’Etat Ayessa au nom du Premier Ministre et des Ministres Fylla et Mikolo en charge de l’industrie et des PME.

Cette séance axée sur le coût de la vie qui impacte durement le quotidien des congolais, s’est tenue dans les locaux flambant neufs du Palais du Parlement.

Inauguré le mercredi 3 Mars 2021 par le président Denis Sassou Nguesso en présence des représentants du gouvernement chinois, cette structure a été entièrement financée par le gouvernement chinois à hauteur de 34,4 milliards de Francs CFA.

Le bâtiment de deux blocs de trois niveaux chacun, s'inscrit dans le cadre de la coopération sino-congolaise. Il comprend un bloc pour le Sénat et un autre pour l'Assemblée nationale, ainsi qu’une grande salle polyvalente de banquets avec terrasse accessible. La communication entre les deux blocs est assurée par des coursives.

L'Assemblée nationale dispose d'un hémicycle de cinq cents places dont l'implantation est diamétralement opposée à celui du Sénat qui comprend trois cents places. Cinq cent quarante places de stationnement sont disponibles pour l'ensemble de l'espace d'une surface bâtie de 24 408 mètres carrés dont 23 997 en superstructures et 411 mètres carrés en infrastructures.

Le boc de l'Assemblée nationale comprend outre les bureaux, sept salles de réunions de cinquante personnes, une salle de presse, deux salles VIP, des salles techniques, deux salles de commissions permanentes et auxiliaires, une salle de soins de santé, une bibliothèque et archives et des toilettes.

Le bloc du Sénat compte outre les bureaux, sept salles de réunions de cinquante personnes chacune, une salle de presse et deux salons VIP, des salles techniques, deux salles de commissions permanentes et auxiliaires et une salle de soins de santé.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-02-03 15:30:26

Congo – Justice : Ouverture du procès des présumés tortionnaires au viaduc de Kintélé

Le procès des présumés tortionnaires du viaduc de Kintélé s’est ouvert mercredi au tribunal de grande instance de Brazzaville. Quatre policiers et trois civils, y répondent des faits d’actes de tortures sur des tiers.

L’enquête est allée très vite, au point que l’affaire a pu être inscrite au rôle de la session criminelle en cours à Brazzaville. Ce qui a permis le renvoie devant l’audience criminelle des quatre policiers et trois civils, coupables d’actes de tortures sur des tiers. Il s’agit notamment de l’adjudant-chef de police Ngakégni Tadet, en service au commissariat de police de Makabandilou, l’adjudant de police Gandou Charel, chef du poste de police du quartier Château-d’eau Ngamakosso, le brigadier-chef Mobié Color alias Tyson, chef du poste de police ‘’Viaduc’’, le brigadier-chef Makélé Éric, chef du poste de police arrêt Église, quartier Manianga, ainsi que Nzaba Ronnel, Bakala Ngandziami et Samba Hugues tous trois civils de leur état.

Au terme des dispositions de l’article 55 du code de procédure pénale, ces présumés auteurs sont poursuivis pour les faits d’association de malfaiteurs et de coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort, entendu qu’au moins une des victimes de ces actes de tortures est décédée de suite de ses blessures.

Du rappel des faits, dans une vidéo d’une barbarie insoutenable, les mis en cause se livrent à une séance de torture sur des personnes ligotées, en leur broyant les pieds au moyen d’un marteau-masse d’environ cinq kilos. Malgré les pleurs des suppliciés disant sentir leurs os broyés, les coups sont portés avec plus de violence et en toute indifférence, sans état d’âme.

Ces faits commis par des agents de police dont certains assumaient des fonctions et identifiés sur la vidéo, avaient aussitôt conduit le commandement de la Police nationale, à diligenter une enquête, afin de mettre hors de ses rangs, ces brebis galeuses dont les pratiques renvoient aux yeux de l’opinion, une mauvaise image de la Police.

Outre les sanctions judiciaires, les policiers encourent des sanctions disciplinaires pour non-respect des règlements et du code éthique. Cela peut conduire jusqu’à leur radiation des effectifs de la Police, avait prévenu le Commandant national de la Police, le général Jean François Ndengué.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-02-03 13:33:50

Congo – Conseil des ministres : Le gouvernement serait-il sourd aux cris de détresse des congolais ?

La dernière réunion du conseil des ministres a laissé dans l’opinion un arrière-goût d’inachevé, tant celle-ci n’a pas évoqué, même à titre d’information, les préoccupations actuelles des congolais, notamment le coût de la vie. Dans les bus, et autres ‘’ngandas’’, ce manquement est interprété par les populations, comme une indifférence du gouvernement à l’égard de tout ce qui touche à leur quotidien.

La hausse vertigineuse des prix des denrées de consommation courante à laquelle s’est ajoutée celle du prix du sac de ciment qui est passé du simple au double, voire au triple auprès de certains revendeurs, défraient la chronique et appellent de la part du gouvernement, la prise de mesures idoines pour tenter d’endiguer tant soi peu cet état de fait et soulager le portefeuille des congolais, déjà rudement éprouvé.

Pour le congolais lambda, la preuve que ses préoccupations sont prises en compte par les autorités tenues de le rassurer, à défaut d’y trouver des solutions immédiates, c’est que lesdites préoccupations soient examinées en haut lieu, notamment en conseil des ministres. Cela donne une sensation d’ersatz, à défaut du traitement devant guérir la mal. Tout au moins une approche de solution.

C’est cette sensation qui est notée auprès des congolais qui sont persuadés que le gouvernement se préoccupe de la situation des inondations au Nord-Congo. La communication présentée en Conseil des Ministres par la Ministre des Affaires Sociales et de l’Action Humanitaire, relative à la situation des catastrophes humanitaires dans le nord-Congo et les solutions envisagées, montrent que quoique n’étant pas inscrite à l’ordre du jour du conseil, cette communication est déjà en soi un début d’approche de solutions. Et cela rassure.

Ainsi qu’on le voit, après avoir pris note de ces informations, le Conseil des Ministres a exprimé sa compassion et la solidarité des pouvoirs publics à l’endroit des populations sinistrées. Il a invité les Ministères et services compétents à poursuivre l’assistance qui leur est due.

Peut-être que les ministres en charge du Commerce ou des Mines, voire de l’Énergie, ont-il manqué de jugeote face à une situation qui engendre déjà un réel malaise social. Car, comment interpréter ces réactions dans l’opinion, du genre : « le gouvernement est indifférent à la hausse du prix du poisson salé, de l’huile ou du ciment, parce que les ministres ont suffisamment d’argent et ils peuvent s’acheter ces produits à n’importe quel prix ». Ou encore, « qu’est ce qu’on a à voir avec les projets de loi qui remplissent les conseils des ministres. Est-ce que c’est ça qu’on va manger ? »

Et à propos du ciment, en l’absence de la parole officielle pour communiquer sur la situation, quelques imposteurs se sont engouffrés dans la brèche, pour dresser un réquisitoire à charge pour le gouvernement, sur l’arrêt de la production de certaines cimenteries, en attendant que le gouvernement ne se fonde en de démenties, comme pour se justifier.

Ces réactions et bien d’autres, quoique triviales, traduisent le mal-être de la population et donnent l’impression qu’il existerait un réel fossé entre le peuple et ses dirigeants qui eux, vivraient dans un monde autre que le sien et dont ils méconnaissent les réalités les plus élémentaires.

Il n’est pas une famille qui ne se plaigne sur le coût de la vie, de plus en plus difficile à supporter. Un coût pour lequel les chefs de famille s’adonnent à de véritables « gymnastiques » pour tant soi peu sauver les apparences.

Faire manger la famille à sa faim devient une prouesse pour laquelle la ménagère revient toute fâchée du marché.

Se déplacer renvoi à d’hypothétiques notions d’arithmétique, tant les « demi-terrains » sont une inconnue à intégrer dans l’estimation du coût du transport quotidien dont le solde est toujours négatif.

Que dire de la scolarité des enfants à l’école publique, naguère fierté de la République. Celle-ci a cessé de remplir sa vocation, avec des classes surchargées et des élèves assis à même le sol, dans un pays exportateur de bois, quand ce ne sont pas les enseignants, notamment vacataires, qui sont constamment en grève, pour cause de salaires impayés.

Se soigner est encore bien plus difficile, avec un personnel de santé qui monnaye sans état d’âme, la sauvegarde de la vie au prix fort, dans des structures de santé où certains soignants revendent l’essentiel de ce que l’État met à leur disposition pour prendre en charge les malades, quand ils ne puisent pas simplement dans les médicaments des malades pour les revendre à d’autres malades.

Il en est de même dans d’autres secteurs professionnels où celui qui a la moindre parcelle de responsabilité, s’en sert pour racketter, extorquer, ou confisquer ce qui appartient à autrui, pensant arrondir ainsi ses fins de mois.

Même enterrer son défunt devient de plus en plus coûteux, avec un devis d’inhumation sorti des pompes funèbres qui s’allonge comme une ordonnance sur laquelle le médecin aurait consigné les produits les plus efficaces et indispensables pour ramener le défunt à la vie.

Quand on y ajoute les irrégulières fournitures de l’eau et de l’électricité, pour lesquelles jamais les quittances ne sont indexées sur la consommation réelle, faite de privations imposées aux abonnés, c’est la totale. Et le malaise couve, sur ces situations et bien d'autres encore, qui impactent le quotidien des congolais.

Les autorités devraient entendre cette colère sournoise qui gronde dans le peuple et y apporter les solutions qui s’imposent, en répondant véritablement la question : « que demande le peuple ? »

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-02-02 20:38:24

Guinée-Bissau : Encore un coup d’État militaire !

Des tirs nourris ont été entendus mardi après-midi dans le secteur du palais du gouvernement à Bissau, capitale de la Guinée-Bissau. Le palais du gouvernement, où le président Umaro Sissoco Embalo et le Premier ministre Nuno Gomes Nabiam se trouvaient pour un conseil des ministres extraordinaire, a été encerclé puis pris sous le feu des assaillants.

Serait-ce ce que d’aucuns appellent le ‘’variant Goïta’’ qui serait en train de se propager en Afrique de l’ouest ? Après le Burkina-Faso où les hommes en armes ont il y a peu renversé le président Marc Christian Kaboré, les militaires Bissau-guinéens ont comme à leur habitude, choisi la voie des armes pour déposer le président Umaro Cissoko Embalo.

Des tirs nourris étaient entendus mardi après-midi dans le secteur du palais du gouvernement à Bissau.

Le président Umaro Sissoco Embalo et le Premier ministre Nuno Gomes Nabiam ont été coupé de toute retraite, pris en tenaille dans le bâtiment est encerclé par des hommes lourdement armés.

Selon des journalistes sur place, des militaires autour du palais du gouvernement, à la périphérie de la ville non loin de l'aéroport, tiennent les gens à distance. Les alentours sont en proie à des mouvements d'habitants fuyant les lieux.

À la survenue des évènements, les marchés se sont vidés, les banques et les écoles ont fermé leurs portes. Depuis, de nombreux véhicules militaires chargés de soldats sillonnent les rues, preuve que l’armée a le contrôle de la situation.

Le président Umaro Sissoco Embalo qui aurait été joint par un proche, a dit se porter bien, même s’il n’a pas précisé où il se trouvait et dans quelle condition.

Tard dans la soirée, le président Umaro a affirmé que la tentative de coup d'État aurait été déjouée mais qu'il y aurait eu beaucoup de morts. Il a par ailleurs dit que la situation était sous contrôle.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réclamé dans un communiqué "l'arrêt immédiat" des combats à Bissau et "le plein respect des institutions démocratiques du pays". Il a dit tenir les militaires assaillants responsables de l’intégrité physique du Président Umaro Cissoko Embalo et des membres de son gouvernement.

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a condamné ce qu'elle qualifie de "tentative de coup d'Etat".

La Guinée-Bissau est abonnée aux coups de force politique. Depuis son indépendance du Portugal en 1974 après une longue guerre de libération, elle a connu quatre putschs (le dernier en 2012), une kyrielle de tentatives de coup d'Etat et une valse des gouvernements.

Depuis 2014, elle s'est engagée vers un retour à l'ordre constitutionnel, ce qui ne l'a pas préservée de turbulences à répétition, mais sans violence.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-02-01 20:17:07

Le Congo piégé par la flambée des prix des aliments

La rue congolaise ne parle que de cela : les prix des denrées quotidiennes sont devenus fous et ont alourdi la facture du panier de courses. En quelques mois, la conjonction des hausses du riz, de l'huile… sur le marché, de médiocres récoltes locales et l'absence de contrôle des prix, a accru les jérémiades et grincements des dents. Aujourd'hui le bidon d'huile vendu jadis à 13.000 FCFA coûte maintenant 30.000 FCFA.

Créé le 2022-01-28 10:34:32

Oyo : Alima Palace en faillite après neuf ans d’activités

L’hôtel 5 étoiles Alima Palace, situé à Oyo (nord), le village natal du Président congolais, Denis Sassou N’Guesso et inauguré en mars 2013 par le ministre Jean-Jacques Bouya de l’Aménagement du Territoire et de la Délégation Générale aux Grands Travaux en présence du ministre du Tourisme et de l’Environnement, José Rodrigue Ngouonimba, est en faillite.

Créé le 2022-01-28 09:58:19

Congo : L’activité de la vannerie se porte bien à Brazzaville

L’activité de la vannerie se porte bien à Brazzaville, selon les artisans qui l’exercent au quartier Bifouiti dans le premier arrondissement de la capitale congolaise. La crise financière et la crise sanitaire due à la covid-19 n’ont pas dévalorisé cette activité auprès de la clientèle. Mais cela est dû aussi à une diversification de l’offre avec la conception de nouveaux articles.

Créé le 2022-01-26 21:49:11

Tribune libre : Une réhabilitation urgente s’impose pour le CFCO (Par Ouabari Mariotti)

Je l'avoue, la ligne du Chemin de Fer Congo Océan n'a pas été restaurée sous le Président Pascal Lissouba, d'août 1992 à juin 1997. Aujourd'hui, de bonnes raisons de réfléchir à l'immense effort de reconstruction du CFCO existent. D'autant que les causes de la mort lente de ce chemin de fer sont connues. Le matériel roulant et fixe a vieilli. La densité des pluies du climat équatorial de la sous région, avec toutes leurs répercussions sur l'environnement, déstabilise les sols sur lesquels ont été fixés les rails.

Les effets de cette crise du CFCO sont énormes, tant au plan de la gestion de l'entreprise publique qu'est le CFCO que sur la rentabilité et la vie sociale des personnels. Cette crise affecte, par ailleurs, le trafic des marchandises, le service des voyageurs, sans compter les arrêts de travail pour divers motifs techniques, économiques et humains. A cela s'ajoute que les quelques ateliers en vie manquent de pièces nécessaires de réparation. Il n'est pas exclu que des locomotives détériorées se rouillent dans des dépôts encombrés.

Depuis de nombreuses années, le réseau du CFCO a effectué des transports intenses d'hommes, de matériels et d'hydrocarbures. Le CFCO s'est acquitté tant qu'il l'a pu, avec succès, à une certaine époque, de cette vitale activité pour l'UDEAC, au demeurant, pour la nation congolaise.

Aujourd'hui, la voie ferrée, soumise à un trafic important, n'est entretenue que par des moyens de fortune. Le CFCO ne produit plus suffisamment de ressources pour changer, comme il l'aurait souhaité, les rails et les traverses. Renouveler le ballast, les locomotives et les wagons est encore plus complexe et compliqué. Sur certains tronçons du CFCO, la circulation des trains est devenue périlleuse.

S'il est avéré, le grave accident du 25 janvier 2022, au quartier Moutabala, à l'entrée Sud de Brazzaville, ce sinistre serait la preuve que le CFCO a besoin d'une cure de jouvence, même si ce genre de catastrophe est imprévisible et pourrait toucher les chemins de fer les plus sûrs.

Le désordre au CFCO part de l'incompréhensible impuissance des pouvoirs publics d'avoir été indifférents à la folle occupation par des Congolais inciviques des entrepôts CFCO de Mpila, à Brazzaville, espaces terminaux techniques, réservés à la maintenance des trains venant de Pointe Noire.

De nombreuses habitations se sont établies sur les rails. Certaines concessions partagent leurs domaines avec des lignes de chemin de fer abandonnées. Incroyable. Fait, inimaginable, surréaliste.

Secrétaire Général auprès du Premier Ministre Ange Edouard Poungui, je me souviens du combat vain de M. Hilaire Mounthault, Ministre des Transports et de l'Aviation Civile, pour rétablir le CFCO, dans ses droits sur ses terrains et hangars de MPila. De cette bataille perdue du Ministre Hilaire Mounthault est née sa décision noble de clôturer l'Aéroport International de Maya Maya avec des panneaux de béton pour prévenir tout grignotage du périmètre de l'aéroport par cette catégorie de Congolais véreux qui trouvent leur plaisir à affaiblir l'Etat en le spoliant et en le dépouillant de ses biens.

Fut un temps où les Congolais ont salué le réalignement du CFCO. Le Congo était moins riche en ressources budgétaires et humaines. Les temps ont changé. Le cours du baril du pétrole frôle les 86 dollars en janvier 2022. Les cadres techniques de haut niveau et la main d'œuvre des chantiers, au chômage, s'ennuient. Ils baillent aux corneilles.

Au moment où bruisse la rumeur d'un projet de chemin de fer qui traverserait le Congo, de bout en bout, d'Imphondo à Pointe Noire, le bons sens voudrait qu'on ne laisse pas mourir notre vieille gloire, le Chemin de Fer Congo Océan.

Des années de travaux seront nécessaires pour retrouver la situation des trains et des voyages par le CFCO qui faisaient la fierté des Congolais, en Afrique Centrale. Ces congolais qui sentaient la joie, l'espérance nationale remonter du fond de leurs cœurs quand ils empruntaient les trains couchettes, les trains bleus, et autres trains Micheline du CFCO. Pour la Nation, la réhabilitation du CFCO serait une plus value importante pour l'économie nationale.

Le CFCO est un des outils incontestables de la cohésion nationale comme pourrait l'être la ligne en projet Imphondo-Pointe-Noire si elle se réalisait.

Ouabari Mariotti

Paris 25 janvier 2022

Créé le 2022-01-25 20:22:08

Congo : Une campagne contre les spéculateurs qui ont fait augmenter le prix du sac de ciment

Le Ministère congolais du Commerce a lancé lundi 24 janvier 2022 une campagne contre les spéculateurs qui ont fait augmenter le prix du sac de ciment au Congo.

Créé le 2022-01-25 10:09:05

Brazzaville : Un accident mortel sur le chemin de fer à Mfilou

Un déraillement d'un train marchandises aux environs de 2 heures a eu lieu dans le quartier Moutabala sur le pont Ngamoukassa à Mfilou dans le 7ème arrondissement de Brazzaville.

Créé le 2022-01-25 09:43:18

Congo – Mœurs : De nombreuses jeunes filles se prostituent via les réseaux sociaux

Elles sont mineures et d’autres à peine majeures, qu’elles sont déjà portées par l’appât du gain facile, dont le seul moyen d’acquisition reste leur corps. Ces filles de la génération dite « 2.0 » ont au moins un téléphone androïde. Cet objet leur permet d’être présentes sur les réseaux sociaux, notamment Facebook dont elles connaissent les multiples facettes, pour déposer des annonces. Pour les rendez-vous, le réseau de prédilection est WhatsApp, dont les communications sont cryptées. Ainsi, cette porte sur le monde franchie, elles proposent leurs « services » aux hommes en quête d’aventures sexuelles.

Elles sont à peine vêtues d’un semblant de linge qui dessine autant les contours des « formes », qu’il dévoile l’essentiel de leur nudité. Ces filles présentent leurs parties intimes comme un argument de vente telle une marchandise exposée et mise à disposition des éventuels acheteurs sur les réseaux sociaux. Des sites de rencontre déguisés sans aucune règle ni norme.

Les photos dévoilant des positions sensuelles, sont accompagnées de textes dont la rédaction bien maladroite laisse deviner le niveau d’étude de la plupart d’entre-elles.

L’essentiel du message tout aussi direct que grossier, réside dans la convoitise qu’il suggère et surtout dans le désir qu’il crée auprès des éventuels clients, pour ce racolage virtuel. Les filles y disent leur disponibilité, tout comme elles exhibent leurs prouesses dans la manière de « faire ça », le prix de cette relation tarifée, ainsi que le contact.

Ce qui étonne, c’est que ces jeunes filles qui affichent leurs contacts whatsApp, se « vendent » à visage découvert, comme si elles s’adonnaient à une activité des plus naturelles.

C’est à se demander, si elles sont en rupture de relation familiale ou qu’elles vivent encore chez leurs parents.

Il est vrai que la probabilité pour leurs parents, de tomber sur ces publications est mince, ceux-ci ne disposant pas très souvent de téléphone à même de leur faire croiser le chemin de leurs enfants.

Face à cette dérive des mœurs qui, outre qu’elle désacralise la nudité de la femme, acte une quasi déchéance de sa dignité de femme dont elle réduit le corps à un vulgaire objet de consommation, doit-on y assister résigné ?

« Le monde s’effondre » aurait dit Chinua Achebe. Oui, sans vouloir jouer les mollahs de la « police des mœurs », il y a lieu de reconnaître que s’y l’on n’y prend garde et si rien n’est fait pour réprimer ces pratiques, la société congolaise toute entière se contentera du fait accompli, face auquel plus personne ne pourra rien, le vice étant devenu un fait de société à considérer comme tel.

Les adeptes des théories de la « liberté » justifieront le « droit » pour la femme de « disposer de son corps » selon ses principes, comme elle le fait désormais pour l’avortement, même sans raisons médicales, l’acte étant à l’évidence décriminalisé.

Et si le ministère de la Promotion féminine se saisissait de la question et en faisait une cause nationale, à travers une réelle campagne de « conscientisation » (même si ce mot dérange certains), à l’endroit des jeunes filles, dans les collèges, les lycées et même à l’université, sur ce que la liberté de la Femme ne saurait se réduire à l’usage qu’elle décide de ses charmes et de son corps.

La police a aussi un rôle de répression, si possible, en infiltrant les réseaux qui de plus en plus, sont aussi tenus par des proxénètes qui se chargent de trouver les clients, et font « travailler » les jeunes filles selon un pourcentage préalablement établi. Dire qu’ils exploitent la misère des plus faibles qui sont bien obligées d’accepter même les viles conditions, pourvu qu’elles en tirent des subsides à même de leur garantir le virtuel standing dans lequel elles se complaisent.

Je n’ose pas parler de la religion qui devrait également s’approprier le sujet sur ce Corps qui a toujours été évoqué comme « le Temple de Dieu ». Oui, le Temple se meurt, le Temple s’effondre, il s’écroule.

Quant à la morale, socle de l’élévation sociale, il y a bien longtemps qu’elle est sortie du processus de la formation et de l’édification de l’Homme, dès son jeune âge. L’école ne s’y attelle plus. Les parents dépassés par leur quotidien à gérer, remettent à plus tard cet enseignement qui s’acquérait naguère au Foyer, jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que des antivaleurs ont pris la place des valeurs qu’ils auraient dû inculquer à leurs enfants.

« On ne redresse jamais l’ombre d’un bâton tordu », dit le proverbe chinois. Le temps d’ouvrir les yeux, le mal est fait. Pour les jeunes garçons, c’est « bébés noirs ». Pour les jeunes filles, c’est prostitution via les réseaux sociaux. Des délinquances qui dit-on, épousent l’ère du temps. Celle d’une société en mutation. Mutation de la fin des valeurs qui naguère fondaient la respectabilité. Mutation pour la déchéance morale et le laisser-aller, sans que cela n’émeuve outre-mesure. Sans que cela n’interpelle même les esprits policés et les autorités qui osent à peine hausser les épaules, comme résignés.

Dire que toutes ces pratiques gravitent autour de l’argent facile qui est devenu la norme existentielle pour tous les âges. Le désir de paraître, dans une société où très peu assument encore leur condition, quelle qu’elle soit, avec dignité.

La jeune fille à peine sortie de la puberté, devient la « xième » maîtresse d’un quelconque responsable qui s’en complait et exhibe sa trouvaille, au grand dam des parents soudoyés par des enveloppes cossues qui les placent face au fait accompli. Surtout que leur fille jouit désormais d’un « statut » dont elle affiche l’exubérance, en « roulant Rav-4 » et en affichant une luxueuse villa, sans compter l’argent qui coule à flot.

Tout cela suscite la convoitise de celles de son âge qui parfois, se sentent plus belles qu'elle et donc peuvent aussi prétendre à mieux. À défaut d’être « maîtresse de », elles passent par le raccourcis de leur corps pour se mettre à niveau. Autrement, elles se considèrent comme en posture de défaite. Et whatsApp fait l'affaire, pour véhiculer les annonces et trouver les clients. Livraison à domicile ou à l'hôtel, le tout à la charge du client, sans même se soucier qu'en certains pseudo clients, peuvent se cacher de dangereux prédateurs.

La situation est presque similaire pour les jeunes garçons qui eux aussi, tentent de se mettre au niveau des « fils de… », qui brassent « la tune ». Ils proposent des pratiques sexuelles à même de leur rapporter gros. À défaut de les supporter, les plus téméraires s’en vont chercher l’argent par tous les moyens, notamment par une délinquance plus ouverte, affichée et violente.

Dans un pays où la pauvreté épouse désormais un visage féminin, les jeunes filles acteraient-elles l’assertion d’Honoré de Balzac, que « toute femme a sa fortune entre ses deux jambes » ?

Hélas, une « fortune dévoyée », qui plutôt que de l’enrichir, s’en va appauvrir le socle même de la société toute entière, si rien n’est fait pour refréner ces ardeurs libertines de plus en plus portées par une jeunesse qui est pourtant vue comme l’avenir de la Nation.

(Toutes les images d'illustration sont tirées des annonces postées sur Facebook par des jeunes filles de Brazzaville et Pointe-Noire, pour des relations tarifées.)

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-01-24 13:52:33

Célébration de la Journée internationale de l’éducation ce lundi

L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 24 janvier Journée internationale de l’éducation, afin de célébrer le rôle de l’éducation pour la paix et le développement.

Créé le 2022-01-24 11:49:06

Paul Henri Sandaogo Damiba, nouvel homme fort du Faso

C’est désormais Paul Henri Sandaogo Damiba, un officier supérieur de l’armée du Burkina Faso, un habitué des coups d’Etat, qui prend les commandes de ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Créé le 2022-01-24 11:26:38

Le rappeur congolais Gims compte redemander la nationalité française qui lui a été refusée en 2013 et en 2018

«Je referai une demande de nationalité. Je suis quelqu'un de très patient, pas du genre à baisser les bras », a déclaré l'auteur-compositeur-interprète congolais, Gims, né Gandhi Djuna au Journal du Dimanche.

Créé le 2022-01-24 10:44:47

Denis Sassou N’Guesso propose la construction d’un chemin de fer d’une longueur d’environ 1000 Km pour unir le sud et le nord

Selon le compte rendu du conseil des ministres du 17 janvier dernier, le gouvernement congolais réfléchissait à construire un chemin de fer d’une longueur d’environ 1000 Km entre le département de la Sangha (nord) et celui de Pointe-Noire (sud). Un projet titanesque et que le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso juge à la fois utile et stratégique pour accélérer le développement du pays, grâce à un effet de levier sur des projets, miniers situés dans d’autres départements du Congo ou ceux notamment liés au développement de la production de gaz liquéfié dans d’autres zones du Congo.

Créé le 2022-01-24 10:18:42

Kouilou : L’université de Loango, le nouveau défi de Denis Sassou N’Guesso

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso a promis vendredi aux populations du Kouilou et de Pointe-Noire la construction de l’université de Loango afin de répondre à la problématique de la migration des bacheliers de la ville océane et de ses environs vers Brazzaville où ils sont en majorité confrontés aux problèmes de logement. Nombreux s’inscrivent souvent dans des instituts privés locaux pour ceux dont les parents peuvent supporter la charge. Et pour les autres, c’est la fin des études.

Créé le 2022-01-24 09:26:40

Burkina Faso : le président Roch Marc Christian Kaboré a été arrêté

Plusieurs sources font état de l’arrestation du président Roch Marc Christian Kaboré qui serait détenu dans un camp militaire de la capitale.

Créé le 2022-01-24 08:48:05

L’UPADS divisé à Mayoko le fief de Pascal Lissouba face à la candidature de Pascal Leyinda aux législatives 2022

Le Congo se prépare pour les élections législatives 2022. Avant ce scrutin, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), parti leader de l’opposition congolaise, fondé en 1991 par Pascal Lissouba, premier président élu du Congo qui fêtait le 2 septembre dernier son trentième anniversaire, apparait divisé face à la candidature du député sortant Alain Pascal Leyinda dans le district de Mayoko dans le Niari (sud). Un trouble dont veut se servir de son côté la majorité, pour discréditer l’Upads dans son fief traditionnel.

Créé le 2022-01-22 15:20:19

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