A Sibiti, Thierry Moungalla déclare sa candidature aux législatives de juillet prochain

Le ministre congolais de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, a fait une démonstration de force, mercredi, mobilisant plusieurs milliers de sympathisants dans la capitale départementale de la Lékoumou après avoir déposé son dossier de candidature y compris celui de son suppléant, aux législatives de juillet prochain pour la circonscription de la commune de Sibiti , à la fédération PCT-Lékoumou, jeudi 26 mai 2022.

Ministre depuis une décennie, porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla, avocat de formation, né à Paris le 15 avril 1965 « à 16 h 10 », comme il aime le préciser, se distingue par son verbe incisif.

Après un échec en 2002, il est élu pour la première fois député (indépendant) à M’filou, dans le 7ème arrondissement de Brazzaville, en 2007.

Cinq ans plus tard, Thierry Moungalla, très proche du Président de la République, Denis Sassou N'Guesso,  se présente avec succès à Sibiti, dans le Lékoumou, le département d’origine de son père.

Mais, en 2017, « pour des raisons impérieuses d’intérêt politique », il ne se représente pas, laissant la voie libre au Premier ministre Clément Mouamba, décédé à l’âge de 77 ans, à l’hôpital Saint Joseph à Paris en France des suites de maladie.

Entre Thierry Moungalla et la ville de Sibiti, c’est une question du fil et de l’aiguille, les deux sont toujours ensemble.

Au Congo-Brazzaville, les partis politiques ont jusqu'au 31 mai pour déclarer leurs candidats aux prochaines élections législatives et locales en juillet. Passer cette date, la DGAE, la Direction générale des affaires électorales clos l’enregistrement des candidatures.

Mais dans les rangs de l'opposition, les partis sont divisés concernant leur participation ou non.

Certains jugent « élevée » la caution de 1,5 million de francs CFA pour les candidats aux législatives et de 500 000 francs CFA pour les candidats aux élections locales. D'autres partis politiques de l'opposition avaient déjà annoncé leur boycott il y a quelques semaines. Mais à moins d'une semaine de la clôture des candidatures, on ignore s'ils changeront d'avis. Il est clair que l'opposition s'engage en rang dispersés dans ces législatives

La date des prochaines élections est fixée au 10 juillet 2022.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville